Fed Cup 2010

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Tennis
Escudé : «Le constat est très dur»


Pour sa deuxième année de capitanat, Nicolas Escudé va vivre ses deuxièmes barrages avec l'équipe de France. «Le constat est très dur», avoue le patron des Bleues, qui reste fidèle à sa ligne de conduite sur son refus des coaches privés et sur son désir d'ouvrir la porte, notamment à Aravane Rezaï.

«Nicolas Escudé, quel bilan tirez-vous de cette rencontre ?
Cela se joue sur des petits détails qui font la différence. Mais il ne faut pas oublier la prestation de Melanie Oudin, qui a été solide lors de ses deux matches. Sur les rares occasions de Julie (Coin), elle a répondu présent, elle est allée chercher les points. Le constat est très dur. Trois à zéro, c'est dur parce qu'on n'est pas si loin et on se retrouve à jouer une rencontre de barrages compliquée. En barrages, il va falloir arriver avec les mêmes intentions que l'an dernier à Limoges (Ndlr : victoire contre la Slovaquie).

Que s'est-il passé avec Alizé Cornet ?
En raison de sa prestation d'hier (samedi), de ce qu'elle a pu vivre, de l'état dans lequel elle se trouvait après son match et ce que je sentais, j'ai aligné Julie. Ce n'est pas une sanction vis-à-vis de sa prestation. C'est juste qu'elle a pris un coup sur la tête. On était dans une spirale négative, il fallait changer quelque chose. J'ai senti ça, je l'ai fait.

N'avez-vous pas peur d'avoir perdu une autre joueuse avec Alizé Cornet, qui n'y arrive pas en
Fed Cup ?
C'est vrai qu'Alizé n'arrive pas à gagner son premier match en Fed Cup. Mais pour tout le reste, elle est exemplaire, irréprochable et c'est à montrer dans toutes les écoles de tennis. Voilà ce qu'est une sportive de haut niveau, une grande joueuse de tennis et voilà comment on doit s'entraîner. Quand elle arrive sur le terrain, elle a des blocages en raison du passé avec cette compétition et elle n'arrive pas à passer au-dessus. Il va vraiment falloir qu'elle fasse un énorme travail mental pour arrêter de retomber dans l'auto-flagellation.

Faut-il ouvrir le groupe en intégrant du sang neuf ?
Le groupe n'a jamais été fermé. Le groupe possède un mode de fonctionnement que tout le monde connaît. Du sang neuf ? Oui, forcément. Nos trois meilleurs éléments ne font pas partie de l'équipe. Mais je ne les intégrerai pas à n'importe quel prix.

Qu'en est-il d'Aravane Rezaï ?
Les Rezaï ont un passif relativement lourd avec la fédération. Il y avait pas mal de tensions, mais les choses se règlent. Cela fait quelques mois qu'on dialogue avec eux et les choses se règlent petit à petit. Mais c'était encore un peu tôt et un peu juste pour qu'elle intègre le groupe sur cette rencontre. Au vu des discussions, j'espère voir Aravane au sein du groupe pour le match de barrages.

Et pour Marion Bartoli ?
Marion nous a dit dès l'année dernière qu'elle ne voulait pas participer à cette Fed Cup. Les choses sont claires. Tant qu'elle n'écoutera pas une autre personne que son père, ce sera forcément compliqué. Cela ne sert à rien d'en parler pendant des heures.

Quelle est votre position sur l'arrivée des coaches privés ?
Tant que je serai à la tête de cette équipe de France, il n'y aura pas de coach privé. C'est aussi simple que ça. C'est une décision collégiale. Quand les filles ont décidé de me faire confiance l'an dernier, je leur ai exprimé comment je souhaitais fonctionner et j'en ai parlé aux personnes en charge des équipes de France au sein de la Fédération. On était tous sur la même longueur d'ondes. Et on l'est encore aujourd'hui.»

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Fed Cup
07/02/2010 - 19:12
Gachassin ouvre la porte


Jean Gachassin, président de la FFT, estime qu'il faut trouver un terrain d'entente avec Aravane Rezaï dans le cadre de la Fed Cup.

