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 La Littérature du Football

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Matthieu
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MessageSujet: La Littérature du Football   La Littérature du Football I_icon_minitimeJeu 25 Fév 2010 - 3:58

Citation :
Foot - Edition
Dayan ouvre ses dossiers


Luc Dayan, l'actuel président de Strasbourg, vit depuis vingt ans dans les coulisses du football français. Nous publions en exclusivité les bonnes feuilles de son livre-entretien, Hors Jeu, qui paraît ce jeudi.

En 2007, Luc Dayan est consulté par Robert Louis-Dreyfus et... Jack Kachkar sur le dossier de reprise de l'Olympique de Marseille.
«Racheter les actions de l'OM pour 100 millions d'euros et s'apercevoir au bout du compte qu'on est propriétaire de pas grand-chose, c'est en effet concevable. Mais ce chiffre de 100 millions, c'était la condition financière minimum pour que RLD puisse imaginer « vendre » l'OM à quelqu'un. (...) J'avais rencontré Robert Louis-Dreyfus en 2005, dans ses bureaux parisiens. À l'époque, un membre de la famille royale du Qatar était intéressé par l'OM, il adorait ce club. Il voulait que je me renseigne sur le dossier, ce que j'ai fait en allant directement à la source, c'est-à-dire en rencontrant RLD. Pendant notre entretien, intéressant par ailleurs pour d'autres raisons plus personnelles, je lui fais part de cette intention et lui demande combien il attendrait de la revente de l'OM. RLD est alors catégorique : « Je veux que la vente me rembourse mon investissement. L'OM, c'est 200 millions d'euros.» Quand je lui dis que c'est beaucoup trop élevé, il me répond : «Je le sais et ce n'est pas grave. Je suis très attaché à ce club.» En sortant de cette réunion, j'ai téléphoné à mon interlocuteur qatari et lui ai dit que le dossier n'était pas traitable en l'état...»
Quand M6 voulait quitter Bordeaux

Le patron de M6, Nicolas de Tavernost, a toujours nié l'idée d'un retrait des Girondins. Luc Dayan a d'autres informations...
«En 2005/2006, Nicolas de Tavernost a cherché, comme les autres groupes de médias, à quitter Bordeaux. Via un de ses hommes de confiance, il m'a fait savoir qu'il était prêt à considérer des offres intéressantes et m'avait indiqué la marche à suivre, un cabinet d'avocats étant en charge du processus. Je n'ai pas donné suite à cet appel du pied car il fallait, avant tout examen du dossier, que les investisseurs se dévoilent dans une lettre d'intention. Bordeaux est toujours la propriété de M6 et domine le Championnat avec Laurent Blanc comme entraîneur, ce même Laurent Blanc croisé deux ans plus tôt au Stade de France et qui me disait toutes les difficultés qu'il avait pour trouver un club...»

«Avec des salaires différents, impossible de fédérer»
Qu'il soit patron de club ou mandaté pour remettre en ordre des situations économiques désespérées, Luc Dayan se dit fidèle à quelques principes de gouvernance... généralement peu respectés dans le monde pro.
«L'une des clés de ces réussites sportives initiales (NDLR, Lille en 2000 et Nice en 2002) et, pour certaines, durables a justement été que les salaires ont tous été alignés, revus à la baisse pour certains mais à la hausse pour d'autres. Si dans un club, et dans un vestiaire, tu as des salaires différents, qui peuvent être multipliés par trois pour certains par rapport à d'autres, tu ne peux pas fédérer et tu ne peux pas réussir. ça, j'en suis convaincu. (...) J'ai toujours pensé et dit sans cesse à mes interlocuteurs que le plus important était le club. Et que ceux qui n'étaient pas d'accord avec cette philosophie pouvaient aller voir ailleurs. D'ailleurs, je me suis rendu compte que lorsque le message était clair, que tous les éléments étaient fournis, les joueurs et leurs agents comprenaient parfaitement ce que je recherchais. Le joueur n'est pas stupide, il sait très bien que si son club dépose le bilan, il encourt aussi le risque de ne plus travailler. Quant aux agents, et ça m'est arrivé à Nantes, j'ai dit à certains que continuer de la sorte n'était plus possible.»

Le clash avec Vahid Halilhodzic
Actionnaire et président du LOSC lors de l'incroyable saison 2000/2001, Dayan lève le voile sur ses rapports tendus avec son entraîneur d'alors, Vahid Halilhodzic.
«A la différence de Francis (Graille), je n'entretiens pas d'excellents rapports avec Vahid. Selon lui, je n'avais pas le look ni l'attitude d'un président, je n'en imposais pas. Quand il me téléphonait pour justifier ses choix, je lui disais que ce n'était pas mon problème, que s'il était payé comme entraîneur, c'était justement pour faire ses choix en total liberté, qu'il avait mon entière confiance... De temps en temps, il gueulait contre le froid à Lille et l'état des terrains. J'étais toujours obligé de lui rappeler certaines choses, le mettre en garde quant au respect des valeurs humaines, de parfois dire non à ses envies de joueurs supplémentaires. Bref, ce n'était pas l'amour fou. C'était d'ailleurs mon seul point noir.»


« Hors Jeu », Luc Dayan, entretiens avec Benjamin Danet, éditions Hugo et Cie, 15 euros.



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MessageSujet: Re: La Littérature du Football   La Littérature du Football I_icon_minitimeSam 27 Fév 2010 - 4:03

Citation :
Jean-Michel Larqué est bien Vert de Rage


Le consultant vedette de TF1 sort sa biographie le 27 janvier. Et ne mâche pas ses mots.

On comprend mieux pourquoi les éditions du Toucan, filiale à 100% de TF1, n'ont finalement pas publié la biographie de Jean-Michel Larqué, "Vert de rage", à paraître désormais aux Editions Calmann-Lévy le 27 janvier.
L'ancien Stéphanois y tire en effet à boulets rouges sur de nombreuses cibles parmi lesquelles la Fédération Française de Foot, avec qui TF1 a resigné pour l'exclusivité des droits TV de l'équipe de France, et Raymond Domenech, à qui il consacre un chapitre entier intitulé "Domenech à qui perd reste".

