Olympique de Marseille

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12/03 23h10 - Football, Coupe UEFA

Gerets : «Un peu juste»


Eric Gerets regrette que l’OM n’ait pas su concrétiser encore plus sa domination face à l’Ajax (2-1).

«Le score n’est pas bien. Après nos deux buts, on prend un but bête. On a quand même eu plusieurs occasions en seconde période et on jouait à un élément de plus. On aurait dû jouer plus sur les côtés et on aurait dû faire de meilleurs centres. On a eu les opportunités pour mettre le troisième but. Ce score est un peu juste», a déclaré l’entraîneur marseillais sur le site officiel du club phocéen.

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13/03 10h18 - Football, Coupe UEFA

Van Basten : «Pas fini»


Marco Van Basten n’est «pas totalement satisfait» du résultat de ses joueurs à Marseille jeudi soir (2-1) mais il se contente du but inscrit à l’extérieur dans des propos rapportés par La Provence.

«On a pris deux buts très rapidement. Mais heureusement, avec le penalty, on a pu revenir au score. La 2e mi-temps fut beaucoup plus difficile pour nous car il a fallu jouer à dix. Il est d'ailleurs dommage que l'arbitre ait décidé d'expulser mon joueur. Ce soir, je ne suis pas totalement satisfait, car nous avons perdu, mais je félicite mon équipe car elle a bien tenu en deuxième période. On a préservé nos chances en vue de la qualification. Maintenant, ce n'est pas fini. Je vais devoir composer une équipe différente, compte tenu de mes deux joueurs suspendus. Et je sais que l'OM est redoutable à l'extérieur.»

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13/03/2009 08:18
Foot - L1 - Marseille - Niang rend le brassard


C'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase. Sifflé depuis récemment par le public marseillais, Mamadou Niang n'a pas apprécié jeudi soir, après le match remporté face à l'Ajax (2-1), les nouvelles marques de mécontentement venues de la tribune Jean-Bouin. Et l'attaquant phocéen ne s'est pas prié pour aller leur dire. Coach Gerets, qui traînait devant, a vite calmé son joueur. Mais ce dernier a rendu son brassard de capitaine au technicien belge, comme pour dire qu'il ne voulait plus le porter. «C'est un geste d'énervement bien compréhensible quand on ne réussit pas à marquer davantage. Il faut comprendre cet énervement et cette tension. On est à Marseille et tout va rentrer dans l'ordre», a confié Erik Gerets.

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13/03/2009 13:48
Foot - L1 - OM - Cana, Koné et Niang seront à Paris


S'il n'y a pas de problèmes d'ici les deux prochains jours, Marseille pourra compter sur Lorik Cana, Mamadou Niang et Baky Koné pour jouer dimanche soir à Paris. Le milieu albanais, qui souffre du genou, a été préservé ce vendredi, tout comme l'attaquant sénégalais qui reivient tout juste de blessure mais sera disponible ce dimanche. Victime d'une béquille, Bakari Koné a tout de même couru vendredi et son état n'inspire pas d'inquiétude.

Pour suppléer Laurent Bonnart, qui souffre bien d'une désinsertion des adducteurs et dont la saison est terminée, c'est Tyrone Mears qui tient la corde. Erik Gerets lui a longuement parlé en tête en tête lors de la séance d'entraînement. (avec H.F, à Marseille)

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13/03/2009 06:00
Foot - C3 - OM - Gerets : «Super avant Paris»



Malgré la blessure de Bonnart, le but inscrit par les Néerlandais et une timide deuxième mi-temps à onze contre dix, le coach de l'OM a apprécié que son équipe retrouve le chemin de la victoire et des filets au Vélodrome avant d'aller défier le PSG dimanche.

L'OM a mis fin jeudi soir à une série originale pour un troisième de la Ligue 1 encore en course en Coupe de l'UEFA. Benoît Cheyrou, puis Mamadou Niang, lequel n'avait plus marqué depuis un penalty début décembre face à Nice, ont inscrit les premiers buts marseillais au stade Vélodrome depuis 408 minutes, depuis deux mois même (et un succès 2-0 face au Havre) si l'on se rappelle que le Bordelais Chamakh (c.s.c.) était en fait le dernier buteur "olympien" en date.

