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Clijsters: "Elise Mertens peut rivaliser avec les meilleures"

Kim Clijsters effectue son retour à Roland Garros. La Limbourgeoise, qui fêtera ses 35 ans le 8 juin, sera même sur le terrain dans quelques jours. Finaliste à Paris en 2001 et 2003, elle participera ainsi une nouvelle fois au Trophée des Légendes, le tournoi réunissant les anciennes gloires du circuit, qu'elle a déjà remporté avec Martina Navratilova et Tracy Austin.


"Je ferai normalement équipe avec Nathalie Tauziat cette année", a expliqué Kim Clijsters. "Je tape encore la balle de temps à autre dans mon académie à Bree et c'est toujours sympa de participer à ce genre d'événement".

Kim Clijsters officiera également pour la première fois comme consultante pour la télévision à Roland Garros. L'ancienne n°1 mondiale, lauréate de quatre levées du Grand Chelem, prodiguera durant la deuxième semaine ses conseils d'experte pour Eurosport.

"Cela fait déjà un petit temps qu'ils me le demandent, mais je ne me sentais pas tout à fait prête. Entre-temps, j'ai déjà travaillé pour ESPN, de même que la BBC, à Wimbledon, et je me réjouis de rejoindre l'équipe et de collaborer avec les plus grands (Mats Wilander et John McEnroe, entre autres, ndlr)".

Entre-temps, elle suit bien entendu de près Elise Mertens (WTA 16), sa protégée, qui affrontera la Britannique Heather Watson (WTA 80), jeudi, pour une place au troisième tour.

"Elise a fait un immense bond en avant en très peu de temps, avec sa demi-finale à l'Australian Open", a ajouté la Limbourgeoise, ex-numéro 1 mondiale. "Mais on a pu voir récemment, avec ses titres (à Lugano et Rabat, ndlr), qu'elle gérait bien cette nouvelle situation. Je le vois aussi à la manière dont elle s'entraîne au sein de mon académie. C'est quelqu'un qui sait ce qu'elle veut, mais aussi ce qu'elle ne veut pas. Elle sert bien, elle défend bien et elle pratique un tennis varié. Elle a aussi progressé au niveau mental. Elle est devenue une valeur sûre qui peut aujourd'hui rivaliser avec les meilleures."

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Pas de victoire pour Kim Clijsters en finale du Double Légendes de Roland Garros, au lendemain de son 35e anniversaire. Notre compatriote et la Française Nathalie Tauziat se sont en effet inclinées face à la paire Amélie Mauresmo-Nathalie Dechy au terme d'un duel acharné.

Les Françaises qui ont sauvé trois balles de match dans le supertiebreak se sont imposées 6-7 (4/7), 6-4, 15-13 sur le Court Suzanne Lenglen. La rencontre a duré 1h30.

Clijsters qui a déserté le Circuit WTA en 2012, du moins comme joueuse, a été deux fois finaliste à Roland Garros, contre . Jennifer Capriati en 2001, et Justine Henin en 2003. Mais elle n'en a remportée aucune des deux.

Amélie Mauresmo participait pour la première fois à ce Double Légendes.

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C'est la sensation d'une première semaine à rebondissements à Wimbledon. Alison Van Uytvanck (WTA 47) est devenue la première joueuse depuis l'Américaine Lori McNeil en 1994 à parvenir à éliminer la tenante du titre à Wimbledon aussi tôt dans le tournoi à la suite de sa victoire 5-7, 6-2, 6-1 contre Garbine Muguruza (WTA 3), jeudi soir. Et son exploit a évidemment marqué les esprits !

"C'est une grande victoire!", s'est ainsi exclamée Kim Clijsters, présente au All England Club comme consultante pour la BBC et qui participera la semaine prochaine au tournoi des légendes en compagnie de l'Australienne Rennae Stubbs. "Alison est super gentille fille. Elle a été confrontée à pas mal de blessures en 2016 (NdlR : notamment une opération au poignet) et elle a travaillé dur pour revenir. C'est un résultat fantastique pour elle. Alison est une excellente joueuse, mais ce qui m'a surtout impressionnée, c'est la manière dont elle a conclu le match. Elle aurait pu gagner le premier set, où elle a mené 4-2 et 5-4, mais elle ne s'est pas laissé démonter. Elle été dominante dans les deux sets suivants. Elle n'a pas donné la moindre occasion à Muguruza de revenir en réussissant à maintenir un niveau de jeu très élévé. Je suis très heureuse pour elle."

