Rafaël Nadal - 3

4/1 Nole craque totalement, fautes grossières dans le bas du filet, plus de 1ères ...

5/1 Rafa a souffert sur son service mais le tient, Nole s'énerve et à l'image de cette Balle "facile" mise dans le filet, il n'a pas de solutions et du coup se déconcentre ...

Nole n'en revient pas passing qui tue

Rafa au solllllllllllllllllllllllllllllll FABULEUXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX

9ème GC de Rafa

Il remporte son 42ème Titre en Simple, son 3ème GC de la Saison, confortant ainsi INCONTESTABLEMENT sa Place de Numéro 1 !!

Il réalise le "pti GC" (égalant Fed sur cette PROUESSE) !!

Il a désormais gagné un GC sur toutes les Surfaces (ce qui calmera ceux qui osent encore le qualifier de "terrien"). Le Ciment US est la Surface la plus rapide qui existe sur le Circuit alors le Rafa soit disant bon que sur Terre ou Herbe ralentie hein


UN CHAMPION, UN AS, UN VRAI

Il remporte ce Match de la tête et des épaules, c'est une Victoire tactique, physique et mentale.

Il a été supérieur à Djoko dans ces 3 secteurs là.

Quand il a été dominé tactiquement, à 2/2 au 1er Set et 4/2 au 2ème, son Mental a su le sauver. Nole a profité de la pluie pour se refaire la cerise mais c'était en trompe l'oeil car Rafa a aussitôt accéléré au Début du 3ème Set, gagnant la bataille tactique. Nole n'a jamais pu installer DURABLEMENT sa tactique, celle qui lui aurait permis d'avoir une vraie Chance. Rafa l'en a empêché. A partir du 3ème, il a déroulé son avantage mental légendaire, Nole s'est de plus en plus énervé, déconcentré, il a multiplié les mauvais choix tactiques et les fautes. Rafa a aussi été au-dessus physiquement, Nole cherchait souvent son souffle dans ce Match. Rafa a parfois réalisé des coups HALLUCINANTS (en passings notamment) qui ont laissé pantois Nole. Nole a été admirable de combativité mais il est simplement battu par bien plus fort que lui ce Soir. Il n'y a pas de honte à reconnaitre la réalité telle qu'elle est.

Je supporte Rafa depuis 2005 et il parvient encore à me surprendre
JAMAIS je n'aurais cru qu'il remporterait ce Tournoi au vu de son Cinci mais il a su monter en puissance au niveau de son Jeu, se fixer un OBJECTIF et l'atteindre. C'est aussi en cela qu'il est un CHAMPION AUTHENTIQUE.

MERCI RAFA, MERCI POUR CES FRISSONS QUI ME PARCOURENT LE CORPS LA, CES PUTAIN DE LARMES QUE J'AVAIS PROMIS DE NE PAS VERSER MAIS C'EST SI FORT ET SI BEAU

On l'a cette Coupe qui nous fuyait depuis si longtemps, BRAVO MON P'TI BONHOMME

inoubliableeeeeeeeeeeeeeeee fantastiqueeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee merveilleuxxxxxxxxxxxxxxx oniriqueeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee

Rafa ovationné par un Public en délire mord à pleines dents dans le Trophée

Je mettrai les Tofs la Nuit prochaine

Citation :

Tennis - US Open (H)
La totale pour Nadal


Rafael Nadal remporte (6-4, 5-7, 6-4, 6-2) son 9e titre du Grand Chelem aux dépens de Novak Djokovic. Il est désormais le 7e joueur à avoir gagné tous les Majeurs.

