Rafaël Nadal - 3

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Tennis - US Open (H)
Nadal : «Plus qu'un rêve»


«J'ai réussi mon meilleur match à l'US Open au meilleur moment», avoue Rafael Nadal après son premier titre à New York, dans le «tournoi le plus difficile pour lui».

Un clin d'oeil pour demander aux journalistes d'attendre que tout le monde soit installé, Rafael Nadal commence sa conférence de presse avec son trophée de l'US Open à sa droite. Comme toujours, il insiste sur une chose : progresser. Et ce neuvième Grand Chelem en est le plus beau symbole. Comme toujours, il prend le temps d'expliquer avec un naturel désarmant. Comme toujours, il rend hommage à Roger Federer. En plus, il plaisante et chambre un journaliste italien sur la Coupe du monde de foot.

«Rafael Nadal, quel est votre sentiment avec ce trophée près de vous ?
C'est un sentiment incroyable. C'est plus qu'un rêve de gagner l'US Open. J'ai beaucoup travaillé toute ma vie pour être ici, mais je n'ai jamais imaginé avoir les quatre titres du Grand Chelem. Battre Novak est toujours très, très difficile. J'ai perdu à de nombreuses reprises contre lui. Pour la première fois de ma carrière, j'ai joué un très, très bon match dans ce tournoi. J'ai joué mon meilleur match à l'US Open au meilleur moment. Je suis très, très heureux.

Qu'avez-vous fait pour progresser sur surface rapide ?
Je ne pense pas qu'il y ait un changement radical, j'ai progressé petit à petit. Bien sûr, l'US Open est le tournoi le plus difficile pour moi. C'est ici que je connais le plus de difficultés pour adapter mon jeu par rapport aux balles, au court et à différentes choses...

Quels sont vos axes de progression ?
La chose la plus importante pour moi est de garder mon service comme je l'ai fait durant ce tournoi. Si j'ai des points gratuits, cela fait une grande différence. Je peux jouer avec plus de sérénité en retours. Je peux encore améliorer beaucoup de choses : ma volée, ma position sur le court, être plus à l'intérieur du court. Je me suis beaucoup amélioré depuis l'année dernière, mais ce n'est pas encore assez. Je ne suis pas parfait, toute le monde peut progresser.

Que pensez-vous devoir accomplir pour dépasser le nombre de titres de Roger Federer ?
Il a beaucoup plus de titres que moi. Je suis très heureux avec mes titres et je ne me demande pas si je suis meilleur ou moins bon que Roger. Ce serait stupide car il suffit de regarder son palmarès pour voir qu'il est meilleur que moi. C'est la vérité du moment et je pense que ce sera la vérité toute ma vie. Roger a toujours été un exemple parce qu'il a amélioré son jeu toute sa carrière.

Vous avez gagné les quatre tournois du Grand Chelem, quel est votre but maintenant ?
Mon but a toujours été le même : continuer à progresser et me sentir un meilleur joueur de tennis année après année. Etre un meilleur joueur de tennis ne signifie pas gagner encore plus que ce que j'ai fait. Gagner ou perdre, c'est parfois juste une question de moment et de confiance. La Masters Cup est mon prochain objectif, c'est probablement le plus gros tournoi que je n'ai jamais gagné. C'est aussi le plus difficile car nous jouons en indoor et sur une surface très rapide. En même temps, c'est un challenge pour moi pour continuer à progresser. Je veux bien finir la saison, mieux que les autres années. La fin de saison a toujours été compliquée pour moi. Aujourd'hui, cela commence à être moins difficile (sourires).» - Recueilli par S.D., à New-York

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US Open > Nadal : "Je ne me suis jamais senti aussi bien"

Par Vincent Esse, mardi 14 septembre 2010 à 15:23


Nadal l'a fait, l'Espagnol entre dès ses 24 ans dans la légende en étant le plus jeune joueur de l'ère Open à compléter un Grand Chelem. Le Majorquin est revenu en conférence de presse sur ce moment exceptionnel chargé en émotions.

Félicitations. Vous venez d'accomplir quelque chose de remarquable ce soir, et avec la manière en jouant de façon formidable. Vous complétez ainsi votre Grand Chelem. Parlez-nous de ce que représente cette soirée à vos yeux.
RAFAEL NADAL: Tout d'abord, merci beaucoup. Gagner contre Novak est toujours très très difficile, j'ai souvent perdu contre lui. C'est mon premier vrai grand match dans ce tournoi, non ? Et c'est arrivé au meilleur moment, donc j'en suis très heureux, c'est sûr. C'est plus un rêve de gagner l'US Open que de compléter mon Grand Chelem, en fait. J'ai travaillé dur pour ça toute ma vie, jamais je n'aurais imaginé gagner les quatre majeurs.

