AO 2010 - COMMENTAIRES DES MATCHS ATP & WTA

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Tennis - AUS (H)
Murray a tenu bon


Andy Murray s'est qualifié, jeudi, pour la deuxième finale en Grand Chelem de sa carrière après l'US Open 2008. L'Ecossais a pour cela dominé le Croate Marin Cilic (3-6, 6-4, 6-4, 6-2).

Andy Murray a joué avec ses nerfs mais il a fini par gagner cette bataille aussi. Dans la peau du favori, dans la peau de celui qui ne pouvait pas laisser passer une telle opportunité, il a commencé par paniquer et subir avant de retrouver son rang. Après un bon début de match, le quatrième joueur mondial s'est en effet crispé dès les premières occasions de break manquées. Trop passif, commettant des fautes, il a alors subi le jeu d'un adversaire au talent certain. Marin Cilic, peu connu du grand public mais en progression constante ces deux dernières saisons, a fait preuve pendant deux sets d'une solidité impressionnante qui peut lui donner de belles ambitions cette saison. Très émoussé par les trois matches en cinq sets disputés jusque-là, le Croate a logiquement fini par plier face à un Murray enfin rentré dans la partie. «Marin a fait preuve d'un cran incroyable et il m'a vraiment rendu la tâche difficile mais je crois qu'il était vraiment très fatigué sur la fin. Je sais que dans le futur nous allons encore avoir de rudes combats.»

Cilic a craqué, Murray s'est libéré
L'Ecossais, lui, s'est fait violence pour se libérer physiquement et mentalement au fur et à mesure que le match avançait. Revenu à une manche partout, le bras a commencé à mieux passer et sa balle a donc gagné en longueur et en tranchant. Surtout, il a retrouvé son sens du coup juste et sa lucidité. S'il y a bien un joueur capable de jouer au tennis comme on joue aux échecs c'est bien lui. N'hésitant plus à aller vers l'avant et retrouvant son revers le long de la ligne, le 4e joueur mondial a progressivement haussé la cadence tout en saupoudrant ses accélérations de montées au filet et autres slices très bas de revers. Le résultat a été immédiat : Cilic a perdu son rythme, a parcouru bien plus de terrain et a commencé à rater.

Enfin serein et créateur sur le court, Murray est redevenu prétendant au titre. En fin de rencontre, les regards appuyés vers son clan, où sa mère n'a cessé de le soutenir des gestes et de la voix, en ont dit long de la pression qui l'a tenaillé. L'Ecossais jouera donc une deuxième fois pour Majeur mais, quel que soit son adversaire pour le titre, Roger Federer ou Jo-Wilfried Tsonga, il ne pourra pas se permettre ce flottement et cette nervosité s'il veut ouvrir en grand son palmarès. Il est évidemment capable de sortir le grand jeu, à l'image entre autres du quart face à Rafael Nadal. Murray mène 6-4 dans ses confrontations avec le Suisse, mais ne l'a jamais battu en Grand Chelem, et 2-1 face à Tsonga. Dans les deux cas, c'est un gros combat qui s'annonce. - C.B.

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OA > DD - Une finale en or

Par Rémi Cap-Vert, jeudi 28 janvier 2010 à 18:15


Finale de luxe demain sur la Rod Laver Arena. Serena Williams et sa soeur Venus affrontera la paire numéro une en double, Cara Black et Liezel Huber. Pour les Williams, ce sera l'occasion de conserver leur titre acquis l'année dernière ; pour Black et Huber, celle de remporter un premier titre du Grand Chelem depuis l'US Open 2008.

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OA > DH - Bryan/Bryan - Nestor/Zimonjic : 3-8

Par Rémi Cap-Vert, jeudi 28 janvier 2010 à 18:25


Comme chez les femmes, la finale du double homme opposera les têtes de série numéro 1 et 2 : Bob et Mike Bryan contre Daniel Nestor et Nenad Zimonjic. Des parcours relativement tranquilles pour les deux meilleures équipes du monde. Nestor et Zimonjic partent favoris : en 11 confrontations en finale contre les Américains, ils se sont imposés à 8 reprises. Ce ne sera néanmoins que la deuxième fois qu'ils s'affronteront en finale de Grand Chelem, après celle de Wimbledon en 2009.

