Les Espoirs du Football

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Dortmund enrôle Bittencourt


Le champion d'Allemagne en titre, Dortmund a annoncé jeudi l'engagement du jeune milieu de terrain allemand d'origine brésilienne Leonardo Bittencourt.

Le montant du transfert de cet international des -17 et -19 ans qui joue à Cottbus (D2) est estimé à environ trois millions d'euros. Bittencourt, fils de l'ancien buteur brésilien de Cottbus Franklin Bittencourt, fêtera ses 18 ans le 19 décembre prochain. Il évoluera jusqu'en fin de saison à Cottbus où il a déjà disputé 15 matches et inscrit 2 buts. Son contrat à Dortmund porte sur une durée de quatre ans à compter de juillet 2012.

"Je suis ravi car c'est un grand footballeur et un bon garçon qui entre parfaitement dans le cadre de notre groupe", a déclaré Jürgen Klopp, l'entraîneur de Dortmund. Le directeur sportif Michael Zorc a lui qualifié la nouvelle recrue de "talent exceptionnel".

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Foot - L1 Sochaux
Bakambu dans le sens du vent


Actuellement titulaire, Cédric Bakambu incarne une certaine idée de l'avenir pour Sochaux. A condition que l'attaquant exploite tout son potentiel.

Les dirigeants sochaliens connaissent trop bien la volatilité du marché pour ne pas prendre un minimum de précautions. Avec Cédric Bakambu notamment, dont le contrat arrivera à son terme le 30 juin 2013, mais que l'état-major franc-comtois espère prolonger le plus rapidement possible. Un rendez-vous avec son agent, qui est également celui de Kevin Anin et Modibo Maïga est prévu dans les tous prochains jours, afin de faire avancer le dossier.

« Important d'avoir du temps de jeu »
Pourtant, l'attaquant sochalien n'est qu'un novice en Ligue 1. Il avait participé à neuf matches en 2010-2011. Il a déjà atteint ce total cette saison, en étant trois fois titulaire, et en ayant inscrit deux buts, ses deux premiers en Ligue 1. « C'est important pour moi d'avoir du temps de jeu. C'est ce que je voulais. Le coach (Ndlr : Mecha Bazdarevic) me fait confiance, je sais surtout que je dois marquer. » Les blessures, réelles ou imaginaires, de Maïga, et les difficultés de Privat à s'imposer en Ligue 1 après avoir fait exploser les compteurs la saison dernière lors de son prêt à Clermont-Ferrand en Ligue 2, ont expédié sur le devant de la scène sochalienne l'international français des moins de 20 ans. « Cédric, c'est un énorme potentiel, intervient Francis Smerecki, son ancien sélectionneur, aujourd'hui en charge des moins de 18 ans tricolores. Il est presque complet. Il une bonne frappe des deux pieds, un jeu de tête honnête, un très bon volume athlétique, il est disponible et plutôt généreux dans l'effort. En plus, c'est un mec intelligent. »

Mondial U20 - Prendre de l'altitude
Mais Bakambu, très quelconque lors de la Coupe du Monde des moins de 20 ans l'été dernier en Colombie après avoir flambé un an plus tôt avec les moins de 19 ans champion d'Europe en France, est encore loin du compte. Bazdarevic, qui reconnait ses qualités, assure que « Cédric doit faire plus d'efforts. » Smerecki, en s'appuyant sur une sémantique moins policée, pousse un peu plus loin l'analyse. « S'il continue à se lever le cul comme il le fait, il franchira un cap. Je crois qu'il a compris ce qu'il fallait accomplir pour jouer en Ligue 1. Il ne doit pas croire que le plus dur est fait. En Colombie, il a déçu. Cédric doit davantage travailler défensivement. C'est pour ça qu'en sélection, je l'ai fait parfois jouer dans l'axe. » L'intéressé, qui aimerait « porter le maillot des Espoirs français », affirme « travailler davantage, notamment devant le but. » Smerecki l'estime capable de marquer au total « sept-huit buts » cette saison. Cela ne ferait pas tache sur son CV... - Alexis BILLEBAULT, à Sochaux

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Foot - ANG - Everton
Barkley jusqu'en 2016


International Espoirs anglais de seulement 18 ans, Ross Barkley est la nouvelle perle d'Everton. Le milieu formé au club a déjà joué sept matches cette saison avec les Toffees, dont cinq en Premier League. Il vient d'être récompensé de ses performances en signant un nouveau contrat jusqu'en juin 2016.

