Les Espoirs du Football

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Foot - BRE : Deco : «Neymar, comme Messi et Ronaldo»


Rentré au Brésil en 2010 pour finir sa carrière, Deco y côtoie toutes les semaines des jeunes talents amenés plus tard à s'envoler vers l'Europe. Le plus célèbre d'entre eux n'est autre que Neymar, la nouvelle star du football brésilien. Pour l'ancien meneur de Chelsea qui porte aujourd'hui le maillot de Fluminense, cela va même plus loin. Car selon lui, l'attaquant vedette de Santos fait déjà partie des meilleurs joueurs au monde. «Neymar, pour moi, est déjà dans la même catégorie que Messi et Ronaldo», a déclaré l'international portugais sur le site de la FIFA.

«Il a la capacité de marquer beaucoup de buts, sans pourtant jouer au poste d'avant-centre. S'il était au Real Madrid ou à Barcelone, il serait encore plus fort car il aurait de meilleurs joueurs à ses côtés, de meilleures infrastructures à sa disposition, a-t-il ajouté. Il faut bien garder le sens des proportions : d'un côté, il est clair que le niveau technique aujourd'hui au Brésil n'atteint jamais celui d'une demi-finale de Ligue des champions en Europe. D'un autre côté, les problématiques sont différentes. Ce n'est pas une question de facilité ou de difficulté, c'est simplement différent. Mais si on se place sur le plan technique, Neymar est déjà au niveau de Messi ou de Cristiano».

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Foot - Euro - 19 ans : Deulofeu, entre melon et galon


Gerard Deulofeu a confirmé en demi-finale face à la France (3-3, 4-2 tab) ses bons débuts dans l'Euro U19. Le jeune Espagnol qui a propulsé son équipe en finale où elle affrontera la Grèce (20h30), est promis à un bel avenir malgré son caractère difficile.

Pour un jeune Espagnol qui rêve d'une grande carrière, il est bon de réaliser ses premiers pas chez les pros un 29 octobre. En 1994, la future légende Raul entrait sur le terrain de Saragosse avec le maillot du Real (2-3) à cette date. Le 29 octobre 2002, c'est le buteur «mondial» Andrés Iniesta qui débutait avec le Barça en C1 à Bruges (1-0). Alors, lorsque Gerard Deulofeu est entré en jeu le 29 octobre 2011 au Camp Nou face à Majorque (5-0), il a pu penser marcher sur les traces de ses deux glorieux aînés.

Deulofeu se comportait comme Ben Arfa ou Cristiano Ronaldo
Trop ? Peut-être... Car Gerard Deulofeu est programmé pour réussir depuis son plus jeune âge, un peu à la manière d'un Hatem Ben Arfa. Arrivé à la Masia à neuf ans, il est la star de la réserve barcelonaise (neuf buts en 35 matches) alors qu'il ne devrait normalement évoluer que chez les moins de 18 ans. «Il y a deux ans, il se comportait comme Cristiano Ronaldo sur le terrain. Il a toujours été la star de toutes les équipes de jeunes, voulait tout faire, célébrait ses buts seul et enrageait lorsque les autres scoraient à sa place», nous raconte Sergi Solé du Mundo Deportivo. Appelé par Pep Guardiola pour s'entraîner avec l'équipe A fin 2011, ce fan de Ronaldinho se voit déjà comme le futur crack catalan.

Mais au Barça la patience est une qualité primordiale. Ce qui lui a vite été rappelé par Pep Guardiola. Après seulement deux matches avec l'équipe première (celui contre Majorque, donc, mais aussi une rencontre de C1 face à Borisov le 6 décembre 2011), le jeune impétueux était ainsi remis à sa place , en réserve. Et au passage, le coach lui intimait l'ordre de retrouver fissa le chemin de la modestie. En accord avec le club, son entraîneur Eusebio Sacristan était prié de ne pas ménager le jeune joueur (il le sort souvent à l'heure de jeu pour qu'il puisse analyser son match et celui des autres). Privé du droit de parler à la presse, Deulofeu fait en réalité l'objet d'un deal pour intégrer petit à petit le groupe des pros. «Le Barça ne veut pas d'un nouveau cas Bojan Krkic, qui avait explosé trop tôt. Aujourd'hui, le club a beaucoup de grands joueurs devant. Cuenca et Tello occupent pour le moment sa place chez les A. Mais le Barça compte sur Deulofeu et veut lui donner du temps pour murir», poursuit le journaliste barcelonais.

