Marion Bartoli

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Tennis - GDF
Bartoli, retour gagnant


Pour son premier match à Coubertin depuis 2008, Marion Bartoli passe l'obstacle Petra Martic (7-5, 6-1 en 1h44'). Elle retrouvera Roberta Vinci en quarts.

Un premier match à Coubertin depuis 2008. Une absence de trois semaines (après sa défaite au 3e tour de l'Open d'Australie). Une adversaire qu'elle découvre. L'attente de tout un public. Et la sienne. Face à Petra Martic, Marion Bartoli met un set à trouver la bonne carburation. En panne au service - «j'ai commis des doubles fautes (deux dans son premier jeu, ndlr), je servais trop faiblement et n'arrivais pas à m'engager suffisamment» -, la numéro 1 française est à la merci des fulgurances adverses. Les breaks pleuvent (sept au total). Le poing serré, le regard tourné vers son clan et vers... Mary Pierce, qui n'hésite pas à l'encourager, Marion Bartoli fait le plus dur en virant en tête après 1h02' sur un coup droit croisé court qui fait mouche (7-5).

«Je viendrai voir tous ses matches cette semaine», Mary Pierce«Marion est une joueuse qui cherche beaucoup le regard des gens. Je ne savais pas et j'en étais étonnée. Elle prend la balle très tôt, trouve de beaux angles, comme Monica (Seles) le faisait à l'époque. C'est une battante. Je viendrai voir tous ses matches cette semaine», a commenté, souriante, l'ancienne lauréate de Roland-Garros. «Mary m'a vraiment soutenue. C'était une belle surprise, a confié l'intéressée. J'ai énormément apprécié. J'avais mon clan d'un côté et Mary, Alexandra Fusai (responsable du haut niveau féminin à la FFT, ndlr) et une amie de l'autre. Je me sentais vraiment bien sur le court avec tout ce soutien.» Sans oublier celui du public.

Un oeil sur le court, un autre dans les gradins - «j'ai cru apercevoir la banderole de mon fan club sur Facebook» -, Marion Bartoli use Petra Martic. Les jeux défilent (quatre de rang pour débuter la seconde manche). L'intensité est tricolore. «Les rallyes du set initial l'ont un petit peu fatiguée. Pour ma part, j'étais très bien physiquement. J'ai pris confiance, et derrière, j'ai déroulé.» Sur un dernier retour de coup droit gagnant, la tête de série numéro 2 composte son billet pour les quarts de finale, où elle retrouvera Roberta Vinci (n°7). Mary Pierce a déjà réservé sa place.

Elle défiera Vinci en 1/4.

Que ce fut DUR pour Bartoli mais à la différence des autres Favorites qui sont tombées ce Vendredi, elle a su s'accrocher et renverser une Situation bien compromise ...
Victoire 46 64 76 en 2 h 41 ..

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Tennis, WTA, Open GDF-Suez
Bartoli fait chavirer Coubertin


Tête d’affiche de l’Open GDF-Suez, Marion Bartoli a renversé une situation particulièrement compromise face à l’atypique Roberta Vinci en quarts de finale. Elle fait désormais figure de grande favorite.

Marion Bartoli, propulsée favorite du tournoi après l’élimination prématurée de Maria Sharapova, avait beau avoir un plan tactique en tête («Je vais essayer d'être agressive, d'entrer au maximum dans le court pour dicter l'échange»), elle a mis du temps à le mettre en place face à une joueuse qui ne lui convient guère. Roberta Vinci, qui l’avait battue en 2006 à l’Open d’Australie, fait effectivement partie de ces rares tenniswomen qui ne pratiquent pas le jeu en cadence systématique. Ses variations et son revers si particulier constituent tout ce que déteste Bartoli, menée d’un set et d’un double-break avant de pouvoir réagir (6/4 4/6 7/6).

Vinci, reine des variations
Dans le premier set, la Française tenait la comparaison uniquement grâce à son service (3 aces, 64% de premières balles), écartant huit balles de break avant de craquer sur la neuvième (4/5). Incapable de recoller au score malgré trois occasions dans le jeu suivant (4/6), elle cédait ensuite son engagement à deux reprises en début de deuxième set (0/3, puis 1/4). Un score des plus logiques tant Vinci créait le jeu, multipliant les amorties et les volées gagnantes.