Il a gagné sur ses qualités physiques à Roland-Garros. Il a gagné sur ses qualités mentales à Wimbledon. Il a gagné sur ses qualités physiques et mentales en Australie. Aujourd'hui, il gagne avec son jeu à l'US Open et terrasse (6-4, 5-7, 6-4, 6-2 en 3h43') un grand Novak Djokovic. Pour conquérir son neuvième titre du Grand Chelem, devenir le septième homme à remporter les quatre titres du Grand Chelem et dépasser Andre Agassi, Ken Rosewall, Ivan Lendl ou Jimmy Connors au nombre de titres majeurs, il a forcé sa nature. Sur une surface très rapide, il faut un grand service. Il a travaillé et changé sa prise de raquette. Sur une surface très rapide, il faut prendre la balle plus tôt. Il a travaillé et agresse en permanence son adversaire. Sur une surface très rapide, il faut une volée et un slice. Il a travaillé et n'hésite plus à venir finir ses points au filet.

Quand Rafael Nadal s'écroule sur le ciment new-yorkais, puis s'agenouille pour célébrer sa première victoire à Flushing Meadows, c'est le symbole du travail et de l'abnégation. L'oncle Toni peut jubiler dans son box. Ils ont fait du bon boulot. A ses qualités naturelles, le Majorquin a ajouté une somme de petits détails dans le jeu et dans sa préparation avec trois semaines de repos en juillet pour arriver frais à l'US Open. Un simple champion se serait "contenté" de rester dans sa filière. Un grand champion fait évoluer son jeu pour entrer dans la légende. Lors de l'US Open, le numéro 1 mondial en donne la preuve par l'exemple. Lors de la finale interrompue 1h48' par la pluie à 6-4, 4-4 (30-30), il allie le mental, le physique et le jeu pour faire plier Novak Djokovic

Nadal, la force du travail
Son service demeure le meilleur exemple de l'évolution de son jeu. Il y a seulement deux ans, qui aurait pu dire que Rafael Nadal servait mieux que Novak Djokovic ? Personne. Ce lundi 13 septembre dans le froid et l'humidité du court Arthur-Ashe, le constat est clair : 8 aces, 67% de premières balles (73% de points gagnés sur sa première), 212 km/h pour son service le plus rapide, 188 km/h en moyenne. L'Espagnol est devenu un excellent serveur. Contre le futur 2e mondial, il varie parfaitement les trajectoires, les vitesses et s'offrent des points gratuits à des moments cruciaux à l'image de ses deux services gagnants et de son ace pour conclure le troisième set à 5-4 (15-30). Et c'est une différence énorme, surtout face à un relanceur de la qualité du Serbe.

Novak Djokovic tente tout. Sur sa ligne, il lance des fusées des deux côtés, multiplie les montées (28 points sur 45 montées), mais Rafael Nadal joue à la PlayStation en vitesse accéléré pour le jeu de jambes. Le futur n°2 mondial réussit à déstabiliser l'Espagnol par intermittence à l'instar de ses onze points d'affilée pour mener 4-1 au deuxième set, de ses vingt balles de break sauvées sur vingt-six ou de son réalisme sur les balles de break (3/4) à l'image de sa balle de deuxième manche, remportée sur un excellent retour. Mais face à un mur, la balle revient toujours plus vite, le Serbe s'use et finit par craquer sur une 24e faute directe en coup droit (47 au total). « Rafa est le meilleur joueur du monde et il mérite ce titre », avoue Nole lors de la remise de trophée avant de subtiliser le chèque du vainqueur en riant. Le constat est banal, mais tellement vrai. Un champion est un être d'exception, Rafael Nadal est un immense champion. - Sophie DORGAN, à New-York

Bravoooooooooooooooooooo Rafa ,qui a parfois plié ( si peu ) mais jamais rompu pourtant Nole s'est battu comme un diable bravo à lui aussi ce fut une belle finale avec un beau vainqueur !!!

Je n'ai jamais vu Rafa autant sclicer ,la défaite face à Feli aux Queen's a dû le marquer quand même car c'est bien avec son slice et son jeu varié que Feli l'avait battu de plus il s'entraîne ensemble cela fait de Nadal un joueur de plus en plus complet , j'ai bien aimé la façon qu'il a employé pr battre Nole bravo au moins je ne suis pas restée debout pr voir des fautes comme en WTA

BRAVOOO RAFA!!! Muchas Felicidades!!! Qué campeon! es meredico!
Probó que sabía jugar sobre todas las superficies!!

