AO 2010 - COMMENTAIRES DES MATCHS ATP & WTA

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OA > Juniors - Fernandes: "Vraiment heureux"

Par Charlotte Ezdra, samedi 30 janvier 2010 à 11:38


Tiago Fernandes, vainqueur de l'Open d'Australie Junior aux dépens de Sean Berman savoure cette première victoire en Grand Chelem. "Je suis vraiment heureux. C'était une semaine incroyable. Tous les joueurs jouent vraiment bien. Mais cette semaine, j'ai dû jouer mieux qu'eux. Je veux juste profiter de ce moment".

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OA > Junior - Passos: "Ce résultat ne surprend pas"

Par Charlotte Ezdra, samedi 30 janvier 2010 à 17:13


Larri Passos, ex-coach de Gustavo Kuerten et actuel mentor de Tiago Fernandes (vainqueur de l'Open d'Australie Junior 2010) avoue ne pas être surpris par la victoire de son poulain. "Ce résultat ne surprend pas, il a été planifié. Nous y travaillions depuis plus de deux ans. Lorsque l'on a commencé à travailler ensemble, nous avons réalisé les modifications nécessaires sur le plan technique et tactique. Il possède également la qualité de rester tranquille dans les moments difficiles. Il va toujours de l'avant. Tout le mérite lui revient"

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Open d'Australie - Huitième titre du Grand Chelem pour les frères Bryan


MELBOURNE, 30 jan 2010 (AFP) Les Américains Bob et Mike Bryan ont remporté leur huitième titre du Grand Chelem en conservant, comme les soeurs Williams la veille, leur titre du double samedi à l'Open d'Australie.

Les frères Bryan, têtes de série N.1, ont battu (6-3, 6-7, 6-3) le Canadien Daniel Nestor et le Serbe Nenad Zimonjic, têtes de série N.2, pour s'imposer pour la quatrième fois à Melbourne, après 2006, 2007 et 2009.

Ils ont également remporté Roland-Garros en 2003, Wimbledon en 2006 et l'US Open en 2005 et 2008. Avec ce huitième trophée, ils dépassent les paires Fleming/McEnroe et Newcombe/Roche pour s'approcher à trois victoires du record des Australiens Todd Woodbridge et Marc Woodforde.

IMMENSE BRAVO A EUX AUSSI !!

Ils le méritent bien ...

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Tennis - AUS
La pression comme trouble-fête ?



Andy Murray mène dans ses confrontations avec Roger Federer (6-4). Mais lors de leur seule rencontre en Grand Chelem, le numéro 1 mondial a montré sa supériorité. Les Britanniques attendent depuis 76 ans un successeur à Fred Perry. La pression peut jouer les trouble-fête.


La préparation de la finale
Roger Federer : « En finale, la préparation est un tout petit peu différente. Mais il ne faut pas penser qu'il faut réinventer le tennis avant une finale. Je me prépare toujours de la même façon avant chaque match, je ne sous-estime aucun joueur, je les respecte tous.»
Andy Murray : « Avec deux jours de repos, tu ne veux pas trop penser au match et le jouer trop souvent dans ta tête. Il ne faut pas trop y penser, si c'est possible. J'ai regardé des films, des comédies en DVD pour me vider l'esprit. Je me suis préparé exactement comme je le souhaitais, j'ai pu dormir quand je voulais. C'est beaucoup mieux qu'à l'US Open où tu joues trois jours d'affilée.»


La pression
Roger Federer : « Aujourd'hui, je suis plutôt relax même si, avant les finales, je suis un peu plus nerveux qu'avant d'autres matches. Je ne sais jamais comment je serai jusqu'à cinq minutes avant le début. Parfois, cela passe par le ventre, tu te retrouves super nerveux à deux heures et cela passe. Parfois tu n'as rien pendant toute la journée et cela arrive cinq minutes avant le match. Une fois que tu t'échauffes sur le terrain et que tu as passé un jeu de service chacun, tu es dans le match, il n'y a plus vraiment de nervosité. Je l'ai déjà fait tellement souvent que je sais comment ça se passe. C'est clairement un avantage dans une finale de Grand Chelem. Je ne vais surtout pas paniquer. Ce n'est pas tous les jours que je dispute des finales de Grand Chelem et j'espère que cela va bien se passer. Parfois je me vois avec le trophée et d'autre fois, je me vois avec trois petits sets dans la tête et je prends l'avion. »
Andy Murray : «Ce n'est pas un match comme les autres parce qu'il y a une pression différente. Cela n'arrive pas tous les jours de jouer une finale de Grand Chelem. Il faut se préparer un peu différemment et rester concentré. Tout le monde sait que Federer est le plus grand joueur de tous les temps. Si je gagne un titre du Grand Chelem contre lui en finale, ce sera encore plus spécial. La pression que je ressens ne vient pas des gens qui m'entourent. Ils seront heureux quoi que je fasse. Mais je veux gagner pour mes parents, mon équipe et mes proches. »


Finale US Open 2008/Finale Open d'Australie 2010
Roger Federer : « Je pense qu'il est encore meilleur. Il a plus d'expérience et il sait à quoi s'attendre par rapport au public, à son adversaire, aux conditions et à tout le reste. C'est une grande étape de disputer beaucoup de matches difficiles sur les grands courts. Il sait où il se situe au niveau physique. Ces deux dernières années ont apporté beaucoup de réponses à Andy. »
Andy Murray : « Il faudra que je joue mieux tout simplement. Physiquement, je suis beaucoup plus frais et je joue mieux. J'ai un jeu qui peut causer des problèmes à Roger. J'aurai besoin de jouer mon meilleur tennis pour le battre dans un match en cinq sets. En 2008, je n'avais que 20 ans, je me sens beaucoup plus fort physiquement et plus mature mentalement. J'ai aussi beaucoup plus d'expérience de ce genre de situation. »