Les Catalans peuvent espérer pour Deulofeu un destin à la Pedro, champion du monde 2010 alors qu'il n'était qu'en réserve deux ans auparavant.Deulofeu s'est alors remis à travailler. Avec une grande application. Au point qu'il aura été le principal artisan du parcours de l'Espagne jusqu'en finale de cet Euro des 19 ans. Face à la France, en demies (3-3, 4-2 tab), il a inscrit un doublé et marqué le penalty décisif. Lors des trois matches en phase de poules, il a délivré... quatre passes décisives ! «Il est tellement rapide. Il cherche toujours à jouer en combinant. C'est super», s'est réjoui Alcacer avant la finale face à la Grèce (20h30). Reste que "Deulo" doit encore faire des efforts, notamment dans le replacement défensif . Car après Guardiola, ce pourrait bien être Vilanova qui lui tirerait les oreilles si ses chevilles devaient «gonfler» de nouveau. Dans le cas contraire, les Catalans peuvent espérer pour lui un destin à la Pedro, champion du monde 2010 alors qu'il n'était qu'en réserve deux ans auparavant.

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Foot - Mag : Belhanda :«La vie n'est pas un jeu»


Le meilleur espoir de Ligue 1 la saison passée a choisi de rester à Montpellier, malgré quelques propositions alléchantes. Une décision qui colle avec la philosophie de Younès Belhanda, qu'il expose dans un entretien publié dans L'Équipe Magazine ce samedi 25 août.

Les dangers de la notoriété médiatique, l'argent facile, le péril de la vie tentatrice de la jeune vedette, Younès Belhanda a ciblé les écueils à surmonter au long de l'actuelle saison de Ligue 1 dont il a manqué le début en raison d'une blessure à une cheville. Comme le Montpelliérain l'explique dans L'Équipe Magazine du 25 août, il s'est construit tout un attirail pour ne pas déraper et confirmer son statut de "Meilleur Espoir 2011-2012'' : la foi, le respect des valeurs familiales transmises par un père ouvrier agricole dans les vignes du Gard pendant 30 ans et sa propre ambition. « Je vais être très observé, ça ne me préoccupe pas du tout. Je sens que j'ai de l'importance pour le club L'idée est de taper encore plus haut. De marquer plus de buts. Aussi d'adresser davantage de passes décisives, ça j'y tiens. »

« Je dois faire gaffe à ne pas me faire remarquer car si je suis mis à l'index, à travers moi, ce sont tous les enfants d'immigrés, arabes ou africains, qui seront salis. »Ces dernières semaines, le meneur de jeu des Champions de France en titre a reçu toute sorte de propositions déraisonnables : voitures de course, salaire de prince dans un club anglais, etc. Dans sa position « tout ce qui peut enchanter un être humain, on te l'apporte sur un plateau » raconte-t-il. À 22 ans, il a plutôt choisi de rester au moins encore une saison dans l'Hérault où il devra endosser un statut de cadre et de détonateur offensif suite au départ d'Olivier Giroud.

« Je ne veux pas donner l'image du footballeur superficiel », tel est le leitmotiv de Younès Belhanda, conscient de ses responsabilités de fils de travailleurs immigrés marocains, une population encore trop souvent montrée du doigt à ses yeux : « Ça me déplairait qu'on dise ?'Belhanda est agressif et mal élevé car c'est un Arabe''. (...) Je dois faire gaffe à ne pas me faire remarquer car si je suis mis à l'index, à travers moi, ce sont tous les enfants d'immigrés, arabes ou africains, qui seront salis. »

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Foot - Ligue 1 - ASSE : Hamouma, objectif régularité


Des débuts fracassants avec Saint-Etienne et une paternité toute récente... A 25 ans, Romain Hamouma, le nouveau Vert, voit la vie en rose. Mais il sait qu'il devra rééditer ces performances tout au long de la saison.