Pouvez-vous nous expliquer en quoi votre jeu sur dur s'est amélioré ? Parce que bien sûr vous avez démarré sur terre, vous vous êtes bien réglé sur herbe. Qu'avez-vous fait pour devenir un champion sur dur ?
RAFAEL NADAL: J'étais déjà bon avant, j'ai quand même gagné en Australie en 2009 !

Oui, mais vous êtes meilleur maintenant.
RAFAEL NADAL: Peut-être, ou pas (rires). C'est une question de moment, de contexte et de confiance. Quand tu joues bien au bon moment avec le bon état d'esprit, tes améliorations se font sentir naturellement. Parfois, tu ne joues pas si bien, donc tu perds de la confiance, et forcément les défaites arrivent, c'est alors comme si tu avais oublié comment jouer au tennis. Pour revenir à mon niveau, je pense m'être amélioré depuis 2009, mais un changement radical, je ne pense pas, non ? C'est juste que l'US Open est le tournoi le plus dur à jouer pour moi, les conditions m'avantagent moins, mon jeu doit s'adapter, car en Australie, il suffit qu'il fasse très chaud et le rebond est plus haut, ce qui me convient davantage. C'est vrai aussi que j'ai fait pas mal d'efforts pour devenir l'un des meilleurs à Wimbledon, mais j'estime bien y jouer depuis longtemps, car mon déplacement me donne un avantage, la surface. Je pense que j'ai toujours eu plus de mal à l'US Open surtout à cause de la qualité de mon service, qui est cruciale pour l'emporter ici.

Comment faites-vous pour être si fort mentalement, et avec une telle constance ?
RAFAEL NADAL: Je ne sais pas, ça vient de l'entraînement, je pense, j'ai fait tout ce qui était possible et imaginable en termes d'entraînement depuis tout petit et ça m'a aidé à être si fort mentalement.

Que vous faut-il faire pour vous convaincre que vous êtes plus fort que Roger, et peut-être le plus fort de tous les temps ?
RAFAEL NADAL: Il me reste pas mal de titres, aucun doute là-dessus, non ? Avec les titres que j'ai déjà, je suis heureux, et je trouve stupide de chercher à savoir si je suis meilleur ou moins que Roger, les titres disent qu'il est bien meilleur que moi, c'est la seule vérité pour l'instant, et ça le sera toujours, je pense. Mais c'est sûr que pour moi, Roger a toujours été un exemple, surtout par la façon dont il s'est amélioré considérablement à un moment donné de sa carrière, on ne peut que s'en inspirer, non ? C'est ce que j'essaie de faire, même si je sais que Roger et moi sommes différents dans le jeu. Ce n'est pas encore le moment de dire si je suis meilleur que Roger.

Que pensez-vous de votre future rivalité avec lui, combien de temps cela va-t-il encore durer ?
RAFAEL NADAL: Je ne sais pas, il y a aussi Novak qui a pas mal de points à défendre d'ici à la fin de la saison, voyons s'il finira l'année numéro deux, Roger peut encore y arriver. Et puis tous les ans pas mal de nouveaux bons joueurs font leur apparition. Sinon, ça fait six ans que Roger et moi avons été numéro un et deux, non ? Donc c'est probablement déjà une grande et longue rivalité, et je ne suis pas un génie donc je ne peux pas dire combien de temps ça va encore durer.

Pouvez-vous nous parler un peu de l'interruption due à la pluie aujourd'hui, qu'avez-vous fait pendant cette pause et qu'avez-vous pensé des points déjà disputés et à venir ?
RAFAEL NADAL: Cette interruption m'a un peu embêté pour tout vous dire, elle n'est pas arrivée au bon moment, mais bon il fallait retourner aux vestiaires, ce que j'ai fait, j'ai pris une douche et un peu de soins.

Que pensiez-vous alors de votre prestation jusque là ?
RAFAEL NADAL: Rien de spécial, j'ai commencé le match avec de bonnes sensations, j'étais présent sur tous les points, j'essayais de mettre de l'intensité dans mon jeu, mettre la plupart des balles dans le court et jouer long. Je me suis aussi dit qu'il était peut-être un peu plus fatigué que moi, et que si le match durait, j'aurais un avantage ; d'un autre côté je me suis dit que s'il commencerait à jouer comme à Bercy, il serait difficile à arrêter mais que pour l'instant tout se passait bien.