Pourtant, à l'issue d'une victoire face à l'Ajax Amsterdam (2-1) laissant à son équipe les clés d'une qualification en quarts de finale de l'UEFA, la semaine prochaine, Eric Gerets ne s'est pas tout de suite décoincé. Avant d'affronter les médias, il avait les traits tirés du coach qui venait d'apprendre une mauvaise nouvelle : en l'occurrence, la déchirure aux adducteurs de Laurent Bonnart (out deux mois), l'un de ses joueurs les plus utilisés cette saison (27 titularisations en 27 matches), et les pépins physiques finalement sans gravité de Cana (genou) et Koné (béquille) à quelques heures d'un choc décisif face au PSG, dimanche au Parc des Princes.

«On paye cher, très cher», lâchait-il ainsi avant, petit à petit, de rentrer dans une analyse appelant à davantage d'optimisme. «D'abord, on a gagné et la victoire est méritée, il n'y a rien à dire, et c'était important au Vélodrome», se félicitait-il, admettant néanmoins quelques regrets : «2-0 eut été parfait, 2-1 nous laisse l'avantage mais cela peut être pénible à gérer au retour.» Entre autres frustrations, ce penalty concédé bêtement juste avant la pause et ce troisième but marseillais qui ne vint jamais malgré deux occasions nettes (Niang et Valbuena) et une supériorité numérique sur la totalité de la deuxième période. Ce fut d'ailleurs le clou de la soirée : l'OM se montra moins incisif dès lors que les Olympiens évoluèrent à onze contre dix ! Pour Gerets, le crédit en revient à son homologue Marco van Basten : «Son équipe réduite à dix, il a fait le bon choix tactique en misant sur un 4-4-1 mais en laissant le côté droit ouvert car il a vu qu'on n'arrivait pas à faire la différence de ce côté-là ce soir.» Le côté droit, soit celui de Ben Arfa...

«Ce but encaissé laisse une petite déception sur le moment, ajoutait-il. Mais demain (vendredi, ndlr), je sais que j'irai à la Commanderie avec plein de choses positives à l'esprit. On a marqué deux beaux buts, on gagne et on a vu que par moments notre fond de jeu revenait. Avant Paris, c'est super.» Paris, dont tous les Marseillais, une fois les «on a les cartes en main pour le match retour» évacués, commençaient à parler dès la fin du match face à l'Ajax. Des supporters, à la fin de la rencontre, à Mathieu Valbuena, filant sur les traces de son coach : «Le PSG est à trois points devant nous, c'est un concurrent direct et des PSG-OM, on n'en joue pas tous les jours. Pas besoin de motivation...» - Benoît PENSIVY, à Marseille



Plus qu’un Clasico



Le PSG-OM de dimanche soir ne sera pas qu’un énième épisode de la rivalité entre les deux clubs. Il sera aussi, et surtout, un duel entre deux prétendants au titre. Pour la première fois depuis longtemps…

Un match à part
PSG-OM. Cinq lettres qui font saliver de nombreux amateurs de football chaque année en France. Que l’on soit supporter de Paris ou fan de Marseille, les dates des rencontres entre les deux équipes sont les premières sur lesquelles on jette un œil lors de la publication du calendrier de chaque saison. Depuis près de 20 ans et les affrontements entre l’OM de Tapie et le PSG de Canal+, Parisiens et Marseillais entretiennent leur rivalité pas si historique que cela (la rencontre de dimanche soir ne sera que le 30e duel entre les deux équipes à Paris) mais qui fournit au championnat de France «son» Clasico et au moins deux épisodes croustillants dans l’année. «C’est un match un peu à part dans l’esprit des gens», admet Paul Le Guen. «Il y a beaucoup de brassage médiatique autour de ces matches, beaucoup de ferveur de la part du public», ajoute son ancien coéquipier du milieu de terrain parisien, Vincent Guérin.