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Tennis - AUS
Le magicien contre le combattant


La demi-finale entre Roger Federer et Jo-Wilfried Tsonga s'annonce spectaculaire. Les deux protagonistes et des spécialistes du tennis français s'attendent à un beau combat entre le magicien et le combattant. Comment appréhendent-ils le match ?

Federer : «Il est très dangereux»
Roger Federer : «Je ne le connais pas très bien. On ne s'est affrontés que deux fois. Je pense qu'il est très dangereux. Il a toujours joué son meilleur tennis ici en Australie et il a de plus en plus d'expérience. C'est toujours très excitant de le regarder jouer. Il est très athlétique. Il a beaucoup de potentiel. La question est de savoir si son corps et son mental vont tenir. Je pense qu'on va se rencontrer souvent dans le futur parce qu'il fait plaisir au public et cela fait plaisir de l'affronter. J'espère que cela va être sympa. »

Tsonga : «Je n'ai rien à perdre»
Jo-Wilfried Tsonga : « Federer, c'est un magicien, le plus grand joueur de tous les temps. Il faut le respecter à fond. Mais cela ne va pas m'empêcher d'essayer de lui mettre des coups droits (sourires). Je vais respecter le bonhomme tout en jouant ma partie. Je n'ai pas de crainte particulière. Dans l'histoire, je n'ai rien à perdre. Ce n'est que du bonheur. Je vais jouer contre Roger Federer en demi-finale d'un Grand Chelem. J'ai la chance de peut-être pouvoir réaliser un exploit. Cela va être un moment fabuleux. Rien n'est impossible. Je vais me lancer à l'assaut de quelque chose de grand. Il ne faut penser que je vais arriver en me disant : "c'est cool, je joue Federer et si je prends trois petits sets, c'est bien". Je vais arriver avec le couteau entre les dents et je vais me battre. »

Winograsdsky : «Pas trente-six solutions»
Eric Winogradsky, entraîneur de Jo-Wilfried Tsonga : « Jo sait à quoi s'attendre. Contre Davydenko, on a vu une super réaction de Roger Federer, il était vraiment mal embarqué. Il s'est mis à jouer à un niveau exceptionnel et il a pris Davydenko à son propre jeu, il a joué encore plus vite que lui. Je suis content qu'il puisse le défier en demi-finale d'un Grand Chelem, ils vont arriver tous les deux à leur top. Il n'y a pas trente-six solutions. Il ne faut pas le regarder jouer sinon c'est fini. Je pense qu'il va se souvenir du match de Montréal. Il sait ce qu'il a fallu faire pour l'emporter même si c'était un match en deux temps. Une chose est sûre : il ne faudra pas lui laisser la direction de l'échange. Mais ce n'est pas un souci dans la mesure où c'est sa façon de jouer naturelle. »

Di Pasquale : «Il faut rester positif»
Arnaud Di Pasquale, coordonnateur du haut niveau masculin à la FFT : «Jo s'éclate, il est détendu, il est dans son élément, il vit son truc normalement sans se prendre la tête. La confiance grandit de jour en jour. On sait que Jo est très ambitieux, le but n'est pas de s'arrêter en demi-finales. Son objectif est d'aller au bout. Il est capable de servir entre 200 et 215 en trouvant toutes les zones, il varie énormément. Federer, c'est Federer. Il arrive à hausser le niveau de jeu par rapport à son adversaire, il sait varier, changer de rythme, etc. Il a tout. Mais il faut rester hyper positif et se dire : "Je suis capable d'aller battre Roger". »
Forget : «Jo n'a peur de personne.»