Nul doute que cet ouvrage, qui sort juste après celui de Bruno Godard, "Domenech, Histoires secrète d'une imposture" (Editions Jean-Claude Gawséwitch), va replacer notre sélectionneur sur le devant de la scène médiatique dans les semaines qui viennent. Ce dont Raymond Domenech se serait sans doute bien passé.
Le discours critique de Jean-Michel Larqué envers le sélectionneur n'est pas nouveau. "C'est une erreur de casting" écrit-il, mais on avait pas mieux sous la main". Mais dans son ouvrage, Jean-Michel n'épargne pas non plus Charles Villeneuve, l'ancien patron des sports de TF1 - "ce n'est pas lui qui commandait" -, sans oublier le foot bling bling, les jeunes joueurs stars "coupés de la réalité" et la Fédération Française de Football.
Le consultant vedette de la Une n'oublie pas aussi de parler de sa carrière, des Verts de Saint Etienne, de l'équipe de France et ses compagnons de route, au premier rang desquels figurent Thierry Roland avec qui il partagea l'antenne pendant 25 ans et Thierry Gilardi, qu'il regrette encore aujourd'hui.






EXCELLENT BOUQUIN dans lequel Jean-Michel Larqué se lâche !! Very Happy

Domenech en prend pour son grade lol! !! ENORME !!
C'est vraiment SAVOUREUX ET CROUSTILLANT à lire Very Happy
Mais il passe aussi à la moulinette l'évolution bien triste de son Club de Coeur (l'ASSE) sans oublier la Fédé française de football et ses incompétents notoires ou encore la Médiatisation à outrance du football et les "enfants pourris gatés" du foot-business contemporain etc etc ...

Je vous recommande ce Livre COURAGEUX d'un Journaliste bien sympathique et compétent.

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BRAVO ET MERCI POUR TON FRANC-PARLER, JEAN-MIMI !!
Ca décape !! Very Happy
Et EFFECTIVEMENT, TOUTE VERITE EST TOUJOURS BONNE A DIRE Very Happy


Citation :



"Je reproche à Domenech de ne jamais parler de football. Et à travers ses propos, de ne jamais faire passer un message positif envers le football. On est dans l'absurde complet. Quand on lui demande comment il va aborder le match et qu'il répond: «On jouera à 11 et en bleu», il prend les gens pour des cons. Quand vous vous approchez de l'équipe de France de football, vous avez l'impression d'attaquer le bunker au marteau-piqueur."
"Pendant l'Euro 2008, j'ai dit : attention, avec l'image qu'on vient de donner - on a été catalogué par l'organisation suisse autrichienne comme la délégation la plus insupportable de la compétition - on va perdre des licenciés ! Résultat : on en a perdu. Je ne peux pas être le premier à dire qu'on en gagne grâce à l'équipe de France pour, lorsqu'il y a une baisse, penser que ce n'est pas à cause de l'équipe de France. "
"À la fédération, on ne peut pas avoir un semblant d'idée ou de débat concernant l'équipe de France. Il n'y a qu'à voir le club France, qui n'a strictement rien apporté. Et si on se posait une seule bonne question, en essayant d'y répondre ? Même ça, ce n'est pas possible. "

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MessageSujet: Re: La Littérature du Football   La Littérature du Football I_icon_minitimeSam 13 Mar 2010 - 4:38

Citation :
Foot - L1
«Président du PSG, on n'en guérit pas»



Dans son ouvrage*, sorti jeudi, Alain Cayzac transmet «38 conseils pour réussir sa vie, à prendre ou à laisser». Retenons-en six, appliquons-les à son expérience au PSG (2006-2008). Attention, l'ancien président se livre.

1. «Méfie toi de ta 1re impression c'est souvent la bonne»
V. Dhorasoo, que vous licenciez, vous a-t-il fait bonne impression ?
(Sourires) Vikash est déjà au club lorsque je deviens président. Je n'ai pas eu de vraie «première impression» puisqu'il est déjà connu du fait de sa carrière. Ce conseil vaut plus pour Philippe Boindrieux (DG du PSG, ndlr). La première fois quand je le vois, je me dis : «Avec lui, on ne va pas se marrer tous les jours, je ne vais pas le prendre». En fait, il est bien plus «décalé» qu'il n'y paraît. Et travaille bien !

2. «Si tu veux être fort, entoure toi de forts»
Etiez-vous bien entouré ?
Je ne regrette pas d'avoir recruté Paul (Le Guen). La question, c'est : aurais-je dû prendre un directeur sportif ? J'avais dit non et c'est peut-être une erreur. En 2008, Leonardo déjeune chez moi à Garches, le poste de directeur sportif peut l'intéresser mais Paul est déjà manager sportif. On doit en reparler en fin de saison. Sauf que je pars brutalement.
Et Gérard Houllier, votre meilleur ami dans le foot ?
D'abord, je rencontre plusieurs fois Jean Todt (mai 2008) dans l'optique d'un ticket Todt-Houllier. Il est réceptif mais n'étant plus le président, je n'ai pas toutes les cartes en main. Après, au début de cette saison (2009-2010) c'est allé très loin avec Gérard. Je le vois président, avec Antoine Kombouaré entraîneur. Mais Gérard est plus intéressé par le terrain et se sent moralement lié à la FFF.

3. «Quand tu chutes, pense au rebond»
Parlez-nous de votre démission.
Après Caen (3-0, 19 avril 2008), quand Sébastien Bazin me dit «M. Moulin arrive mais tu restes le président, sans discussion», je sais dans la seconde même que je pars. Si je reste, je ne peux plus me regarder dans une glace. Je suis fier d'avoir privilégié mes valeurs à mon statut. Même quand vous quittez la présidence du PSG, vous ne guérissez jamais vraiment. C'est douloureux de rebondir.

4. «Savoure le stress tant qu'il est là»
Votre plus grosse angoisse, c'est ?
Sportivement, sans hésiter Sochaux-PSG (1-2, mai 2008, match du maintien, ndlr). Je ne suis plus président mais, ce soir-là, une partie de ma vie peut basculer. Tel que je me connais, je me serais complètement attribué la descente. Et difficilement remis.

5. «Ne crains pas d'être gentil»
Alain Cayzac (à gauche) n'a pas hésité à parler du placement de Yepes (à droite) lorsqu'il était pré
Avez-vous été trop gentil ?
Je n'accepte pas du tout ce reproche. Si «gentil», c'est de soucier des autres, c'est un compliment. Si c'est pris pour de la faiblesse, je dis non. Je n'ai pas été épargné par les catastrophes, j'ai su prendre mes responsabilités. C'est vrai, je n'ai jamais critiqué mes joueurs en public, je ne supporte pas ceux qui le font pour s'acheter de la popularité à vil prix. En privé, c'est autre chose. J'ai presque honte de l'avouer n'étant pas un technicien mais, dans mon bureau, j'ai reproché à Mario (Yepes) de jouer bien trop bas». Il l'a bien pris.