Cela faisait trois ans que Kim Clijsters n’était plus venue à l’Open d’Australie. Elle avait remporté l’épreuve en 2011, sous les clameurs de la foule qui adorait « Aussie Kim ». Un surnom qui la poursuit toujours ici ! Elle l’avoue pourtant, au début, elle s’est un peu perdue sur un site qui a énormément évolué depuis 2016. Beaucoup a changé aussi dans le monde du tennis, mais pas tout. Certains noms et de grands souvenirs restent immuables… 

Kim Clijsters, vous êtes de retour ici pour la première fois depuis trois ans. Ce premier come-back en famille, ça doit vous faire une drôle de sensation, non ? 
Ma fille Jada était là lorsque j’ai remporté le titre en 2011, mais elle n’avait pas encore trois ans et elle ne se souvient de rien… C’est amusant de voir ça. Surtout qu’elle préfère suivre le basket avec son papa, elle n’est pas vraiment une grande fan de tennis… J’ai perdu cette bataille-là (elle rit). Mais c’est super de revenir ici. En trois ans, c’est incroyable comme le site a changé. Les premiers jours, j’étais moimême un peu perdue. Il fallait que je réfléchisse où tout se trouvait avant. Mais tout le site est vraiment rénové et très beau, surtout du côté des infrastructures accessibles aux joueurs.

Est-ce qu’on vous reconnaît encore dans les travées, ici, comme « Aussie Kim »… 
Oui, j’entends qu’on chuchote encore ça quand je me dirige vers les courts. C’est un peu mon surnom ici et ça reste très sympathique. J’ai toujours été très bien accueillie en Australie. 

On vous a vu encourager Elise Mertens dans les tribunes à chaque fois qu’elle jouait, que pensez-vous de son évolution ? 
Elle a beaucoup progressé depuis son exploit de l’an dernier ici. Elise a grandi. C’est vrai qu’elle a joué la demi-finale l’an dernier, mais c’était un peu la surprise du tournoi. En un an, elle est passée de la joueuse qu’on n’attendait pas à la joueuse qui devait défendre un certain statut parmi les joueuses du top 15… En général, je trouve que mentalement, émotionnellement et surtout physiquement, Elise est devenue une joueuse d’un autre calibre. Elle n’a pas peur du challenge, elle veut vraiment progresser. Elle travaille dur et elle sait ce qu’elle doit faire, et investir, pour arriver encore plus haut dans le futur. Je pense que c’est très important à cette étape de sa carrière. C’est comme les tout meilleurs, ils veulent toujours progresser et Elise a cet état d’esprit. 

Lundi prochain, elle va malheureusement sortir du top 20. Tout le monde dit qu’elle a le potentiel d’une joueuse du top 10, c’est votre avis aussi ? 
Vous savez, quand j’étais joueuse, je ne réfléchissais jamais en termes de ranking. Je pensais d’abord à améliorer mon tennis. Mais bon, je pense que si Elise continue de s’investir ainsi dans sa carrière, de faire attention à sa santé et à tout ce qu’elle peut contrôler, elle a certainement toutes les qualités pour atteindre ce top 10. Mais naturellement, elle n’est pas toute seule à avoir cet objectif en tête et ça, elle ne sait rien y faire. Par contre, continuer de travailler dur vers l’objectif, c’est dans ses cordes, et c’est ce qu’elle est occupée à faire. 

Comment pouvez-vous l’aider ? 
Je suis là quand elle a besoin de moi, c’est aussi simple que ça ! 

Comment jugez-vous le retour de Serena Williams après être devenue maman ? 
Je suis très impressionnée ! On l’oublie trop vite avec Serena, mais elle est revenue après sa maternité et a déjà atteint deux finales en Grands Chelems l’an dernier, à Wimbledon et à l’US Open ! C’est incroyable, tout de même. Aujourd’hui, les gens pensent que Serena va toujours gagner un Grand Chelem parce qu’elle en a déjà remporté tellement, mais ce n’est jamais aussi simple que ça ! C’est un très long accomplissement et surtout après avoir donné naissance à une fille, je sais de quoi je parle (NDLR : pour rappel, après être devenue maman pour la première fois en février 2008, Kim Clijsters remportait l’US Open en 2009 pour son retour à la compétition et devenait même la première maman de l’histoire à devenir no 1 mondiale en 2011). Ici, elle semble avoir à nouveau faim de victoires, elle paraît aussi plus affûtée physiquement qu’elle ne l’était voici quelques mois à l’US Open. On ne sait jamais ce qu’il peut se passer avec Serena. Elle a toujours plus d’expérience que l’ensemble du reste du tableau, même si l’idée de gagner un… 24e Grand Chelem ajoute toujours un peu de pression. Et même si on s’appelle Serena, il faut toujours parvenir à bien gérer ça et les conditions toujours un peu spéciales ici. 