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Foot - L2 - 18e j.
Mendes, requin aux dents longues


Deuxième meilleur buteur de la L2, Ryan Mendes s'impose au Havre. A Reims, mardi à 20h00, l'international cap-verdien de 21 ans veut encore marquer. Pour aller plus haut.

Les quatre heures de bus entre Le Havre et Reims n'ont pas entamé la bonne humeur de Ryan Mendes, deuxième meilleur buteur de la L2 avec huit réalisations ! «C'est inespéré. Mon objectif était d'en planter dix sur la saison et j'en suis déjà tout proche, rigole celui qui n'avait fait trembler les filets qu'à quatre reprises l'an passé en Championnat. J'espère en mettre encore au moins un sur le terrain de Reims.» Principal bénéficiaire du changement de système de jeu havrais, l'attaquant de 21 ans s'éclate au HAC : «L'an passé, j'étais beaucoup sur l'aile droite du 4-3-3. Là, je joue en neuf et demi autour d'une pointe et avec un meneur de jeu derrière moi. Je suis dans l'axe, souvent présent sur les seconds ballons. Tu fais un peu moins d'efforts défensifs pour avoir plus de lucidité devant le but. Ce poste, je l'adore.»

Marqué par son faux-départ du Havre, Ryan Mendes a beaucoup parlé avec Cédric Daury qui lui a maintenu sa confiance.
Si Ryan Mendes est aujourd'hui incontournable dans le onze normand, cela n'était pas forcément gagné en début de saison. D'abord, parce qu'il a été tout proche de quitter le club : «Je voulais partir à Sochaux mais Le Havre n'a rien voulu savoir.» Mais surtout parce qu'il a eu du mal à digérer ce douloureux épisode : «De la 6e à la 15e journée, c'était dur psychologiquement. J'ai beaucoup pensé à tout cela. Cédric Daury m'a beaucoup parlé. Il m'a compris et m'a expliqué pourquoi j'étais remplaçant.» C'est lui, le technicien breton, qui a bloqué le départ de Mendes l'été dernier, sûr du potentiel du joueur arrivé en Normandie à 18 ans en provenance de son petit club cap-verdien de Batuque.

Sous contrat jusqu'en 2013, Mendes pourrait prolonger
«Aujourd'hui, j'essaye de lui rendre la confiance qu'il a eue en moi. Je suis concentré sur ma saison pour faire monter mon club en L1. Le HAC a quand même fait l'effort pour me garder», nous explique le joueur sous contrat jusqu'en juin 2013. A l'avenir, Ryan Mendes rêve de découvrir la Liga. «Mais avant, je dois m'imposer en Ligue 1 !», s'exclame celui qui est passé tout proche d'une qualification pour la prochaine CAN avec les Requins bleus (7 sélections). Pourquoi pas à Lille, qui le supervise depuis plusieurs semaines? Ou avec Le Havre? «Si on monte, je pourrai rester dans ce club que je connais si bien. La balle est dans leur camp pour un nouveau contrat.» Pour convaincre ses dirigeants, Ryan Mendes sait ce qu'il doit faire : marquer, encore et toujours. Comme ses idoles Ronaldo et Messi.

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Foot - ESP - Real Sociedad
Elustondo jusqu'en 2015


La Real Sociedad blinde ses joyaux. Il y a quelques jours, le club basque a annoncé avoir fait signer un nouveau contrat à Xabi Prieto. Ce dernier est désormais lié jusqu'en juin 2015. Il en est désormais de même pour Gorka Elustondo. Le milieu de 24 ans, dont le bail allait jusqu'en 2013, a rempilé de deux ans.