6. «Sois bref et tais-toi»
Paul Le Guen l'appliquait à la lettre ?
Cette maxime, Paul ne pourrait la renier ! J'ai dû beaucoup parler, trop pour certains. Plus on perdait, plus je parlais, c'est dire si j'ai parlé. En tant que patron, je me devais d'assumer les échecs et quand j'appelle à l'union sacrée, qu'on se sauve, je me dis sincèrement que ma communication a dû servir le club. - Recueilli par Emilie PILET



*«Tout ce qu'on ne m'a pas appris à l'école», Editions du Moment.

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MessageSujet: Re: La Littérature du Football   La Littérature du Football I_icon_minitimeMer 28 Avr 2010 - 3:43

Citation :
Foot - CM
« Un moment-clef pour l'Afsud »


Co-auteur avec Hervé Mathoux d'un ouvrage sur les relations entre le football et la vie des nations, Pascal Boniface, patron de l'IRIS*, nous éclaire sur l'importance de la Coupe du monde pour l'Afrique du Sud.

« Pascal Boniface, l'Afrique du Sud a donné une image d'elle formidable dans les années 1990 avec les victoires à la Coupe du monde de rugby 1995 et à la CAN 1996. On sent que le pays craint un échec de son équipe nationale à la Coupe du monde, échec qui serait le symbole d'une nation arc-en-ciel en train de s'essouffler.
On a certainement un peu trop colorié la réussite de l'Afrique du Sud après la fin de l'apartheid. Evidemment c'était une réconciliation fantastique, historique, sans vengeance. Cela a été un modèle salué dans le monde entier car l'apartheid était condamné par tout le monde. Quant à la victoire célébrée par Invictus, le film de Clint Eastwood, les historiens estiment que la vérité n'a pas été très respectée dans ce film, qui a enjolivé la victoire et les conditions de cette victoire. Il est vrai cependant que l'enthousiasme post-apartheid retombé. On ne peut pas continuer à communiquer et à mobiliser les gens sur la fin de l'apartheid, car c'était il y a vingt ans maintenant. Il faut passer à autre chose. Et autre chose, c'est le développement économique et social. L'Afrique du Sud est toujours un pays très injuste socialement, très violent, et les inégalités recoupent très largement les anciennes injustices raciales. Il y a une élite noire mais la grande masse de Noirs n'a pas réussi à prendre l'ascenseur social. Les tensions sociales se sont même transformées en tensions raciales suite aux troubles au Zimbabwe qui ont entraîné un afflux massif d'un million d'immigrés, avec des affrontements racistes dans le pays qui a vaincu l'apartheid. Le nouveau président Jacob Zuma a ce défi à relever.

En quoi la Coupe du monde pourrait-elle l'aider ?
Elle arrive à un moment-clef pour le pays. Soit la Coupe du monde est réussie et cela aidera l'Afrique du Sud. Soit ça se passe mal et le monde portera un regard critique sur le pays. Que la Coupe du monde soit réussie sportivement pour les Bafana Bafana, ça a l'air difficile. L'Afrique du Sud espère éviter l'humiliation d'être le premier pays organisateur sorti au premier tour mais ce n'est pas le plus important. L'important, c'est que l'Afrique du Sud soit à la hauteur en terme de sécurité. Le risque n'est pas une guerre civile comme en Angola, ni le terrorisme, ni le hooliganisme, c'est la délinquance. Le pays enregistre 50.000 morts violentes et 20.000 viols par an. Il faut que ce soit calme pendant la Coupe du monde pour attirer ensuite des touristes, des investisseurs et espérer un boom économique. Il ne faut pas croire au miracle, la Coupe du monde ne va pas tout résoudre, mais elle peut être clef du développement économique.

Le football spot de la population noire et le rugby sport de la population blanche, ça reste vrai ?
Socialement et historiquement, c'est la réalité. Il faudra du temps pour que cela change. On peut changer un système politique en un jour, en une révolution, mais pas ce type d'habitudes culturelles, qui prennent beaucoup plus de temps. Il y a des débats, comme celui consistant à mettre des Noirs par quota dans l'équipe de rugby. C'est stupide, autant que la raisonnement de ceux qui trouvent qu'il y a trop de Noirs en équipe de France. Je profite pour dire que l'équipe de France, qui porte en elle l'origine africaine de plusieurs joueurs, peut s'attendre à beaucoup de soutien. » - Cé. Ro.


* Institut de Relations internationales et stratégiques.

Pascal Boniface, Hervé Mathoux ; La Coupe du monde dans tous ses états... Editions Larousse, 18 euros. (Sortie le 28 avril)








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MessageSujet: Re: La Littérature du Football   La Littérature du Football I_icon_minitimeSam 1 Mai 2010 - 4:03

Citation :
Foot - Editions
La première "Histoire du football"


A quelques semaines du début de la 19e coupe du monde de l'histoire, Paul Dietschy sort, depuis jeudi, un livre racontant son Histoire du football. De la première mondialisation du football sous la Reine Victoria au football-business mis en place par Joao Havelange et Sepp Blater, en passant par le couronnement de Pelé ou le dépit d'Adolf Hitler lors de la défaite de l'Allemagne contre la Norvège en 1936, Dietschy passe en revue les plus grandes histoires du ballon rond. La perspective de l'auteur cherche à élargir le point de vue souvent limité au Royaume-Uni et aux grands pays, proposant ainsi la première histoire mondiale du football. On retrouve également dans ce livre l'instrumentalisation politique de ce sport ainsi que les affaires de tricherie et de corruption ayant émaillé son histoire.

Histoire du football par Paul Dietschy. Aux éditions Perrin.

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MessageSujet: Re: La Littérature du Football   La Littérature du Football I_icon_minitimeJeu 6 Mai 2010 - 3:42

Citation :
Foot - CM - Edition
1930, «le dé était lancé»




Jusqu'à vendredi, notre site publie en exclusivité les bonnes feuilles de ''L'Etonnante Saga du Mondial'', 114 petites histoires et grandes légendes de l'histoire de la Coupe du monde, sous la plume du journaliste anglais Peter Seddon.

Chapitre 3, Les dés sont jetés
Montevideo, le 13 juillet 1930.

« (...) Personne ne savait si le tournoi serait un énorme succès, ou une expérience ratée qui resterait sans lendemain. L'événement tout entier était marqué du sceau de l'"étrangeté", car ni les supporters, ni les joueurs, ni les arbitres n'avaient jamais connu auparavant d'exemple similaire. Quelle était donc la tonalité dominante de cet événement ? Voici une sélection de quelques moments hauts en couleur.

