Les Espoirs du Football

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Foot - L1
Martin, ''petit Xavi'' deviendra grand


Comparé à Xavi, annoncé sur les tablettes de Lille et du Paris-SG, Marvin Martin «reste dans sa bulle». Le milieu de terrain sochalien sait qu'il doit encore travailler pour justifier tous ces éloges.

«A cause ou grâce à L'Equipe...». Lorsque notre quotidien l'a comparé au Barcelonais, le 28 novembre dernier, Marvin Martin ne s'imaginait pas que le surnom de "Petit Xavi" lui resterait. C'était mal connaître ses équipiers qui ne se sont pas faits prier pour le charrier. Avec la franchise qui le caractérise, le milieu de terrain sochalien nous a avoué qu'il n'était pas vraiment un adepte des comparaisons. «C'est gentil, flatteur, mais regardez le nombre de joueurs qui ont déjà été comparés à Zidane, nous a-t-il expliqué. Pour arriver au niveau de Xavi, si j'y arrive un jour, j'ai intérêt à bosser énormément !». A bien chercher, le meilleur passeur du Championnat ne voit que «la taille» (1m70 contre 1m71) comme dénominateur commun. Modeste avec ça. «Il faut. Dans ce milieu, on peut rapidement prendre la grosse tête... Ça va, pour le moment, personne ne m'a encore dit que je me la racontais...».

Dans L'Equipe, Erick Mombaerts, sélectionneur des Espoirs, avait dressé un portrait technique beaucoup plus élogieux. «C'est un animateur de jeu, un créateur, avait-il souligné. C'est le profil de joueur qui me convient : polyvalent, disponible et d'une grande mobilité». L'intéressé, lui, se décrit comme «un joueur qui aime être en mouvement, jouer à une ou deux touches de balle». Des caractéristiques proches de celles de Xavi, finalement ? «Sauf que lui, il ne perd pas beaucoup de ballons alors qu'il en touche je ne sais pas combien pendant un match...». Devant sa télé, Martin observe, et se régale souvent devant le spectacle que propose Xavi et sa bande. Il s'abstient, en revanche des les imiter. «Des fois, à l'entraînement, on rigole en essayant de les copier. Mais sinon, je reste dans ce que je sais faire». Jusque-là, ça ne lui a pas trop mal réussi.

Des titres, la C1 et les Bleus...
Sa première partie de saison ponctuée de neuf passes décisives n'a pas laissé de marbre les recruteurs. Le Paris-Saint-Germain et Lille, notamment, suivraient avec attention ses performances. Le club de la capitale ? Martin en était «fan» quand il était plus jeune. «C'était MON club». Quant au LOSC, la philosophie de jeu qui y est pratiqué n'est pas pour lui déplaire, loin de là. «J'entends, mais je reste dans ma bulle, évacue-t-il cependant. Comme tout joueur pro, j'ai des ambitions : gagner des titres, jouer la Ligue des champions,... Mais ça ne viendra que si je continue à travailler et à me montrer performant». Et l'équipe de France ? «J'ai encore beaucoup à apprendre, mais c'est vrai que je regarde la liste quand elle tombe. J'espère, j'y pense, mais bon, aujourd'hui, c'est plus normal que je n'y sois pas que l'inverse...». S'il continue à ce rythme, on est prêt à parier que ça viendra. - Emery TAISNE

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Foot- ANG- Cup
Southampton, l'école des champions


Club formateur de Shearer, Bridge, Walcott ou Bale, Southampton est une équipe où s'épanouissent les jeunes. Contre Manchester, samedi à 18h15, le Français Schneiderlin, Chamberlain ou Lallana pourront se montrer.

Morgan Schneiderlin, milieu défensif, 21 ans
Plus jeune pro de l'histoire de Strasbourg, Morgan Schneiderlin a rejoint Southampton à l'été 2008 alors qu'il n'avait que 19 ans. «J'étais un peu le petit frère du groupe alors que je ne parlais pas anglais», a-t-il expliqué aux Dernières Nouvelles d'Alsace. Milieu défensif de l'équipe de France Espoirs, il est titulaire indiscutable chez les Saints depuis deux ans et demi. Laissé au repos lors du premier et du deuxième tour de Coupe, il a repris sa place de titulaire au troisième tour, contre Blackpool (2-0). Surnommé "Spiderman" par les supporters qui n'arrivent pas à prononcer son nom mais lui ont fait une chanson, le joueur de 21 ans a les pieds sur terre. «Je ne joue pas dans le club le plus réputé mais tous les week-end, j'ai la chance d'être sur la pelouse, de progresser. A mon âge, c'est le plus important, déclarait-il en octobre. Ici, il faut être au top physiquement, savoir mettre le pied et se faire respecter. J'ai beaucoup progressé dans ces domaines.» Sous contrat jusqu'en 2012, il sera libre si son club ne monte pas en D2 la saison prochaine.