Guy Forget avec Jo-Wilfried Tsonga
Guy Forget, capitaine de l'équipe de France : « En demi-finales contre Roger Federer, on a envie d'aller tester ses limites. S'il veut gagner ce match, il va falloir que Jo les repousse et je sais qu'il peut le faire. Ces derniers mois, Roger a connu des petites défaillances dans tous ses matches. Bien sûr, quand il joue son meilleur tennis, il est parfois sur une autre planète. Federer est le joueur le plus complet sur le circuit. Lorsqu'il est bien inspiré, il a réponse à tous les problèmes. Il peut vous faire tout le répertoire. Le danger est de ne pas trouver la solution et de se décourager. Il est parfois un peu déstabilisant. Le début de match sera vraiment primordial car Jo devra frapper fort pour faire sentir tout de suite à Roger qu'il a un tennis puissant. Le doute peut s'installer même dans la tête du meilleur joueur de tous les temps. Avec un tennis très offensif comme Jo sait le faire, je crois qu'il peut le faire douter. Lorsque Roger doute, il devient un bon joueur. La clé du match sera de faire sentir très tôt au numéro 1 mondial qu'il a des armes et des arguments, un tennis extrêmement puissance. Jo n'a peur de personne.»

Et demain Justine à 9h30 !!

ATP - SINGLES: Australian Open

09:40 Fin Federer R. (Sui) 3 6 6 6
Tsonga J-W. (Fra) 0 2 3 2



WTA - DOUBLES: Australian Open

05:20 Fin Black C./Huber L. 0 4 3
Williams S./Williams V. 2 6 6

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Tennis - AUS - (DF)
Les Williams titrées


En attendant de disputer la finale du tournoi en simple face à Justine Henin, Serena Williams, associée à sa soeur Venus, a remporté le double face à Cara Black et Liezel Huber (6-4, 6-3).

Tenantes du titre à Melbourne, les soeurs Williams ont donc prouvé une fois de plus leur suprématie en double dans un tournoi du Grand Chelem où elles n'ont jamais perdu une finale. Comme à l'US Open, les Américaines, têtes de série numéro 2, ont dominé la Zimbabwéenne Black et l'Américaine Huber, pourtant têtes de série n°1, en moins d'une heure trente de jeu sous le soleil de la Rod Laver Arena (6-4, 6-3). Venus et Serena portent ainsi à onze leur nombre de victoires en double dans un Majeur. Et le tournoi n'est pas encore terminé pour la cadette des Williams, attendue par le Belge Justine Henin, samedi en finale.

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OA > C'est fini pour Mina

Par Charlotte Ezdra, vendredi 29 janvier 2010 à 08:47


La belle aventure de cet Open d'Australie junior s'arrête en demi-finales pour Gianni Mina. Malgré un premier set dans la poche, 6 jeux à 4, le Français n'aura pas réussi à conclure dans le jeu décisif du deuxième set face à Tiago Fernandes qui remporte les deux derniers 7/6(5), 6/2 après deux heures et 25 minutes de jeu. Le Brésilien affrontera en finale l'Australien Sean Berman, vainqueur de Marton Fucsovics, 7/6(5), 6/3.

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Tennis - AUS (F)
Le choc ultime


Serena Williams voulait affronter Justine Henin. Justine Henin voulait jouer contre Serena Williams. Samedi à 19h30 (09h30 en France), les deux championnes se retrouvent pour une finale de rêve. Quelques clés pour mieux appréhender cette 14e confrontation.

Une rivalité contre un défi
La numéro 1 mondiale contre l'ancienne numéro 1 mondiale, l'exubérance contre la discrétion, la puissance contre la technique... Entre Serena Williams et Justine Henin, c'est l'opposition de styles parfaite. Serena voulait jouer contre Justine et Justine voulait jouer contre Serena. En championnes, elles possèdent le même sens du défi pour cette 14e confrontation (7-6 pour Serena), la première en finale de Grand Chelem. L'Américaine se nourrit de la rivalité et Justine Henin n'est pas juste une adversaire à battre : «C'est définitivement une rivale. Nous jouons notre meilleur tennis l'une contre l'autre, nous y mettons tout notre coeur et cela crée une bonne rivalité. » Pour la Belge, «le challenge est magnifique. Si je gagne, c'est parce que j'aurais dû battre la meilleure, la n°1 mondiale, et une fille qui est toujours à son top dans ce genre de circonstances. Le défi n'en est que plus beau. J'aime quand les choses sont difficiles. » Son entraîneur, Carlos Rodriguez, corrobore l'avis de sa joueuse en avouant malicieux : « Une finale contre Serena, cela a du prestige et entre nous, cela enlève un peu de pression. »