Déçu par la défaite de l'équipe française face aux Etats-Unis, au premier tour, il s'agit d'envisager d'intégrer d'autres joueuses à condition qu'elle acceptent les "valeurs de l'équipe". On ne parle pas de Marion Bartoli, visiblement trop radicale, mais plutôt d'Aravane Rezaï :

"Nous sommes en pleine réflexion. La porte est bien sûr ouverte pour Virginie Razzano et Aravane Rezaï. A elles de savoir si elles acceptent les valeurs que nous avons définies au sein de l’équipe de France, mais la porte est ouverte. J’espère bien que ces joueuses auront l’honneur de porter le maillot de l’équipe de France. Je crois d’ailleurs qu’Aravane Rezaï en est consciente. Nous avons manqué de peu notre rendez-vous avec elle. Elle donne l’impression qu’elle a envie de porter ce maillot de l’équipe de France. Il faut trouver un terrain d’entente avec le capitaine et le DTN. Mais quand on fait partie d’une équipe, il faut quand même respecter certaines obligations.

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Tennis - Fed Cup
La Russie au bout du suspense


Pas de casse, ce dimanche, pour les grandes nations, mais quelques petites frayeurs. A commencer par la Russie, qui a finalement validé son billet pour les demi-finales (3-2) en s'adjugeant le double décisif face à la Serbie, dimanche. La paire Svetlana Kuznetsova/Alisa Kleybanova a battu le tandem Ana Ivanovic/Jelena Jankovic (6-1, 6-4) au terme d'un week-end sans grande réussite pour Ivanovic, battue sur ses trois matches. Les Russes, victorieuses de quatre des six dernières éditions, affronteront au tour suivant les Etats-Unis, qui ont facilement sorti la France (4-1).

Attendues, les tenantes du titre italiennes n'ont, elles, pas tremblé face à l'Ukraine des soeurs Katerina et Alona Bondarenko (4-1). Flavia Pennetta a empoché ses deux points sans perdre un set avant que sa partenaire, Francesca Schiavone, ne conclue face à Kateryna (2-6, 6-1, 6-1) dimanche. Leur adversaire en demi-finale sera la République tchèque, qui a dominé l'Allemagne lors du double décisif disputé par Lucie Radecka et Kveta Peschke (6-1, 6-3). Radecka, novice dans la compétition, a rapporté deux points à son équipe, suppléant parfaitement la grande absente du week-end, Lucie Safarova

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La Belgique rejoint les play-offs


Yanina Wickmayer a donné l'avantage 2-1 à la Belgique dans le duel de Fed Cup qui l'opposait à la Pologne avant que Kirsten Flipkens n'offre le troisième point décisif en battant Marta Domachowska. Les Belges disputeront les play-offs !

Dans le premier simple de la seconde journée, Yanina Wickmayer a réussi à prendre la mesure de la Polonaise Agnieszka Radwanska. La numéro 1 belge s'est imposée en trois sets : 1-6, 7-6 (8/6) et 7-5, après près de 3 heures de jeu.

Wickmayer, qui avait battu Marta Domachowska la veille, a régulièrement été dominée dans le 1-er set par la chef de file de l'équipe polonaise, déjà victorieuse samedi de son premier simple face à Kirsten Flipkens (6-2, 7-6 (7/5)).

Dans le 2-ème set, la Belge, rapidement menée 3-0, a toujours été contrainte à une course poursuite mais est finalement parvenue à renverser la vapeur dans le jeu décisif. Alors qu'elle venait de sauver deux balles de match, Wickmayer égalisait en remportant le tie-break 8 points à 6.

Dans un dernier set passionnant, notre compatriote a fini par émerger, concluant sur sa 4e balle de match après avoir à plusieurs reprises été obligée de renverser la situation.

Le dernier simple de dimanche opposait Flipkens à Domachowska. On craignait de voir notre compatriote en méforme suite à sa chute samedi lors de son premier duel, mais on a pu vite être rassuré quant à son état physique.

Flipkens déroulait son jeu à une vitesse grand v, menant ainsi au score 5-0 après à peine 17 minutes de jeu. La Polonaise décidait alors de se réveiller mais cela n'empêchait pas la Belge d'emporter le set 6-3.

La deuxième manche fut bien plus âprement disputée. Les deux joueuses ne lâchaient rien et se retrouvaient à devoir disputer un tie-break capital. Ce dernier fut aussi serré, mais c'est finalement Flipkens qui avait le dernier mot, portant ainsi le score à 3-1 pour la Belgique. C'est une belle performance de la capitaine Sabine Appelmans et de ses joueuses.

La Belgique disputera les 24 et 25 avril les play-offs contre un perdant au premier tour du Groupe Mondial I avec comme enjeu une place dans le Groupe Mondial I en 2011. La Pologne jouera le même week-end un barrage contre une nation de la zone Euro-Afrique, avec comme enjeu le maintien au sein du Groupe Mondial II en 2011.

GRAND BRAVO A TOUTE L'EQUIPE BELGE !!!!!!!!