Alex Chamberlain, milieu polyvalent, 17 ans
Il est le plus jeune de Southampton et c'est déjà une star! Depuis quelques semaines, l'Angleterre ne parle plus que d'Alex Chamberlain puisque Liverpool, Manchester United et surtout Arsenal sont sur les rangs pour accueillir ce joueur au profil de Jermaine Jenas (Tottenham) et verser les 11 millions d'euros réclamés par les Saints. Fils de l'ancien ailier Mark Chamberlain, ce milieu international anglais des 19 ans a déjà marqué cinq buts et fait trois passes décisives en douze matches de League One (deux titularisations, dix entrées en jeu). Le 2 mars 2010, celui qui a un contrat jusqu'en juin 2013 avait fêté son premier match avec les pros à 16 ans et 199 jours, devenant le deuxième plus jeune débutant du club après Walcott.

Adam Lallana, milieu offensif, 22 ans
Arrivé à Southampton à l'âge de 12 ans, Adam Lallana est aujourd'hui international Espoirs. En 2009-2010, cet Anglais de 22 ans est devenu le premier milieu à inscrire 20 buts en une saison pour les Saints. Auteur de six réalisations et de six passes décisives depuis le début de la saison, il est toujours titulaire en Coupe où il a marqué contre Shrewsbury (2-0) puis contre Cheltenham (3-0). Courtisé par Chelsea, Tottenham, Newcastle et Wolverhampton, ce milieu efficace style Kevin Nolan (Newcastle) a prolongé jusqu'en 2015. Et dire qu'en 2004, il a été opéré du coeur après la découverte d'une arythmie cardiaque... - Cyril OLIVES

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R. Bogaert: "Fan d'Eden Hazard"


Malgré la défaite face au LOSC (1-0), l’ES Wasquehal a bien résisté, ne concédant qu’un seul but. Régis Bogaert, l’entraîneur du club de CFA2, explique les raisons de ce faible écart au tableau d’affichage.

« A Lille, il y a Eden (Hazard) qui ne jouait pas… C’est un détonateur de classe mondiale. Je l’ai croisé et je lui ai dit. D’ailleurs, j’ai oublié de lui demander son maillot. Je suis fan ! Après on est allé chercher leurs latéraux, on a su je pense limiter leur jeu vers l’avant. Dans l’ensemble, on n’a pas mal fait les choses. Dans l’intelligence, je suis content du match. »

(La Voix du Nord)

Il ira loin, Eden, TRES LOIN Il est encore tout jeune et vu comment il ILLUMINE de sa Classe et de son Talent technique les Pelouses de L1 ainsi que les Diables Rouges, on peut penser qu'il a un potentiel de folie

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Foot - L1 - Lille
Hazard : «J'ai un plan de carrière»


A la veille du déplacement de Lille à Montpellier, Eden Hazard se confie dans L'Equipe. Interrogé sur son avenir, le jeune prodige garde la tête froide.

Convoité par plusieurs cadors européens, l'attaquant du LOSC Eden Hazard garde la tête sur les épaules, comme le prouve ces déclarations ce samedi dans L'Equipe. «Cela fait déjà deux ans que j'entends "Eden par-ci, Eden par-là" et je vois qu'Eden est toujours à Lille et qu'il n'a pas bougé. Cela fait plaisir mais je n'y porte pas attention.» Et d'ajouter : «Si j'avais eu envie de partir dans un grand club, je serais déjà parti. J'ai un contrat jusqu'en 2014, je suis bien ici.»

