Le tennis "sale"

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Tennis
Olaso : "Je suis innocent !"

Par Christophe Lourenco le 24/12/2013 à 09:24, mis à jour le 24/12/2013 à 11:35


Olaso : "Je suis innocent !" En réponse à sa sanction de 5 ans et de 25 000$ d'amende, l'Espagnol Guillermo Olaso, condamné pour corruption par la Tennis Integrity Unit, a réagi ce lundi soir par le biais d'un communiqué de presse : "En 2010, j'ai été contacté par une organisation mafieuse russe pour commettre une fraude aux paris sportifs. Cela dit, je tiens à déclarer que je suis innocent ! J'ai refusé la proposition et tout argent qu venait avec.

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Le procès de Camaret en appel lundi


Emprisonné pour le viol de deux anciennes joueuses mineures alors qu'il était entraîneur du club de Saint-Tropez, Régis de Camaret va être rejugé en appel à partir de lundi. L'homme de 71 ans passera devant la cour d'assises de Draguignan et sera à nouveau confronté à ses victimes. En novembre 2012, il avait été condamné à huit ans de prison par la cour d'assises de Lyon. Vingt-six femmes avaient alors raconté leur traumatisme et «elles reviennent toutes témoigner» se félicite Isabelle Colombani, avocate de Stéphanie Carrouget. Cette dernière est, avec Karine Pomares, partie civile devant la cour d'appel varoise. L'ancienne numéro 1 française Nathalie Tauziat, qui soutient son ex-entraîneur, reviendra également témoigner en appel. (avec AFP)

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L'ancien coach de Nathalie Tauziat condamné à 10 ans de prison

L'ancien entraîneur de tennis vedette Régis de Camaret a été condamné mardi en appel à 10 ans de réclusion criminelle par la cour d'assises du Var pour les viols de deux pensionnaires mineures de son club de Saint-Tropez.

L'avocat général avait réclamé mardi une peine de "12 à 15 ans de prison". Cette peine est plus lourde que celle prononcée en première instance, en novembre 2012 par les assises du Rhône à Lyon, où il avait alors écopé de huit ans de prison. Régis de Camaret est surtout connu pour avoir mené Nathalie Tauziat en finale du simple dames à Wimbledon en juillet 1998.

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Un entraîneur de tennis inculpé pour le viol de trois mineures

La justice française a inculpé mercredi un entraîneur de tennis soupçonné d'avoir violé trois élèves mineures entre 1999 et 2005 en ayant recours au chantage et aux violences physiques et psychologiques.

Andrew Geddes, un homme de 48 ans originaire du New Jersey, près de New York, est poursuivi pour "viols et agressions sexuelles sur mineures", a déclaré à l'AFP Robert Gelli, procureur de la République de Nanterre qui a demandé son placement en détention.

La justice le soupçonne d'avoir commis entre 1999 et 2001 plusieurs "viols et agressions sexuelles" sur l'une de ses anciennes élèves, âgée de 12 ans quand ont débuté les faits. Il est également soupçonné d'avoir entre 2001 et 2005 agressé sexuellement et violé à plusieurs reprises deux autres adolescentes de 17 ans.

Les agressions se sont déroulées notamment à Paris, en banlieue parisienne et à La Baule, dans l'ouest de la France, au domicile de l'entraîneur, dans sa voiture, dans les locaux du club de tennis où il a travaillé entre 1998 et 2007 ou lors de déplacements pour des matchs et des tournois.

"Les trois victimes ont gardé le silence pendant des années car elles se sentaient sous son emprise", a relevé une source judiciaire.

En février, l'une d'elles dépose finalement plainte et une enquête est ouverte en mars. Deux autres jeunes femmes se manifestent, relatant des faits similaires.

Le 5 mai, des policiers arrêtent l'homme alors directeur sportif au Levallois Sporting Club (LSC) de Levallois-Perret, près de Paris, et le placent en garde à vue.

[4] Simona Halep (ROU) d [11] Ana Ivanovic (SRB) 6 - 2 6 - 2

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Elle perd son match, son père la tabasse à sang

Un tournoi entre espoirs du tennis international a pris une tournure pathétique en Israël. Après sa défaite contre la Russe Daria Kruschkowa, la Roumaine Andrada Ioana Surdeanu (16 ans) a reçu une volée de coups de son père. Lucian Surdeanu l'a frappée à sang jusqu'à ce qu'il se fasse arrêter. La jeune fille défend son père.
© gsp.ro.

