KIM CLIJSTERS - VIDEOS ET/OU BIO - 2

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Londres
Après avoir déjà passé plus de dix jours à Wimbledon, Kim Clijsters n’a pas eu le temps de s’ennuyer. Conseillère et sparring-partner de Yanina Wickmayer, spectatrice attentive des matchs des joueurs belges, commentatrice avisée et appréciée pour la BBC, elle a également multiplié les sorties en vue de son entrée au « Hall of Fame » du tennis mondial, le mois prochain. Mais, à côté de ces activités connexes, la Limbourgeoise reste une joueuse dans l’âme et elle s’apprête à remonter sur les courts londoniens pour la première fois depuis… cinq ans, à l’occasion d’un « Legends Trophy » qu’elle disputera, donc, pour la toute première fois, à Londres en tout cas.
« J’ai déjà disputé le tournoi des légendes un peu partout (NDLR : elle vient de remporter le titre à Roland-Garros) mais pas ici : et pour cause, c’est la toute première fois que je remets les pieds à Wimbledon depuis que j’ai mis un terme à ma carrière », souligne l’ancienne numéro 1 mondiale, installée sur une des terrasses surplombant le site, baigné de soleil. En 2012, pour sa dernière apparition sur le gazon du All England Club, elle avait été battue en huitièmes de finale par Angelique Kerber, l’actuelle n°1 mondiale, qui pointait déjà dans le Top 10. « Je m’amuse bien depuis dix jours. C’est chouette de revenir et de voir tout ce qui a changé. Par rapport à mon époque, où nous étions déjà super bien traités, il y a encore eu beaucoup de changements. Le tournoi améliore tout : les installations, la sécurité… Ils font énormément de bonnes choses pour les joueurs mais aussi pour le public. »
Un deuxième trophée
Si elle s’impose dans le tournoi des légendes, Kim Clijsters soulèvera son… deuxième trophée à Wimbledon, après le double dames remporté il y a quatorze ans en compagnie de la Japonaise Ai Sugiyama (le duo avait déjà été sacré à Roland-Garros un mois plus tôt). En simple, par contre, elle n’a jamais brillé sur le gazon londonien, ses meilleurs résultats restant les deux demi-finales disputées en 2003 (battue par Venus Williams) et en 2006 (éliminée par Justine Henin). Ce qui ne l’empêche pas de conserver des bons souvenirs de ses neuf participations. « J’ai vécu des grands moments ici. Le plus beau, ici mais aussi dans ma carrière, c’était dès ma première participation, en 1999 (NDLR : son premier tournoi du Grand Chelem, elle qui était encore Juniore un mois plus tôt) alors que je n’avais que seize ans. Après être sortie des qualifications, je me suis retrouvée, en huitièmes de finale, face à mon idole, Steffi Graf. C’était mon premier Wimbledon et, elle, disputait son dernier (NDLR : l’Allemande a décroché sept titres à Londres) . C’était un départ parfait pour ma carrière en Grand Chelem, cela m’a donné énormément de motivation pour la suite. Je crois que je n’étais pas vraiment prête dans ma tête à battre une joueuse comme elle, vu son histoire et son palmarès… »
Du haut de ses seize ans, elle avait fait pas mal de jalouses parmi les autres joueuses d’un circuit qu’elle découvrait à peine. « Beaucoup ne l’avaient jamais affrontée et, moi qui étais toute jeune, j’avais déjà eu cet honneur », sourit la Limbourgeoise, qui garde des étoiles plein les yeux lorsqu’elle évoque, dix-huit ans plus tard, sa seule confrontation avec son idole. Certaines joueuses m’ont dit : « Tu ne te rends pas compte de la chance que tu as… » Mais j’en étais bien consciente (sourire). »
Si elle aime regarder dans le rétro, Kim Clijsters n’en oublie pas le présent, et cette 131 e édition de Wimbledon qui a passé, lundi, la vitesse supérieure avec les huitièmes de finale. L’occasion, pour la Limbourgeoise, de livrer son pronostic. Dans le tableau masculin, en tout cas… « Chez les hommes, je mise sur Rafael Nadal (NDLR : interview réalisée avant sa défaite épique d’hier soir contre Muller). J’ai vu sa finale à Roland-Garros, personne n’aurait pu le battre. Et ici, il semble aussi à l’aise sur gazon que lors de ses deux titres (NDLR : en 2008 et 2010) . Chez les femmes, c’est difficile, voire impossible, de dire qui va gagner car toutes les joueuses encore en lice peuvent se battre. »
Victoria Azarenka, comme elle
Ce qui ne l’empêche pas d’avoir des petites préférences pour certaines joueuses, parfois dictées davantage par des arguments plus relationnels que rationnels. « J’avais un petit faible pour la jeune Croate Ana Konjuh, éliminée par Venus Williams. La passion que Venus a encore pour le tennis, à trente-sept ans, m’épate. J’étais également curieuse de voir comment Ostapenko allait se comporter à Wimbledon après son sacre à Paris. C’est une joueuse qui n’a peur de rien, qui fait des fautes mais qui est forte mentalement. Contre une fille comme elle, il faut aller chercher la victoire car celle-ci ne vient jamais toute seule. »
Et puis, Clijsters ne peut cacher un petit faible pour Victoria Azarenka, en quarts pour son premier Grand Chelem depuis la naissance de son fils, Leo, en décembre dernier. « Je connais cette situation », pointe Kim Clijsters, sacrée à trois reprises comme maman. « Quand on remonte sur le court, pour un entraînement ou un match, les routines reviennent naturellement. Comme moi, Vika a été joueuse pendant tellement d’années avant d’avoir un enfant que c’est facile pour elle de se concentrer sur le tennis pendant deux heures. »

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Kim Clijsters disputait un match de double aux côtés de Rennae Stubbs ce vendredi, dans le cadre du tournoi des légendes à Wimbledon.