Il risque toutefois de ne pas rester encore très longtemps. Mais s'il part, il a des critères de choix précis : «Le sportif, d'abord. Un club qui joue au foot, pas une équipe qui met de longs ballons devant, avec un grand, et tout le monde qui court derrière.» Barcelone, Arsenal, le Bayern ou encore Chelsea, intéressés par le joueur, pourraient bien correspondre. Mais Hazard refuse d'en dire plus : «J'ai un plan de carrière. Pour l'instant, il est comme ça et je ne regarde pas à droite, à gauche. Je suis à fond à Lille. Il reste trois mois pour avoir un trophée, j'espère. Après, on discutera.»

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Foot - L1 - Rennes
La jeunesse au pouvoir


Depuis le début de saison, Rennes (qui se déplace à Toulouse dimanche 21h00) a souvent été obligé de miser sur ses jeunes joueurs. Pour l'instant, ils ont tous relevé le défi.

Malgré les départs de ses attaquants fin août (Gyan et Bangoura), celui de Rod Fanni pour l'OM et un nombre de blessés digne d'un record, le Stade Rennais est encore là. Deuxième avant la 24e journée, le club de François Pinault figure toujours dans le bon wagon à quinze journées de la fin du Championnat. La raison de cette réussite ? «Que les jeunes aient répondu présents quand on a fait appel à eux», répond Frédéric Antonetti, qui a fait débuter le défenseur John Boye le week-end dernier. «Le neuvième à découvrir la Ligue 1 cette saison», souffle l'entraîneur, partie prenante d'une politique ayant pour but de mettre en exergue la jeunesse bretonne depuis le début de saison.

Brahimi, Théophile Catherine, Souprayen, Doumbia... Tous ont en commun le fait d'avoir débuté la saison sans la moindre expérience du haut niveau. «On ne pourra pas nous enlever le fait d'avoir pris des risques avec Pierre Dréossi, lâche leur coach. C'était une politique risquée, mais qui était nécessaire selon moi, car faire confiance aux jeunes était la meilleure solution. Ils ont tous des qualités et vont réussir. À quel niveau, je ne le sais pas encore. Mais, il faut les féliciter pour ce qu'ils sont en train de faire», poursuit Antonetti, à la tête d'un effectif dont la moyenne d'âge n'atteint pas les 23 ans. Du haut de ses 36 printemps, Jérôme Leroy est lui aussi impressionné : «Ils étaient en CFA ou en 18 ans il y a deux ans et se retrouvent deuxièmes de Ligue 1. C'est la preuve qu'il y a de la qualité. Mais ce que je note surtout c'est qu'ils sont à l'écoute. C'est ce qui fait la différence dans le football de nos jours.»

Reste désormais à savoir si la jeune bande bretonne pourra continuer sur ce rythme et si d'autres jeunes sortiront encore du chapeau d'Antonetti. «Je pense que je les ai tous utilisés», rétorque l'intéressé, avant d'évoquer le cas d'Abdoulaye Diallo, gardien champion d'Europe avec les moins de 19 ans l'été dernier et déjà aligné contre Lyon la saison dernière en L1 : «Il n'a que 18 ans, mais je crois beaucoup en lui.» Un de plus. - Kévin LABORDE, à Rennes

GRAND BRAVO ET MERCI à Fred Antonetti qui donne sa Chance aux jeunes et ça paye !

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Foot - C3 - 16es
Gueye est déjà un modèle


Premier joueur issu de l'Institut Diambars à percer dans un club de L1, Idrissa Gueye est un espoir au LOSC, mais déjà une idole au Sénégal. A Eindhoven, ce jeudi (19h00), il tentera de confirmer ses progrès affichés depuis plusieurs mois.

En ouvrant le score jeudi dernier face au PSV Eindhoven (2-2), puis en se retrouvant impliqué sur le deuxième but lillois, Idrissa Gueye a bien cru vivre un rêve éveillé et emmener Lille vers les huitièmes de finale de la Ligue Europa. Si le LOSC a finalement craqué et devra se sortir les tripes pour arracher sa qualification, ce jeudi (19h00) au Philips Stadion, Gueye a bel et bien séduit. A 21 ans, le milieu de terrain sénégalais a fait son trou parmi les ''coiffeurs'' du groupe lillois, ceux qui disputent les matches de Coupe d'Europe. Cette saison, ''Gana'' (son deuxième prénom) n'a joué que deux matches de Ligue 1, mais compte déjà cinq titularisations en Ligue Europa avec en prime, donc, son premier but chez les professionnels il y a une semaine.