En choisissant l'Uruguay, champion olympique en titre, comme pays organisateur, la FIFA condamnait les équipes européennes à traverser l'Atlantique, un voyage qui durait à cette époque une quinzaine de jours. Dans ces conditions, on ne s'étonnera guère que seules la France, la Roumanie, la Yougoslavie et la Belgique se soient donné la peine de se déplacer. Par conséquent, c'est le continent américain qui fournit tous les autres participants : l'Uruguay, l'Argentine, le Brésil, le Chili, la Bolivie, le Pérou, le Paraguay, le Mexique et les États-Unis. Ce qui faisait seulement treize équipes au total. La FIFA venait d'accomplir sa première grosse boulette.

L'arbitre (...) n'accorda pas moins de trois penalties, sans remarquer pour autant que le point de penalty était situé à quinze mètres du but (au lieu des onze préconisés par le règlement).

Il y eut deux matches d'ouverture qui peuvent prétendre au titre de « premier match »: France-Mexique et États-Unis-Belgique. Leurs coups d'envoi furent en effet sifflés simultanément à Montevideo, où allait se dérouler l'ensemble de la compétition. Les matches d'ouverture furent disputés dans des stades de second rang, car le prestigieux Estadio Centenrio (« Stade du Centenaire »), flambant neuf, n'avait pas été achevé à temps.

C'était l'hiver en Uruguay. De la neige était tombée la nuit précédant le début du tournoi. Une foule étrangement dénombrée à 4 444 personnes vit le Français Lucien Laurent marquer le premier but de la Coupe du monde. (...) Le capitaine de l'équipe d'Argentine, Manuel Ferreira, manqua le premier match contre le Mexique car il dut retourner à Buenos Aires pour passer un examen de droit. L'arbitre de ce match était Ulrico Saucedo, plus connu comme sélectionneur de l'équipe de Bolivie. Il n'accorda pas moins de trois penalties, sans remarquer pour autant que le point de penalty était situé à quinze mètres du but (au lieu des onze préconisés par le règlement). Son arbitre assistant était le sélectionneur de l'équipe roumaine, dont la composition avait en fait été choisie par le roi. L'un des Boliviens jouait coiffé d'un béret.

(...) Le gardien de but initialement sélectionné par l'Uruguay, Andrés Mazali, fut remplacé peu après leur match d'ouverture pour n'avoir pas respecté un couvre-feu. Dans ce qui constitue le premier scandale de moeurs de la Coupe du monde, il fut surpris en train de se faufiler hors de l'hôtel pour rendre une « visite conjugale » à sa femme. Mais qui oserait lui jeter la pierre ? L'équipe était enfermée à huis clos depuis presque huit semaines. Les joueurs de la sélection bolivienne portaient chacun une unique lettre majuscule sur leur maillot. Lorsqu'ils apparurent sur le terrain, les spectateurs anglo-saxons se demandèrent pourquoi leur message disait : AIR GUY UVAVU. Il s'agissait en fait d'un message amical adressé à leurs hôtes. Une fois qu'ils se furent alignés correctement, le mystère s'éclaircit : VIVA URUGUAY.

Chaque titulaire de l'équipe uruguayenne se vit offrir une maison. Une personne mourut au cours des célébrations. L'ambassade uruguayenne à Buenos Aires fut caillassée par une foule d'Argentins en colère.

(...) On en arrive à la finale entre l'Uruguay et l'Argentine. Le capitaine argentin, Luis Monti reçut une menace de mort avant le match. Les deux équipes voulaient utiliser leur propre ballon. Elles trouvèrent un compromis en le changeant à la mi-temps. Un fossé avait été creusé tout autour du terrain. On fouilla les spectateurs argentins, à la recherche d'armes. L'arbitre belge, John Langenus, vêtu d'une casquette et d'une culotte de golf, exigea une protection policière. Des milliers de supporters argentins ne purent arriver à temps pour assister au match car leurs bateaux avaient dû retarder leur traversée de la Rio de la Plata à cause d'un épais brouillard. Les joueurs du pays organisateur, l'Uruguay, employèrent la « tactica robusto » pour l'emporter 4-2 sur leurs rivaux écoeurés. Un jour de fête nationale fut décrété. Chaque titulaire de l'équipe uruguayenne se vit offrir une maison. Une personne mourut au cours des célébrations. L'ambassade uruguayenne à Buenos Aires fut caillassée par une foule d'Argentins en colère. Les deux fédérations rompirent leurs relations.

Quatre-vingts ans plus tard, les références naïves à l'« esprit sportif » et à l'« atmosphère cordiale » qui régnaient dans les années 1930, l'« âge d'or » du football, sont devenues monnaie courante. Désormais, vous le saurez. La compétition de 1930 fut une Coupe du monde parfaitement normale. Elle se déroula exactement comme ce qu'on en attend aujourd'hui. Les foules adorèrent ça. La FIFA décida de remettre le couvert. Le dé labellisé « mondial » était lancé - et bien lancé. »


Peter Seddon, L'Etonnante Saga du Mondial (traduction T. Beauchamp et F. Brument, préface de Vikash Dhorasoo). Editions Alphée. 350 pages, 21 euros, parution le 7 mai.




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MessageSujet: Re: La Littérature du Football   La Littérature du Football I_icon_minitimeVen 7 Mai 2010 - 3:37

Citation :
Foot - CM
1962, la violence gagne le match


De mercredi à vendredi, notre site publie en exclusivité les bonnes feuilles de L'Etonnante Saga du Mondial, un livre retraçant 114 petites histoires et grandes légendes de l'histoire de la Coupe du monde, sous la plume du journaliste anglais Peter Seddon.

La bataille de Santiago
Santiago, 2 juin 1962

« Le Chili s'enorgueillissait à juste titre d'accueillir le Mondial 1962. Lorsque cette petite nation pauvre fut frappée par un tremblement de terre dévastateur en mai 1960, ses chances d'être choisie semblèrent s'envoler en fumée. La catastrophe naturelle fit cinq mille morts et causa des dommages irréparables à un tiers des bâtiments du pays. Le prétendant rival, l'Argentine, paraissait assuré de recueillir les votes de la FIFA. Mais ce furent les outsiders qui l'emportèrent après une plaidoirie enflammée du président de la Fédération chilienne Carlos Dittborn : « C'est justement parce que nous n'avons rien que nous devons avoir la Coupe du monde. »

Quand Dittborn mourut d'une crise cardiaque peu après le début de la compétition, cela ne fit qu'exacerber l'orgueil des Chiliens. Cependant, deux journalistes italiens se montrèrent hermétiques à cet état d'esprit particulier. Antonio Ghirelli se permit d'abord de calomnier l'allure et la moralité de la population féminine de Santiago, puis Corrado Pizzinelli remua le couteau dans la plaie : « Le Chili est un pays corrompu affligé de tous les maux : malnutrition, analphabétisme, prostitution ouverte et misère générale. » Le gant était jeté entre le Chili et l'Italie. Les deux pays se retrouvèrent bien évidemment dans la même poule pour l'ouverture de la compétition.