Mais au-delà d’une rivalité de vingt ans et de la volonté certaine de l’OM de laver l’affront du match aller (Paris l’avait emporté 4-2 au stade Vélodrome), la rencontre de dimanche revêtira également, une fois n’est pas coutume, une importance mathématique dans la course au titre et à la Ligue des Champions. Le PSG est en effet 2e à un point de l’OL tandis que l’OM est 3e à quatre longueurs de Lyon. «Cela faisait longtemps que ce clasico n’avait pas autant d’intérêt : le deuxième contre le troisième. Ce (Ndlr : les PSG-OM) sont toujours des rencontres pleines d’intensité, mais là encore plus !», fait remarquer l’ancien buteur parisien, Pauleta, dans les colonnes du Parisien. «Cette année, le sportif joue encore plus. Ca va être d’autant plus intéressant et encore plus à part. On a hâte de jouer ce match», poursuit Lorik Cana, le capitaine marseillais.

Un véritable enjeu sportif
Pour retrouver trace d’un clasico entre deux équipes aussi bien placées à quelques journées de la fin de saison, il faut en effet remonter à la saison 2003-2004. Et encore, les deux équipes n’étaient pas aussi proches au classement. Cette année-là, Paris, 2e, avait dominé Marseille, 6e, (2-1) lors de la 33e journée et avait finalement terminé 2e du championnat tandis que les Phocéens, accaparés par leur parcours en Coupe UEFA (ils perdront en finale contre Valence), échouaient en 7e position. Plus que d’habitude, les trois points mis en jeu sur la pelouse du Parc des Princes vaudront donc très chers. «C’est réellement un match à six points», affirme même Steve Mandanda. «Car si on gagne on revient à égalité et si Paris l’emporte, ils auront six points d’avance.» Sur sa forme actuelle (7 matches sans défaite en Ligue 1), Paris partira favori. Mais… «Quand on est outsider ou dos au mur, on est plus performants», déclare Laurent Bonnart. Le PSG est prévenu…

COME ON OM !!!!!!!!!!!!!

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Si l'OM ne remporte pas de titre, Gerets vivra "un échec"



Interrogé sur son premier "clasico" à Paris, l'entraîneur de l'OM n'a encore une fois rien lâché sur son avenir à Marseille. Mais il "veux tout faire pour remporter un titre avec l'OM", dans une "ville faite pour" lui.
La saison passée, Erik Gerets n'était pas encore l'entraîneur de l'OM lors de PSG-OM (le match avait eu lieu le 2 septembre, alors qu'il n'était arrivé qu'à la fin du mois). Dimanche, le coach belge vivra donc son premier "clasico" au Parc des Princes. Un match où les Marseillais vont avoir plus de pression que les Parisiens : "C'est un rendez-vous plus important pour nous que pour Paris, car pour eux un nul, voire une défaite, ne serait pas une catastrophe. Nous, si on perd, on sera alors très loin du titre (six points du PSG en cas de revers)", juge-t-il dans Le Figaro.

Guère étonné par la saison des joueurs de la capitale ("j'ai toujours dit que ce club serait en haut en fin de saison"), Gerets a tenu à saluer son homologue parisien : "Bravo aussi à Paul le Guen après la saison difficile qu'il a connue. On lui a donné du temps et il a fait du bon travail. Félicitations aux dirigeants de ne pas l'avoir jeté dehors", reconnaît-il.


Gerets : "Je suis plus Marseillais que quelques Marseillais"

Sur la sempiternelle question de son avenir post juin, où son contrat à l'OM arrive à échéance, l'ancien entraîneur de Galatasaray a botté en touche : "Mon avenir s'éclaircira bientôt. L'important c'est Marseille, pas ce que je ferai. Mes joueurs savent que je serai là jusqu'au dernier jour, fait-il valoir. Avec un seul objectif qui pourrait se transformer en grand regret : Je veux tout faire pour remporter un titre avant la fin de mon contrat. Pour moi, ça sera un échec de ne pas remporter un titre. J'ai été sacré treize fois champion dans les clubs où je suis passé (huit fois comme joueur et cinq fois comme coach)."

