Marion Bartoli

Prochain Tour face à Vicky !

57 46 C'est "logiquement" terminé pour Bartoli !

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Tennis - WTA-Sydney
Azarenka renverse Bartoli


Malgré un break confirmé dans chaque manche, Marion Bartoli s'incline contre la tête de série n°3 Viktoria Azarenka (7-5, 6-4) mercredi en quarts de finale à Sydney.

En 2011, Marion Bartoli avait battu Viktoria Azarenka deux fois en trois duels, notamment avec une victoire pour l'honneur au Masters. La disparition d'une bête noire pour la Française ? Pas vraiment. Pour leurs premières retrouvailles en 2012, la Biélorusse, tête de série n°3, a imposé sa loi mercredi en quarts de finale du tournoi de Sydney (7-5, 6-4). A chaque set, elle a pourtant été breakée rapidement mais elle a su reprendre le dessus pour éviter le marathon. Elle affrontera au prochain tour Caroline Wozniacki ou Agnieszka Radwanska.

Petra Kvitova s'est montrée expéditive pour sortir Daniela Hantuchova (6-0, 6-4) mercredi en quarts de finale et rejoindre la Chinoise Na Li dans le dernier carré. La numéro 2 mondiale s'est surtout montré exceptionnelle pendant une demi-heure, le temps d'aligner 8 jeux (6-0, 2-0) en enfilant les points gagnants. Une légère baisse de régime a alors offert un premier jeu, un sourire et un espoir à son adversaire qui a même mené 4-3. Kvitova a néanmoins retrouvé la commande des échanges pour remporter les trois derniers jeux et s'imposer en moins d'une heure. Avec 32 points gagnants, elle n'a laissé que des miettes à son adversaire (4 points).
A. T.-C.

Bartoli affrontera Razzano au 1er Tour de l'AO.

75 60 Victoire hélas "logique" de Bartoli sur Razzano ...

Elle jouera Dokic au Prochain Tour.

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Bartoli sur de bonnes bases


Malgré une certaine appréhension, Marion Bartoli domine (7-5, 6-0) Virginie Razzano et rejoint Jelena Dokic au deuxième tour.

Il existe parfois des fantômes sur les courts ! Eh oui, Marion Bartoli a vu rôder le spectre de son calvaire de l'an dernier face à Vesna Dolonts lors de son début de match contre Virginie Razzano. «C'était vraiment un traumatisme l'an dernier. Au premier set, c'est revenu de plein fouet. Je suis arrivée à mettre cela de côté et à me re-concentrer, mais cela n'a pas été facile. J'avais cette appréhension jusqu'au gain du premier set, avoue la 9e mondiale après sa victoire (7-5, 6-0 en 1h20') contre la Nîmoise. Lors de ce premier set, j'ai fait mon petit choc nerveux et on peut passer à autre chose.»

Les vieux démons de la blessure rangés dans le livre des souvenirs, Marion Bartoli passe donc à autre chose à partir de 4-5 au premier set. Son service (6 aces, 4 doubles fautes, 57% de premières balles) revient et son jeu suit. «Quand j'ai réglé mon service, tout le jeu a été nettement plus facile pour moi, savoure la Tricolore qui affrontera Jelena Dokic au deuxième tour. Mon expérience m'a aidée à gérer cette situation. Auparavant j'aurais peut-être un peu plus paniqué.» Confortée sur son engagement, elle se libère et asphyxie Virginie Razzano avec sa vitesse de balle et sa volonté d'agression permanente. «Elle ne m'a pas laissé le temps de m'organiser au deuxième set», avoue la Nîmoise, «déçue mais pas effondrée» car elle a retrouvé un bon niveau de jeu.

Cette autre chose prend également sa source dans son physique. Très affûtée, Marion Bartoli peut désormais compter sur sa capacité à tenir. Quand on se sent fort dans son corps, la tête suit. «C'est un atout essentiel. Je sors du match sans être fatiguée et je n'ai pas du tout souffert de la chaleur. Je sais que si j'avais perdu ce premier set, j'avais encore une grosse réserve. Mentalement cela aide énormément, explique la 9e mondiale. Je sais que je n'aurai a priori aucune panne physique, cela enlève un gros poids.» Dans les conditions extrêmes de Melbourne, elle a pu tester ses progrès physiques. Sans la crainte des longs rallyes ou des grandes chaleurs australes, elle peut exprimer son jeu sans appréhension. Les vieux démons sont donc bien rangés.

63 62 Bartoli ne fait hélas à nouveau qu'une bouchée de Jelena ...

Elle aura sans doute plus de difficultés face à Zheng en 16ème ................