Deux buts face à Lille (1-2) et Brest (4-0), une passe décisive contre les Bretons et un penalty provoqué à Toulouse (0-1). Sans oublier son implication sur la réalisation d'Aubameyang samedi à Bastia (3-0). À peine arrivé, Romain Hamouma, papa depuis deux mois d'un petit Victor, n'a pas lésiné sur les moyens pour se faire adopter par les supporters de l'ASSE. «Je ne m'y attendais pas d'autant plus que j'étais en retard dans ma préparation (il a signé le 20 juillet).» Remplaçant lors des deux premières journées, il s'est tout de suite fait remarquer et a rapidement gagné ses galons de titulaire. «Le fait de marquer contre Lille (10 minutes après son entrée en jeu) m'a mis en confiance, confie-t-il. C'est toujours important de bien commencer, ça aide forcément. Je me sens bien dans cette équipe, je suis ravi que cela se passe comme ça.»

«Je suis en pleine euphorie, je suis comme un gamin.»
Les automatismes avec Aubameyang et les latéraux Clerc ou Brison, quand il permute, semblent déjà trouvés. «Ça joue au ballon, savoure l'attaquant stéphanois. On essaie d'être en mouvement, de redoubler les passes, de proposer des solutions au porteur. C'est plus facile. Je suis content de jouer avec des joueurs de cette qualité. Je suis en pleine euphorie, je suis comme un gamin.» Mais pas question de s'emballer. «Je vis tout ça avec beaucoup de recul. Je sais que je suis capable de démarrer très fort puis de baisser de pied. Les hauts et les bas, c'est ce qu'on m'a reproché à Caen l'an dernier ou à Sochaux quand j'étais gamin (au centre de formation dont il a été recalé à 17 ans). Je dois être régulier cette saison et performant à chaque match.»

«Les Bleus, c'est une ambition, je me dis : "pourquoi pas moi !" Cela fait plusieurs années qu'on essaie avec les mêmes joueurs et, même si leur talent n'est pas à remettre en cause, cela ne prend pas.»La condition sine qua non pour être appelé en équipe de France. «Il faut encore prouver et réaliser des matches de qualité pour pouvoir y prétendre», affirme-t-il, même s'il reconnaît que c'est le bon moment pour frapper à la porte. «C'est une ambition, je me dis : pourquoi pas moi ! Cela fait plusieurs années qu'on essaie avec les mêmes joueurs et, même si leur talent n'est pas à remettre en cause, cela ne prend pas. Mais je ne suis pas pressé, je n'en rêve pas la nuit. Réaliser une bonne saison avec Saint-Etienne et jouer le haut de tableau, c'est le plus important.»

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Foot - Amical - BRE : Lucas Moura a un coup à jouer


Peu utilisé par Menezes lors des JO, Lucas Moura a un coup à jouer ce mois-ci. Le futur joueur du PSG, qui prend déjà des cours de français, sera titulaire lors des quatre prochains matches du Brésil. A commencer par l'amical de ce vendredi face à l'Afrique du Sud (20h45).

Les Jeux Olympiques 2012 devaient être ceux du Brésil mais il n'a obtenu que la médaille d'argent. Ils devaient aussi confirmer tout le bien que l'on pense de Lucas Moura. Mais le milieu offensif de Sao Paulo n'a été titularisé qu'une seule fois, lors d'un match comptant pour du beurre face à la Nouvelle-Zélande (3-0). «Les grandes compétitions s'abordent avec le onze de départ que vous avez fait beaucoup travailler pendant la préparation. Nous avions fait quatre amicaux importants avant les JO, nous avions bien joué et il était cohérent de reprendre les mêmes joueurs. Mais Lucas Moura n'est pas moins bon parce qu'il a peu joué», affirmait le sélectionneur Mano Menezes jeudi.