Deux remontées fantastiques !
Mais alors qu’Amélie Mauresmo, co-directrice du tournoi, avait le masque, Bartoli changeait totalement d’attitude. Plus agressive en retour, elle profitait du déficit soudain de premières balles adverses pour remonter son handicap en alignant cinq jeux consécutifs (6/4) ! On la croyait alors lancée vers une inéluctable victoire… C’était sans compter sur Vinci, qui retrouvait tous ses esprits en début d’acte final. De nouveau obligée de courir après le score (2/5), Bartoli refaisait le coup de la remontée fantastique (5/5). Si elle manquait une balle de match à 6/5, la Française ne laissait aucune chance à sa rivale dans un tie-break qu’elle maîtrisait de bout en bout (7 points à 2).

J’ai eu l’impression de jouer une demi-finale de Grand Chelem
— Marion Bartoli

«Ce n’était qu’un quart de finale et j’ai eu l’impression de jouer une demi-finale de Grand Chelem. J’ai réussi à renverser une situation particulièrement compromise. Je retiens l’attitude que j’ai eue pendant tout ce match et qui m’a permis de gagner. L'une de mes forces, c’est le mental. C'est peut-être aussi pour ça que je suis dans le Top 10 aujourd'hui», expliquait Bartoli à l’issue de la rencontre. En demi-finales, elle devrait affronter une joueuse davantage dans ses cordes, Klara Zakopalova : «C’est une fille qui joue beaucoup plus à plat et en cadence. Ce sera un match totalement différent.»

Citation :

Tennis - GDF
Bartoli : «Ne jamais renoncer»


Après sa victoire épique (4-6, 6-4, 7-6) contre Roberta Vinci, Marion Bartoli met en avant sa volonté de « ne jamais renoncer » et sa joie d'avoir trouvé « un plan B » pour contrer le jeu de l'Italienne.

«Marion Bartoli, que pensez-vous à 6-4, 4-1 ? Je dois jouer mon va-tout ?
De toute façon, je n'ai plus le choix. Du fond du court, je ne trouvais pas la solution, je commettais des fautes directes ou elle prenait confiance et dictait les échanges. Je n'arrivais pas à frapper assez fort pour vraiment la gêner. C'était elle qui prenait le jeu à son compte et qui distribuait. Il a fallu que je prenne les devants et que je lui enlève le contrôle du match. Cela ne passait que par une seule chose : avancer au filet. Arriver à se sortir de ce genre de situation, c'est une sensation agréable.

Est-ce que votre match contre Jie Zheng à l'Open d'Australie vous a servi aujourd'hui ?
C'est vrai que j'ai eu aujourd'hui (vendredi) quelques petits flashback (rires). Je me suis dit : je ne vais pas revivre une telle défaite. Contre Zheng, je ne suis pas arrivée à trouver les solutions. Il faut que j'arrive à avoir ce déclic mental en match de ne jamais renoncer. Quoi qu'il arrive, même si le plan A ne fonctionne pas, il faut que je trouve un plan B et que j'aille chercher des ressources mentales et physiques pour trouver des solutions. Je ne dois pas me laisser aller en me disant : cela ne fonctionne pas aujourd'hui, c'est dommage et on verra au prochain tournoi. J'ai accompli un gros travail mental à l'entraînement ces quinze derniers jours pour essayer de mettre plus de choses dans mon jeu, avoir plusieurs solutions et pouvoir les utiliser en match. Cette défaite m'a beaucoup servi.

Pensez-vous récupérer assez bien pour affronter Klara Zakopalova ?
Le match sera différent demain (samedi). Klara joue beaucoup plus à plat et en cadence, un peu comme moi. Je l'ai affrontée plus récemment, je sais donc mieux comment elle joue. Avec Roberta (Vinci), nous ne nous étions plus affrontées depuis six ans, c'est plus difficile. Je suis bien entraînée, je devrais donc avoir bien récupéré pour demain (samedi). Maintenant c'est davantage un problème de décompression mentale et il faut arriver à trouver le sommeil. Mais je joue à 14h30, j'ai le temps de récupérer. J'ai assez d'expérience pour arriver à gérer ce genre de situation.»
Recueilli par S. D., à Coubertin

Elle jouera Zakopalova, Tombeuse de Goerges, en 1/2.