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Foot - Transferts
L'espoir Donnelly à Swansea


Courtisé depuis plusieurs semaines par Liverpool et Everton, Rory Donnelly a finalement décidé de rejoindre... Swansea ! Âgé de 19 ans, l'attaquant nord-irlandais évoluait jusqu'à maintenant à Clifftonville. Depuis ses débuts chez les pros, il a marqué 22 buts en 56 matches toutes compétitions confondues. Le montant du transfert n'a pas été communiqué mais le joueur des Espoirs nord-irlandais a signé jusqu'en juin 2015.

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Foot - ANG - 19e j.
Romeu, la surprise de Chelsea


Restant sur trois matches nuls, Chelsea compte sur Oriol Romeu pour refaire surface. Acheté 5 millions d'euros au Barça l'été dernier, le milieu espagnol fait figure de révélation chez les Blues.

Oriol Romeu est le symbole de l'hyperpuissance de l'effectif barcelonais. Pas assez fort pour se faire une place devant la défense de l'équipe A, le milieu formé par la Masia est carrément titulaire à Chelsea ! «Je veux en faire le Busquets des Blues», clamait André Villas-Boas lorsqu'il l'a acheté 5 millions d'euros cet été. Le Portugais, qui avait déjà tenté de le recruter lorsqu'il était à Porto en 2010, ne s'est pas trompé. Lors de son premier match comme titulaire contre les Wolves (3-0 le 26 novembre) ou en C1 face à Valence et Genk, le joueur de 20 ans a été une infatigable vigie. Sur les huit dernières rencontres des Londoniens, Romeu a été titularisé sept fois. «Je veux continuer de progresser semaine après semaine, a expliqué le nouveau voisin de Mata. Je suis encore jeune, j'ai beaucoup à apprendre. Mais franchement, je n'aurais jamais pensé être à ce niveau avec Chelsea aussi vite...»

Profitant de la grave blessure d'Essien, de la lésion de Mikel à une cuisse et de la baisse de performance de Lampard, ce récupérateur s'est donc fait une place devant la défense londonienne. Depuis deux mois, ce numéro 4 «à la Barcelonaise» tacle, harcèle, défend sans relâche. Et relance proprement avec pas moins de 91,5% de passes réussies ! «Il possède ce nouveau profil défensivement très puissant et difficile à passer mais très sûr pour organiser le jeu. Il sait gérer le tempo d'un match», disait de lui l'un de ses formateurs, Fran Sanchez, en juin 2010. «Normalement, il faut toujours un temps d'adaptation à la Premier League. Mais pour lui, tout a été très vite, presque naturellement», s'est réjoui Villas-Boas le 11 décembre.

Barcelone aimerait bien le faire revenir...
Un entraîneur portugais qui tient à son international Espoirs espagnol, courtisé par Cruyff pour faire partie de la sélection catalane : «C'est notre Oriol ! Il n'appartient à personne d'autre !» Il a ainsi éclairé la situation du joueur, pour lequel Barcelone possède une option préférentielle de rachat à 10 millions d'euros en juin 2012 et à 15 millions l'année suivante. «Ce n'est pas une clause obligatoire. Si nous voulons le vendre, nous sommes obligés de le proposer au Barça en premier, c'est tout», a expliqué le coach portugais qui ne veut visiblement pas se défaire d'une si bonne pioche.

À Barcelone, on grince des dents : Mascherano étant désormais considéré comme un défenseur central par Guardiola et Keita étant sur le départ pour l'Italie, Busquets pourrait être le seul récupérateur de l'effectif l'été prochain. Le staff catalan voudrait convaincre Romeu de revenir, comme il l'a fait avec Fabregas. «Son rêve est d'être un joueur du Barça mais on ne peut ignorer que c'est Chelsea qui lui a donné sa chance. Il est sûrement plus intelligent de rester un an de plus et de retourner en Catalogne en 2013», vient d'expliquer son agent à Marca. Aujourd'hui, ce sont Chelsea et le joueur qui se trouvent en position de force.

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Foot - Coupe - OL
Umtiti est sorti de la réserve


Privé de toute sa charnière, l'OL a lancé un gamin de 18 ans, sans complexes, qui va disputer son quatrième match d'affilée ce dimanche contre Luçon, à Nantes (16 h). Umtiti pourrait être le renfort lyonnais du mercato.