Si Gerets ne sait pas (ou ne dit pas) encore de quoi son avenir sera fait, il est sûr d'une chose : il ne dirigera pas un autre club français : "Je le pense sincèrement. Entraîner tout de suite une autre équipe en France après l'OM ne me paraît pas envisageable. Je me sens Marseillais. Je suis plus Marseillais que quelques Marseillais (sourires). Cette ville est faite pour moi. J'adore la chaleur des gens. Au début, on me parlait de Raymond Goethals (coach belge de l'OM de 1991 à 1993), beaucoup moins aujourd'hui. Ils savent maintenant qui je suis. Ils n'ont plus besoin de me parler de Raymond", sourit-il. Même si Gerets n'a pas encore remporté la Ligue des Champions avec l'OM... ?

Allez l'OM !!!!!!!!!

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TOUT EST RELANCÉ
Par Emery TAISNE (au Parc des Princes)



L'Olympique de Marseille s'est relancé dans la course au titre. Les Phocéens sont revenus à une longueur de Lyon après leur succès contre le Paris-SG (3-1). Le club de la capitale est troisième, devancé en raison d'une moins bonne différence de buts.

Lyon ne dort plus que sur une oreille. Mais Lyon dort toujours. A chaque fois que sa première place est menacée, le leader peut compter sur la fébrilité de son premier poursuivant pour conserver les rênes du Championnat. Cela ne durera peut-être pas toute la saison. En attendant, c'est l'Olympique de Marseille qui lui a rendu un fier service sur la pelouse du Paris-SG en l'emportant 3-1. Sur ce qu'ils ont montré au Parc des princes, les Phocéens n'ont pas volé leur victoire. Ils ont dominé de la tête et des épaules une rencontre dans laquelle les Parisiens ne sont jamais vraiment rentrés. L'expulsion de Camara (53e) a précipité la chute de l'édifice parisien. Elle semblait inéluctable, tant les joueurs de Paul Le Guen se sont montrés incapables de bousculer les Phocéens. Paris reste sur le podium à une longueur de l'Olympique Lyonnais. Il voit surtout son adversaire du jour le doubler à la faveur d'une meilleure différence de buts (+17 contre +12). Pape Diouf évoquait un tournant dans la course au titre pour qualifier ce Clasico. Ses protégés ont parfaitement négocié le virage. Quatre équipes se tiennent désormais en trois unités, en incluant Bordeaux.


Une vraie opposition de styles

En première période, seul le public du des Parc des Princes était là pour rappeler que le Paris-SG jouait à domicile. Sur le terrain, c'était une autre histoire. Comme souvent cette saison, les joueurs de Paul Le Guen ont brillé par leur incapacité à prendre le jeu à leur compte. Les intentions étaient marseillaises. La domination également. Plus mordants dans les duels, plus à l'aise techniquement, les Phocéens ont appliqué un pressing de tout instant qui a considérablement perturbé les relances parisiennes. Paris a subi. Paris a tenu... une grosse vingtaine de minutes. Après avoir échoué à cinq reprises dans ses tentatives de loin (1e, 2e, 4e, 17e, 20e), l'OM a fini par faire craquer son rideau défensif sur un splendide travail de Brandao. A la lutte avec Camara, le Brésilien a servi Zenden d'une subtile talonnade pour l'ouverture du score (24e). Paris a bien tenté de réagir, mais il a continué à se montrer trop approximatif dans ses contre-attaques. Il a finalement fallu attendre une ouverture lumineuse de Luyindula pour Giuly, parti à la limite du hors-jeu alors que Mears attendait de voir Hoarau signalé, pour voir le PSG refaire surface. Juste avant la mi-temps (43e).


Paris finit à dix

Paris est revenu des vestiaires avec beaucoup plus d'envie. C'est pourtant lui qui a fini par sombrer. En l'espace de deux minutes, Jérôme Rothen et ses équipiers on vu Zoumana Camara se faire expulser pour avoir anéanti une occasion de Zenden (53e) et Bakari Koné doubler la mise pour les Marseillais (55e) sur le coup franc ainsi provoqué.Landreau repoussait le tir de Zenden sur l'Ivoirien, quiconfirmait ses bonnes dispositions loin du Vélodrome. Sur ses huit buts cette saison, sept ont été inscrits à l'extérieur. Tout un symbole pour une formation qui n'a perdu qu'une seule fois loin de ses terres depuis le début de l'exercice. Pour Paris, en revanche, la douche était froide. Et même définitivement glacée après un nouveau but d'un ancien de la Maison, Lorik Cana, à l'heure de jeu (61e). Pour la première fois depuis la saison 1995-96, le club de la capitale avait l'occasion de s'emparer de la tête à ce stade du Championnat. Hormis sur une dernière frappe de Giuly repoussée par Mandanda (84e), il n'a jamais été en mesure de (re)faire basculer la rencontre de son côté.

