KIM CLIJSTERS - VIDEOS ET/OU BIO - 2

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Déjà invitée dans le tableau du simple, épreuve qu'elle a gagné à trois reprises (2005, 2009, 2010) Kim Clijsters a obtenu une invitation mercredi pour le tableau du double dames de l'US Open de tennis qui se jouera du 31 août au 13 septembre à Flushing Meadows, a annoncé Associated press.

Clijsters, 37 ans, sera associée à la jeune Américaine de 18 ans Hailey Baptiste (WTA 234 en simple, 489 en double) avec qui elle a joué cet été le World Team Tennis avec l'équipe de New York Empire.

Forfait cette semaine a cause d'une blessure aux muscles abdominaux qu'elle traine depuis quelques semaines.

Après dix-huit ans de Fila, Clijsters a décidé de porter quelque chose de différent ce mois-ci. À New York, la Belge se produira dans une tenue de Full Court Sport, une marque indépendante inspirée du tennis et fondée en 2014 par Marguerite Wade.

Non seulement Clijsters est fan de Wade, mais l'adoration est au moins aussi grande de la part de Wade. «Je suis fan d'elle depuis longtemps et j'ai toujours aimé le calme et l'intensité que dégage Kim», déclare l'entrepreneur. «Je reconnais une détermination similaire en moi. Je suis à la fois enthousiasmé et inspiré par le retour de Kim et travailler avec elle et son équipe est formidable. Je ne pourrais pas imaginer un plus grand défi.

Kim, dans quel état d’esprit êtes-vous à la veille de votre grand retour à l’US Open?

C’est toujours un plaisir de revenir à l’US Open, que ce soit pour participer au tournoi des Légendes, pour officier en tant que consultante télé ou autre. Pouvoir être ici en tant que joueuse est dès lors encore plus spécial. Pouvoir s’entraîner dans le stade Arthur Ashe, se promener dans les allées, est une douce sensation.

Comment vont vos abdominaux? Vous avez dû renoncer en dernière minute au tournoi WTA de Cincinnati. Êtes-vous totalement rétablie?

Mes abdominaux vont nettement mieux. Le but était de recommencer à servir vendredi, mais vu que les organisateurs avaient planifié le tirage au sort jeudi, j’ai décidé de passer une échographie et d’essayer de servir dès le mercredi. Je voulais voir ce que cela donne, car si j’avais encore mal, mieux valait peut-être que je me retire afin que l’USTA puisse offrir ma wild card à quelqu’un d’autre. Et cela s’est bien passé. J’ai commencé doucement, tout en continuant évidemment à faire divers exercices dans la salle de fitness. Et je n’avais pour ainsi dire plus de douleurs. C’était un soulagement.

Quelles sont vos attentes pour cet US Open?

J’ai quitté la ligue World Team Tennis en Virgine-Occidentale avec un bon sentiment. Il est clair que cette blessure aux abdominaux était moins amusante, mais j’avais l’impression d’avoir fait un grand pas en avant (NdlR: elle avait notamment battu dans des matches en 5 jeux gagnants Sofia Kenin, lauréate de l’Australian Open). Et c’était le plus important. J’avais pris mon pied dans cette compétition. Il y avait du beau monde et pouvoir jouer en simple, en double dames et en double mixte avait été très agréable. J’avais le sentiment d’avoir très bien joué et surtout aux moments importants. C’est vers cela que je veux aller. Et j’espère que je pourrai continuer sur cette lancée ici.

Vous avez toute une histoire ici à Flushing Meadows. Qu’est-ce que cela représenterait d’aller loin dans le tournoi en 2020?

Si je dois l’imaginer, je suis certaine que ce serait extraordinaire. (sourire) Mais ce qui m’occupe avant tout, c’est d’essayer de bien jouer au tennis. C’est par là que tout commence. Chaque jour où je m’entraîne, je tâche d’être un peu meilleure. Je sais que je dois être patiente. Je touche très bien la balle à l’entraînement et je commence à mieux lire le jeu de mes adversaires. C’est ce qui m’a manqué lors de mes deux premiers tournois. Là, je suis prête. Tous ces entraînements ont duré assez longtemps. Je suis prête à jouer des matches, car en fin de compte, c’est ce que j’aime le plus. Et j’attends mardi avec impatience.