Matthieu a écrit:

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Tennis - GDF
Bartoli : «Ne jamais renoncer»


Après sa victoire épique (4-6, 6-4, 7-6) contre Roberta Vinci, Marion Bartoli met en avant sa volonté de « ne jamais renoncer » et sa joie d'avoir trouvé « un plan B » pour contrer le jeu de l'Italienne.

«Marion Bartoli, que pensez-vous à 6-4, 4-1 ? Je dois jouer mon va-tout ?
De toute façon, je n'ai plus le choix. Du fond du court, je ne trouvais pas la solution, je commettais des fautes directes ou elle prenait confiance et dictait les échanges. Je n'arrivais pas à frapper assez fort pour vraiment la gêner. C'était elle qui prenait le jeu à son compte et qui distribuait. Il a fallu que je prenne les devants et que je lui enlève le contrôle du match. Cela ne passait que par une seule chose : avancer au filet. Arriver à se sortir de ce genre de situation, c'est une sensation agréable.

Est-ce que votre match contre Jie Zheng à l'Open d'Australie vous a servi aujourd'hui ?
C'est vrai que j'ai eu aujourd'hui (vendredi) quelques petits flashback (rires). Je me suis dit : je ne vais pas revivre une telle défaite. Contre Zheng, je ne suis pas arrivée à trouver les solutions. Il faut que j'arrive à avoir ce déclic mental en match de ne jamais renoncer. Quoi qu'il arrive, même si le plan A ne fonctionne pas, il faut que je trouve un plan B et que j'aille chercher des ressources mentales et physiques pour trouver des solutions. Je ne dois pas me laisser aller en me disant : cela ne fonctionne pas aujourd'hui, c'est dommage et on verra au prochain tournoi. J'ai accompli un gros travail mental à l'entraînement ces quinze derniers jours pour essayer de mettre plus de choses dans mon jeu, avoir plusieurs solutions et pouvoir les utiliser en match. Cette défaite m'a beaucoup servi.

Pensez-vous récupérer assez bien pour affronter Klara Zakopalova ?
Le match sera différent demain (samedi). Klara joue beaucoup plus à plat et en cadence, un peu comme moi. Je l'ai affrontée plus récemment, je sais donc mieux comment elle joue. Avec Roberta (Vinci), nous ne nous étions plus affrontées depuis six ans, c'est plus difficile. Je suis bien entraînée, je devrais donc avoir bien récupéré pour demain (samedi). Maintenant c'est davantage un problème de décompression mentale et il faut arriver à trouver le sommeil. Mais je joue à 14h30, j'ai le temps de récupérer. J'ai assez d'expérience pour arriver à gérer ce genre de situation.»
Recueilli par S. D., à Coubertin

Qu'on l'aime pas il faut reconnaitre que c'est une grande battante !!!

Ok pour la battante mais moi j'ai eu l'impression d'un match truqué !! comme ci Vinci l'avait a chaque fois laisser revenir ( voir toutes les jolies grimaces qu'elle faisait devant la télé ..'Bartoli bien sur ) ) et lorsqu'elle était +_ à égalité Vinci remettait le turbo .... vraiment bizarre ... ce match ! j'ai l'impression que Bartoli devait gagner ce match à Paris !!!


A part cela c'était un match avec bc d'engagement et agréable à suivre ! sauf que Vinci avait toutes les cartes en main pour le gagner !alors fric ou pas fric !!!!

Trente a écrit:

Ok pour la battante mais moi j'ai eu l'impression d'un match truqué !! comme ci Vinci l'avait a chaque fois laisser revenir ( voir toutes les jolies grimaces qu'elle faisait devant la télé ..'Bartoli bien sur ) ) et lorsqu'elle était +_ à égalité Vinci remettait le turbo .... vraiment bizarre ... ce match ! j'ai l'impression que Bartoli devait gagner ce match à Paris !!!


A part cela c'était un match avec bc d'engagement et agréable à suivre ! sauf que Vinci avait toutes les cartes en main pour le gagner !alors fric ou pas fric !!!!

Justine nous a fait souvent des matches du même genre !!! ????

Voila une belle victoire pour Marion !sans aucune impression de anti combat !

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Tennis - GDF
Bartoli avec le coeur


Portée par le public, Marion Bartoli écarte deux balles de premier set pour venir à bout de Klara Zakopalova (7-6 [3], 6-0 en 1h21'), samedi. La voilà en finale. Une première à Coubertin.