«A part Neymar, nous manquons de joueurs de talent dans les milieux offensifs et chez les attaquants», regrettait récemment Juninho dans France Football.«A part Neymar, nous manquons de joueurs de talent dans les milieux offensifs et chez les attaquants», regrettait récemment Juninho dans France Football. Lucas Moura a une nouvelle chance de prouver sa valeur. Ou plutôt quatre. «Comme je l'ai dit lorsque j'ai donné ma liste, nous allons le voir sur une longue durée pour juger de son véritable niveau», a rappelé Mano Menezes. Ainsi, le joueur de 20 ans sera titulaire ce vendredi soir face à l'Afrique du Sud, contre la Chine le 11 septembre mais aussi lors de deux Superclassicos das Américas face à l'Argentine le 19 septembre et le 3 octobre.

Moura prend déjà des cours de français
Acheté 40 millions d'euros par le PSG le 8 août, Lucas Moura ne rejoindra la France qu'en janvier 2013. Mais il prend déjà des cours de français, en compagnie de sa famille, afin que son intégration soit la plus rapide possible. Il a arrêté d'apprendre l'anglais et l'espagnol, chose qu'il faisait en attendant de rejoindre un grand de la Liga ou de la Premier League... Cinquième avec le SPFC, il a déjà douze points de retard sur Fluminense, le leader du Championnat brésilien. En onze matches joués sur les 22 disputés par son club dans la Brasileirao 2012, Moura a inscrit trois buts et fait trois passes décisives. Sous l'oeil du PSG, il sera attendu au tournant avec une Seleçao qui ne demande qu'à voir son talent de près.

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Foot - Ligue 1 - Nice : Pied, c'est le moment ou jamais


Formé à Lyon, Jérémy Pied a fini par migrer vers Nice fin août. Sous les ordres de Claude Puel, l'attaquant espère faire décoller sa carrière au sein d'un club où il se sent parfaitement bien intégré. A lui désormais de marcher sur les traces de Rémy et Mounier.

Il aurait rêvé de meilleurs débuts, c'est certain. Pour sa première titularisation dimanche dernier à Bordeaux (1-1), le Niçois Jérémy Pied n'a pu savourer qu'à peine onze minutes de jeu. Sur un tacle, l'attaquant s'est blessé et a été aussitôt remplacé. Verdict : lésion musculaire aux ischio-jambiers. Il sait qu'il n'aurait pas dû jouer ce match alors forcément il s'en veut un peu. «J'ai trop forcé sur la machine», reconnaît-il. Fatigué par plusieurs aller-retours entre Lyon et Nice pour boucler son transfert, l'ancien Lyonnais avait déjà ressenti des douleurs prémonitoires la veille du match. Mais il a tenu à jouer et a pris le risque. Pari perdu. «Heureusement, la trêve va me permettre de récupérer. Pour un premier match, j'ai eu un excès d'envie. J'aurais mieux fait de rester sur le banc ou à la maison.»

«C'est un club très familial, avec beaucoup de chaleur humaine dans les bureaux comme autour du terrain et dans la ville.»Mais la tentation était trop belle. A peine transféré à Nice, il a voulu prouver ce dont il était capable et renvoyer la monnaie de la pièce à un club et une ville qui l'ont particulièrement bien accueilli. «Du coup, j'ai l'impression de connaître tout le monde depuis longtemps, explique le joueur, qui a choisi de chanter du Polnareff («On ira tous au paradis») lors de son bizutage. C'est un club très familial, avec beaucoup de chaleur humaine dans les bureaux comme autour du terrain et dans la ville. On ressent la passion des supporters, qui sont de vrais fans de foot. Les gens reconnaissent les joueurs dans la rue.» A 23 ans, il sait qu'il est à un tournant. Il espère d'ailleurs marcher sur les traces de Rémy et Mounier, deux anciens Lyonnais qui ont fait décoller leur carrière en passant par le Gym.