Le lamentable incident a eu lieu lors d'un tournoi officiel de la FIT, en Israël. Battue dans la douleur 6-2, 7-6 par son adversaire russe, la Roumaine Andrada Ioana Surdeana n'avait pas encore passé son plus mauvais quart d'heure de la journée. Car fou de rage après cette défaite, son coach de père a totalement perdu les pédales.

"C'est ma faute, je l'ai énervé"
Ulcéré par la déconvenue de sa fille considérée comme un grand espoir du tennis féminin, il a commencé à la bousculer puis s'est mis à la gifler violemment à de nombreuses reprises. Les coups devenant de plus en plus appuyés, la jeune joueuse s'est retrouvée en sang. Il aura fallu l'intervention de tiers pour que les coups ne cessent. Arrêté par la police, le père a fini en prison où il a été incarcéré durant sept jours.


Andrada Ioana Surdeanu, qui a témoigné dans la presse roumaine, tente de disculper son père. Dans une logique typique de la violence intra-familiale, elle endosse toute la responsabilité de l'incident pour disculper son père. "Après le match, mon père m'a confisqué mon GSM", explique-t-elle à ProSport. "C'est comme ça qu'il me punit après un mauvais match. Sauf que là, je lui ai crié 'Tiens, prends-le seulement' en lui jetant à la figure. C'est ce qui l'a tant énervé. Il m'a poussé avec force et m'a mis deux gifles. Le coup sur le nez m'a vite fait saigner. Je me suis mise à genoux en me protégeant le visage pour qu'il cesse de frapper. Je tremblais de peur", relate-t-elle encore.

"Qui voudra encore de moi?"
"Pourtant, on ne peut pas dire que mon père soit une brute. Il ne m'a pas cassé le nez non plus. C'était ma faute, je n'aurais pas dû être impertinente. C'était ingrat vu tous les sacrifices qu'il fait pour moi. Cela fait déjà dix ans que je joue au tennis et j'ai l'impression que cet incident va me poursuivre toute la vie. J'avais peut-être l'occasion d'intégrer une académie de tennis américaine. Mais qui voudra de moi là-bas, sachant que mon père m'a battue?"

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Malaise au tournoi de Montpellier: ce Tunisien a-t-il abandonné pour ne pas affronter un Israélien?

Malek Jaziri a jeté l'éponge. Afin de ne pas avoir à affronter Dudi Sela, selon certains.

Le Tunisien Malek Jaziri, qui aurait ensuite affronté un Israélien en cas de succès, a abandonné au tournoi ATP de Montpellier, l'Open Sud de France, disputé sur surface dure et doté de 439.405 euros, mercredi. Une décision rappelant son forfait d'octobre 2013 à Tachkent, avant d'affronter un (autre) joueur israélien.

Jaziri (ATP 65) a en effet abandonné à l'issue du premier set qu'il venait de remporter (6-3) face à l'Ouzbek Denis Istomin (ATP 61). En cas de victoire, il aurait affronté en huitième de finale l'Israélien Dudi Sela (ATP 87).

"Il souffrait des suites de sa blessure au coude contractée en Australie. Il a fait appel au kiné à deux reprises durant le match", a expliqué Patrice Dominguez, directeur du tournoi de Montpellier.

En octobre 2013, le joueur tunisien, âgé de 31 ans, avait renoncé à disputer son quart de finale du tournoi de Tachkent (Ouzbékistan), qu'il devait jouer face à l'Israélien Amir Weintraub, son partenaire de club à Sarcelles, en banlieue parisienne. La Fédération internationale de tennis (ITF) avait alors sanctionné la Tunisie en la privant de participation à la Coupe Davis 2014.

Le conseil d'administration de l'ITF avait considéré à l'unanimité -moins le représentant tunisien- que la Fédération tunisienne avait bien demandé à son N.1 national de ne pas jouer contre un Israélien. Une "décision malencontreuse", contraire à la constitution de l'ITF, qui prohibe toute "discrimination basée sur la couleur, la race, la nationalité, l'origine ethnique ou nationale, l'âge, le sexe ou la religion", avait plaidé Francesco Ricci Bitti, le président de l'ITF.

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Quinze ans de suspension pour un joueur de tennis dopé


Il s'agit de la deuxième infraction au code mondiale antidopage d'Odesnik, ce qui explique la lourdeur de la sanction.