Le jeu
Roger Federer : « La clé du match ? Est-ce que je vais bien jouer ou pas ? Cela dépend souvent de moi. Surtout contre un joueur qui a quand même tendance à ne être trop agressif même s'il s'est montré agressif contre Rafa. Mais Rafa te laisse parfois jouer de manière agressive. Je ne vais pas le laisser faire. C'est toujours assez tactique entre nous. C'est un des meilleurs relanceurs du circuit, un des meilleurs revers et il est très fort tactiquement. Il a la rage pour gagner les matches. Il a beaucoup de pression, mais il est dans une super position avec la possibilité de gagner un Grand Chelem. Je me réjouis que ce soit contre moi. »
Andy Murray : « Je suis sûr que Roger jouera du grand tennis en finale. Il joue très, très bien. Pour le battre, j'aurais besoin de disputer mon meilleur match. Ce serait bien de bien débuter, mais ce n'est pas la fin du monde si je ne fais pas un bon début. Dans un match en cinq sets, tout peut arriver. Beaucoup de changements peuvent survenir sur quelques points comme dans mon match contre Cilic. Si je joue bien, je peux battre n'importe qui. »

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Tennis - AUS
Le double mixte pour Black et Paes


La Zimbabwéenne Cara Black et l'Indien Leander Paes, têtes de série n°1, ont remporté le double mixte à l'Open d'Australie en battant la Russe Ekaterina Makarova et le Tchèque Jaroslav Levinsky (7-5, 6-3) en finale dimanche à Melbourne.

ATP - SINGLES: Australian Open

09:40 Fin Federer R. (Sui) 3 6 6 7
Murray A. (Gbr) 0 3 4 6

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Tennis-AUS (H)
Federer toujours plus haut


Après un nouveau chef-d'oeuvre, Roger Federer remporte son 16e titre du Grand Chelem en disposant (6-3, 6-4, 7-6[11]) de l'Écossais Andy Murray. Pour son quatrième titre en Australie, le Suisse a sauvé cinq balles de troisième set avant de toucher encore un sommet.

Roger Federer, dimanche, à Melbourne
«Avant une finale, il ne faut pas réinventer le tennis.» Roger Federer n'a pas tout dit. C'est pendant la finale qu'il veut encore réinventer le tennis pour infliger (6-3, 6-4, 7-6[11] en 2h41') une leçon à Andy Murray. Pour son 16e titre du Grand Chelem, son 4e en Australie, le Suisse délivre un des meilleurs matches de sa carrière. On connaît le Federer au grand coup droit. On connaît le Federer au grand service. On connaît le Federer à la volée cristalline. On découvre aussi le Federer au grand revers ! Rafael Nadal a bien raison de le choisir à la Playstation et Andy Murray se serait bien passé d'affronter un cyborg du jeu. Avec un humour tout british, il déclare en larmes lors de la cérémonie : «Je peux pleurer comme toi, mais c'est une honte car je ne peux pas jouer comme toi.»

Sur la Rod Laver Arena, découverte après la pluie, le numéro 1 mondial ne bouge pas de sa ligne pour dicter le jeu en permanence. Comme le Majorquin, l'Écossais choisit de lui pilonner le revers. Mais Andy Murray n'est pas gaucher et il ne possède pas le lift de l'Espagnol. Avec son revers, Roger Federer propose un nouveau chapitre du «Petit Federer illustré» : quelques slices pour neutraliser, un petit revers lifté court croisé puis une fusée décroisée prise au sommet du rebond. Pour la preuve par l'image, il faut se reporter au troisième jeu du deuxième set avec un break blanc, ponctué de trois attaques de revers et d'un coup droit d'extraterrestre.

Impeccable dans le jeu et impérial dans le tie-break
Jo-Wilfried Tsonga a prévenu le Britannique. Contre Roger Federer, «il faut courir très vite». Le Britannique court très vite, joue bien sans être exceptionnel et c'est bien tout son grand "tort". Contre ce Federer-là, il faut toucher à l'exceptionnel pour inquiéter le Maître ou attendre une baisse d'intensité, qui arrive au troisième set. Le Suisse commet quelques fautes et l'Écossais se rue sur son premier break à 3-2 pour mener 5-2. Mais l'intermède ne dure qu'un quart d'heure. Le numéro 1 mondial revient et les deux hommes partent pour un tie-break à suspense. Dans ce type d'exercice, les nerfs et l'expérience deviennent souvent le guide du bras.

Andy Murray s'offre cinq balles de set dont une sur son service à six points à cinq. Et son attaque de coup droit qui reste dans le filet hante déjà son esprit. À sept points à six, sa volée de revers qui atterrit dans le couloir après un énorme échange, trotte encore dans sa tête. À neuf points à huit, son lob de revers qui tombe trop loin, complète son paletot de regrets. Mais l'Écossais montre aussi son courage avec un passing de revers sur une amortie pour sauver une deuxième balle de match. Les tabloïds glosent déjà sur les nerfs de leur Andy et sur son attentisme. Contre un adversaire qui distribue aussi bien, la critique est aisée, l'exécution s'apparente à la montée de l'Himalaya. Vous montez, vous montez et à 3000 mètres, vous finissez par manquer d'oxygène. Andy Murray ne succède pas à Fred Perry et Roger Federer reste seul en haut de l'Everest. Beaucoup trop haut. À la fin du match, il lève sobrement les bras au ciel. Puis il revient saluer le public. C'est le salut d'un grand artiste.