Il s'est fixé sept buts
A Nice, en plus d'avoir retrouvé Kolodziejczak, Delle et Bauthéac, Jérémy Pied est cornaqué par un entraîneur, Claude Puel, qui le connait bien mais qui n'a pas toujours été tendre avec la jeunesse. «A Lyon, il aimait insister sur nos points négatifs. Avec le recul, on se rend compte que c'était pour nous faire progresser. C'était de bons conseils.» Sous les ordres et directives du capitaine Puel, Pied s'est fixé comme objectif d'inscrire un maximum de buts. «Je serais content à partir de sept, précise-t-il. Mais si je dois finir avec zéro but et que Nice termine dixième, je signe tout de suite.» S'il n'est pas un vrai buteur, il se définit plutôt comme «un deuxième attaquant», qui plus est polyvalent car pouvant évoluer aussi bien dans l'axe que sur un côté alors que son poste de prédilection se situe «à droite». «Je dois progresser sur la régularité des matches, et gagner en maturité physique et technique.» Plutôt passeur, Pied mise d'abord sur ses qualités de percussion pour s'imposer au sein des Aiglons, dont l'objectif est d'abord le maintien. Car ils veulent entrer dans leur nouveau stade (prévu en juillet 2013) en Ligue 1. - David MICHEL

SOCHAUX LE VOULAIT : « En juin, j'ai refusé d'aller à Sochaux. C'était mon choix et je l'assume. Ce n'était pas la meilleure des opportunités. J'avais envie de reprendre avec Lyon car à l'époque l'entraîneur m'avait dit qu'il comptait sur moi. J'avais envie de reprendre avec Lyon. » - D. Mi.

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Foot - Angleterre - 5e j. : Oscar de la révélation


Auteur d'un doublé face à la Juve mercredi (2-2), Oscar a crevé l'écran pour sa première titularisation avec Chelsea. Il pourrait récidiver dès samedi contre Stoke (16h00).

Depuis le début de la saison, Chelsea s'était habitué à célébrer les exploits d'Eden Hazard. Mercredi soir, le Belge s'est fait voler la vedette par une autre recrue, Oscar. Un nom qui claque, comme les deux buts qu'il a inscrits en l'espace de deux minutes face à la Juve (2-2), pour le premier match de la phase de poules de la Ligue des champions. «Dès que j'ai contrôlé et frappé, j'ai su que la balle allait au fond», a confié le joueur de 20 ans au sujet de son splendide deuxième but. Malgré son jeune âge, le Brésilien, acheté pour 32 millions d'euros à l'Internacional, ne ressent pas de pression particulière, alors qu'il a hérité du numéro 11, celui de Didier Drogba. «Quand je rentre au Brésil, les gens me demandent si je ressens de la pression, mais ce n'est pas le cas. Je pense que ce sera la même chose ici. Je comprends l'importance de ce numéro pour Chelsea. Au Brésil, c'est le 10, mais ici le 11 est un numéro très important et j'espère que je pourrais en être digne», confiait-il lors de sa présentation cet été.

«Nous, on le voit à l'entraînement tous les jours donc on sait le potentiel qu'il a. On dirait qu'il a 12 ans ! D'ailleurs, c'est encore un béb黫J'espère que mon adaptation ne prendra pas trop de temps», disait-il un peu plus tard. Un mois semble donc lui avoir suffi, au contact de ses compatriotes et guides David Luiz et Ramires. Professionnel depuis la saison 2008/2009 avec Sao Paulo, Oscar est l'un de ces nombreux Brésiliens bourrés de talent qui martyrisent les défenses du pays et attirent les recruteurs européens. Pour lui, tout s'est accéléré l'an dernier avec l'Internacional, qu'il a rejoint en 2010 et où il formait une doublette redoutable avec Leandro Damiao. 10 buts et 5 passes plus tard, Oscar a abandonné son compère et son pays pour Londres. Inconnu du grand public à son arrivée, celui qui se définit comme «un joueur de foot élégant, qui créé pour les autres et qui peut faire la différence pour l'équipe», a eu le droit à une standing ovation de la part de Stamford Bridge mercredi. Ses coéquipiers aussi son conquis, à l'image d'Eden Hazard : «Nous, on le voit à l'entraînement tous les jours donc on sait le potentiel qu'il a. On dirait qu'il a 12 ans ! D'ailleurs, c'est encore un bébé. Il est plus jeune que moi. Il est vraiment très talentueux et il va nous faire beaucoup de bien».

Titulaire pour la première fois de la saison, Oscar avait besoin «d'un peu de temps pour travailler et il a été parfait avec les consignes tactiques que nous lui avions données», confiait Roberto Di Matteo mercredi soir. Alignera-t-il d'entrée son nouveau joyau, à l'occasion de la 5e journée de Premier League, face à Stoke samedi ? Lui seul le sait. Mais beaucoup espèrent que ce sera le cas.