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Tennis - AUS (F)
Bartoli bien dans sa peau


Sur la Rod Laver Arena, Marion Bartoli n'a pas tremblé pour dominer (6-3, 6-2 en 1h12') Jelena Dokic. Au troisième tour, elle affrontera Jie Zheng.

« J'ai passé une bonne soirée. » Dans un sourire, Marion Bartoli résume bien sa victoire (6-3, 6-2 en 1h12') contre Jelena Dokic. Elle adore le défi : affronter une Australienne en night session sur la Rod Laver Arena. «J'adore ce genre de situation. C'est là où je produis mon meilleur tennis. En plus, je l'avais battue la semaine dernière (Ndlr : à Sydney). Je suis rentrée le couteau entre les dents et avec la ferme intention de gagner ce match. J'étais contente d'aller au défi, il n'y avait pas de peur, prévient la Française. J'y suis allée avec le sentiment que j'étais la patronne. » Et ce sentiment se confirme rapidement. A 3-3, la Française s'envole, l'Australienne explose au service (9 doubles fautes).

Aujourd'hui, la 9e mondiale possède deux certitudes : son physique tient et son service est une arme. Pour une joueuse de tennis, des certitudes sont des diamants bruts. Dans les moments chauds où le doute s'infiltre comme un poison, Marion Bartoli détient désormais un antidote. Face à Jelena Dokic soutenue par tout le public, elle ne s'affole pas et se montre solide (15 points gagnants, 15 fautes directes). Menée (15-40) à 6-3, 4-2, elle s'appuie sur sa première balle et aligne onze points d'affilée pour finalement conclure sur un ace. Sa tête n'est plus dépendante de ses jambes. Et sa confiance grandit sur cette nouvelle sensation de résistance physique.

Ses jambes ne plombent plus sa tête
La crainte du combat physique et des longs rallyes ne l'effraie plus. « Je pense avoir la structure physique pour assumer n'importe quelle situation, ce que je n'avais pas forcément la capacité de faire auparavant. Savoir que quoiqu'il arrive, je ne vais pas lâcher physiquement, c'est très important, souligne la Tricolore. Quand je rentre sur le terrain aujourd'hui, je suis nettement plus confiante car j'ai cette structure physique. » Et sa prochaine adversaire, Jie Zheng, lui propose le test parfait.

En 2010 à Melbourne, la 9e mondiale s'est écroulée physiquement (5-7, 6-3, 6-0) contre la Chinoise après avoir mené un set et un break. Et elle s'en souvient bien : «J'avais vraiment l'impression que si je ne finissais pas en deux sets, je ne m'en sortirais pas en trois. C'est dur mentalement car on se met de plus en plus de pression pour finir en deux sets, on se tend et on commet des erreurs, résume bien la Française. Ces progrès physiques vont m'aider sur une joueuse qui aime la cadence et joue à plat. Il va y avoir de longs rallyes et je me sens prête à les assumer.» Bien dans sa peau, Marion Bartoli assume tout et répond avec beaucoup d'autodérision sur sa présence en tailleur Chanel et avec un sac Vuitton à ses initiales dans les pages people des journaux australiens : «Je suis plus mince, je rentre dans les photos maintenant. »

36 36 MERCI Zheng de nous avoir sorti Bartoli !!!!!!!!!!!

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Tennis - AUS (F)
Le casse-tête de Bartoli


Sans solution, Marion Bartoli s'incline (6-3, 6-3) face à Jie Zheng, très inspirée à Melbourne.

Ils sont 1,3 milliard. « Et moi, et moi, et moi », doit se dire Marion Bartoli. Comme en 2010, la Française n'arrive pas à s'exprimer contre Jie Zheng à Melbourne et vit une nouvelle désillusion (6-3, 6-3) dès le troisième tour. Sur le court n°3, la 9e mondiale se sent bien seule. La Chinoise lui offre un vrai casse-tête. Quand la Française attaque, elle contre. Quand la Française défend, elle l'agresse. «Globalement, elle a réalisé un très gros match. J'ai vraiment l'impression d'être tombée sur une joueuse qui ratait très peu et qui frappait fort même en déplacement. Je n'ai jamais pu prendre le dessus sur elle, constate la Tricolore avec lucidité. Cela fait partie du jeu, il faut accepter que l'adversaire soit plus fort. Cela fait partie du métier. »

Toujours très inspirée en Australie avec une demi-finale à Melbourne en 2010, la 38e mondiale ne bouge pas de sa ligne et distribue. Marion Bartoli ne joue ni bien, ni mal, elle se prend un mur : « Je n'ai pas trouvé de solution pour la mettre sur le reculoir, elle était sans arrêt à l'attaque. Je n'ai jamais eu l'impression de dicter le jeu. J'avais vraiment l'impression de devoir prendre beaucoup trop de risques pour marquer un point gagnant. Quand je jouais à une vitesse moyenne, je courais dans tous les sens. Je n'ai jamais eu la sensation de prendre le dessus et de pouvoir renverser la situation.»