Excusez-nous, nous n'avons pas respecté la tradition. Normalement quand le vainqueur d'un majeur vient en conférence de presse après le match, tout le monde applaudit, là nous avons oublié (Applaudissements). Seconde chose, vous avez 24 ans, à cet âge, Roger n'avait pas gagné autant de majeurs. J'aimerais savoir, vous qui n'avez lâché que quatre jeux de service dans ce tournoi, un seul set, quel est votre prochain objectif ? Vous avez tout gagné, la Coupe Davis, les JO, les quatre majeurs. Quel est le programme, dépasser Roger, autre chose ?
RAFAEL NADAL: Il est encore trop tôt pour y penser, non ?

Quoi d'autre alors ?
RAFAEL NADAL: Mon but sera toujours le même, m'améliore et me sentir un meilleur joueur chaque année. Pas forcément gagner plus de tournois chaque année. N'oubliez pas qu'il me reste la Masters Cup, c'est sans doute le dernier gros tournoi que je n'aie pas gagné. C'est peut-être celui-là le plus dur pour moi en fait, car il se dispute en indoor très rapide, c'est toujours très difficile, mais c'est un défi pour moi de bien y jouer et d'avoir une chance, c'est mon prochain gros objectif, et bien sûr finir sur mon meilleur bilan de fin d'année, j'y arrive doucement, mais je veux vraiment finir la saison si possible sur une note la meilleure possible.

J'ai parlé à Mats Wilander, il dit que vous êtes le joueur à avoir le plus progressé cette année, avec 21 victoires en Grand Chelem pour deux sets perdus (sic, Nadal ayant perdu quatre sets à Wimbledon, il en a donc lâché cinq, NDLR). Il dit que vous êtes un athlète à part. Que vous reste-t-il encore à améliorer malgré tout ce que vous avez déjà accompli ?
RAFAEL NADAL: Pour moi le plus important est de ne pas perdre mon nouveau geste au service. Si j'y arrive, c'est que je viens de réussir un tournant important dans ma carrière, car ce service me donne beaucoup de points gratuits, je pourrai alors être encore plus agressif tout en étant serein dans le même temps sur les jeux de retours, ça peut changer pas mal de choses, il faut continuer à améliorer ça. Après, vous savez, tout est perfectible : la volée, le placement peut-être plus dans le court. Je me suis beaucoup amélioré depuis l'an dernier, mais ce n'est jamais assez, je ne suis pas un joueur parfait, tout le monde a toujours une marge de progression.

Vous attendiez-vous à un tel second set de la part de Novak ?
RAFAEL NADAL: Il faut s'attendre au meilleur avec Novak, c'est le numéro deux, il est très fort. Il gagnera ce tournoi bientôt, j'en suis sûr, car son niveau est incroyable, il a le jeu pour gagner ici et n'importe où ailleurs. Je lui souhaite plein de bonnes choses, car c'est un super sportif et une personne adorable, si sportif dans la défaite, un exemple pour tous.

Vous avez réussi tant de choses en si peu de temps, votre invincibilité sur terre, votre polyvalence en fonction de la surface et des circonstances. On se demande quelle est parmi toutes vos qualités la plus indéniable, qu'en pensez-vous : les frappes, la concentration, la détermination, votre sensibilité au changement, votre attitude ? Si vous deviez en garder deux ou trois, lesquelles garderiez-vous ?

RAFAEL NADAL: Mon meilleur truc ? Le mental et l'attitude je pense, même dans la défaite ça reste en moi, je suis positif sur le court et me bats toujours jusqu'au bout, mais ça ne se limite pas à se battre sur le court, c'est écouter le coach, faire les réglages nécessaire pour être meilleur et s'améliorer. C'est probablement là que je suis le meilleur. Après, tennistiquement parlant, c'est mon intensité sur le court, non ? Quand je joue bien, c'est toujours avec une grande intensité et un grand rythme, qui me permettent à un moment donné d'avoir le dessus avec un coup gagnant. Je pense pouvoir jouer au même rythme et au même niveau vraiment très longtemps.

Novak a été incroyable au niveau des balles de break sauvées. Cela vous a-t-il rendu nerveux, qu'avez-vous pensé quand il a converti en beaucoup moins d'occasions qu'il vous en a fallu ?
RAFAEL NADAL: C'est vrai qu'aux statistiques de l'ATP j'étais numéro un au niveau des balles de break converties, je crois que je vais perdre une place ou deux ! Au second set, j'aurais pu l'emporter, ces occasions manquées te rendent un peu nerveux, mais j'ai quand même remonté une situation difficile avec trois gros services dans un jeu, c'est une excellente expérience pour moi.