C'est bien connu, le malheur des uns fait le bonheur des autres. Cris et Lovren out, Koné et Mensah à la CAN, Samuel Umtiti a quitté la CFA au pied levé pour jouer les pompiers de service. Lui qui est arrivé à l'OL il y a dix ans «en tant qu'attaquant» ne s'y attendait «vraiment pas». «Il y avait des joueurs devant moi, des jeunes comme Bakary et Dejan. Je pensais jouer une saison pleine en CFA, agrémentée de quelques bancs en pro mais pas plus.» Premiers pas timides, devant La Duchère (3-1) et dans le vestiaire. «Au début, j'étais réservé, je ne parlais pas trop. Le coach m'a demandé de prendre mes responsabilités. Il m'a dit que ce n'est pas parce que je sors du centre de formation que je dois me faire marcher dessus. Je commence à me laisser aller dans le groupe.» Il impute au but de Giroud encaissé à Montpellier (0-1) «un manque de communication avec Max (Gonalons)». D'automatismes aussi, forcément. «Je n'ai pas de match référence, j'essaie d'être performant sur le temps de jeu que le coach va me donner», assure Umtiti, prêt évidemment «à redescendre en CFA pour continuer à (s)'aguerrir».

Vidic en modèle
Ce jeune homme de 18 ans frappe par son naturel et son aisance en match comme devant les micros. «C'est un garçon équilibré, stable. Tous les éducateurs de l'OL ont eu la même analyse sur le joueur et sur sa personnalité. Ce n'est pas une énorme surprise de le voir enchaîner à ce niveau-là, souligne Rémi Garde. Il a l'état d'esprit et le potentiel pour faire quelque chose de bien.» Ses performances font réfléchir staff et dirigeants en vue du mercato. «Quand il y a des forces vives dans le club, il ne faut pas les obstruer pour des solutions à court terme», reprend le technicien lyonnais pour qui son protégé «compense son manque de vitesse par un sens de l'anticipation digne de Patrick Müller». Umtiti a comme modèle le Mancunien Vidic. «Je ne dois pas me mettre la pression parce que le club a décidé de recruter, déclare-t-il, mais continuer à donner le meilleur de moi-même.» À condition de ne pas se blesser. «On met le pied à l'entraînement mais raisonnablement !», sourit-il.

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Foot - Amical - BRE
Damiao, l'atypique


Mano Menezes a décidé de se passer des services de Kaka et Robinho pour le match amical contre la Bosnie-Herzégovine mardi en suisse (20h00) et d'appeler Leandro Damiao, la nouvelle pépite brésilienne.

Parmi la pléiade de stars attendue mardi à Saint-Gall pour la rencontre entre la Bosnie-Herzégovine et le Brésil (20h00), il en est une dont la prestation sera forcément scrutée avec attention : celle de Leandro Damiao. On a beaucoup entendu parler de l'attaquant de l'Internacional Porto Alegre lors du mercato hivernal, puisque, malgré une clause libératoire estimée à 60 millions d'euros, il a été virtuellement envoyé un peu partout en Europe, à Milan, la Juve, Arsenal et au PSG, forcément. Il aurait même été aperçu dans les couloirs du Parc des Princes avant la trêve hivernale. Depuis, les choses se sont calmées pour cet attaquant au physique massif (1,87m, 86 kg).

«Un joueur atypique au Brésil»
Leandro Damiao est resté au pays et s'il jouera bien en Europe cette semaine, ce sera avec la sélection, qu'il a découverte à Londres en mars 2011 pour un amical contre l'Écosse (2-0). Depuis, il a été international à trois autres reprises et a marqué un but contre le Ghana en septembre (1-0), tout en se présentant comme «un joueur atypique au Brésil». Et il est vrai que ses caractéristiques n'ont rien à voir avec la norme brésilienne. Quand ses partenaires d'attaque en sélection sont plutôt portés sur la technique, tels Neymar, Pato ou Robinho, lui base son jeu sur les capacités physiques et sa puissance. Il n'hésite pas à harceler les défenseurs, à aller au contact et à batailler dans la surface, où son excellent jeu de tête lui permet de servir de point d'appui.