Justement, qu’est-ce qui est le plus difficile à gérer quand on est une maman sur le circuit ? Tout est une question de bon équilibre entre le temps que vous passez sur les courts et celui que vous passez en famille. C’est déjà assez difficile d’être pour la première fois maman… Et quand vous voulez redevenir une athlète de haut niveau, peu importe le sport, vous savez quel niveau vous voulez atteindre à nouveau. Evidemment, je ne peux parler que de ma propre expérience. Je ne sais pas comment le vit Serena, mais pour moi, c’était parfois difficile de trouver l’équilibre entre vouloir être avec ma fille et vouloir redevenir une joueuse du top en replaçant le tennis au top de mes priorités. Et c’était dur car, inévitablement, on ressent des moments de culpabilité. Mais après un temps, on s’habitue, on trouve la bonne organisation et le travail paie ! 

Quelle est votre favorite pour cette année ? 
Je suis vraiment curieuse de savoir ! Il y a tellement de joueuses talentueuses dans ce tournoi. C’est difficile d’en choisir une… Pliskova, Osaka, Svitolina, Kvitova, Serena… C’est difficile d’en choisir une. Dans un bon jour, elles peuvent toutes gagner le tournoi ! Je continue de penser qu’avec l’expérience qu’elle a, Serena est la favorite, mais peut-être que ce mercredi (NDLR : elle jouait en quart contre Pliskova, dans la nuit belge), c’est aussi terminé pour elle… 

Si vous ne deviez penser qu’à une joueuse qui a marqué votre carrière, qui serait-elle ?
 Ça reste Steffi Graf, l’idole de mes débuts. J’ai eu le luxe de pouvoir l’affronter, une fois, à Wimbledon. C’était sa tournée d’adieu et moi, c’était le tout début de ma carrière en Grand Chelem (NDLR : 1999). Elle m’a battue en huitièmes… Je me souviens que j’étais nerveuse à l’idée d’affronter la joueuse qui m’a un jour fait rêver de jouer au tennis. 

■ Propos recueillis par YVES SIMON

L. INVITATION DOUBLESFIRST ROUND

1T : K. CLIJSTERS R.P. STUBBS - M. BARTOLI D. HANTUCHOVA 63 6-4
2T : K. CLIJSTERS R.P. STUBBS - C. MARTINEZ B. SCHETT 6-3 6-2

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Kim Clijsters intronisée au sein de l’US Open Court of Champions

Elle a remporté à trois reprises ce tournoi du Grand Chelem, et notamment en 2009 alors qu’elle disposait d’une wild card.

Kim Clijsters sera intronisée, mercredi à New York, au sein de l’US Open Court of Champions, qui célèbre l’héritage des plus grands champions de l’histoire du tournoi. La Limbourgeoise, 36 ans, triple lauréate sur le ciment de Flushing Meadows, rejoindra une liste d’anciennes gloires du circuit incluant Arthur Ashe, Billie Jean King, Jimmy Connors, Martina Navratilova, Andre Agassi, Steffi Graf et Pete Sampras.

Victorieuse en 2005, 2009 et 2010 à l’US Open, Kim Clijsters est également membre de l’International Hall of Fame depuis 2017. L’ancienne N.1 mondiale restera surtout célèbre pour son sacre en finale de l’édition 2009 contre la Danoise Caroline Wozniacki, devenant la première joueuse bénéficiaire d’une wild card et la troisième maman à remporter un tournoi du Grand Chelem.

Réputée pour ses capacités athlétiques – et notamment son fameux grand écart – Kim Clijsters fut également l’une des joueuses les plus populaires du circuit, remportant à pas moins de huit reprises le Karen Krantzcke Sportsmanship Award, le prix du fair-play.

« J’ai toujours essayé de donner le meilleur de moi-même dans tout ce que j’ai entrepris », a-t-elle confié sur le site du tournoi. « Voilà peut-être quelque chose dont j’aimerais que l’on se souvienne à mon sujet. »

Un retour qui me fait plaisir.