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Foot - Ligue des Champions - Bayern : Kroos a tout d'un grand


Depuis plus de deux saisons, Toni Kroos est l'un des piliers du Bayern Munich, attendu ce mardi à Lille (20h45). Agé de seulement 22 ans, il se construit peu à peu une solide réputation, même en sélection.

Le Bayern écrase tout sur son passage. Auteur de huit victoires en autant de matches de Bundesliga, ayant marqué 26 fois et encaissé deux petits buts, le club de Munich se rend à Lille pour jouer la troisième journée de la Ligue des champions. L'objectif, c'est de se rattraper de son faux-pas chez le BATE (1-3) et pour cela, il compte évidemment sur Franck Ribéry, Mario Mandzukic, Thomas Müller ou encore... Toni Kroos.

La saison dernière, Kroos a joué 51 rencontres avec le Bayern !
Beaucoup moins médiatisé que ses partenaires, le milieu offensif de seulement 22 ans est pourtant un pilier du Bayern depuis plus de deux saisons. En 2010-2011, il a participé à 38 matches. La saison dernière, il en a fait 51 ! Auteur de six buts lors de ses dix dernières sorties (sélection comprise), le joueur qui a pris son envol lors de son prêt à Leverkusen (janvier 2008 - juin 2010) se montre de plus en plus décisif. «J'ai beaucoup travaillé quand j'étais plus jeune, notamment avec mon père. Encore aujourd'hui, je passe des heures après l'entraînement à améliorer certains détails, raconte-t-il sur le site de son club. Après, il faut évidemment se trouver en bonne position pour terminer une action. C'est surtout sur le jeu sans ballon que je travaille en ce moment.» Kroos, qui a déjà porté le maillot de la sélection allemande à 34 reprises, ne se donne pas de limites : «Je n'ai que 22 ans, cela laisse de la marge pour une progression. J'ai tiré les enseignements de ma bonne saison dernière et j'essaye de faire fructifier cela. (...) Toutes les éloges sur moi ne sont pas un fardeau. Elles sont symboliques de mon niveau.»

Joachim Löw : «C'est déjà un très grand joueur. Au milieu, où tout se joue, il faut des hommes capables de bien réfléchir défensivement et offensivement. Lui, il fait tout ça.»Titulaire à onze reprises sur treize matches joués depuis le mois d'août par le Bayern, l'ancienne perle du Hansa Rostock séduit en effet tout le monde. «Il est en passe de devenir un joueur de niveau mondial», s'enthousiasmaient l'ancien sélectionneur de la Mannschaft Berti Vogts et son président Karl-Heinz Rummenigge. «Dès l'âge de 18 ans, il avait les idées claires : il savait quel était son potentiel et comment parvenir à l'exploiter. C'est déjà un très grand joueur. Au milieu, où tout se joue, il faut des hommes capables de bien réfléchir défensivement et offensivement. Lui, il fait tout ça», avait récemment expliqué Joachim Löw. Star de l'Euro des 17 ans en 2006 et 2007, Kroos a déjà fait énormément de chemin depuis. Et sa route semble le mener vers les étoiles.

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Foot - Ligue des Champions - Malaga : Isco affole l'Europe


Du haut de ses 20 ans, Isco, l'ailier de Malaga, a débuté tambour battant sa campagne de Ligue des champions. Il sera encore le danger numéro un pour l'AC Milan mardi soir (20h45), lors de la 4e journée de la phase de poules.