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Nadal écrase tout


D’une main de maître, Rafael Nadal a bouclé sa collection de titres en Grand Chelem en remportant l’US Open, le dernier majeur qui lui manquait. Un symbole fort de sa domination actuelle sur la planète tennis.

«C’est un honneur pour moi d’être ici et de pouvoir être le premier à féliciter Rafa. Pour moi, c’est tout simplement le meilleur joueur du monde.» Quel plus bel hommage Rafael Nadal pouvait-il espérer que celui de sa victime en finale de l’US Open, Novak Djokovic ? Et ce, quand bien même le Serbe se contenterait-il d’enfoncer une porte ouverte tant les chiffres parlent d’eux-mêmes au sujet de la domination actuelle du Majorquin, auteur d’un petit chelem en 2010 avec le triptyque Roland Garros-Wimbledon-US Open. Ce dernier majeur vient également compléter sa collection personnelle, puisqu’il était le seul à lui avoir échappé jusqu’à présent. Le tout à seulement 24 ans, du jamais vu dans l’histoire du tennis. De quoi donner le tournis à nombre de ses adversaires. Surtout que le garçon n’a visiblement pas décidé de se reposer sur ses lauriers à l’écouter en conférence de presse après ce sacre new-yorkais : «Il y a encore plein de domaines dans lesquels je peux progresser. Je peux améliorer ma volée, ma position sur le court, mes retours… Personne n’est parfait et il y a toujours de la place pour progresser.» Espérons néanmoins pour les autres que sa marge de progression ne soit pas si importante qu’il veut bien le dire sinon d’autres records de précocité devraient tomber très prochainement.

Djokovic vainc le signe «federien»
D’autant plus que la compétition new-yorkaise, lors de laquelle il n’aura perdu qu’un seul set (en finale), n’a pas laissé l’image d’une adversité très au point. Principale déception de la quinzaine écoulée : Andy Murray. Le Britannique se présentait pourtant à Flushing Meadows fort de son titre à Toronto et de sa finale à Los Angeles, ce qui en faisait l’un des favoris logiques pour décrocher le Grand Chelem new-yorkais. Las, comme jusqu’à présent, l’Ecossais n’aura pas su se montrer à la hauteur des attentes et sa disparition dès les 16es de finale face à Stanislas Wawrinka en dit long sur les progrès qu’il lui reste à accomplir. Des progrès, Djokovic en a réalisé beaucoup sur cette seule compétition. Dont un, principalement, pourrait changer bien des choses du point de vue de son mental : enfin, il a battu Roger Federer à l’US Open, après une série de trois défaites d’affilée (finale en 2007, demies en 2008 et 2009) qui devait sérieusement commencer à le tourmenter. Et sur la finale, bien que battu, le Belgradois a démontré qu’il avait les armes, potentiellement, pour venir titiller encore davantage le numéro 1 mondial. Une place que n’est sans doute pas près de récupérer Federer.

Vers une élite à deux vitesses ?
Cet US Open a en effet confirmé l’amorce du déclin du Bâlois. Certes, celui-ci demeure très relatif et beaucoup de joueurs aimeraient décliner de la sorte. Mais sa demi-finale perdue, où il alterna le très bon à la volée et le franchement mauvais au fond du court, laisse l’image d’un joueur dont le salut passe désormais par un jeu plus porté vers l’avant qu’auparavant. Pour quelle raison ? Tout simplement car sur sa ligne, il apparaît aujourd’hui bien vulnérable face à des Nadal ou Djokovic, en attendant d’autres à venir. Son association avec Paul Annacone, l’ancien entraîneur de Pete Sampras, peut-elle le sauver ? Possible. En tout cas, elle tombe à point nommé et n’est sans doute pas le fruit du hasard. Le reste des troupes ? Il est loin du trio Nadal-Djokovic-Federer qui, hormis au cours de leurs confrontations croisées, n’aura perdu que deux sets en tout et pour tout, ceux concédés par le Serbe au 1er tour face à son compatriote Viktor Troicki. Reste à voir si Juan Martin Del Potro, le tenant du titre déchu sur blessure, pourra venir troubler l’ordre établi, qui laisse présager encore plus que par le passé d’un tennis masculin à double vitesse.