Que savez-vous au sujet d’Ekaterina Alexandrova, votre adversaire au premier tour?

Je ne la connais pas. Enfin, je la connais de nom, mais sans plus. J’ai déjà regardé quelques vidéos par-ci par-là, mais je ne pense pas l’avoir déjà vu jouer en live.

Vous avez vécu parmi les plus beaux moments de votre carrière ici à l’US Open. Quel est le souvenir qui ressort?

Il y en a plusieurs. L’un des premiers grands moments fut ce match contre Serena Williams en 1999. J’étais sortie des qualifications et je l’avais rencontrée au deuxième tour, je crois, dans l’ancien stade Louis Armstrong. J’avais mené 5-2 (NdlR: dans le troisième set). Le tennis était incroyable et je me souviens que le public était venu remplir les gradins en masse dans le troisième set. J’avais fini par perdre (NdlR: 4-6, 6-2, 7-5), mais l’ambiance avait été fabuleuse. C’est là que j’ai ressenti pour la première fois l’énergie que procure le fait de jouer ici. Chaque night session dans le stade Arthur Ashe est extraordinaire. C’est une atmosphère à nulle autre pareille. Et puis, évidemment, avoir pu partager mes triomphes en 2009 et 2010 à même le court avec ma fille Jada et mon époux Brian restera quelque chose d’inoubliable.

Il n’y aura pas de spectateurs dans les tribunes cette année. Quel impact cela peut-il avoir?

Je suis certaine que cela aura un impact. Nous avons vu par le passé qu’un échange ou que l’énergie du public pouvait changer le cours d’un match. Cela pourrait aussi être le cas cette fois-ci, car certains joueurs se nourrissent justement de ces moments où l’ambiance devient électrique. Ce sera intéressant. En ce qui me concerne, je n’ai jamais eu l’occasion de voir tant de matches en live que cette semaine (NdlR: le tournoi de Cincinnati s’est déroulé à Flushing Meadows en raison du Covid-19). Je pouvais me balader tranquillement d’un court à l’autre et j’avais toujours une place pour m’asseoir. (sourire) C’était sympa d’être aux premières loges, même si cela reste nettement mieux avec des spectateurs.

Au fond, qu’est-ce qui est le plus difficile pour vous dans ce come-back?
Pour moi, la principale nouveauté réside dans le fait qu’il y a énormément de joueuses dont je n’avais jamais entendu parler. J’ai dû me réhabituer à cette situation, apprendre à connaître leurs schémas de jeu, pour mieux anticiper leurs frappes. C’est la raison pour laquelle avoir pu participer au World Team Tennis, le mois dernier, a été une excellente chose. Avec le Covid-19, tout s’était arrêté après à peine deux tournois pour moi. Et il a fallu que je rebâtisse tout cela. Le World Team Tennis m’a permis de jouer beaucoup de matches et ces sensations sont progressivement revenues.

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Kim Clijsters n’est pas rentrée gagnante, mardi soir à New York, pour son grand retour à l’US Open, huit ans après sa dernière participation. L’espace d’une bonne heure, la Limbourgeoise, 37 ans, aura fait vibrer la poignée de personnes présentes dans les gradins du court n°17, donnant l’impression de remonter le temps par la qualité de ses frappes, mais le troisième set aura été celui de trop contre la Russe Ekaterina Alexandrova (WTA 29), 25 ans, qui s’est imposée 3-6, 7-5 et 6-1.

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Kim, qu’est-ce que cela vous a fait de rejouer à l’US Open et dans un tournoi du Grand Chelem, huit ans après?

C’était chouette. C’est un endroit où je garde plein de bons souvenirs et j’étais contente d’être là. Cela faisait deux semaines que j’étais sur place, dans cette bulle, à me préparer pour ce rendez-vous. Je n’avais pas pu disputer le tournoi de Cincinnati en raison de ma blessure aux abdominaux et je me réjouissais de monter enfin sur le court, même s’il était tard. Mon adversaire est une excellente joueuse et je pense que nous avons pratiqué du très bon tennis. L’expérience était évidemment très différente des autres années, mais j’ai apprécié.