La puissance contre la technique
A la question « Quelles qualités possède Justine ? », la réponse de Serena Williams résume bien le jeu de la Belge : « La question devrait être : quelles qualités, Justine ne possède pas. Elle a tout. Elle a bon service, contrairement à ce qu'on peut penser, et bien sûr, un grand revers et coup droit. » Depuis son retour, la Belge a complété sa panoplie d'un coup droit plus compact, d'un jeu plus agressif et d'un service plus puissant. Pour l'Américaine, le jeu tourne souvent autour d'elle et de son service. « Son service, c'est le point qu'on maîtrise le moins. On l'a vu servir à 170 ou 180 km/h extérieur, cela vient très vite. Il faut mettre quelque chose en place pour user Serena au fil du temps, analyse Carlos Rodriguez. On a vu contre Li Na qu'elle commence par très bien servir et au fur et à mesure, elle n'arrive plus à pousser et sa balle commence à manquer de régularité et de précision. Elle sert plus au corps.» Il faut donc user la tenante du titre et surtout ne pas lui donner l'occasion de jouer en deux ou trois frappes de balle. Comment ? Sur ses engagements, Justine Henin ne doit pas laisser son adversaire prendre le contrôle de l'échange et donc bien servir : « Le début de l'échange sera important, il faudra tenir dès le début. Elle a évidemment très bien servi, surtout dans des situations difficiles. De mon côté, il y a eu du bon et du moins bon au service, il y a eu une évolution incontestable. Mais c'est difficile à prévoir car ce n'est pas encore tout à fait stable chez moi. Il faudra être capable de construire mais avec agressivité. Cela va partir d'un état d'esprit, plus que d'un coup ou d'un autre. Cela va être une question d'attitude et de volonté de gagner.»

La "tueuse" contre la volontariste
C'est la grande force de Serena Williams. L'Américaine ne doute pas ou plutôt ne le montre pas. En forme ou pas, elle dégage une confiance en soi omnipotente. En quarts de finale contre Victoria Azarenka, la numéro 1 mondiale a encore montré ses qualités de grande championne en élevant subitement son niveau de jeu pour gagner après avoir été menée (6-4, 4-0). « Je ne viens pas dans un tournoi pour défendre mon titre. Je viens dans un tournoi pour gagner un titre», assène la tenante du titre. Ce n'est pas un simple bon mot. Son jeu le prouve, Serena Williams a toujours voulu être actrice de son destin. Dans sa position d'outsider, Justine Henin se veut aussi « conquérante » et se dit «fraîche» mentalement après sa pause de dix-huit mois: «Les rivalités comme celle-là sont merveilleuses parce qu'elles nous poussent à aller chercher des choses vraiment au fond de soi. C'est très mental. J'aime bien quand on est poussé à ça. Cela se passe dans la tête. Ce sera à celle qui osera le plus et à celle qui sera la plus forte mentalement et dans la gestion de ce match. Il faudra beaucoup de détermination et de motivation mais je sais qu'elles seront là. »

morine15 a écrit:

Et demain Justine à 9h30 !!

On va tous suivre ça avec Passion !!

WTA - SINGLES: Australian Open

09:40 Fin Williams S. (Usa) 2 6 3 6
Henin J. (Bel) 1 4 6 2



ATP - DOUBLES: Australian Open

12:30 Fin Bryan B./Bryan M. 2 6 6 6
Nestor D./Zimonjic N 1 3 7 3

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Serena, encore la patronne !



Au terme d’une finale de l’Open d’Australie très accrochée, Serena Williams est parvenue à conserver son titre face à la revenante Justine Henin, qui ne devrait pas tarder à retrouver les sommets de la hiérarchie mondiale.