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Le retour de Kim Clijsters, “une nouvelle exaltante” pour la WTA
Kim Clijsters veut revenir sur le circuit WTA dès janvier en Australie. La Limbourgeois, 36 ans, maman de trois enfants, a annoncé ouvrir le troisième chapitre de sa carrière jeudi en annonçant à la surprise générale sortir de sa retraite entamée une seconde fois en 2012.

Son retour est possible sur le circuit car en tant que lauréate d'un tournoi du Grand Chelem elle dispose d'invitations illimitées sur les tournois.

"Kim Clijsters fait partie des plus grandes joueuses de notre sport et son retour sur le circuit est une nouvelle exaltante pour la famille de la WTA, et pour les amateurs de tennis du monde entier", a réagi Steve Simon, le patron de l'Association des joueuses de tennis professionnelles (WTA).

"Inspirée par son amour pour le sport, cette formidable championne continue d'inspirer les femmes et les hommes dans tous les parcours de leur vie. Elle ne fait qu'ajouter à la richesse fascinante du talent féminin. Je souhaite à Kim le meilleur pour le prochain chapitre de sa carrière de joueuse.”

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Kim Clijsters, 36 ans, a annoncé jeudi qu’elle fera son retour sur le circuit WTA en 2020. L’ancienne numéro 1 mondiale, lauréate de 41 tournois dont 4 levées du Grand Chelem, a dévoilé ses motivations dans une interview exclusive pour WTA Insider Podcast.

« Je n’ai pas le sentiment de vouloir prouver quoi que ce soit. Pour ma part, c’est le défi qui prime », a-t-elle expliqué.

« J’ai des amis qui diraient ’je veux courir le marathon de New York avant d’avoir 50 ans. En ce qui me concerne, j’aime toujours jouer au tennis. Lorsque je suis présente à une levée du Grand Chelem pour participer à l’épreuve des Légendes, si quelqu’un demandait de taper quelques balles, je serais la première à répondre oui. Je serai la sparring-partner de ses entraînements pour la journée. J’aime encore tellement jouer. L’amour du sport est toujours là. Mais la vraie question est évidemment de savoir si je suis capable de produire le niveau que j’aimerais atteindre et auquel je voudrais figurer avant de rejouer au niveau des meilleures joueuses du monde », a-t-elle ajouté.

« Je le répète, je n’ai pas le sentiment d’avoir quelque chose à prouver, mais j’ai envie de relever ce défi et je veux à nouveau être forte. Ce sera mon marathon à moi. C’est là que je dis ’OK. Essayons’», a-t-elle conclu.

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Van Herck envisage déjà le retour de Clijsters en Fed Cup
Johan Van Herck, capitaine des équipes belges de Coupe Davis et de Fed Cup, n'a pas cherché à dissimuler sa joie en apprenant que Kim Clijsters allait remonter sur les courts de tennis en compétition. "C'est une nouvelle fantastique pour le tennis, et pour le tennis belge en particulier", s'est-il en effet réjoui. Il a précisé dans la foulée qu'il avait l'intention de la contacter pour savoir si elle comptait également effectuer son retour en équipe nationale, par la même occasion. "J'ai appris la nouvelle avec joie, mais aussi avec surprise", a-t-il avoué. "Je ne m'y attendais absolument pas, et je n'étais pas dans la confidence. J'ai été informé comme tout le monde, via les réseaux sociaux

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Kim Clijsters soutenue par son mari: "Si tu veux relever ce défi, fais-le"

Brian Lynch, le mari de Kim Clijsters, et entraîneur du club de basket de Limburg United, soutient totalement son épouse, qui a annoncé jeudi son intention de revenir sur le circuit WTA à 36 ans, sept ans après qu'elle a rangé ses raquettes.

"La montagne à laquelle elle s'attaque est très haute", déclare Brian Lynch à Belga. "A un moment donné, elle a complétement laissé tomber le tennis. Elle était totalement concentrée sur sa famille et son académie. Elle ne jouait plus au tennis tous les jours, loin de là. C'est donc un défi incroyable, mais unique. Une mère, non pas d'un mais de trois enfants, qui fait cela, c'est une aventure incroyable. Je suis totalement derrière elle, et les enfants aussi", dit l'Américain.