Jeune espoir dans le Nord, Idrissa Gueye est déjà un modèle au Sénégal. Il est en effet devenu le premier joueur issu de l'Institut Diambars (fondé par Jimmy Adjovi-Boco, Bernard Lama et Patrick Vieira notamment) à fouler une pelouse de Ligue 1. Au pays, nombreux sont ceux qui lui promettent déjà le rôle de patron du milieu de terrain de l'équipe nationale. Autant que son talent, c'est son état d'esprit qui fait reposer beaucoup d'espoirs sur ses épaules. «''Gana'' est exemplaire, estimait il y a quelques semaines Adjovi-Boco dans les colonnes de France Football. Si Bernard (Lama) et moi devions passer la main demain, nous lui ferions confiance sans aucun problème. Il porte en lui toutes les valeurs que l'on essaie de défendre.»

Arrivé à Lille en 2008, Gueye a passé deux saisons à apprendre avec l'équipe réserve du LOSC, en CFA. Comme ses jeunes compères alignés ce jour-là, il ne s'était pas franchement mis en évidence pour son premier match avec les pros, lors de l'élimination à Colmar en 32es de finale de Coupe de France, au mois de janvier 2010 (0-0, 9-10 t.a.b.). Aujourd'hui, il multiplie les apparitions dans le groupe de Rudi Garcia. L'entraîneur lillois l'a répété après le match aller : il compte sur sa jeune pépite, mais ne veut surtout pas la griller. «Si je ne l'ai pas appelé plus souvent en début d'année, c'était surtout contextuel. Mais il était évident qu'avec la répétition des matches, il allait avoir du temps de jeu, déclarait Garcia après le match aller. Il faut y aller doucement aussi, car il n'est pas tout jeune en âge mais c'est encore un joueur inexpérimenté qui progressera avec la compétition.» Un match à fort enjeu comme celui de ce jeudi ne peut que l'aider à franchir un cap. Et répondre aux (grandes) attentes placées en lui. - C.C.

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Foot - C3
Kebano, le petit protégé du PSG


Pour sa deuxième apparition avec Paris contre Borisov, jeudi soir (0-0), Neeskens Kebano a réveillé son équipe. La mascotte parisienne ?

Neeskens Kebano a un prénom qui fleure bon le football total. Fan du milieu néerlandais de la grande époque de l'Ajax, son père lui a rendu hommage en appelant son fils de son nom. «J'ai toujours baigné dans le foot, même si j'ai commencé par le judo», avouait le jeune milieu offensif parisien sur le site de la FFF en 2009. International français des 19 ans, il vient de participer à deux rencontres avec les pros du Paris-SG en trois semaines. La première fois, le 2 février à Martigues en Coupe de France (4-1), il a joué 18 minutes, le temps de marquer un but de la tête injustement refusé pour hors-jeu.

Jeudi, Neeskens Kebano a fait une entrée très remarquée au Parc des Princes contre Borisov en 16es de finale retour de la Ligue Europa (0-0). Endormi par un match soporifique, le public s'est enflammé pour ce joueur percutant, dribbleur, culotté. Une jeune pousse du centre de formation qui a encore foulé la pelouse pendant 18 minutes, avec plus d'activité et d'occasions que ses partenaires jusqu'alors : deux frappes dangereuses (78e, 87e), un enchaînement double contact - petit pont sur son défenseur (92e)... «Je ne veux pas parler de sa performance, a sèchement répondu Antoine Kombouaré lorsqu'on lui a demandé ce qu'il avait pensé de Kebano. Il faut le laisser tranquille. Il fait ses classes.»
19 ans en mars

Ses équipiers sont plus diserts. «Nous l'avons tous félicité pour sa rentrée, nous a expliqué Ceara, capitaine pour la première fois depuis son arrivée au PSG. Un baptême au Parc devant le public, ce n'est jamais facile. Je ne suis pas surpris par ce qu'il a montré, car on l'a déjà vu à l'entraînement. Quand il est entré, je lui ai dit de rester concentré. Il a beaucoup de talent pour son âge et encore des choses à apprendre.» Lui aussi issu du centre de formation, Mamadou Sakho aime bien voir arriver des espoirs en équipe première : «Je suis très fier qu'on sorte un joueur comme ça. Ce qu'il fait à son âge, c'est super. Il est intelligent, avec beaucoup de qualités. C'est bien pour sa progression qu'il puisse côtoyer les pros.» Né à Montereau (Seine-et-Marne), celui qui aura 19 ans le 10 mars a un bel avenir au PSG. Vu la qualité de ses rentrées et le calendrier qui attend Paris (sept matches en 21 jours), on va très vite revoir Neeskens Kebano. - Cyril OLIVES (avec O.S.) au Parc des Princes