L'incident eut pour effet de multiplier les tacles vicieux dans les deux camps. Les joueurs chiliens se singularisèrent aussi par une spécialité locale : le crachat subreptice.

Le duel se déroula dans l'Estadio Nacional de Santiago le 2 juin 1962. (...) Ayant anticipé que la rencontre serait musclée, la FIFA avait aussitôt désigné l'arbitre anglais Ken Aston en lieu et place de celui qui était initialement prévu. Aston était un instituteur qui avait servi en Inde pendant la guerre, sous le grade de lieutenant-colonel. Il avait la réputation de diriger ses matches d'une main de fer. Il ne se laisserait pas déborder par les tempéraments latins. Mais la rencontre démarra sur un mauvais pied, et cela ne fit qu'empirer. Avant le coup d'envoi, les Italiens tentèrent bien d'offrir des oeillets aux joueurs chiliens, mais leur geste de conciliation fut repoussé avec brusquerie. Le premier tacle brutal fut perpétré après seulement douze secondes de jeu. À la 8e minute, l'Italien Giorgio Ferrini répliqua après avoir été frappé par derrière par l'avant-centre chilien Landa. Assez pleutre, Aston prit le parti de l'équipe qui recevait et expulsa Ferrini. Mais l'Italien refusa de partir. Il fallut dix bonnes minutes aux officiels de la FIFA et à la police en armes pour faire quitter le terrain au joueur furieux.

L'incident eut pour effet de multiplier les tacles vicieux dans les deux camps. Les joueurs chiliens se singularisèrent aussi par une spécialité locale : le crachat subreptice. (...) Les deux équipes semblaient avoir totalement oublié quel était le but du jeu. A deux autres reprises, la police dut intervenir. La foule de 66 000 personnes ne cessa pas une minute de huer et de siffler. Plusieurs spectateurs firent des incursions sur le terrain. Aston était fréquemment cerné et bousculé par des joueurs. Il pensa arrêter le match, mais craignait les conséquences. Même si c'étaient les Chiliens qui avaient de loin commis le plus de fautes, l'arbitre dut être soulagé lorsqu'ils ouvrirent le score à la 74e minute grâce à une tête de Ramirez.

« J'étais seul contre vingt-deux joueurs. La partie était incontrôlable. Je n'arbitrais pas un match de foot. J'étais lâché en pleines manoeuvres militaires. »

Deux minutes avant la fin du temps réglementaire, un second but de Toro assura aux hôtes une victoire 2-0. Ce même joueur aurait dû être sanctionné dans les toutes dernières secondes pour avoir balancé un dernier coup de poing, mais cette fois encore Aston se dégonfla. Il ne compta pas de temps additionnel et quitta le terrain sous escorte policière. Que diable se serait-il donc passé si l'Italie l'avait emporté ? En l'espèce, les joueurs se firent lapider à leur camp d'entraînement et retournèrent chez eux plus tôt que prévu, tandis que la presse italienne éreintait l'« arbitrage honteux » d'Aston. (...) Pour la première fois, la FIFA se servit des enregistrements télévisés pour infliger des sanctions après coup. (...)

Quant à Aston, il devint non sans perversité l'un des principaux administrateurs de la commission d'arbitrage,mais n'officia plus jamais lors d'un match de Coupe du monde. Une « blessure au talon d'Achille » qu'il avait fort commodément contractée lors de son match cauchemardesque le dispensa de risquer de nouveaux ennuis de ce genre. Sa méconnaissance du tempérament des joueurs continentaux était son réel talon d'Achille, mais il justifia sa performance par ce commentaire lapidaire : « J'étais seul contre vingt-deux joueurs. La partie était incontrôlable. Je n'arbitrais pas un match de foot. J'étais lâché en pleines manoeuvres militaires. » Le Mondial avait déjà connu d'autres batailles de ce genre, mais le 2 juin 1962 marqua le véritable début de la compétition "moderne". Avec son air choqué, David Coleman l'ignorait encore, mais gagner à tout prix et par tous les moyens allait devenir la norme de l'épreuve après l'épisode brutal de Santiago. »


Peter Seddon, L'Etonnante Saga du Mondial (traduction T. Beauchamp et F. Brument, préface de Vikash Dhorasoo). Editions Alphée. 350 pages, 21 euros, parution le 7 mai.




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MessageSujet: Re: La Littérature du Football   La Littérature du Football I_icon_minitimeDim 9 Mai 2010 - 3:22

Citation :
Foot - Editions
Penos ratées, stars surcotées


De mercredi à samedi, notre site publie en exclusivité les bonnes feuilles de L'Etonnante Saga du Mondial, un livre retraçant 114 petites histoires et grandes légendes de l'histoire de la Coupe du monde, sous la plume du journaliste anglais Peter Seddon.

En avant le spectacle !
Chicago, 17 juin 1994

« En juillet 1988, un résultat sans précédent fit sursauter les traditionalistes du football. C'était États-Unis : 10 - Brésil : 2. Ce score n'est pas aussi choquant qu'il y paraît, car il s'agissait du vote final par lequel la FIFA avait confié aux États-Unis l'organisation de la Coupe du monde 1994. Ce choix signifiait que le plus grand spectacle du monde établirait son camp dans un pays qui ne disposait même pas d'une ligue de football professionnelle, qui continuait obstinément d'appeler ce sport «soccer» et employait usuellement des expressions comme «gardien de filets», «zone de violation» et «frappe de tête». Les sceptiques prédisaient la «pire Coupe du monde de tous les temps». Résolus à leur démontrer qu'ils se trompaient, les États-Unis mirent aussitôt les petits plats dans les grands. Ils planifièrent la cérémonie d'ouverture la plus tape-à-l'oeil et la plus riche en stars jamais vue. Si elle était réussie, cela donnerait le ton pour le reste du tournoi. Le football, c'était du show-biz, après tout, et personne n'était meilleur à ce jeu que les États-Unis.