Elle dit "oui" avec la tête et elle dit "oui" avec le coeur. Rouillée par son marathon de la veille contre Roberta Vinci, Marion Bartoli prend l'eau face à Klara Zakopalova en début de match. La Tchèque, très fluide, ne rate presque rien. Coups droits et revers surpuissants, amorties bien senties... Tout y passe. «C'est une fille qui joue très vite, très à plat. Il faut tout de suite être très rapide sur les jambes. Elle a logiquement pris le dessus. Si elle s'était comportée comme ça tout le match, ç'aurait été trop fort pour moi, honnêtement, reconnaît la numéro 1 française. J'attendais aussi que l'orage passe. Je me disais que ce serait difficile de maintenir un tel niveau de jeu sur l'ensemble du match.» Effectivement. Menée 5-2, la Tricolore sauve deux balles de set sur deux fautes adverses (un revers trop long et un passing de coup droit dans le filet).

La clepsydre s'inverse alors. Sous les yeux de Mary Pierce, fidèle supportrice, Marion Bartoli met de plus en plus d'intensité dans ses frappes quand Klara Zakopalova commence à reculer, à rater, et à s'agacer. Les "Allez Marion !" se font entendre. Sur un service gagnant, elle vire en tête après 56 minutes de match (7-6 [3]). La seconde manche est une formalité. La tête de série numéro 2 y concède... six petits points. Après un dernier retour de coup droit gagnant, le public se lève. Comme à Roland-Garros, Marion Bartoli et les spectateurs parisiens ne font qu'un. Une première finale à Coubertin qui signifie beaucoup. A plus d'un titre.

Elle jouera la Finale du GDF face à Kerber, Tombeuse de Nina !

BYE à Doha, elle débutera face à Medina Garrigues ou Zakopalova.

67 75 36 Défaite de Bartoli.

Citation :

Tennis - WTA - GDF
Bartoli, Paris perdu


Marion Bartoli s'incline en finale de l'Open GDF Suez au terme d'un formidable combat, dimanche, face à Angelique Kerber (7-6 [3], 5-7, 6-3) en 2h39'.

Quelques minutes avant sa finale, Marion Bartoli croise Monica Seles, son «idole absolue», dans le couloir qui mène au court central. Les deux jeunes femmes échangent quelques mots. Sourire jusqu'aux oreilles, la Française ne pouvait espérer mieux. Mais la réalité dépasse parfois la fiction. En loges, l'ex-numéro 1 mondiale applaudit ses points. Après 2h39' de combat, le sourire a laissé place aux larmes. «J'ai grandi avec elle. La voir me soutenir, c'était comme un rêve d'enfant» lâche-t-elle sous les applaudissements d'un public conquis.

Marion Bartoli s'est une nouvelle fois battue avec son coeur. Un credo. Face à la cadence et la défense de fer d'Angelique Kerber, la numéro 1 française peut parfois avoir l'impression de jouer contre un mur. Pour marquer un point, elle doit déplacer des montagnes. Breakée à deux reprises (2-3 et 3-4), menée 5-3, elle décroche un tie-break. Qu'elle perd (7-3 en 57 minutes). Distancée 4-1 puis 5-2 dans la deuxième manche, Marion Bartoli peut compter sur un accès de panique de son adversaire. «Oui, je me suis tendue à ce moment-là» reconnaît-elle d'ailleurs. Une nouvelle chevauchée fantastique débute alors. Une de plus pour la Tricolore cette semaine.

Sur un ace extérieur, elle revient à hauteur (7-5 en 1h47'). Le public de Coubertin exulte, les "Allez Marion" se font entendre. Le match vient-il de tourner ? Pas vraiment. Angelique Kerber retrouve son incroyable efficacité. Mais Marion Bartoli ne lâche toujours pas. Ce n'est pas le style de la maison. Menée 4-0, elle écarte même quatre premières balles de match pour réduire l'écart (5-3). Cette fois, la 27e joueuse mondiale ne tremble pas pour décrocher, à 24 ans, le premier titre de sa carrière. Sans doute pas le dernier. Malgré son revers, Marion Bartoli n'a pas tout perdu. Comme à Roland-Garros, elle a trouvé son public. Encore un rêve devenu réalité.