En attendant «le vrai Gaël»
Du côté français, les bonnes surprises du 1er tour (12 joueurs qualifiés pour l’étape suivante), alors même que le tirage au sort et l’absence de Jo-Wilfried Tsonga laissaient craindre le pire, n’auront pas permis d’établir d’autres records par la suite. Ainsi, en 8es de finale, il ne restait plus que deux représentants hexagonaux : Gaël Monfils et Richard Gasquet. Le premier, malgré une inconstance désarmante, a rempli l’objectif qu’il s’était fixé : atteindre la deuxième semaine. En attendant mieux, puisque lui-même l’affirme : «Le vrai Gaël est capable de remporter un Grand Chelem.» Le second, lui, se rapproche, pas à pas, de son meilleur niveau. Sa superbe victoire sur Nikolay Davydenko en a d’ailleurs été la plus belle démonstration. Le constat est le même pour Gilles Simon, s’il sait gérer son nouveau statut de papa en dehors des courts. La jeune garde tricolore (Paire, Mannarino) a aussi semé quelques jolies promesses pour le futur, tandis que les vieux de la vieille (Llodra, Clément) ont démontré qu’ils avaient encore de la ressource. Le tout formant un saisissant contraste au niveau national entre des femmes aux abonnées absentes et des hommes solides, à défaut d’être exceptionnels.

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Nadal croque la pomme


Rafael Nadal a remporté l'US Open pour la première fois de sa carrière en dominant Novak Djojovic en finale. C'était le seul Grand Chelem qui manquait au palmarès du numéro 1 mondial.

Rafael Nadal s'est montré le plus fort physiquement et tennistiquement face à Novak Djokovic. Le Serbe, qui a sans doute abandonné quelque force dans sa bataille en 5 manches face à Federer en demi, est tombé en quatre sets: 6/4, 5/7, 6/4 et 6/2 après un peu plus de 3h30 de jeu. Djokovic a tout de même pris un set à Nadal, le seul abandonné par le Majorquin tout au long de sa quinzaine.

Dans un premier set équilibré, Nadal s'est appuyé sur un excellent service pour remporter ses engagements, tout en signant le break suffisant pour s'emparer de la manche: 6-4 en 50 minutes. Le ton était donné.

Nadal traversait un relatif passage à vide dans la seconde manche. Djokovic ne se privait pas pour prendre à deux reprises le service de son adversaire et égaliser à une manche partout: 5/7. La réponse de Nadal lui permettait de mener ensuite 2 sets à 1 (6-4). Avant que le Serbe ne jette pour ainsi dire l'éponge (6-2).

La victoire de Nadal à l'US Open lui permet de rentrer dans le club très sélect des joueurs ayant remporté toutes les levées du Grand Chelem. Fred Perry, Don Budge, Rod Laver, Roy Emerson, Andre Agassi et Roger Federer te souhaite la bienvenue.

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Nadal da el paso definitivo


Rafael Nadal Parera (Manacor, 3 junio de 1986) puede haber conseguido en Flushing Meadows la victoria más importante de su vida. No por el hecho de ingresar en el olimpo del tenis -junto a los ilustres Don Budge, Rod Laver, Fred Perry, Roy Emerson, Andre Agassi y Roger Federer- al conseguir el único grande que faltaba en su palmarés. Hay tenistas ausentes en esa lista cuya leyenda ensombrece a la de muchos de éstos.