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L’OM tient sa revanche



Humiliés lors du match aller, les Marseillais ont réalisé une rencontre pleine et remporté un succès indiscutable à Paris (1-3) qui relance totalement un championnat plus indécis que jamais.


Compte rendu du match
Cela faisait depuis 2004 que le clasico entre le PSG et l’OM n’avait pas revêtu une telle importance. Respectivement 2e et 4e du championnat au coup d’envoi, Paris et Marseille avaient une énorme carte à jouer, le PSG pouvant même prendre le fauteuil de leader du championnat suite à la défaite de Lyon face à Auxerre. Autant dire que la pression était maximale au-dessus du Parc des Princes entre une équipe parisienne impériale à domicile et des Marseillais particulièrement à l’aise loin du Vélodrome.


Giuly répond à Zenden
Peut-être un peu sous pression en raison de l’enjeu, le PSG bafouillait son football en début de rencontre et abandonnait le ballon à son adversaire. L’OM poussait mais faisait preuve d’un peu de précipitation avec des frappes lointaines qui filaient largement hors du cadre, à l’image de ces tentatives de Cheyrou (2e, 4e) ou de Valbuena (17e, 20e). Côté parisien, le néant ou presque, même si une remise d’Hoarau à destination de Giuly faisait passer un petit frisson chez les supporters marseillais (11e). Ceux-ci passaient néanmoins plutôt une bonne soirée et allaient même exulter suite à une action magnifique de leurs protégés. Cheyrou adressait une transversale millimétrée à destination de Brandao qui effectuait une talonnade pleine d’inspiration pour Zenden, et celui-ci trompait Landreau d’un tir croisé pour l’ouverture du score (0-1, 24e). Paris ne parvenait pas à inverser la tendance et se heurtait à une défense parfaitement en place, à l’image de ce centre de Giuly à destination d’Hoarau qui était repris par deux défenseurs olympiens (28e). Marseille jouait juste, contrôlait le tempo et ce n’est pas le tir excentré largement hors du cadre de Giuly (38e) qui risquait d’inquiéter un Mandanda particulièrement tranquille dans ses buts. Le portier de l’OM était d’autant plus frustré de devoir aller chercher un ballon au fond de ses filets, mais Giuly, parfaitement lancé par Luyindula, faisait parler son expérience pour remporter son duel et remettre les deux équipes dos à dos avant la pause (1-1, 43e).


Zenden bourreau des Parisiens
Le début de la seconde période était assez équilibré, jusqu’à ce que Zenden ne fasse une nouvelle fois la différence. Fauché à l’entrée de la surface alors qu’il s’en allait défier Landreau, il provoquait l’expulsion logique de Camara et obtenait un coup-franc idéalement placé. Il se chargeait lui-même de la sanction et si Landreau réalisait une superbe parade, le ballon revenait sur Koné qui redonnait l’avantage aux siens (1-2, 55e). A 10 contre 11, le PSG était condamné à l’exploit, mais Marseille ne l’entendait pas ainsi et allait enfoncer le clou rapidement. Koné centrait pour Cana qui prenait sa chance et son tir heurtait légèrement le talon de Sakho ce qui trompait la vigilance de Landreau (1-3, 60e). Seule mauvaise nouvelle pour l’OM, la sortie de Koné sur blessure (67e), mais cela n’entamait pas l’ardeur de supporters qui se faisaient entendre dans un Parc des Princes muet de stupeur. Les joueurs de la capitale n’abdiquaient pas totalement, mais face à des Marseillais bien en place, ils peinaient à se montrer dangereux et risquaient de s’exposer à des contres. Les Phocéens se contentaient de contrôler le jeu et le PSG manquait trop d’envie et d’imagination pour espérer revenir, malgré une frappe de Giuly qui obligeait Mandanda à un superbe arrêt (85e), quelques secondes avant de capter une tête d’Hoarau. Les derniers espoirs s’envolaient avec ces occasions ratées et Marseille tenait sa revanche. Le championnat est plus indécis que jamais avec les six équipes de tête qui se tiennent désormais en quatre points !