L'impuissance de Bartoli
La Française cherche des solutions mais atterrit dans une impasse. Menée 4-0 d'entrée, elle tente d'être plus agressive, mais les fautes s'accumulent (21 au total). Après la perte du premier set, elle essaie de faire retour-volée, mais Jie Zheng trouve la parade. Un chiffre illustre l'impuissance de la Tricolore : 7 points gagnants. Avec sa vitesse de balle, c'est une rareté. Sur le court n°3, c'est simplement une réalité. Avec son jeu de jambes impeccable, son sens de l'anticipation et ses qualités de contreuse, la Chinoise ne laisse pas filtrer la moindre ouverture.

En pleine confiance sur la lancée de son titre à Auckland, elle met en lumière les limites du jeu de Marion Bartoli. Quand sa frappe de balle ne fait pas mal à l'adversaire, elle ne possède pas de plan B pour tenter de brouiller les cartes avec des variations. Alors elle constate les dégâts et ne peut qu'applaudir la performance de l'ancienne 15e mondiale. Malgré la déception, elle regarde devant avec l'Open GDF-Suez puis les tournois de Doha et Dubaï. Elle reste la tête haute et repart au boulot. Ce n'est pas le travail qui va l'effrayer.

BYE à Paris, Bartoli débutera face à une Qualifiée ou face à Martic.

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Tennis - GDF
Le projet de jeu des Bartoli


Arrivée jeudi dernier à Paris, Marion Bartoli retrouve l'Open GDF Suez après quatre ans d'absence. Son papa et entraîneur Walter Bartoli évoque la déception de l'Open d'Australie et ses axes de travail, centrés notamment sur le rythme de frappe.

Les raisons de sa défaite en Australie
« Il ne faut pas se faire d'illusion, nous avons été très déçus de l'Open d'Australie et en particulier du match contre Zheng (défaite 6-3, 6-3 au troisième tour). Ce match n'était pas du niveau auquel on s'attendait. Il y a des problèmes techniques, en particulier de rythmes de frappe qui doivent être améliorés. Pour résumer, cela se passe dans la manière dont elle s'appuie sur la balle et ce n'était pas suffisant. On s'est fait piéger car ce rythme était bien meilleur contre Dokic. Mais l'Australienne donne un peu de puissance dans la balle et les conditions étaient quasiment indoor. Bien qu'on ait fait une longue préparation à l'extérieur, quand elle s'est retrouvée à l'extérieur avec la balle de Zheng beaucoup plus flottante, elle n'est jamais arrivée à pouvoir rentrer dans le jeu comme d'habitude. Quand la Chinoise a vu sur les premiers jeux que Marion n'était pas là, elle ne l'a pas laissée revenir et elle a bien joué son jeu en collant à la balle et en enlevant du temps à Marion. Pour pouvoir trouver son rythme de frappe, Marion a besoin de temps et Zheng a bien joué le coup.

Sa préparation
Après l'Open d'Australie, il y a eu une nécessaire période de récupération. Puis nous avons travaillé physiquement en Suisse et aujourd'hui, nous allions le physique et le travail sur le terrain ici à Paris. Elle est dans la période la plus difficile pour elle. Ce sont dans les phases précédant le tournoi qu'elle travaille le plus en quantité et en intensité.

Pourquoi une si longue absence à Coubertin ?
L'indoor, c'est une solution de confort pour Marion, mais il faut ensuite rebasculer vers les Etats-Unis, Indian Wells et Miami, dans des conditions extérieures. Certaines joueuses sont moins sensibles à ce type de changement, Marion y est très sensible. C'est une des raisons pour lesquelles je ne voulais pas trop qu'elle vienne ici les années précédentes. Cette année, la logique est différente. Comme elle a réalisé une très grosse préparation à l'extérieur, elle n'est pas en manque de préparation sur le jeu à l'extérieur et la surface est assez lente ici. Il faut donc générer de la puissance. L'enjeu pour Marion est de faire le meilleur tournoi possible mais en gardant un profil de jeu compatible avec le top 10.

Objectif : la victoire ?
Au-delà de gagner le tournoi, il s'agit de mettre en place le projet de jeu et j'ai en perspective Roland-Garros et Wimbledon. A partir de Strasbourg, Marion va avoir d'excellents résultats à défendre. Il faut donc que le projet soit bien installé. Sans se préoccuper de la défense, il s'agit de se régaler et d'avoir un beau projet de jeu. Mais plus le projet est mis en place en amont, plus elle va arriver à cette période en se sentant confortable. »

75 61 Marion a eu besoin d'un p'ti Set de chauffe, elle a ensuite déroulé face à Martic