Le joueur américain de tennis Wayne Odesnik a écopé d'une suspension de quinze ans pour dopage, l'une des plus longues sanctions du genre jamais prononcées, a annoncé mercredi l'Agence américaine antidopage (Usada).

Le 267e joueur mondial a fait l'objet de trois contrôles inopinés entre le 14 décembre 2014 et le 12 janvier 2015, dont les analyses ont révélé la présence de stéroïdes.

Les contre-expertises ont confirmé le résultat de la première analyse, a précisé l'Usada.

"Comme il s'agit de sa deuxième infraction à la réglementation antidopage, puisqu'il avait été sanctionné en 2010 pour possession d'une hormone de croissance, il a été déterminé qu'il serait suspendu pendant quinze ans à partir du 30 janvier 2015 et jusqu'au 29 janvier 2030", a expliqué l'Usada.

Né en Afrique du Sud, Odesnik, 29 ans, n'a jamais remporté de titre sur le circuit ATP, mais avait disputé la finale du tournoi de Houston en 2009.

Il avait atteint son meilleur classement mondial, 77e, en avril 2009.

Odesnik, entraîné par l'Argentin Guillermo Canas, avait été suspendu deux ans pour dopage en 2010, sanction réduite à un an grâce à sa coopération avec les autorités antidopage.

En 2015, il a disputé deux tournois Challenger, la deuxième division du tennis masculin, où il s'est arrêté à chaque fois au deuxième tour, et les qualifications de l'Open d'Australie, sans parvenir à se hisser dans le tableau principal.

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Un ex-champion de tennis reconnu coupable de viols

L'ancien champion de tennis australo-sud-africain Bob Hewitt, 75 ans, a été reconnu coupable lundi de deux viols et d'une agression sexuelle sur des adolescentes dont il était l'entraîneur dans les année 1980 et 1990.

Plusieurs de ses victimes avaient témoigné depuis début février devant un tribunal de Johannesburg. Le juge de ce tribunal, Bert Bam, a conclu que les preuves à l'encontre du vainqueur de 15 titres du Grand Chelem en double messieurs et double mixtes remontant aux années 1960-70 étaient "accablantes".

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La Roumaine Simona Halep, N.3 mondiale, a reçu des menaces de mort, en marge de sa qualification vendredi pour les demi-finales du tournoi sur terre battue de Stuttgart.

Un fan danois est soupçonné d'avoir menacé à plusieurs reprises Halep via le réseau social Twitter. "Je ne peux pas commenter. Je suis ici pour jouer au tennis. D'autres personnes s'en occupent (des menaces)", a déclaré la joueuse de 23 ans après sa victoire sur l'Italienne Sara Errani (6-4,6-4).

Les organisateurs du tournoi ont confirmé avoir renforcé la sécurité autour d'elle. La joueuse roumaine, qui n'a pas semblé déconcentrée sur le court malgré les circonstances, a conclu à sa quatrième balle de match pour se hisser en demi-finale dans un match qui a comporté 16 breaks en vingt jeux.

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Bob Hewitt par la case prison

Bob Hewitt, l'ex-champion de tennis australo-sud-africain, a été reconnu coupable de viols sur des adolescentes dont il était l'entraîneur. Il a été condamné lundi à Pretoria à six ans de prison ferme et une amende pour financer une campagne contre la violence envers les femmes.

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Roland Garros: Ça dégénère dans les gradins

Au programme de cette journée à Roland, le duel Paire-Fognini nourrissait de copieuses attentes auprès des aficionados de la petite balle jaune. Finalement, le Français a pris le dessus tranquillement en trois sets face à un 27ème joueur mondial apparemment diminué.

Pour assister à une scène cocasse, il fallait plutôt se tourner vers les travées du court n°7 où les échanges se sont révélés endiablés. Une rixe s'est déclarée entre deux spectateurs alors que Paire venait de boucler la première manche aisément (6-1).

Un individu a tenté d'asséner un coup de tête à son voisin, une bousculade s'en est suivi obligeant les officiels à interrompre la rencontre. Les deux hargneux se sont finalement fait sortir par le service d'ordre, le tout sous les huées du public.