Pris à la gorge financièrement cet été, Malaga n'a pas hésité à transférer Santi Cazorla et José Salomon Rondon pour rééquilibrer ses comptes. Francisco Román Alarcón Suárez, dit Isco, est, lui, resté bien au chaud. Le club andalou a fait en sorte de régler au plus vite les dernières traites de son transfert depuis Valence (six millions d'euros) pour ne le pas voir s'envoler. Il s'active désormais pour revaloriser la clause de départ (21 millions actuellement) de celui qui est encore sous contrat jusqu'en 2016. Car du haut de ses 20 ans, Isco a déjà une certaine cote sur le marché et les courtisans qui vont avec : le Real Madrid en Espagne, et Manchester City en Angleterre (le nouveau directeur sportif, Txiki Begiristain en est fou). Pas mal pour un joueur qui fréquentait encore le banc de touche de Valence et la Roja des moins de 19 ans il y a dix-huit mois. Présélectionné pour l'Euro, il a finalement été écarté par Vicente Del Bosque. Ce ne devrait être que partie remise pour celui qui a explosé la saison dernière à Malaga (32 matches, cinq buts, quatre passes décisives).

«Ce que je veux, c'est rester à Malaga. Nous avons de superbes défis qui nous attendent»Visiblement, ce retour aux sources - il est né à Benalmadena, cité balnéaire située à une demi-heure de Malaga - lui a fait le plus grand bien. Bien entouré, Isco est chez lui en Andalousie et ça s'entend. «Ce que je veux, c'est rester à Malaga. Nous avons de superbes défis qui nous attendent», confiait-il en début de saison alors que son club cherchait des liquidités pour éviter la faillite. Et ça se voit aussi. Infatigable ailier, Isco, qui avoue tout de même un faible pour le Barça, est indiscutable dans le système de Manuel Pellegrini. Ce dernier n'avait eu besoin que de deux entraînements pour se rendre compte de l'ampleur du phénomène à l'été 2011. Cette année, il n'a d'ailleurs pas hésité à le faire débuter tous les matches de Liga, même si son joueur, déjà auteur de deux buts en Championnat, a connu une intersaison chargée avec les Jeux Olympiques. Signe que malgré son jeune âge, il fait partie des cadres de l'équipe au même titre que Demichelis ou Joaquin.

Deux buts et une passe décisive en C1
S'il n'a pas participé au tour préliminaire de la Ligue des champions face au Panathinaïkos (2-0, 0-0), Isco n'a pas été plus impressionné que ça au moment de débuter son premier match européen mi-septembre. Auteur d'un doublé et à l'origine du troisième but lors de la victoire face au Zénith Saint-Pétersbourg (3-0), il a ensuite délivré une passe décisive lors de la deuxième journée à Anderlecht (3-0). Interrogé sur le possible intérêt de l'AC Milan pour Isco avant le match aller, Massimo Allegri avait confié «qu'il était encore un peu tôt pour en parler». Plutôt discret lors de la victoire andalouse sur les Italiens (1-0), Isco sait ce qu'il lui reste à faire pour mettre tout le monde d'accord.

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Foot - Amical - Italie : Prandelli prépare l'avenir


Le sélectionneur italien Cesare Prandelli a toujours eu l'étiquette d'un technicien qui sait donner sa chance aux jeunes. Avec Balotelli et El Shaarawy demain, ou Verratti et Florenzi après-demain, il confirme avoir déjà un oeil sur la génération Mondial 2014.

C'est pour maintenant
En Italie, les tifosi trépignent de les voir associés. L'explosivité de l'un, la technique de l'autre, et tout cela à une moyenne d'âge de 20 ans et demi à peine : Mario Balotelli et Stephan El Shaarawy, tel est le duo d'attaque qui défiera la défense tricolore mercredi soir. A 21 ans, l'attaquant de Manchester City reste sur une belle performance en sélection contre le Danemark fin octobre (un but et une passe décisive), qui lui a valu une véritable ovation du public milanais. Quant au prodige rossonero, son début de saison canon lui a grand ouvert, à 20 ans, les portes de la Nazionale. Convoqué pour la première fois en août dernier, le co-meilleur buteur de la Serie A avait été titularisé dans la foulée en Angleterre (1-2), avant de se contenter par la suite d'une entrée en jeu face à l'Arménie (3-1) mi-octobre. Le match amical contre la France offre une belle opportunité à Cesare Prandelli de les associer au sein d'un 4-3-3 où le Romain Antonio Candreva serait chargé d'équilibrer ce tandem de feu. «L'idée serait de dévoiler une nouvelle formule d'attaque», a en tout cas confié le sélectionneur italien lundi en conférence de presse.