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Foot - L1 - Rennes
Discret, mais efficace «KTC»


C'est l'un des jeunes Rennais qui éclate cette saison. Titulaire à gauche, remplaçant de luxe dans l'axe, Kevin Théophile-Catherine n'en finit plus d'impressionner. Gros plan avant la réception de Lens samedi (19h00).

C'est l'un des jeunes que Frédéric Antonetti aime mettre en avant, au moment d'évoquer la réussite de son équipe depuis le début de saison. Kévin Théophile-Catherine, natif de Saint-Brieuc, est en train de prendre son envol au sein de la jeune garde rennaise. «C'est un très bon joueur. Il a beaucoup travaillé pendant un an et est en train d'être récompensé. C'est un bon exemple pour tous les jeunes qui arrivent. Parfois, ils sont impatients de jouer - enfin surtout leurs agents - mais l'impatience est parfois mauvaise conseillère. Lui ne dit jamais un mot, mais il est là », lâche l'entraîneur.

Et "KTC" est bien là ! Annoncé comme la doublure de Samuel Souprayen au poste d'arrière gauche l'été dernier, le droitier a doublé son coéquipier sur le fil juste avant le début de saison. Solide défensivement et sérieux, le joueur arrivé à Rennes dès la préformation n'a pas tardé à s'imposer définitivement à ce poste, avant de faire plus que du dépannage dans l'axe central, ces dernières semaines. Pourtant, cette réussite express n'a pas bouleversé le quotidien du vainqueur de la Gambardella en 2008. «Je viens, je m'entraîne, je parle, je rigole et je repars», explique-t-il au moment d'évoquer son rôle à la Piverdière.

À force de travail, lentement mais sûrement, l'ancien international Espoirs assez discret en dehors du rectangle vert, s'est installé comme l'un des éléments clés de l'actuel second du Championnat. Et il pourrait encore en surprendre plus d'un. Latéral droit est en effet «son meilleur poste», assure son entraîneur, qui ne l'a pratiquement jamais utilisé dans ce rôle. Si le numéro 26 ne cache pas sa préférence pour ce poste, l'heure n'est pourtant pas aux états d'âme : «Pour l'instant, je joue et je n'ai rien à revendiquer. Ce n'est pas au bout de vingt matches, que je vais aller toquer à la porte de l'entraîneur pour demander quoique ce soit», rétorque calmement le joueur, dont l'entraîneur en est certain : «Il sera très vite recherché par des clubs plus huppés.» Mais là encore, l'heure n'est pas aux vagues : «Je ne suis au courant de rien et la question ne se pose pas.» Discret, mais efficace, voilà ce qui résume finalement au mieux Théophile-Catherine. - Kévin LABORDE, à Rennes

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Foot - L1 - PSG
Les jeunes restent dans le groupe


A l'issue du dernier entraînement de la semaine au Camp des Loges, et en vue du match à Auxerre samedi (19h00), Antoine Kombouaré a décidé de maintenir sa confiance au groupe qui s'est imposé face au Mans (2-0 a.p.) mercredi, en quarts de finale de la Coupe de France, en gardant notamment les deux jeunes buteurs, Bahebeck et Kebano. Ménagés en Coupe, Armand, Chantôme, Giuly, Makelele et Tiéné, seront bien évidemment du déplacement en Bourgogne. Expulsé mercredi, Zoumana Camara est lui suspendu. - O.S., au Camp des Loges

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Foot - ANG
Sylvestre veut se faire un nom


Arrivé à Blackpool (qui affronte Chelsea ce soir) l'été dernier, Ludovic Sylvestre cherche toujours à se faire un nom. Son faible temps de jeu et une carrière originale ne le lui permettent toujours pas.