Le jeu et les joueurs
Certains y verront l’accumulation des matches, d’autres la belle prestation marseillaise, toujours est-il que Paris n’a pas présenté son meilleur visage lors de ce clasico. Ainsi, bien que l’OM ait démenti vouloir mettre en place un plan spécial contre lui, Hoarau a été totalement muselé et n’a guère touché de ballons. Bien sûr, Giuly a rendu l’espoir aux siens en égalisant à la fin de la première période, mais Paris ne s’est que trop rarement montré dangereux. En fait, si un joueur devait ressortir du lot, c’est finalement le grand absent du jour, car Luyindula aura été loin de faire oublier Sessegnon sur le côté droit. Si l’on ajoute à cela le carton rouge logique de Camara et un Sakho sans doute pas encore revenu à son meilleur niveau, cela faisait trop pour le PSG.

En ce qui concerne l’OM, nombreux étaient les observateurs surpris de la titularisation de Zenden à la place de Niang. Le moins que l’on puisse dire c’est qu’Eric Gerets a eu du nez, tant le Néerlandais s’est révélé impérial. Jouant parfaitement juste, il a non seulement marqué, mais aussi provoqué l’expulsion de Camara et tiré le coup-franc qui amène le deuxième but de son équipe inscrit par Koné. Un match exceptionnel! On retiendra qu’une fois de plus un ancien Parisien a brillé contre son ex club, avec ce but de Cana qui a définitivement ôté tout suspense à la rencontre. Bon match également de Valbuena qui a posé des problèmes à la défense parisienne, mais également de la charnière Civelli-Hilton qui a muselé Hoarau.

BRAVO L'OM

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Le Guen, Gerets, Cana, Landreau... les réactions après PSG - OM



Après la victoire de l'OM à Paris (3-1) dimanche, Erik Gerets et Lorik Cana sont évidemment satisfaits mais refusent de s'emballer. Côté PSG, Paul Le Guen et Mickaël Landreau veulent déjà rebondir.

Erik Gerets :"On l'a emporté dans le plus beau stade de France"
"L'équipe a fait le match que j'attendais. On méritait de gagner. Parfois tu rêves que ton équipe fait un match avec de l'intelligence de jeu, du caractère et qu'elle marque des ''goals''. Ce soir, je ne peux pas être mécontent. On a eu trente bonnes minutes puis on a commencé à perdre des ballons et on les a remis dans le match alors qu'on avait le sentiment qu'on était bien sur le terrain, qu'on leur faisait mal sur les côtés. Giuly était drôlement emmerdant à côté de Hoarau puis il y a eu le carton rouge. Il y avait peut-être inconsciemment un esprit de revanche par rapport au match aller (défaite de l'OM 4-2 au Vélodrome, ndlr). On l'a emporté dans le plus beau stade de France avec une ambiance fantastique. Mais le championnat est encore long. Il faut garder ce niveau sur six ou sept matches. J'ai toujours dit à mes joueurs qu'il fallait de la constance pour gagner le titre et Lyon est encore premier ce soir. Mais revoir Marseille sur le devant de la scène m'inquiète un peu. Demain, ça va être l'euphorie complète. Heureusement que l'on ne retourne pas à Marseille, on file directement en Hollande (l'OM joue mercredi contre l'Ajax Amsterdam en 8e de finale retour de la Coupe de l'UEFA, ndlr)."