C'est pour bientôt
On l'annonce comme le nouveau Pirlo, ce qui a de quoi faire peser une légère pression sur les épaules. A 19 ans, Marco Verratti génère beaucoup d'attente en sélection : «C'est un jeune joueur qui a une trajectoire fulgurante. Vu d'où il vient (Pescara, en D2 italienne), il a déjà fait de très belles choses avec le PSG, remarquait lundi Didier Deschamps. Evidemment, si l'on doit comparer, il n'est pas encore au niveau de Pirlo. Il faudra qu'il gomme certains petits défauts, peut-être certaines prises de risque par moments. Mais bon, vu l'entraîneur qu'il a, il doit être assez sur lui pour l'inciter à corriger cela.» Alors qu'on attendait seulement le Parisien sur le banc de touche mercredi, Cesare Prandelli a finalement joué la carte de la surprise en l'alignant aux dépens du «maître» Pirlo. Il l'a en effet essayé mardi à l'entraînement à son poste, au coeur d'une ligne de 3 où Montolivo occupait le flanc droit et Marchisio le gauche.

En revanche, il n'y avait aucune chance de voir le jeune Alessandro Florenzi, dernier «jeune» sorti du chapeau par Prandelli, débuter mercredi, même s'il pourrait suivre une trajectoire aussi fulgurante que Marco Verratti. Il y a encore un an, ce jeune milieu de terrain de évoluait encore en Serie B avec Crotone. Un petit gabarit plein de mordant, dit-on de lui au sein de la Louve, conscient de ce que cette année aux côtés de Totti et consorts en Championnat pourra lui apporter : «Zeman parvient à tirer le meilleur de moi-même, il va m'aider à me faire une place en équipe nationale». En attendant la place, il y a déjà un pied. A.-S.B

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Le Barça ne manque pas d'avenir


Lionel Messi fait les beaux jours du FC Barcelone. Mais les jeunes du club catalan ne manquent pas de talents et s'annoncent prometteurs. Retrouvez sur Sport.be TV leurs cinq plus beaux buts de la semaine.

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Foot - Angleterre - Newcastle : Pardew encense 'Birgi'


Vainqueur (3-0) de Wigan lundi soir en match décalé de la 15e journée, Newcastle a salué par la voix de son coach, Alan Pardew, la performance du jeune (19 ans) attaquant du Burundi Gael Bigirimana, auteur du 3e but de son équipe, superbe. Pour sa cinquième apparition en Premier League (il a aussi disputé 7 matches en Ligue Europa), 'Birgi' a inscrit le premier but d'un Burundais en Premier League, sur une passe de Sylvain Marveaux, une frappe enroulée du gauche en lucarne qui a fait lever St James'Park (71e).

«Il devrait jouer avec notre équipe réserve mais nous sommes dans une telle situation (Ndlr : infirmerie remplie) qu'il avait sa chance et vous avez vu qu'il l'a saisie», a dit le coach sur le TV du club. «Il a fait même mieux encore en marquant ce but fantastique qu'il gardera à mon avis en mémoire toute sa vie.» Bigirimana a fui avec sa famille le Burundi en guerre et a grandi en Ouganda avant de suivre sa mère en Angleterre en 2004. Il a signé à Newcastle en provenance de Coventry (D2 anglaise) pour 1 million d'euros en juillet dernier.

Rendez-vous à Bordeaux
Le public français va bientôt le revoir puisque 'Birgi' sera sans doute à nouveau dans le groupe contre Bordeaux, pour le dernier match de la phase de groupe de la Ligue Europa, jeudi à Chaban-Delmas (19h00). Il avait déjà disputé la dernière demi-heure au match aller contre les Girondins (3-0), en entrant à la place de Yohan Cabaye.

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De Bruyne, un talent pur jus


Kevin De Bruyne devient une véritable star. Mais le Diable Rouge prouvait déjà par le passé qu'il était un véritable diamant brut. En 2001, à l'âge de 9 ans, De Bruyne faisiat déjà parler toute sa classe. A voir sur Sport.be TV!

A 9 ans, De Bruyne brillait déjà face à des joueurs âgés de deux ans de plus. Et il n'avait déjà aucune difficulté à les surprendre !

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