Le 17 juin 1994, les yeux du monde entier étaient rivés sur le Soldier Field Stadium, à Chicago. Soixante-trois mille spectateurs se trouvaient dans l'enceinte et un milliard d'autres étaient devant leur télévision. Le premier à apparaître sur scène fut le chanteur latino Jon Secada. Enfin, il aurait dû apparaître entièrement sur scène. Le monte-charge qui devait le faire surgir théâtralement d'une trappe dans le sol se bloqua. Secada trébucha, se démit une épaule, mais se lança malgré tout, tel un bon soldat. Il chanta l'hymne national, le symbole même de la réussite américaine, mais seules sa tête et ses épaules dépassaient du trou dans la scène. Secada avait peut-être perdu la face métaphoriquement, mais une autre star mordit la poussière littéralement. La reine des talk-shows Oprah Winfrey se ramassa de tout son long en descendant de scène. La cérémonie d'ouverture des États-Unis ne se déroulait pas au mieux.

Il atteignit son apogée avec la finale qui s'acheva sur une séance de tirs au but, la première à ce stade de la compétition. C'était comme si le football prenait sa revanche sur l'approche de plus en plus américanisée du jeu.

Mais aucune importance. Après tout, ce n'était là que des vedettes de seconde catégorie. Le clou du spectacle était la diva de la pop et superstar Diana Ross. L'ancienne chanteuse des Supremes se montrerait sans aucun doute à la hauteur de ce nom. Avec son tailleur-pantalon rouge vif et sa permanente de caniche géant, elle ne risquait pas qu'on la loupe. Ni le penalty final qu'elle devait tirer pour déclarer le mondial officiellement ouvert. Rien n'avait été laissé au hasard : elle devait viser un but à une distance de quelques mètres à peine. Une garde d'honneur de jeunes avait même été disposée afin de former un couloir pour guider Mlle Ross vers sa cible.

Pourtant, elle réussit bel et bien à louper son tir, trouvant on ne sait comment le moyen d'envoyer le ballon au loin tandis que le goal réalisait un plongeon superbement chorégraphié du mauvais côté et que les poteaux du but éclataient - sans doute censés se briser sous la puissance de la terrible frappe. Il n'y avait pas de rattrapage possible. Les États-Unis avaient raté leur examen sous les yeux du monde du football tout entier. L'occasion manquée de ce qu'on avait annoncé comme la cérémonie de Coupe du monde la plus éblouissante de tous les temps fit le bonheur des éditeurs de journaux : « MISS DIANA ROSS, LES BUTS NE SERAIENT-ILS PAS ASSEZ LARGES ? » et « SUPRÊMEMENT À CÔTÉ » furent trois des gros titres qu'on put lire dès le lendemain. Tous les prophètes de malheur s'exclamèrent : « Je vous l'avais bien dit » et attendirent que l'événement tourne au désastre. Pourtant, étonnamment, ils étaient aussi loin du compte que le tir non cadré de Diana Ross. Le mondial 1994 battit tous les records de vente de billets comme d'audience et fut unanimement salué comme une grande Coupe du monde.

Il atteignit son apogée avec la finale qui s'acheva sur une séance de tirs au but, la première à ce stade de la compétition. C'était comme si le football prenait sa revanche sur l'approche de plus en plus américanisée du jeu. Mais lorsque l'Italien Roberto Baggio offrit le trophée au Brésil en ratant son penalty, un journaliste anglais pur et dur ne résista pas à la tentation de dégainer à son tour : «La quinzième Coupe du monde s'est achevée exactement comme elle avait commencé : sur un ridicule penalty manqué, tiré par une superstar surpayée et largement surévaluée.»



Peter Seddon, L'Etonnante Saga du Mondial (traduction T. Beauchamp et F. Brument, préface de Vikash Dhorasoo). Editions Alphée. 350 pages, 21 euros, parution le 7 mai.





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MessageSujet: Re: La Littérature du Football   La Littérature du Football I_icon_minitimeMer 2 Juin 2010 - 3:19

Citation :
Foot - Insolite
L'économiste rate son péno


C'était l'exemple parfait à l'appui de sa théorie. Un spécialiste de l'économie comportementale (visant par exemple à saisir la part de l'humain dans les dysfonctionnements des marchés financiers) a bâti tout un article sur le rôle de la pression dans la performance des agents économiques en s'appuyant sur le cas des footballeurs tireurs de penalties. Problème, l'universitaire s'est quelque peu emmêlé les crayons dans le maniement des statistiques et son tir s'est envolé dans les tribunes... Dans son papier à la très sérieuse (?) Americain Economic Review, ce chercheur explique qu'il a compilé les résultats de 129 matches pour calculer que l'équipe qui ouvre une séance de tirs au but a 60% de chances de l'emporter. Il en tire la conclusion que la deuxième équipe subit la pression du retard à combler, ce qui n'est pas idiot en soit... mais se révèle totalement inexact sur un échantillon plus large et surtout plus homogène.

C'est un autre économiste - l'honneur de la profession est sauf ! - qui a levé le lièvre. Son distingué collègue s'était notamment appuyé sur les finales de la Ligue des champions mais en y mêlant, Dieu sait pourquoi, toutes les rencontres de C1 des saisons 2000 à 2003. Le deuxième chercheur a repris le calcul sur une base exhaustive de 1970 à 2003 incluant la Coupe du monde, l'Euro, la C1, la C2 (jusqu'à sa disparition) et la Coupe d'Allemagne. Conclusion : si 63% des équipes qui tirent en premier en C1 gagnent, ce pourcentage tombe à 44% en Coupe du monde et même à 33% à l'Euro. Bref, il n'y aurait aucune évidence statistique. Juste une morale en forme de clin d'oeil, tirée par le journal Le Monde qui raconte l'histoire, mardi : la propension des économistes à se saisir de sujets qui ne sont pas au coeur de leur discipline peut conduire à des conclusions hâtives...



lol! Pas faux Very Happy

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MessageSujet: Re: La Littérature du Football   La Littérature du Football I_icon_minitimeMer 25 Aoû 2010 - 2:49

Citation :
Ils sont journalistes, professionnels ou sympathisants qui se passionnent pour le sujet.

La littérature et le football peuvent-ils faire bon ménage ? La romancière à succès Calixthe Beyala veut, en tout cas, le croire, elle qui met son intelligence au service du muscle dans son beau livre intitulé «Les Lions Indomptables, cinquante ans de bonheur», à paraître en octobre prochain chez Albin Michel en France.

L’auteure que l’on a connue dans un registre différent vante les quatre Coupes d’Afrique des Nations remportées par l’équipe nationale de football du Cameroun et ses six participations à la Coupe du Monde. Dans ce livre, «Calixthe Beyala met tout son talent d’écrivain et tout son cœur de supportrice», lit-on sur amazon.fr. Cet ouvrage viendra ainsi gonfler le catalogue d’une littérature camerounaise du football en plein essor.