Si elle ne tape plus la balle tous les jours, Kim Clijsters n'a pas totalement déserté les courts de tennis. "Ces deux dernières années, elle jouait les tournois de 'Legends' en Grand Chelem, et à chaque fois qu'elle revenait à la maison, elle disait la même chose: 'je sens que je suis une joueuse, pas une légende'. Je lui ai alors dit que si elle voulait effectuer un come-back, elle devait le faire maintenant", dit Brian Lynch, qui a convaincu son épouse de reprendre la compétition. "Je lui ai dit: 'Si tu sens que tu peux encore être compétitive et que tu veux relever ce défi, fais-le, on ne vit qu'une fois. Essaie. Cela ne peut pas nuire à ta carrière. Ne reste pas les bras croisés, ne laisse pas passer sous le nez ces précieuses années avant tes 40 ans. Why not ? Let's do this'".

L'hiver dernier a été un moment charnière dans la décision de Kim Clijsters. Brian Lynch avait été limogé de son poste de coach du Spirou Charleroi. "Elle a alors vu une ouverture. Elle ne pouvait pas le faire quand nos enfants étaient trop jeunes. Etre maman, diriger son académie et me soutenir quand j'étais à Charleroi, cela faisait beaucoup. Quand mon aventure au Spirou s'est terminée, elle s'est dit que s'il y avait une chance, c'était maintenant".

Brian Lynch a entretemps retrouvé un club, Limburg United, dont il est le coach depuis mars. Alors qu'il avait mis un terme à sa carrière de joueur en 2009 à Anvers pour soutenir totalement son épouse, l'Américain ne pense cette fois pas mettre un terme à sa carrière d'entraîneur. Sera-ce le cas si Kim Clijsters réussit son come-back ? "Je ferai ce qui est bien pour ma famille", dit-il. "Si ma famille a besoin que je travaille, je le ferai. Si ma famille a besoin de moi pour soutenir Kim comme mari, ou que mes enfants ont besoin de leur père, je m'adapterai”

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Dominique Monami “très surprise” par le retour de la Kim Clijsters

L'annonce soudaine du retour de Kim Clijsters sur le circuit WTA en a surpris plus d'un. Peu était dans la confidence d'une deuxième sortie de retraite de la Limbourgeoise, 36 ans, sept ans après avoir rangé sa raquette une seconde fois, en 2012. Dominique Monami, ex-numéro 9 mondiale, était étonnée également.

"Je suis très surprise en effet", a commenté Dominique Monami à l'Agence BELGA. "A trente ans, j'aurais dit pourquoi pas, mais à 36 ans c'est très surprenant. Je pense qu'elle veut se faire plaisir. Kim a eu deux carrières magnifiques et quand j'ai appris la nouvelle, je me suis demandé pourquoi elle exprimait ce désir de revenir. En lisant ses motivations, je peux comprendre bien sûr que l'adrénaline lui manque, le fait de gagner des matches et de vivre les compétitions. Maintenant, elle n'a jamais vraiment arrêté, ce n'est pas comme Justine (Henin, ndlr) qui a coupé complètement", a ajouté la Liégeoise, 46 ans, qui s'est spécialisée dans le coaching mental.

"Elle a continué à s'entraîner, ne fut-ce qu'avec son académie à Bree et puis elle a continué à jouer des exhibitions et je pense que le fait de voir qu'elle pouvait toujours rivaliser l'a encouragée à tenter le retour. Elle a participé à l'inauguration du toit du court N.1 à Wimbledon en mai dernier, notamment en tapant la balle contre Venus Williams, peut-être qu'elle s'est dit qu'elle pouvait le faire.”

Un programme allégé
Le programme de Kim Clijsters devrait être assez allégé pour lui permettre de combiner sa vie de famille, comme c'est son souhait, et pour voir aussi comment son corps va réagir. "Il ne faut pas oublier non plus qu'elle a arrêté aussi en raison de blessures, pas aussi grave que celles de Justine, mais cela veut dire aussi que son corps était déjà fragilisé à 25 ans, alors qu'elle en a 36 et on ne récupère pas de la même manière.”

Kim Clijsters va revenir ainsi sur le circuit où le niveau de jeu n'a pas forcément beaucoup évolué, estime encore Dominique Monami.

"C'est un jeu qui reste axé sur les frappes de balle et sur la puissance. Ce n'est pas pour rien que Serena Williams est toujours là (à 38 ans). Cela manque un peu de variétés je trouve et c'est bien que des filles comme Osaka ou Barty arrivent. Pour le reste, quand on voit Andreescu (victorieuse de l'US Open), très physique et qui frappe fort, c'est le jeu de Kim en fait.”