Qu’est ce qui a fait la différence dans ce match?

Je ne savais pas trop à quoi m’attendre, car je ne l’avais jamais vu frapper une balle en live, mais je suis très bien entrée dans la partie. J’étais agressive, je servais bien et j’essayais de la perturber dans ses déplacements. J’ai eu des occasions dans le deuxième set, et même encore au début du troisième, mais je trouve qu’au fur et à mesure que le match avançait, elle s’est mise à mieux servir, à trouver ses zones et à toucher les lignes. Sa confiance avait grimpé en flèche et je me retrouvais régulièrement sous pression. J’ai tout donné, mais il m’a manqué un peu de tranchant pour m’en sortir.

Comment prenez-vous cette défaite? Vous avez toujours envie de continuer?

J’aurais évidemment préféré gagner et je suis dès lors déçue, mais des trois matches officiels que j’ai disputés depuis mon retour, c’est de loin le meilleur. C’est un processus et je sais qu’il passera par beaucoup d’investissement et des défaites. J’ai toutefois le sentiment qu’à chaque fois, je fais un pas dans la bonne direction. C’est le plus important. Et c’est bon signe. Il faut continuer, même si je ne sais pas ce que les semaines à venir me réservent. Je ne peux pas dire si je serai à Roland-Garros, car avec les wild cards, les éventuelles quarantaines, je ne peux rien planifier. Les périodes où j’ai été éloignée de mes enfants ont aussi été plus longues que d’habitude et je me réjouis de passer un peu de temps en famille à la maison.

Kim Clijsters ne participera pas au tournoi de Rome la semaine prochaine

Kim Clijsters ne fait pas partie des wildcards annoncées ce mardi par le tournoi de Rome qui débutera le 14 septembre prochain.

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Pour la première fois depuis sa reprise de la compétition, Kim Clijsters, 37 ans, figure à nouveau dans le classement WTA. Éliminée au premier tour de l'US Open, la Limbourgeoise a engrangé 12 points, elle est au-delà de la 1.000 place (1.015e).

J 'ai eu beaucoup de premiers matchs passionnants sur l'argile dans ma carrière et ils me gardent tous des souvenirs spéciaux. J ' ai décidé de passer les prochaines semaines avec ma famille et de continuer mon entraînement. Le temps à New York a montré combien de progrès j'ai fait et aussi ce dont j'ai encore besoin pour travailler pour me conduire là où je veux être. Je ne sais pas où je vais jouer ensuite, mais je vous le ferai savoir bientôt.

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Kim Clijsters ne participera à Roland-Garros, prévu du 27 septembre au 11 octobre. La Limbourgeoise a annoncé lundi qu’elle renonçait à participer à la saison sur terre battue.

Clijsters, 37 ans, avait participé à l’US Open, tournoi pour lequel elle avait reçu une wildcard, et avait été éliminée au premier tour par la Russe Ekaterina Alexandrova. Elle a donc décidé de faire l’impasse sur les Internationaux de France, pour lesquels elle n’a pas reçu de wildcard.

« J’ai eu de nombreuses premières et de matches spéciaux sur terre battue dans ma carrière. J’en garde de très bons souvenirs. J’ai décidé de passer les prochaines semaines avec ma famille et poursuivre mon entraînement. New York m’a montré que j’avais fait des progrès, mais que je devais encore travailler. Je ne sais pas encore quel sera mon prochain tournoi, mais je vous en informerai bientôt », a écrit Clijsters sur Twitter.

La Limbourgeoise avait débuté son deuxième retour dans le circuit WTA en début d’année et avait disputé les tournois de Dubai et Monterrey avant l’interruption de la saison. Lors de la reprise, elle avait participé au World Team Tennis avant de déclarer forfait pour le tournoi de Cincinnati à cause de douleurs aux abdominaux.