Nina pour son mental, Kirsten pour sa combativité malgré les douleurs, Sabine pour son brillant coaching !!

Matthieu a écrit:

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Tennis
Escudé : «Le constat est très dur»


Pour sa deuxième année de capitanat, Nicolas Escudé va vivre ses deuxièmes barrages avec l'équipe de France. «Le constat est très dur», avoue le patron des Bleues, qui reste fidèle à sa ligne de conduite sur son refus des coaches privés et sur son désir d'ouvrir la porte, notamment à Aravane Rezaï.

«Nicolas Escudé, quel bilan tirez-vous de cette rencontre ?
Cela se joue sur des petits détails qui font la différence. Mais il ne faut pas oublier la prestation de Melanie Oudin, qui a été solide lors de ses deux matches. Sur les rares occasions de Julie (Coin), elle a répondu présent, elle est allée chercher les points. Le constat est très dur. Trois à zéro, c'est dur parce qu'on n'est pas si loin et on se retrouve à jouer une rencontre de barrages compliquée. En barrages, il va falloir arriver avec les mêmes intentions que l'an dernier à Limoges (Ndlr : victoire contre la Slovaquie).

Que s'est-il passé avec Alizé Cornet ?
En raison de sa prestation d'hier (samedi), de ce qu'elle a pu vivre, de l'état dans lequel elle se trouvait après son match et ce que je sentais, j'ai aligné Julie. Ce n'est pas une sanction vis-à-vis de sa prestation. C'est juste qu'elle a pris un coup sur la tête. On était dans une spirale négative, il fallait changer quelque chose. J'ai senti ça, je l'ai fait.

N'avez-vous pas peur d'avoir perdu une autre joueuse avec Alizé Cornet, qui n'y arrive pas en
Fed Cup ?
C'est vrai qu'Alizé n'arrive pas à gagner son premier match en Fed Cup. Mais pour tout le reste, elle est exemplaire, irréprochable et c'est à montrer dans toutes les écoles de tennis. Voilà ce qu'est une sportive de haut niveau, une grande joueuse de tennis et voilà comment on doit s'entraîner. Quand elle arrive sur le terrain, elle a des blocages en raison du passé avec cette compétition et elle n'arrive pas à passer au-dessus. Il va vraiment falloir qu'elle fasse un énorme travail mental pour arrêter de retomber dans l'auto-flagellation.

Faut-il ouvrir le groupe en intégrant du sang neuf ?
Le groupe n'a jamais été fermé. Le groupe possède un mode de fonctionnement que tout le monde connaît. Du sang neuf ? Oui, forcément. Nos trois meilleurs éléments ne font pas partie de l'équipe. Mais je ne les intégrerai pas à n'importe quel prix.

Qu'en est-il d'Aravane Rezaï ?
Les Rezaï ont un passif relativement lourd avec la fédération. Il y avait pas mal de tensions, mais les choses se règlent. Cela fait quelques mois qu'on dialogue avec eux et les choses se règlent petit à petit. Mais c'était encore un peu tôt et un peu juste pour qu'elle intègre le groupe sur cette rencontre. Au vu des discussions, j'espère voir Aravane au sein du groupe pour le match de barrages.

Et pour Marion Bartoli ?
Marion nous a dit dès l'année dernière qu'elle ne voulait pas participer à cette Fed Cup. Les choses sont claires. Tant qu'elle n'écoutera pas une autre personne que son père, ce sera forcément compliqué. Cela ne sert à rien d'en parler pendant des heures.

Quelle est votre position sur l'arrivée des coaches privés ?
Tant que je serai à la tête de cette équipe de France, il n'y aura pas de coach privé. C'est aussi simple que ça. C'est une décision collégiale. Quand les filles ont décidé de me faire confiance l'an dernier, je leur ai exprimé comment je souhaitais fonctionner et j'en ai parlé aux personnes en charge des équipes de France au sein de la Fédération. On était tous sur la même longueur d'ondes. Et on l'est encore aujourd'hui.»

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Fed Cup
07/02/2010 - 19:12
Gachassin ouvre la porte


Jean Gachassin, président de la FFT, estime qu'il faut trouver un terrain d'entente avec Aravane Rezaï dans le cadre de la Fed Cup.