Tampoco se trata de devaluar sus cinco triunfos en París, su doblete en Londres o su gran victoria en Australia, la que hizo sollozar a su rival de leyenda para regocijo de sus seguidores. Ni siquiera lo es por pasar a ser unánimemente reconocido como el mejor tenista español de la historia a sus 24 años. Para quien escribe estas líneas, ya lo es desde hace años. Ni siquiera el currículum de Miguel Indurain resiste comparación con el del zurdo de oro de Manacor. Si acaso el de Ángel Nieto con sus 12+1 campeonatos mundiales… pero tratándose de un deporte de motor la comparación no parece posible.

Su mordisco a la gran manzana puede suponer el punto de inflexión definitivo en su carrera de ensueño. Nadal ya sabe que puede lucir su mejor tenis en las azuladas pistas de Nueva York. Su única cuenta pendiente ha quedado saldada. Se ha despojado de todos sus complejos. Una acertada planificación de la temporada le ha permitido llegar fresco, física y mentalmente, para focalizar su objetivo y encarar la hazaña con garantías de éxito. Su persecución a su admirado Federer recobra nuevos bríos, y como el suizo, ya juega su particular partido contra la historia.

A partir de hoy Nadal debe reconocerse capaz de todo -en su fuero interno siempre lo ha percibido- sin que por ello sea tildado de prepotente. Eso no implica que abandone la humildad que ha caracterizado su carrera y su forma de afrontar los retos paso a paso, la gran herencia del Tío Toni, el genio en la sombra. Y debe sentirse capaz de todo por el tenis desplegado en el US Open, donde ha sido más agresivo y dominador que nunca y ha mostrado la versión más efectiva jamás vista de su criticado servicio. Rafa ha ejecutado el paso que desde hace tiempo le demandaba el nuevo gurú del tenis, empeñado en acortar el tiempo en pista de su sobrino para economizar los esfuerzos. Un paso aparentemente sencillo en su proceso final (un pequeño ajuste en la empuñadura) pero que le ha llevado meses, que no sólo afectaba al servicio, y que se vio interrumpido por las dolencias en sus rodillas.

Nadal es ahora más letal
Nadal es ahora mucho más temible en la pista. El jugador con la mejor defensa, el que mejor utiliza el contraataque, el más consistente y duro desde el fondo de la pista, el más potente, el del liftado más demoledor…es hoy en día el más letal jugando dentro de ella. Ahora gana puntos gratis con el servicio, consigue más golpes ganadores, la bola le corre como el mayor pegador del circuito y exhibe una portentosa ‘stop volley’ con la que finiquitar muchos puntos. Más argumentos que rearman al tenista con la cabeza más privilegiada del planeta.

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Tennis - ATP
Des défis à la taille de Nadal


En remportant son neuvième titre majeur et en réalisant le Petit Chelem, Rafael Nadal intègre un cercle restreint de champions. Quelques défis restent néanmoins à relever pour le numéro un mondial.

Du petit au Grand Chelem
Incontestable numéro un mondial, Rafael Nadal impose par ses performances de regarder l'histoire du tennis pour mesurer l'ampleur de son palmarès. En remportant l'US Open lundi après sa victoire sur Novak Djokovic, l'Espagnol est devenu seulement le quatrième joueur de l'ère Open (depuis 1968) à gagner les quatre tournois du Grand Chelem (après Rod Laver, Andre Agassi et son rival Roger Federer). A 24 ans, il est surtout le plus jeune à avoir imposé son tennis dans ces compétitions prestigieuses, disputées sur trois surfaces différentes, alors que Roger Federer a attendu ses 27 ans avant de s'imposer à Roland-Garros. S'il a échoué en quarts de finale à l'Open d'Australie cette année, Nadal a néanmoins réalisé un exploit rare en triomphant à Roland-Garros, à Wimbledon et à l'US Open : il est seulement le quatrième joueur de l'ère Open à gagner trois tournois du Grand Chelem de suite après les légendes Laver, Sampras et Federer. S'il s'impose en janvier à Melbourne, le gaucher de Manacor réussirait le Grand Chelem sur deux années, une performance jamais atteinte depuis Rod Lever (Grand Chelem en 1969).