S'il est titulaire ce soir contre Chelsea, Ludovic Sylvestre signera son retour au sommet de la vague, après cinq mois passés dans le creux. Cinq mois passés dans l'ombre de l'indéboulonnable Charlie Adam, capitaine très demandé sur le marché, et du valeureux gallois David Vaughan, indiscutables à leur poste. Cinq mois qui lui ont paru longs mais qui n'ont pas affecté son rendement ni son moral. «Ça n'a pas toujours été simple, je ne suis pas venu ici pour faire de la figuration, expose le milieu de terrain des Tangerines. Donc je suis allé voir le coach il y a un mois et demi. Il m'a dit de patienter, qu'il comptait toujours sur moi et que je devais continuer à bien travailler.» Les paroles de Ian Holloway ont porté leurs fruits. «C'est un bosseur, appuie Elliot Grandin, son coéquipier. Il est très bon à l'entraînement et fait de bons matches quand il évolue avec l'équipe B.»

De la réserve de Strasbourg au FC Barcelone
Pourtant, l'ombre, Ludovic Sylvestre l'a toujours connue depuis le début de sa carrière. Ses trois ans de formation à l'INF Clairefontaine ne lui permettent pas de décrocher un contrat pro à Guingamp puis à Strasbourg, alors en L1. Quitte à jouer en réserve, autant être au soleil, se dit-il. Direction donc le FC Barcelone et sa réserve en Segunda B, le National espagnol. Ludovic a 20 ans. Un concours de circonstances lui permettra le droit de revendiquer le titre de champion d'Espagne 2006. Pendant que les "grands" se préparent pour le Mondial allemand, Frank Rijkaard fait appel à lui pour les deux derniers matches de la saison. Un titre honorifique, pour un joueur qui n'aime pas «faire de la figuration».
Quatre saisons en République tchèque

Sylvestre quitte dans la foulée le soleil catalan pour la République tchèque et son club phare, le Sparta Prague. «Beaucoup de personnes m'avaient dit de ne pas y aller, que je n'allais pas pouvoir revenir...» Champion dans la foulée (19 matches joués), l'Antillais est prêté au FC Viktoria Pilsen, «pour jouer». Quatorze matches et trois buts plus tard, il signe au Mlada Boleslav, où viendra le chercher Blackpool un an avant la fin de son contrat, l'été dernier donc. Le chemin semble enfin s'éclaircir. Sylvestre apparaît plusieurs fois sur la pelouse en début de saison. «A Arsenal (0-6) et Manchester City (0-1), le coach a changé de schéma tactique, à Sunderland (2-0) Adam était suspendu, et à Aston Villa (2-3), il a fait tourner», justifie-t-il. Dernièrement, contre Tottenham (3-1) et Wolverhampton (0-4), l'homonyme de Mikaël Sivlestre a profité de l'absence de Grandin, blessé. De minces possibilités pour un joueur qui cherche toujours à entrer dans la lumière à 27 ans. - Benoist PASTEAU

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Foot - ALL
Schürrle, l'autre révélation


Avec les jeunes stars de Dortmund, André Schürrle est l'autre révélation allemande de la saison. Il aura l'occasion de montrer sa classe avec la Mannschaft samedi (20h00) contre le Kazakhstan.

A chacun son André. Les Pays-Bas ont un Rieu. L'Allemagne a découvert Schürrle. Si ces deux-là excellent dans un art différent, ils ont un point commun : ils remplissent des stades entiers, même si la moyenne d'âge des spectateurs présents pour le second est moins élevée... Depuis le début de la saison, le jeune Allemand, 20 ans, est devenu la star de Mayence. Dans une formation configurée pour jouer le maintien, ses 12 buts en Championnat, ce qui en fait le deuxième meilleur buteur allemand de Bundesliga derrière Mario Gomez, ont tiré son équipe vers le haut, qui vise actuellement une place qualificative pour la prochaine Ligue Europa.

Une compétition que l'autre révélation de la saison en Bundesliga, avec les jeunes stars du Borussia Dortmund (Hummels, Schmelzer, Götze et Bender), ne devrait pas découvrir en septembre, puisqu'il jouera certainement la Ligue des champions avec le Bayer Leverkusen, où il s'est déjà engagé fin 2010, qui compte sept points d'avance sur le quatrième, la Bayern Munich. Une compétition qui devrait lui faire gagner de l'expérience, après avoir découvert le niveau international et la sélection allemande le 17 novembre 2010, en jouant les dix dernières minutes contre la Suède (0-0). Si l'on en croit Joachim Löw, Schürrle aura davantage de temps de jeu samedi contre le Kazakhstan (20h00), pour les éliminatoires du groupe A, ou contre l'Australie, mardi en amical.