En mai dernier, une autre Camerounaise de la diaspora, Maryse Ewanjé-Epée, ancienne championne du triple saut et journaliste, s’est, pour sa part, inspirée de l’affaire Edel Apoula pour faire une enquête sur «Les négriers du football». En juin dernier, c’était au tour de Raphaël Ebanga-Mballa, promoteur culturel et journaliste, de dédicacer son «Encyclopédie de l’histoire du football camerounais», à Douala et à Yaoundé. Avant cela, en février 2010, Alain Georges Betsi, un enseignant d’histoire qui avait déjà collaboré avec Roger Milla pour la rédaction de sa biographie, a écrit l’«Histoire controversée des Fédérations de football du Cameroun».

Si la littérature camerounaise sur le foot a toujours existé, c’est véritablement à partir de 2009 qu’elle prospère. Le journaliste Jean-Lambert Nang s’est lancé dans l’écriture par un brûlot sur son passage à la tête de la Fédération camerounaise de football comme directeur général en 2006, dans «Desperate football house. Six mois passés dans l’enfer de la Fécafoot». Un autre journaliste, Sismondi Barlev Didjoka, s’est consacré à la biographie de «Samuel Eto’o, une légende au présent». Dans son auto-biographie, Boris Ngouo, ancien footballeur en Allemagne, raconte comment, jeune attaquant, il s’est heurté au monde cruel du foot-business avec ses agents véreux et racistes. Joseph Nkou Mvondo, président de Ngaoundéré Fc, tire quant à lui la sonnette d’alarme dans «Les Lions Indomptables : l’arbre qui cache la forêt. Le football camerounais en péril».

Un filon à exploiter
Critique littéraire, Marcellin Vounda Etoa explique que c’est abusivement que la plupart des ouvrages sur le football au Cameroun, dont la préoccupation centrale n’est pas d’ordre esthétique, sont appelés livres. A cet effet, il se rappelle l’histoire de l’un de ces ouvrages qui s’est le plus vendu récemment : «La première édition n’a ni ISBN (International standard book number) que seul un vrai éditeur peut donner, ni une forme éditoriale conforme aux normes universelles en la matière. Pour la deuxième édition, l’auteur a greffé presque artificiellement un ISBN et a essayé d’améliorer hâtivement le travail éditorial. Mais le mal était déjà fait».

Ils sont journalistes, professionnels du football ou sympathisants, les auteurs qui se lancent dans cette littérature. L’image de l’écrivain intellectuel coïncide désormais avec celle du grand sportif en short. Les écrivains tiennent là un filon à exploiter, dans un pays où le football est roi.






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MessageSujet: Re: La Littérature du Football   La Littérature du Football I_icon_minitimeJeu 26 Aoû 2010 - 3:45

Citation :
FOOTBALL / EQUIPE DE FRANCE
Les confessions chocs de l’ex-médecin des Bleus


Témoin privilégié de la vie de l’équipe de France de football, Jean-Pierre Paclet, ancien médecin des Bleus, signe un livre où les révélations s’enchaînent.

On appelle ça un livre choc, un document explosif ou un témoignage coup de poing. Là, il s’agit des trois à la fois. Jean-Pierre Paclet, l’auteur de cet ouvrage qui va faire du bruit, est un ponte de la médecine du sport. Entre 1993 et 2008, il a été successivement le docteur de l’équipe de France Espoirs, composée des joueurs de moins de 21 ans, puis de l’équipe de France tout court, la grande, celle qui ira notamment en finale du Mondial en 2006.

Aujourd’hui, il raconte tout dans le moindre détail. D’habitude, les récits à la première personne dans le sport accumulent les platitudes. Cette fois-ci, vous allez pouvoir tenir entre les mains un livre rare, titré « l’Implosion », où les scoops s’enchaînent à une vitesse effrénée. D’ailleurs, plus la lecture avance, plus elle s’accompagne de révélations !
Cette avalanche n’épargne personne. En avant-première, à la veille de la sortie du livre en librairie, notre journal a sélectionné quelques passages au retentissement certain. Dans « l’Implosion », vous apprendrez aussi pourquoi Ribéry n’aimait pas vraiment Gourcuff lors du dernier Mondial, comment Nasri et Ribéry ont failli en venir aux mains pendant l’Euro 2008, qui étaient les vrais meneurs du boycott de l’entraînement le 20 juin en Afrique du Sud ou encore pourquoi Domenech a demandé sa compagne en mariage après l’Euro 2008. La vraie raison risque de ne pas plaire à l’intéressée. Le seul fil conducteur qui relie tous les événements que révèle le docteur Paclet se nomme Raymond Domenech. Les deux hommes ont longtemps été amis avant que l’ex-sélectionneur ne le trahisse en 2008. Le médecin raconte comment Domenech change radicalement au fil des mois. C’est l’histoire d’un crash. D’une implosion. « Je n’en croyais pas mes oreilles », écrit souvent Paclet après ses échanges avec Domenech. Nous, pendant la lecture, on s’est souvent dit qu’on n’en croyait pas nos yeux.

« L’Implosion », Jean-Pierre Paclet, en collaboration avec Thibault Danancher, Editions Michel Lafon, 206 pages, 16,90 €. Préface de Grégory Coupet. Sortie demain



Bon, je vais tâcher de me le procurer et je vous raconterai geek



Citation :
Foot - Bleus
Paclet : «Le pouvoir des joueurs»


Au-delà des interrogations sur le dopage, l'ancien médecin des Bleus Jean-Pierre Paclet décrit « la prise de pouvoir des joueurs » depuis 2008 face à un Raymond Domenech dépassé.

Si les analyses de sang suspectes chez certains joueurs de l'équipe de France avant la Coupe du monde 1998 retiennent l'attention dans L'implosion, le livre de l'ancien médecin des Bleus Jean-Pierre Paclet, ce dernier jette au passage un regard impitoyable sur l'ère Domenech et notamment sur l'Euro 2008, marqué par «la prise de pouvoir des joueurs sur l'équipe de France», selon lui. Dans un entretien accordé à l'AFP, l'ex-médecin des Bleus revient notamment sur la volonté de Patrick Vieira d'utiliser de l'Actovegin (médicament interdit à base de sang de veau) pour hâter sa convalescence.

«Il s'agit d'abord d'un joueur blessé dont on savait qu'il ne pouvait pas revenir, qu'on emmène quand même parce que le joueur l'a décidé, explique Jean-Pierre Peclet. Le joueur désire un traitement que moi je ne peux pas cautionner pour des raisons déontologiques. Je ne vais pas l'autoriser à prendre un médicament que je ne connais pas et qui est interdit en France même si on est hors du problème du dopage. Que le joueur trouve cela anormal, je le conçois aisément. Que les autorités trouvent cela anormal, c'est plus décevant.» Et l'ex-médecin des Bleus d'ajouter : «(Domenech) a accumulé les erreurs. Il a d'abord accepté de rester après 2008. Puis petit à petit, il a laissé le pouvoir aux joueurs, peut-être parce qu'il ne se sentait pas capable de les affronter. Cela a abouti à la catastrophe.»