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Matches truqués : Bracciali et Starace radiés par la Fédération italienne

L'enquête judiciaire est toujours en cours mais la Fédération italienne a décidé de radier Daniele Bracciali et Potito Starace, accusés d'avoir truqué des matches dans une affaire de paris sportifs. Les deux joueurs écopent aussi d'une amende.

a Fédération italienne a annoncé jeudi avoir radié Daniele Bracciali et Potito Starace, soupçonnés d'avoir «modifié le résultat de plusieurs matches afin de réaliser des profits illicites grâce à des paris». La FIT avait suspendu provisoirement les deux joueurs en février pour mener sa propre enquête sur la base de l'enquête criminelle menée par le procureur de Crémone, qui les a accusés de conspiration. La justice avait intercepté des conversations téléphoniques et Internet pour prouver que les joueurs avaient truqué les matches.
40 000 et 20 000 euros d'amende
L'affaire a débuté en 2007, avec une conversation entre Bracciali et un comptable arrêté en 2011. Bracciali a accepté de perdre un match lors du tournoi de Newport. En 2011, Starace et le propriétaire d'une entreprise de paris, arrêté plus tard, s'étaient mis d'accord : l'Italien avait accepté de perdre en finale à Casablanca.

Daniele Bracciali, joueur de double (21e mondial en 2012), a remporté cinq titres dans sa carrière, dont deux avec Potito Starace. Ce dernier a atteint la 27e place du classement ATP en simple (2007) et remporté 6 titres en double. La Fédération italienne a infligé aux deux joueurs, qui avaient déjà été sanctionnés en 2007-2008 pour des faits similaires, une amende de 40 000 euros pour Bracciali et de 20 000 pour Starace. Ils font face à des accusations d'association de malfaiteurs

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Wawrinka juge «inacceptables» les insultes de Kyrgios à sa femme

Le Suisse Stan Wawrinka, vainqueur de Roland-Garros, a demandé que de « grosses sanctions » soient prises par l’ATP à l’encontre du jeune Australien Nick Kyrgios, qui a tenu des propos « inacceptables » envers sa petite amie mercredi aux Masters 1000 de Montréal.
Des propos très crus

A la fin d’un premier set tendu et remporté au jeu décisif (10- par Wawrinka, Kyrgios a marmonné des propos très crus, accusant la petite amie du Suisse d’avoir eu une relation avec un autre joueur du circuit.

Sur le moment, le 5e joueur mondial n’a pas entendu les propos de son adversaire, mais ceux-ci, captés par les micros de la télévision, lui ont été rapportés après la rencontre.

Une fois la rencontre terminée, les deux hommes ont eu une explication, a raconté Wawrinka aux chaînes de télévision qui l’ont interrogé après le match. « Il a essayé de m’éviter, mais je l’ai chopé dans le vestiaire. Ce qu’il s’y est dit y restera. Mais il y a des choses que vous n’avez pas le droit de dire, peu importe comment vous vous sentez ou quel que soit votre niveau de stress ».
Les excuses de Kyrgios

Après le match, Kyrgios s’est mollement défendu, sans toutefois s’excuser : « Il m’a un peu provoqué. Ça s’est passé dans le feu de l’action, je ne sais pas, c’est juste sorti comme ça », a expliqué le quart-de-finaliste du dernier Open d’Australie.

Âgé de 20 ans, le talentueux Nick Kyrgios est pour l’instant plus connu pour ses frasques que pour ses résultats. Lors du dernier Wimbledon, il avait tenu des propos injurieux envers un arbitre.

Lors de sa défaite en quatre sets en 8es de finale du tournoi londonien, contre Richard Gasquet, l’espoir du tennis australien avait «balancé» plusieurs jeux lors du 2e set (6-1), s’attirant les foudres du public et de nombreux observateurs.

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Dans un bref communiqué, l’ATP a d’abord indiqué qu’elle avait infligé une amende à Kyrgios, sans en révéler le montant. Elle a ensuite précisé avoir mis le montant maximum de 10.000 dollars, ajoutant cependant « poursuivre l’examen de la question et des sanctions supplémentaires pourraient être prononcées ».

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Novak Djokovic réagit

Tout en le décrivant comme un « bon gars » au talent « remarquable » avec qui il s’entraîne de temps à autre, le N.1 mondial Novak Djokovic a estimé que l’amende était « méritée », espérant que le jeune joueur « tire des leçons » de cet épisode.

« Rien n’excuse le fait de diriger sa colère vers son adversaire », a souligné le Serbe, appelant à préserver « le respect envers les joueurs et ce sport ».