A l'instar de Thomas Tuchel, l'entraîneur de Mayence, le sélectionneur allemand ne tarit pas d'éloge au sujet de son André. Ce dernier était l'attraction vendredi, lors de l'ultime conférence avant la rencontre contre le Kazakhstan. «A chaque fois que nous l'avons observé, il ne nous a pas déçus, a reconnu Löw. Il peut aussi bien jouer à gauche, en deuxième attaquant, ou en soutien derrière un attaquant de pointe. Avec sa qualité de dribble, il est capable d'éliminer des adversaires ou de temporiser en conservant la balle. En plus, il n'a pas peur d'aller au contact.» Schürrle, lui, ne revendique rien. «L'équipe de départ sera la meilleure possible, j'en suis convaincu, a-t-il indiqué. Je ne réclame rien. Je suis juste heureux d'avoir été appelé pour la première fois en sélection pour un match éliminatoire.» Avec cet état d'esprit irréprochable, nul doute que Schürrle continuera de remplir des stades dans les prochains mois. - Alexis DANJON

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Foot - L1 - Caen
Hamouma, l'autre révélation


Au Stade Malherbe, qui se déplace à Sochaux samedi (19h00), l'autre révélation de la saison, après El Arabi, s'appelle Romain Hamouma. Portrait, entre le CFA et la Ligue 1.

L'histoire aurait pu être totalement différente et Romain Hamouma en est bien conscient. Recalé aux portes du monde professionnel, alors qu'il avait effectué toute sa formation à Sochaux, le rapide ailier caennais n'a que 24 ans, mais il lui faut déjà pas mal de temps pour évoquer son parcours. Le temps de revenir sur la claque qu'il a reçue à 17 ans, quand son club formateur lui a fait faux bond au dernier moment : «En décembre je devais signer, finalement en fin de saison on ne m'a rien proposé», explique le natif de Lure, qui assure n'avoir aucune rancoeur envers un club qu'il retrouvera ce week-end : «Il me manquait certainement quelque chose. Franchement, je n'en veux à personne.»

Le temps également de revenir sur ces quatre années à Besançon en CFA. «Quand ma future femme m'emmenait à l'entraînement, restai deux heures dans la voiture et m'a toujours soutenu», raconte le plus jeune d'une famille de trois enfants, qui a toujours pu compter sur le soutien de ses proches. Mais Hamouma prend surtout le temps de savourer tout ce qu'il lui arrive depuis l'été 2010. «Quand je signe en Ligue 2 à Laval, je me dis : ?Ça y est, je suis professionnel?. J'avais tellement envie de prouver que je pouvais y arriver. C'était à moi de jouer.» Et le garçon le fait plutôt bien. Titulaire dans l'équipe de Philippe Hinschberger, sa bonne saison en Ligue 2 séduit les dirigeants normands qui l'enrôlent au nez et à la barbe de Lorient et Monaco l'été dernier.

Une première partie de saison «d'adaptation» et puis ce but contre Rennes juste avant la trêve, son premier en Ligue 1 : «Je l'attendais depuis si longtemps ! Il me manquait ce but pour pouvoir vraiment décoller.» Et se lancer. Malgré une blessure à la cuisse, Hamouma est avec Youssef El Arabi l'une des révélations de la saison normande. Plongé dans la mission maintien avec Caen, le milieu de terrain refuse pour l'instant de penser à l'été prochain. L'intérêt du PSG ? «Ça m'a fait plaisir quand j'ai lu ça, mais je ne suis pas au courant. J'ai demandé à mon agent de ne pas me parler de tout ça pendant la saison», assure le joueur, serein, qui ne rêve que de continuer d'écrire la suite de son histoire. Pour l'instant celle-ci lui plaît et même si le chemin aurait pu être plus court, «je n'y changerais rien finalement», conclut-il. - Kévin LABORDE, à Caen

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Foot - TSF
Les meilleurs jeunes à Sens


Comme chaque année depuis 18 ans, Sens organise le Tournoi Sans Frontière qui se déroulera vendredi 22, samedi 23 et dimanche 24 avril. Parrainé par L'Equipe, il s'agit d'un tournoi international réservé à l'élite européenne des moins de 14 ans dont l'OM est le tenant du titre. Les jeunes Marseillais seront là pour défendre leur couronne face à des équipes comme Lyon, Lille, Paris, Auxerre, Dortmund ou Leverkusen. C'est l'occasion pour le public de voir évoluer les champions de demain : Nasri, Benzema, Ben Arfa, Valbuena et d'autres stars internationales du ballon rond telles que Kompany ou Senderos ont participé à ce tournoi par le passé.