C’est LA finale que tout le monde espérait et dont le tennis féminin avait terriblement besoin. Avec la présence de Justine Henin, les spectateurs de la Rod Laver Arena pouvaient avoir la certitude que Serena Williams ne se baladerait pas comme l’année dernière face à Dinara Safina (6/0 6/3 en moins d’une heure). Le combat espéré a bien eu lieu, à l’image de ce premier jeu d’une durée de neuf minutes ! Et c’est finalement l’Américaine qui en est sortie vainqueur (6/4 3/6 6/2).

Une grosse erreur d’arbitrage
Williams connaissait pourtant une mise en route délicate. Agressée par sa rivale, elle devait sauver des balles de break sur ses quatre premiers jeux de service. Mais la cadette de Venus pouvait compter sur l’inhabituel manque de réalisme de Henin (aucune conversion sur six occasions) pour faire la course en tête. C’est même elle qui faisait la différence la première sur sa première opportunité (3/1), profitant des difficultés de la Wallonne sur ses engagements (46% de premières balles, 4 double-fautes). Il faut dire aussi que cette dernière n’était pas aidée par l’arbitrage, un juge de ligne la privant d’un débreak. Sa volée de revers, estimée dehors dans un premier temps, devait être rejouée alors que Serena, certes gênée par l’annonce, était battue. Henin en prenait un petit coup au moral. Et si elle parvenait à combler son retard (4/4), elle perdait finalement le set sur une nouvelle faute directe (la 15e) en revers (6/4).

Un finish débridé
Une bien mauvaise nouvelle pour la protégée de Carlos Rodriguez, Williams n’ayant jamais perdu un match à Melbourne après avoir remporté la première manche… Le début du deuxième acte pouvait d’ailleurs laisser craindre un effondrement de la Belge, dos au mur sur son service (15-40). Il n’en était rien. C’était au contraire le petit coup de fouet dont Henin avait besoin. Réussissant le break dans la foulée (2/1), elle terminait le set en trombe (12 coups gagnants). Volées amorties, revers long de ligne, tout y passait ! Serena finissait par craquer sur un coup droit qui restait dans le filet (3/6). L’Américaine ne voyait alors plus le jour (un seul point marqué sur quatre jeux). Et pourtant, elle parvenait à sortir de sa léthargie, profitant d’un nouveau passage à vide de son adversaire (2/1 service à suivre). La n°1 mondiale imposait alors sa griffe, s’appuyant notamment sur sa première balle (5 aces). Malgré un retour provisoire à 2/2, Henin finissait par exploser (6/2) ! Sacrée en double la veille avec sa sœur, Serena réussit donc un nouveau doublé à Melbourne, mettant fin au passage à la malédiction des années pairs (elle avait décroché ses quatre premiers titres en 2003, 2005, 2007 et 2009).

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Tennis - AUS (J)
Fernandes et Pliskova titrés


Les Australiens aiment le sport et ils le prouvent. La finale des juniors s'est encore déroulée sur la Rod Laver Arena et sous un soleil de plomb, Tiago Fernandes (n°14) a remporté le titre aux dépens de l'Australien Sean Berman. Le Brésilien, tombeur de Gianni Mina en demi-finales, a mis la manière pour s'imposer (7-5, 6-3 en 1h50') et finir le match sur un ace.

Chez les jeunes filles, la victoire est revenue à la Tchèque Karolina Pliskova (n°6), tombeuse (6-1, 7-6 [5] en 1h20') de la Britannique Laura Robson.

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OA > Juniors - Berman: "Une très bonne expérience"

Par Charlotte Ezdra, samedi 30 janvier 2010 à 13:02


Finaliste malheureux du tournoi masculin de l'Open d'Australie Junior, Sean Berman (battu par Tiago Fernandes) ressort optimiste de cette finale malgré la déception du moment. "Je suis très déçu. Mais j'ai joué un très bon match et c'est tout ce que je pouvais faire. J'ai eu mes chances et peut être aurai-je dû être un peu plus agressif" déclare-t-il. "C'était une très bonne expérience. Cela m'a donné beaucoup de confiance pour le reste de l'année".