Débarqué après l'Euro 2008, Jean-Pierre Paclet garde a priori rancune contre l'ancien sélectionneur des Bleus et n'hésite à se joindre au procès en incompétence : «Il fallait garder Raymond Domenech, non pas parce qu'on était persuadé qu'il était le meilleur sélectionneur mais surtout pour ne pas faire entrer Didier Deschamps et l'équipe de 1998, estime l'ancien médecin des Bleus Des joueurs ont été sollicités par les dirigeants de la fédération pour le soutenir publiquement. Pour donner l'impression de changer quelque chose, on a changé le docteur. Mais quelle autorité a le sélectionneur quand il doit le maintien de son poste aux joueurs qu'il a en face de lui ? Les insultes d'Anelka, c'est l'aboutissement de ce manque d'autorité.» (Avec AFP)



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MessageSujet: Re: La Littérature du Football   La Littérature du Football I_icon_minitimeSam 18 Sep 2010 - 3:01

Citation :
Foot - Editions
OM, la saga des entraîneurs


La saga européenne des 22 entraîneurs de l'OM, un numéro hors série de La Provence.

Alors que l'OM vient à peine de débuter une nouvelle campagne européenne, La Provence sort un numéro hors série retraçant l'histoire en Coupe d'Europe du club, et de ses 22 coaches qui ont été à un moment donné à la barre. «OM : la saga européenne des 22 entraîneurs» revient notamment sur les épisodes Raymond Goethals, Roland Courbis ou encore Gérard Gili, à travers différentes anecdotes. Retrouvez également dans numéro spécial la liste de tous les joueurs ayant porté le maillot olympien en coupe d'Europe ainsi que celle de tous les buteurs.

Hors série La Provence "OM, la saga européenne des 22 entraîneurs", 72 pages, 2,90 euros, chez les marchands de journaux, depuis le 11 septembre.


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MessageSujet: Re: La Littérature du Football   La Littérature du Football I_icon_minitimeDim 26 Sep 2010 - 2:11

Citation :
Foot - Bleus
«Histoire d'un scoop»


Les auteurs des révélations sur le clash Anelka-Domenech racontent leur enquête dans un livre à paraître le 29. Les bonnes feuilles sont dans le Mag.

Comment les insultes de Nicolas Anelka à Raymond Domemech se sont retrouvées à la une de L'Equipe... Dans sa livraison du week-end, L'Equipe Magazine publie les bonnes feuilles du livre «Histoire d'un scoop» de Damien Degorre et Raphaël Raymond, récit de la révélation des fameux incidents du vestiaire de l'équipe de France à la mi-temps de France-Mexique (0-2), le 17 juin dernier à Polokwane, lors de la Coupe du monde.

Les deux grands reporters de L'Equipe racontent leur enquête, de la rumeur du clash entre l'attaquant de Chelsea et le sélectionneur, jusqu'à la rédaction du papier et la décision de titrer avec l'accroche désormais célèbre : «Va te faire enculer, sale fils de pute !» Leur livre, indépendamment des détails qu'il livre sur l'ambiance dans et autour de l'équipe de France, témoigne aussi du travail de la presse et des impératifs de vérification des faits.

«Histoire d'un scoop» révèle notamment que la scène du vestiaire a été racontée aux deux journalistes dans la journée du lendemain par trois témoins différents, tous proches des joueurs, puis confirmée par un puis deux témoins directs de la prise de bec. La rumeur est devenue une véritable info, les journalistes peuvent donc passer à la rédaction de leur article.

La Une de L'Equipe, samedi 19 juin.
«Dans un premier temps, écrivent Degorre et Raymond dans leur livre, les insultes sont écrites de manière habituelle, avec des points de suspension qui concluent les mots. Puis, après discussion, sur le coup de 21 heures, il est décidé de les rédiger en intégralité. Pourquoi ? Parce qu'elles pourraient faire l'objet d'un titre étendu sur les pages 2 et 3 du journal, les deux premières qu'on voit en l'ouvrant ? C'était la première idée envisagée par les chefs de la rubrique football. Elle cédera ensuite la place à celle des directeurs de la rédaction qui pensent de plus en plus, nous prévient-on, à barrer la une de L'Équipe avec ces mots.» La suite est connue : les révélations du journal entraînent l'exclusion de Nicolas Anelka puis la grève des joueurs. Le début de la fin...

«Chronique d'un clash», à lire dans L'Equipe Magazine du 25 septembre.
«L'Equipe, Histoire d'un scoop» de Damien Degorre et Raphaël Raymond, Editions L'Equipe (168 pages, 10 euros, en librairie à partir du 29 septembre).





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MessageSujet: Re: La Littérature du Football   La Littérature du Football I_icon_minitimeVen 5 Nov 2010 - 2:23

Citation :
Foot-Edition
PSG: 40 stars, 40 ans de passion
Témoignages, 40 stars pour 40 ans de passion au PSG


Alors que le Paris-SG s'apprête à vivre une semaine chargée avec les réceptions du Borussia Dortmund ce jeudi (à 21h05), puis de l'OM dimanche, Témoignages sort un livre dédié à l'histoire du club de la capitale. Et ce sont les acteurs mêmes de cette saga qui se font conteurs des années PSG. De Carlos Bianchi à David Ginola, de Jean Djorkaeff à Rai, une quarantaine de stars témoignent de leur histoire en bleu et rouge, anecdotes inédites à l'appui.

Témoignages, "40 stars pour 40 ans de passion", 160 pages, 25 euros, en librairie le 10 novembre 2010.

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MessageSujet: Re: La Littérature du Football   La Littérature du Football I_icon_minitimeJeu 11 Nov 2010 - 4:15

Citation :
Le Bayern compile 111 ans en 30 kg


Le Bayern Munich dévoile sa riche histoire dans une chronique remaquable. L'ouvrage, titré '4 Etoiles - 111 Ans', pèse pas moins de 30 kilos et vaut pas moins de... 2.999 euros.
Le livre, haut de 70 cm et large de 50 cm, sort à 4.111 exemplaires seulement. Les intéressés peuvent se le procurer via le site internet [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

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ERETZ-ISRAEL est le lieu où naquit le peuple juif. C'est là qu'il réalisa son indépendance, créa une culture d'une portée à la fois nationale et universelle et fit don de la Bible au monde entier.
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