Mais résumer Damiao à un déménageur de surface façon Brandao serait réducteur. Depuis son arrivée à Porto Alegre en 2010, cet attaquant de 22 ans a énormément progressé sur le plan technique. "Damigol" ose des gestes techniques assez dingues en plein match, comme la "lambretta", qu'il a tentée et réussie contre l'Argentine lors du match aller du Superclasico, disputé exclusivement avec des joueurs évoluant au pays. Pour le voir les réaliser tous les week-ends en Europe, il faudra donc patienter : Damiao a décidé de rester au Brésil afin de s'assurer une place pour les Jeux Olympiques de Londres.

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Sensation colombienne en route vers Anderlecht?


A peine âgé de 16 ans, Oswal Alvarez est très suivi en Colombie. Il a notamment brillé en Coupe face à une des plus grandes équipes du pays. Découvrez-le sur Jupiler Pro League TV!

L'équipe d'Alvarez, Academia, évolue en D2 colombienne et affrontait Millonaros, autre formation de Bogota, en Coupe. Cette dernière dispose du palmarès le plus étoffé de Colombie.

Loin d'être impressionné, Alvarez a roulé les défenseurs adverses dans la farine et largement contribué au succès de son équipe 5-2.

Ceci n'a pas échappé à Gunther Schepens. Le scout de La Gantoise avait précédemment vu le jeune homme à l'oeuvre et s'est dit impressionné. Pour autant, diverses raisons pratiques n'avaient permis de déboucher sur un transfert.

Le prochain à s'y essayer est Herman Van Holsbeeck. Le manager d'Anderlecht séjourne en ce moment en Colombie dans l'espoir de convaincre le jeune talent sud-américain.

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Foot - L2 - Clermont
Alessandrini, la pépite clermontoise


En déplacement à Reims (2e) pour le choc de la 31e journée de Ligue 2 (ce soir, 20H30), le Clermont Foot Auvergne (4e) pourra compter sur sa nouvelle pépite de 23 ans, le milieu de terrain Romain Alessandrini, pour bousculer un adversaire direct dans la course à la montée en Ligue 1.

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Foot - L1 - PSG
Les jeunes en NextGen Series


Sorte de Ligue des champions des jeunes, les NextGen Series vont passer de 16 à 24 clubs la saison prochaine. Quatre nouvelles équipes sont déjà connues : Arsenal, Chelsea, l'Olympiakos et le PSG. Le 25 mars dernier, l'Inter avait battu l'Ajax en finale d'une première édition à laquelle Marseille avait participé (demi-finale).

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Foot - L1 - Lille
Bruno, l'inattendu


Rattrapé par la manche par le LOSC l'été dernier, Gianni Bruno émerge désormais régulièrement du banc lillois pour relever les attaquants nordistes. Découverte avant Dijon-Lille (19h00)...

Dans la famille des jeunes attaquants belges du LOSC, je demande... Gianni Bruno. À 20 ans, le Liégois d'origine calabraise est en train de se faire une place de choix sur le banc de touche lillois, d'où il est sorti dimanche dernier pour inscrire face à Ajaccio (4-1) son premier but en Ligue 1. Un but inscrit de la tête sur un coup-franc de son compatriote et équipier chez les Diables rouges version Espoirs : Eden Hazard. Et sans faire bouger un seul de ses cheveux bruns, soigneusement plaqués grâce à une forte dose de gel. Une coupe à la Justin Bieber qui incite régulièrement certains Dogues à lui demander de changer de coiffure...

Ce but, l'intéressé n'aurait jamais dû l'inscrire. Du moins pour le LOSC où il est arrivé à 15 ans en provenance du Standard. En fin de contrat l'été dernier, Bruno a été rattrapé in extremis par son club formateur. Bruno aurait pu aussi partir en prêt lors du dernier mercato hivernal. Mais les pépins physiques de Tulio De Melo, la méforme de Dimitri Payet et les déceptions Ireneusz Jelen et - pour le moment - Ronny Rodelin ont poussé les dirigeants et le staff lillois à changer leur fusil d'épaule.