Quatre Masters 1000 et la Masters Cup
Elevé au tennis et devenu un champion sur terre battue (5 victoires à Roland-Garros), Rafael Nadal impressionne par sa faculté à adapter son jeu pour progresser chaque saison, d'abord sur le gazon de Wimbledon (victoire en 2008 et 2010) puis à l'US Open. Le Majorquin n'est que le troisième Espagnol à imposer sa loi dans le Majeur américain (après Manolo Santana en 1965 et Manuel Orantes en 1975). Avant de triompher à Flushing Meadows, Nadal avait déjà prouvé depuis longtemps que son jeu pouvait faire des ravages sur les surfaces les plus rapides : d'Indian Wells à Montréal, il a construit un palmarès unique en Masters 1000, avec 18 victoires (17 pour Federer et Agassi). Seuls quatre tournois de cette catégorie lui ont pour l'instant échappé : Miami, Cincinnati, Paris-Bercy et Shanghai (Masters 1000 depuis 2009). Souvent victime d'une baisse de régime en fin de saison, Rafael Nadal n'a encore jamais brillé lors de la Masters Cup, se contentant de deux demi-finales.

Le défi de la longévité
Pour un joueur dont le tennis a souvent été abordé par le versant physique et qui a été freiné plusieurs fois par des problèmes au genou, le prochain défi sera probablement de durer pour atteindre des records à moyen terme. Avec neuf titres de Grand Chelem (en onze finales), il devra encore attendre avant de compter seize trophées majeurs comme Roger Federer (22 finales). Ses 42 titres individuels sont encore loin des 109 tournois glanés au fil de sa carrière par l'Américain Jimmy Connors. Le record le plus symbolique serait peut-être les 286 semaines au rang de numéro un mondial compilées par Pete Sampras, un record qui résiste pour l'instant à Roger Federer. Si Rafael Nadal ne compte que 74 semaines en tant que numéro un mondial, ses 24 ans sonnent comme un argument de poids.

Les victoires en Grand Chelem :
1. Roger Federer (SUI) 16 victoires - 6 finales perdues
2. Pete Sampras (USA) 14-4
3. Roy Emerson (AUS) 12-3
4. Rod Laver (AUS) 11-6
5. Björn Borg (SUE) 11-5
6. Bill Tilden (USA) 10-5
7. Rafael Nadal (ESP) 9-2

Citation :

Rafael Nadal > Twitter s'incline devant Nadal

Par Vincent Esse, mardi 14 septembre 2010 à 15:40


Petite compilation des déclarations de la planète Tennis sur Twitter après le sacre de Rafael Nadal à l'US Open.

Greg Rusedski : "Nadal gagne l'US Open, son neuvième majeur, il semble inarrêtable".
Pat Cash : "Bien joué Rafa, pas au top sur les balles de break mais on peut comprendre sa nervosité ! Gros effort de Novak, mais enchaîner des victoires sur Fed et Rafa était peut-être un peu trop".
Fernando Verdasco : "Bravo aussi à Novak pour cette finale ! Après l'interruption pour pluie, il a joué de façon incroyable, mais Rafa était juste Rafa aujourd'hui !"
Janko Tipsarevic : "J'ai vu la conférence de presse de Nadal après la finale ... Les mots me manquent pour exprimer la profonde admiration que je ressens envers le champion qu'il est, vraiment, no comment !"
Juan Monaco : "Rafa est grand, il a gagné tout ce qu'il a dû affronter, que d'émotions, un génie !!"
Justin Gimelstob : "Félicitations, Rafa, un champion de grande classe pour cet US Open, le Grand Chelem à 24 ans, WOW !"
Fernando Gonzalez : "Nadal est grand, à 24 ans il a tout gagné, tous les majeurs, la Coupe Davis, l'or olympique et tous ces Masters 1000 ... et le pire pour nous autres est qu'il en veut toujours plus !"

Ses Adversaires sont UNANIMES sur son TALENT