Pouvez-vous nous décrire à quel point les choses ont changé pour vous ces 12, 15 derniers mois, êtes-vous surpris par le rythme auquel tout s'est enchaîné ?
RAFAEL NADAL: La vie change parfois, non ? Il y a dix mois, j'avais peur de ne jamais retrouver mon meilleur moment, maintenant je n'ai jamais été aussi bien. L'an dernier a été difficile, et cette année je fais un petit Chelem et gagne trois masters 1000, 2009 c'était compliqué entre mes problèmes personnels, les abdos, les genoux, mais c'est en traversant ce genre de moments que tu te rends compte de la difficulté de gagner des titres et d'être toujours présent, non ? Après Monte Carlo cette année, j'ai ressenti des émotions uniques, quand vous enchaînez les victoires, vous en oubliez à quel point c'est dûr ; après une disette de 11 mois, six mois de mauvais tennis, ce n'est pas la même sensation. Début 2010, je jouais bien mais les titres n'étaient pas là, donc Monte Carlo.

N'y voyez pas une critique, mais pourquoi avoir mis si longtemps à venir en conférence après avoir quitté le court. Vous avez fêté avec votre famille, pris une douche ?
RAFAEL NADAL: J'ai passé un contrôle antidopage, fait un dernier coucou et dit merci au staff du tournoi, quelle organisation, quelles infrastructures, merci. Ensuite, quelques officiels sont venus me féliciter et me remercier, comme le président de la Fédération Espagnole, et bien sûr la famille ensuite.

Je sais que vous n'aimez pas trop les comparaisons, mais avec tous ces grands moments dans votre carrière, en plus de votre joie immense après la victoire de la Roja en coupe du monde, pouvez-vous nous dire ce qui vous rend le plus heureux dans la vie, maintenant que vous avez vécu un nouveau moment inoubliable ?
RAFAEL NADAL: Tous les moments de joie sont à la fois bon et différents, non ? Chaque victoire est spéciale, certaines plus que d'autres c'est sûr, celle-là en particulière, c'était le dernier et je l'ai fait ! C'était aussi incroyable quand l'Espagne a gagné la Coupe du Monde, je pense avoir autant pleuré qu'aujourd'hui. Donc oui des émotions différentes mais toutes incroyables à leur manière, c'est difficile de comparer.

Jacklyn a écrit:

Bravoooooooooooooooooooo Rafa ,qui a parfois plié ( si peu ) mais jamais rompu pourtant Nole s'est battu comme un diable bravo à lui aussi ce fut une belle finale avec un beau vainqueur !!!

Je n'ai jamais vu Rafa autant sclicer ,la défaite face à Feli aux Queen's a dû le marquer quand même car c'est bien avec son slice et son jeu varié que Feli l'avait battu de plus il s'entraîne ensemble cela fait de Nadal un joueur de plus en plus complet , j'ai bien aimé la façon qu'il a employé pr battre Nole bravo au moins je ne suis pas restée debout pr voir des fautes comme en WTA

Ah oui, ça au moins c'était du TENNIS, DIGNE D'UNE FINALE DE GC !!

On a eu un VRAI COMBAT avec UNE GRANDE INTENSITE, des rebondissements, de la qualité de Jeu, du répondant de part et d'autre, des échanges et Points souvent spectaculaires, de NOMBREUX COUPS GAGNANTS, une belle opposition de Styles et un Jeu très varié, une combativité EXEMPLAIRE de la part des deux Adversaires, UN DUEL MENTAL/TACTIQUE ET PHYSIQUE de tous les instants ... UNE VRAIE FINALE quoi

100% d'accord avec ton analyse, c'est ce slice qui lui a le plus permis de déjouer la stratégie offensive de Nole ET cette Finale a en effet aussi confirmé qu'il était bien devenu un Joueur EXTREMEMENT complet. Il n'y a qu'à voir ses IMMENSES PROGRES au Service pour s'en convaincre, et je ne parle même pas de ses progrès également au filet où il va de plus en plus souvent et où il est de plus en plus efficace. Il n'y a pas de mystère, s'il gagne à présent sur ce genre de Surfaces Ultra Rapides c'est parce qu'il a su adapter son Jeu. Sa Force qui fait si souvent la différence en Finales vient notamment de cette constante capacité qu'il a à se remettre en question pour encore et toujours progresser. Quelle SUPERBE REVANCHE sur le sort quand même, il y a 1 an beaucoup le disaient perdu pour le Tennis ... Quand je repense à sa situation à la même époque l'an passé, j'en ai des larmes qui montent ...