Lorik Cana :"Cela peut servir de match référence pour la fin de saison"
"C'est une opération très positive. On sait l'importance de ces matches là, qui donnent beaucoup de confiance et de crédit. L'OM a répondu présent, cela peut servir de match référence pour la fin de saison. La victoire est dédiée aux supporters. On a fait 30 grandes premières minutes avant d'accuser une baisse de régime dans les dix dernières minutes en première mi-temps, ce qui nous coûte le but. Après, on s'est bien rebellé et on est reparti. C'est toujours notre problème de constance. Je ne pense pas que l'OM soit guéri de tous ses maux, mais ce soir on envoie un message fort. On a beaucoup de plaisir à l'emporter, mais nous sommes loin d'avoir encore fait tout ce qu'il fallait pour être en haut. Cela nous permet de revenir à hauteur de Paris et de rester dans la course au titre. C'est trop tôt pour dire qui sera champion, il reste 30 points à distribuer. Sur mon but? Je n'avais encore jamais marqué au Parc des Princes. Ca me tenait à coeur de marquer. En plus, ça donne de la marge à l'équipe. Tous les gens au pays (Albanie, ndlr) on vu le match, ce but est pour eux."

Paul Le Guen :"Bravo à l'OM"
"On a un peu raté notre entame et les conditions ont ensuite rendu le match plus difficile. Cette défaite est embêtante, on prend un coup derrière la tête. Bravo à l'OM, qui a un potentiel costaud, digne de la Ligue des Champions. J'aurais volontiers pris cette première place. J'ai trouvé les joueurs plus nerveux que d'habitude, mais je ne pense pas que ce soit lié au fait qu'on aurait pu être leader. Maintenant il va falloir se relancer avec force, comme on l'a fait après Bordeaux (défaite 4-0 le 11 janvier mais ensuite six victoires et un nul en sept matches de L1, ndlr). Mais on reste toujours dans la course, je sais que l'on a de la marge."

Mickaël Landreau :"C'est une grosse déception"
"C'est une grosse déception. C'était un match qui rassemblait beaucoup de choses, où tous les feux étaient au vert... Mais on ne peut pas discuter la victoire de l'OM. Les deux équipes ont un niveau très proche, mais sur ce genre de matches, ça se joue à pas grand chose. A 2-1 et à 10, c'était difficile. Il va encore falloir prouver notre faculté rebondir. Mais si à 10 matches de la fin, on nous aurait dit qu'on serait deuxièmes ex-aequo, on aurait signé tout de suite. Cela montre qu'on a encore du travail pour gérer cette atmosphère des grands rendez-vous. Mais il ne faut pas s'inquiéter : on est toujours deuxièmes et qualifiés en Coupe de l'UEFA. Le championnat est très serré, il reste 30 points en jeu. L'écart s'est réduit entre Lyon est les autres équipes, ils sont plus prenables. La lutte va être acharnée. Il ne faut pas non plus oublier Bordeaux, Toulouse, Rennes et Lille".

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Zenden, Cana, Makelele... les réactions après PSG - OM



L'olympique de Marseille bat le PSG au Parc des princes et la suite du championnat s'annonce palpitante (1-3). Makelele, Cana, Zenden et les acteurs de PSG - OM racontent leur match sur Sportweek.


Lorik Cana (au micro de Canal+)
"On a baissé en régime dans le dernier quart d'heure de la première période après un bon début de match. On se fait piéger une fois et ils reviennent. On gagne ensuite sur des détails mais on est bien revenu en deuxième période. [Sur son but] Je ne suis pas Gerrard... J'ai saisi ma chance pour marquer et ça nous amis à l'abri car même à dix, Paris restait dangereux".

Claude Makelele (au micro de Canal+)
"On était mené et on a réussi à revenir au score avec nos qualités. Ils ont marqué derrière le carton... et pas longtemps ensuite. Après c'est dur de revenir à la marque, ils sont bien regroupés. Ils nous attendent et jouent en contre. C'est dommage car on pouvait les mettre un peu plus loin mais c'est un accident. Notre objectif c'est de rester dans le peloton, il faut se reconcentrer sur le prochain match".

Bolo Zenden (au micro de Canal+)
"On est venu dans l'enfer. Il fallait reste solidaire et bosser. Chaque mec pour les autres, à la fin ça fait la différence. On a su le faire et ce soir, le championnat est super ouvert".

Quel regroupement! Les six premiers sont dans un mouchoir de poche.
Cela change des années précédentes où le suspense ne concernait que les places d'honneur.