«Je reviens de loin»
«On m'a donné ma chance. A moi de la saisir car je reviens de loin», lance Gianni Bruno. Avant de prolonger mi-mars son contrat jusqu'en 2015, le joueur a vécu un faste mois de janvier : une première apparition avec les pros à Lyon, en quarts de finale de la Coupe de la Ligue (1-2) ; ses premières minutes en Ligue 1 à Marseille (0-2, 20e j.) ; et un but décisif en 16es de finale de Coupe de France face à Compiègne (1-0 a.p.). Avant le déplacement du LOSC à Dijon, le jeune admirateur de Pippo Inzaghi totalise huit entrées en jeu en Championnat. «J'espère maintenant avoir plus de temps de jeu et marquer des buts. En début de saison, j'étais déjà content de m'entraîner avec les pros. Je ne m'attendais du tout à jouer et à marquer. Je prends tout ce que je peux prendre.» - Olivier MAILLARD, à Luchin.

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Foot - C1- Demie
Alaba, l'étoile montante du Bayern


Brillant lors de la session aller face au Real Madrid, le jeune Bavarois David Alaba éclate au poste de latéral gauche. Coup de projecteur avant le déplacement à Santiago-Bernabeu (20h45).

C'est le petit jeune qui monte, et dans tous les sens du terme. Il monte en grade, il monte en régime, et il monte dès qu'il peut le long de son couloir. A la fois rapide et attendue, la trajectoire ascendante de David Alaba, 19 ans, fait déjà l'unanimité : «Il est extraordinaire qu'un joueur aussi jeune, qui est déjà devenu cette année un joueur-clé, fasse de tels progrès. Et il est encore loin d'être au max de ses possibilités», a confié son entraîneur, Jupp Heynckes, au soir de la victoire contre le Real (2-1) la semaine dernière. Titulaire et plutôt en réussite ce soir-là (27 passes réussies sur 31, 1 seule faute), l'international autrichien a une fois encore fait parler sa polyvalence. «C'est pour nous un atout énorme, poursuit Heynckes. Nous avons maintenant deux défenseurs latéraux qui sont créatifs, qui jouent au football et qui peuvent lancer des actions de but.»

Avec Alaba à gauche et Lahm à droite, le Bayern a en effet trouvé sa formule gagnante derrière. Une solution sortie d'un mouchoir de poche mi-mars dernier, quand Heynckes a dû faire face à la grippe de Rafinha. Le coach allemand a alors fait glisser Lahm à droite et titularisé à gauche Alaba - jusqu'alors utilisé en milieu défensif - pour les résultats que l'on sait : une embellie spectaculaire (8 victoires en 9 matches). «Il a consolidé son poste. Ce garçon est fantastique. Il va vite, est très discipliné, a un grand esprit d'équipe et il transpire la modestie. Sa capacité de pénétration et de créativité dans les onze derniers mètres est remarquable», explique le Ballon d'Or 1996 Matthias Sammer. Elu meilleur joueur autrichien de l'année en 2011, Alaba, formé à l'Austria Vienne et passé par la case prêt à Hoffenheim, ne perd pas de temps : premier match de Bundesliga à 17 ans et 225 jours, première titularisation en huitième de finale de C1 quatre jours après, et le voilà à 2 buts et 2 passes décisives en 28 matches cette saison (dont 14 comme titulaire).

Sous la tutelle de Ribéry
Des passes décisives qu'il aime forcément distiller à Franck Ribéry, sur la même ligne gauche, qui l'a un peu pris sous son aile. «C'est un très bon coéquipier, a reconnu le Français. A seulement 19 ans, il a déjà plein de qualités. Evidemment, je lui dis quand ses passes ne sont pas bonnes, mais j'essaie toujours de rester positif». Surtout que face à Mesut Özil, Angel di Maria, Cristiano Ronaldo ou Karim Kenzema, le «petit » (1m75) a plutôt tenu le choc. «Je pense que ça s'est bien passé», a-t-il estimé après le match aller, dans un sourire. Sourire que les mêmes Özil, Di Maria, Ronaldo et Benzema essaieront vaillamment de lui décrocher ce mercredi soir. A.-S. B

Pas tout jeune MAIS Révélation de la Saison en Belgique ...