Pauline a écrit:

BRAVOOO RAFA!!! Muchas Felicidades!!! Qué campeon! es meredico!
Probó que sabía jugar sobre todas las superficies!!

C'est clair, niveau polyvalence là je crois qu'il a mis tout le monde d'accord

J'arrive sans problème à traduire l'espagnol, pour l'écrire c'est un peu plus compliqué et je ne veux pas risquer le ridicule face à une experte

Ca doit être la folie sur place j'imagine

Best Of Vidéo de la Finale :

https://www.youtube.com/watch?v=JbA2HfzUNEI&feature=player_embedded



La Cérémonie de remise des Récompenses :

https://www.youtube.com/watch?v=xxESnJ0H7Tg&feature=player_embedded

LE MATCH

LA DELIVRANCE

LA RECOMPENSE

UNE PRESSE INTERNATIONALE UNANIME

Citation :

Tennis-US Open
Nadal «patrimoine de l'humanité»


L'Espagne du sport a oublié la perte du titre mondial de la sélection nationale de basket. L'été débuté par la victoire en Coupe du monde de football s'achève avec le triomphe de Rafael Nadal à l'US Open. En collectionnant les quatre tournois du Grand Chelem à son palmarès, le Majorquin s'est attiré les louanges du Premier ministre Jose Luis Zapatero qui a adressé des félicitations au joueur pour une «victoire extraordinaire»: « Votre nom et votre palmarès font déjà partie de la légende sportive et cela emplit tous les Espagnols de fierté (...). Merci de nous faire, à nouveau, vibrer et rêver».

La presse sportive espagnole a adopté le même ton : «Rafa Nadal est déjà une légende du sport mondial», lance Marca dans son éditorial. «Nous parlons d'une trajectoire exemplaire, d'une histoire de progression, d'une ambition saine focalisée vers la victoire et de qualités physiques et techniques hors du commun.» L'éditorialiste poursuit en rappelant le contexte de l'émergence de Rafael Nadal : «Il a dû rivaliser avec un autre mythe de ce sport : Roger Federer.»

Marca conclut son éditorial avec enthousiasme : «Un pays et des supporters ont rarement la chance de pouvoir compter sur un mythe vivant. Un tel sportif, il faudrait le déclarer patrimoine de l'humanité. » Sur la Une de son site internet, AS lance un «Nadal est déjà immortel ». Ses lecteurs sont a priori sur la même longueur d'onde. Interrogés via un sondage en ligne, 87 % des internautes estiment que Rafael Nadal est le plus grand sportif espagnol de l'histoire.

Magnifiques toutes les photos!! Le sourire de Rafa est ouawou!!

Rien a rajouter pr le moment c'est bien lui " THE BEST IN THE WORLD !!!! "
Et c'est pas fini il s'améliore d'année en année et veut encore progresser !!!

Pauline a écrit:

Magnifiques toutes les photos!! Le sourire de Rafa est ouawou!!

Il est super craquant dessus en effet

Perso ça fait partie de ce que j'apprécie le plus chez lui : son charisme, sa démonstrativité, son énergie naturelle ...

Jacklyn a écrit:

Rien a rajouter pr le moment c'est bien lui " THE BEST IN THE WORLD !!!! "
Et c'est pas fini il s'améliore d'année en année et veut encore progresser !!!

Tant que son physique tiendra, je ne vois vraiment pas ce qui pourrait l'arrêter.

Sa détermination est toujours maximale et il n'y a aucune raison qu'elle diminue soudainement, ce n'est pas "le genre" du bonhomme
Mentalement il a toujours plusieurs longueurs d'avance sur ses adversaires.
Il réussit constamment à adapter son Jeu pour progresser et gagner sur TOUTES LES SURFACES, en témoignent ses progrès au Service et son utilisation stratégique du slice dans cet USO.
Il sait aussi gérer intelligemment son Calendrier pour arriver au TOP FORME au Bon Moment (Cf USO 2010 là, par rapport à son Cinci), ça c'est un peu nouveau par rapport aux années passées et cela illustre très bien son intelligence.

Les Challenges pour lui ne manquent pas.
Il y a la Master Cup de Fin d'Année, le Prochain AO pour le GC Calendaire, le Record de Borg à RG à atteindre dès l'an prochain ... Voilà les 3 Objectifs "de Moyen Terme" ...
... Rappelons qu'il n'a que 24 ans ...

RAFA OFF COURTS A NEW YORK