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Foot - ANG - 34e j.
Sturridge enflamme Bolton


Prêté par Chelsea en janvier, Daniel Sturridge empile les buts avec Bolton. L'attaquant formé à City sera un poison pour Arsenal au Reebok Stadium (17h00).

Lors du dernier mercato hivernal, il fut fortement question d'un deal avec Liverpool pour faciliter l'arrivée de Fernando Torres à Chelsea. Daniel Sturridge a failli servir de monnaie d'échange pour faire baisser le montant du transfert de la star espagnole (58,5 millions d'euros). Mais la proposition de Chelsea a été refusée par les Reds et l'international Espoirs anglais de 21 ans a finalement filé en prêt à Bolton au dernier jour du marché. Au vu de ses stats depuis son arrivée, voilà sans doute l'une des meilleures affaires du chassé-croisé de janvier. A se demander même si Roman Abramovitch n'aurait pas été mieux inspiré de conserver le joueur formé à Manchester City (2006-2009, 5 buts en 26 matches). En sept rencontres avec les Wanderers, Sturridge a inscrit six buts. Déjà presque autant qu'avec les Blues en 33 apparitions en Premier League (7). Et beaucoup, beaucoup plus, que le fantomatique "El Nino".

Il réveille l'attaque
Le festival Sturridge a commencé dès son arrivée dans la banlieue de Manchester. Trois buts lors de ses trois premiers matches ! Entré en jeu contre les Wolves, deux jours seulement après son prêt, il marque le but de la victoire dans le temps additionnel (1-0). Trois jours plus tard, il égalise contre Tottenham qui reprendra l'avantage (1-2). La journée suivante, il déplie son mètre 88 pour égaliser à nouveau contre Newcastle (1-1). A sa signature, l'entraîneur Owen Coyle était ravi d'accueillir «un super jeune talent, l'un des meilleurs attaquants anglais.» Trois mois plus tard, le bilan du prodige va sans doute au-delà de ses espérances. Non seulement Sturridge a régalé, mais la concurrence a aussi réveillé Elmander, Davies et Klasnic, les autres attaquants. Le dernier nommé s'est déchaîné en Cup, avant la piteuse élimination en demies contre Stoke (0-5). Sans le talisman Sturridge, non qualifié...

Le précédent Wilshere
Le jeune anglais rappelle une autre très bonne pioche de Bolton. La venue d'Arsenal au Reebok Stadium sera l'occasion de s'en souvenir. A la même époque la saison dernière, les Wanderers avaient récupéré en prêt le jeune milieu Jack Wilshere, impressionnant cette saison avec les Gunners (plus de 40 matches au compteur). «L'influence de Sturridge sera sans doute comparable à celle de Wilshere, se frotte les mains Coyle. Il est capable d'évoluer à Chelsea, exactement comme Wilshere l'est à Arsenal.» Bolton (8e) reste en Championnat sur une large victoire face à West Ham (3-0), grâce notamment à un doublé de son renfort de rêve. Un résultat, dimanche, entretiendrait ses chances de finir en zone C3. Surtout si Sturridge continue sa collection de buts décisifs. - J.LB

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Foot - HOL
Un contrat à 18 mois !


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Baerke van der Meij, âgé de dix-huit mois, a signé cette semaine un «contrat symbolique» de dix ans en faveur du VVV-Venlo. L'enfant est devenu une star sur internet grâce à ses talents précoces de footballeur. «VVV-Venlo a écrit l'histoire en faisant signer un contrat symbolique de joueur professionnel à un enfant de dix-huit mois, a indiqué le club. Le poste de prédilection de l'enfant n'a pas encore été déterminé. Cependant, nous pouvons dire le plus grand bien de son pied droit et de ses gènes footballistiques transmis par son grand-père».

On n'arrête pas le progrès