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Foot - BEL : Perbet, mieux que JPP


A deux journées de la fin, le meilleur buteur de la D1 belge est français : Jérémy Perbet, 27 ans, qui a battu le record de "JPP" dans le plat pays. Et si son nom commence à résonner dans d'autres pays, lui se rêve en France. Portrait.

A une lettre près, un « P » de moins, il aurait tout pour marcher sur les pas de «l'idole», celui dont ses parents «achetaient chaque année la cassette vidéo». En Belgique, l'attaquant du RAEC Mons, Jérémy Perbet, fait finalement mieux que marcher dans les pas de JPP : il l'a dépassé. La presse nationale relaie en effet de partout que l'avant-centre français a égalé le record de buts de la star Papin en Championnat. Faux, «JP» a fait mieux : «C'est un malentendu : lui avait marqué 25 buts, dont 20 en Championnat et 5 en Coupe. Donc je l'ai largement dépassé ! Au club, ils voulaient sans doute me mettre un peu la pression en me disant ça (Rires) ! C'est un record battu sans le savoir.» Mais autour de lui, et autour de la Belgique, son talent commence bien, lui, à se faire savoir. Un «juste retour des choses» pour ce gars sympa, passé à côté de ses premières années pro en France, mais qui se verrait bien rattraper le temps perdu.
«Vous croyez honnêtement qu'à Marseille, ils vont prendre un mec de 27 ans qui joue en Belgique et que personne ne connaissait il y a six mois ? (Rires)»Il le dit et le répète, avec application : «Je n'ai plus beaucoup de temps, j'ai quand même 27 ans, donc je ne veux plus en perdre.» Ce temps, Jérémy Perbet l'a quelque peu laissé filer dans ses jeunes années en Ligue 2. Même s'il souhaite nuancer le bilan : «Jusqu'à 18 ans, je suivais deux entraînements par semaine dans un club amateur. J'ai rallié directement la L2 à Clermont, et pour moi, mes deux premières années, une soixantaine de matches et une dizaine de buts, c'était magnifique ! Mais c'est sûr que par rapport à ce que je fais maintenant, on peut dire que je n'ai pas réussi en France au départ.» Pas de centre de formation à cause du fameux «Passe ton bac d'abord» parental, et une acclimatation - hormis en National, à Moulins - qui se passe mal. Strasbourg ? «J'ai connu une préparation d'avant-saison à l'italienne avec JPP. J'ai eu du mal physiquement et il avait basé son jeu sur des joueurs plus expérimentés. Je regrette de ne pas m'être battu pour récupérer ma place. Je n'étais mentalement pas prêt.»

Angers, un mauvais choix...
Puis Angers, le «mauvais choix de mon agent de l'époque», et la blessure du ligament latéral interne. «Saison galère, à oublier.» En Belgique, sous les couleurs de Tubize, Lökeren puis Mons, Jérémy Perbet tire donc la page et gagne en carrure. Ses années d'apprentissage du haut niveau, il les accomplit en catimini, dans le plat pays. «Quand je suis descendu en D2 avec Mons, j'ai eu une prise de conscience : c'est maintenant ou jamais. Je marque 22 buts en 4 mois et demi, on monte en D1 et je reste parce que je me sens bien dans ce club. Et quand on se sent bien, cela se traduit sur le terrain. Je connais aussi beaucoup plus mon corps. Je suis plus mature. Tout ça fait que je marque tant aujourd'hui.» Et demain, l'attaquant de Mons, qui dispose d'un bon de sortie, aimerait en marquer tout autant ailleurs. S'il a reçu des offres d'Angleterre, Italie, Allemagne ou Russie, le natif du Puy-en-Velay préfèrerait découvrir la Ligue 1. A Marseille, s'il devait rêver un peu. «Depuis tout petit, je suis fan. Dès que j'ai une occasion, j'y vais. Quand je rate un match parce que le samedi on joue à la même heure, je suis dégoûté.» Rêveur, mais réaliste : «Vous croyez honnêtement qu'ils vont prendre un mec de 27 ans qui joue en Belgique et que personne ne connaissait il y a six mois ? (Rires)» On ne sait jamais : une lointaine parenté avec JPP, à Marseille, ça peut coller.