La paire belgo-australienne affrontait Conchita Martinez et Andrea Jaeger, qu'elle a battu 6-2, 7-5

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Kim Clijsters a officiellement été intronisée au Hall of Fame du tennis international samedi à Newport, dans le Rhode Island où se site le musée aux Etats-Unis lors d'une cérémonie en marge du tournoi de tennis ATP.

Kim Clijsters figurait dans la liste des membres choisis pour l'année 2017 présentée en janvier à l'Open d'Australie. L'ancienne N.1 mondiale belge a avoué samedi que l'évènement était "chargé d'émotion. C'est presque comme si toute votre enfance et toute votre vie repasse dans la tête", a déclaré en substance la Limbourgeoise, âgée aujourd'hui de 33 ans qui a mis un terme à sa carrière en 2012.

Kim Clijsters devient la deuxième Belge, après Justine Henin intronisée l'an dernier, à figurer dans ce "Palais de la renommée".

Clijsters a été honorée samedi sur le court de Newport avec l'Américain Andy Roddick, ancien numéro 1 mondial et vainqueur de l'US Open en 2003, et avec la Néerlandaise Monique Kalkman van den Bosch, quatre fois médaillées aux jeux Paralympiques.

Pour prétendre entrer au Hall of Fame, qui existe depuis 1955, il faut -en tant que joueur- avoir arrêté de jouer depuis au moins cinq ans et avoir eu une carrière internationale remarquable "marquée par son intégrité, son caractère et son fair play".

Kim Clijsters a gagné 41 titres WTA dont 4 en Grand Chelem: Open d'Australie en 2011, et US Open en 2005, 2009 et 2010. Elle a été finaliste à deux reprises à Roland-Garros et double demi-finaliste à Wimbledon. Elle a occupé la place de N.1 mondiale pendant 20 semaines (10 entre août et octobre 2003, 2 entre octobre et novembre 2003, 7 entre janvier et mars 2006 et une entre le 14 et le 20 février 2011).

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Clijsters, à l'US Open avec Wickmayer, "curieuse de voir Sharapova à l'oeuvre"

Kim Clijsters est de retour à l'US Open, le tournoi qui a fait sa notoriété et où elle a mis un terme à sa carrière en 2012. La Limbourgeoise, 34 ans, y donnera un coup de main à Yanina Wickmayer (WTA 130) et participera la deuxième semaine au Tournoi des Légendes.

L'ancienne n°1 mondiale a même tapé la balle samedi, sur le court n°12, avec sa protégée, sortie du Top 100 et qui affrontera au premier tour l'Ukrainienne Lesia Tsurenko (WTA 30), finaliste à Acapulco début mars."Je le fais par pure amitié. Ce n'est d'ailleurs pas la première fois que je l'aide. Nous nous entendons très bien" a confié la Limbourgeoise, qui a même déjà accueilli Yanina Wickmayer chez elle à Belmar, dans le New Jersey, à l'occasion la tournée sur dur aux Etats-Unis.

Mais pas question pour elle d'embrasser une carrière de coach à l'heure actuelle. Triple lauréate à l'US Open, en 2005, 2009 et 2010, Kim Clijsters a même été amené à livrer ses pronostics dans une interview au média américain Sportskeeda. Et en l'absence de Serena Williams (WTA 15), victorieuse à six reprises et enceinte de son premier enfant, la Limbourgeoise voit l'Allemande Angelique Kerber (WTA 6), tenante du trophée, et la Britannique Johanna Konta (WTA 7) aller loin.

"L'US Open est un tournoi très physique, car la surface est très contraignante. Il faut avoir un bon jeu de jambes, être capable de se déplacer rapidement, avoir des appuis solides. Angie Kerber est une joueuse qui se déplace remarquablement, tout comme Johanna Konta. Serena n'étant pas là, le tournoi sera une nouvelle fois très ouvert, comme à Wimbledon. Beaucoup de joueuses vont croire en leurs chances. Maria Sharapova effectue également son retour et je suis curieuse de la voir à l'œuvre. J'imagine qu'elle sera très motivée", conclut-elle

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La paire belgo-américaine Kim Clijsters - Martina Navratilova s’est qualifiée pour la finale du double dames des légendes du tennis jeudi à New York. Clijsters, 34 ans, et Navratilova, 60 ans, n’ont mis que 53 minutes pour éliminer, 6-3, 6-4, la paire US Tracy Austin - Gigi Fernandez.

L’autre paire finaliste, Lindsay Davenport - Mary Joe Fernandez, est également made in USA

Et victoire en finale du double :

K. Clijsters M. Navratilova battent L. Davenport M. Fernandez 4-6 6-2 10-4