Déçu par la défaite de l'équipe française face aux Etats-Unis, au premier tour, il s'agit d'envisager d'intégrer d'autres joueuses à condition qu'elle acceptent les "valeurs de l'équipe". On ne parle pas de Marion Bartoli, visiblement trop radicale, mais plutôt d'Aravane Rezaï :

"Nous sommes en pleine réflexion. La porte est bien sûr ouverte pour Virginie Razzano et Aravane Rezaï. A elles de savoir si elles acceptent les valeurs que nous avons définies au sein de l’équipe de France, mais la porte est ouverte. J’espère bien que ces joueuses auront l’honneur de porter le maillot de l’équipe de France. Je crois d’ailleurs qu’Aravane Rezaï en est consciente. Nous avons manqué de peu notre rendez-vous avec elle. Elle donne l’impression qu’elle a envie de porter ce maillot de l’équipe de France. Il faut trouver un terrain d’entente avec le capitaine et le DTN. Mais quand on fait partie d’une équipe, il faut quand même respecter certaines obligations.

Oui c'est la question que je me suis posée pourquoi pas Razzano et Rezai ,Virginie n'a pas tjrs le mental mais apparemment Cornet non plus

Dommage pr la France moi je voulais juste que Mélanie gagne ses deux matches

Matthieu a écrit:

GRAND BRAVO A TOUTE L'EQUIPE BELGE !!!!!!!!

Nina pour son mental, Kirsten pour sa combativité malgré les douleurs, Sabine pour son brillant coaching !!

Superbe les photos !!! J'aime bien voir Kirsten ainsi le poing rageur!!! Il ne lui manque pas grand chose pr rejoindre Vickmayer au top et perso j'aime beaucoup son jeu un peu ds le même style que Ju d'ailleurs elle dit elle-même qu'elle est " une Justine en miniature " c'est vrai alors reste plus qu'a travailler aussi dure!

Perso, j'aime aussi beaucoup le jeu de Kirsten, beaucoup de variations et comme l' a cité Jacklyn plus dans le style de JU. Dommage qu'elle a été si souvent blessée et maintenant cette nouvelle blessure en Fed Cup, je lui souhaite un prompt rétablissement

Ce qu'elle nous a montré dimanche vaut plus qu'une 81è place au classement WTA, enfin c'est mon humble avis

les filles et surtout à ma chouchoutte Kirsten, mini Juju

La France pourrait jouer la Belgique aux prochains Barrages ...

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Fed Cup: la Belgique grimpe de 4 places au classement mondial



Les Belges figurent ainsi en 6e position et seront têtes de série pour les barrages du groupe mondial...

Après sa performance samedi et dimanche en Pologne(deux victoires de Wickmayer et la victoire finale de Flipkens), la Belgique a grimpé de 4 places au classement mondial par pays publié par la fédération internationale de tennis (ITF) à l'issue de chaque week-end de compétition en Fed Cup. La France, l'Australie, l'Estonie ou la Slovaquie sera le prochain adversaire de la Belgique.

La Belgique, avec Yanina Wickmayer, 15e mondiale, et Kirsten Flipkens, 81-ème à la WTA, ont battu la Pologne 3 à 2 pour se qualifier pour les barrages du Groupe mondial dont le tirage au sort aura lieu mercredi au siège de l'ITF.

Ces barrages joués les 24 et 25 avril opposeront les quatre pays battus au premier tour du groupe mondial I, à savoir l'Allemagne, la France, la Serbie et l'Ukraine, aux quatre nations victorieuses du 1er tour du groupe mondial II que sont la Belgique, l'Australie, l'Estonie et la Slovaquie. Les vainqueurs évolueront l'an prochain dans le groupe mondial I.

La Belgique (6e) est tête de série tout comme l'Ukraine (7e), l'Allemagne (8e) et la Serbie (9e). Les filles de Sabine Appelmans auront donc comme adversaire soit la Slovaquie (10e), la France (11e), l'Australie (12e) ou l'Estonie (13e). Justine Henin et Kim Clijsters laissent planer le doute sur une éventuelle participation.

Classement mondial au 8 février :
(entre parenthèses classement précédent)

1. (1) Italie 29957,5
2. (2) Russie 27715
3. (3) Etats-Unis 15512,5
4. (5) Tchéquie 10097,5
5. (4) Espagne 7752,5
6.(10) BELGIQUE 5055
7. (6) Ukraine 5037,5
8. ( Allemagne 4825
9. (7) Serbie 4805
10.(13) Slovaquie 4537,5
11.(11) FRANCE 4275
12.(14) Australie 4247,5
13.(16) Estonie 3892,5

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Tennis
Rezaï : «Envie de jouer pour mon pays»


Tête de série n°5, Aravane Rezaï représente les meilleures chances françaises à Coubertin. Avant d'affronter mercredi Evgeniya Rodina, elle revient sur les raisons de son absence en Fed Cup et réitère son envie de jouer en équipe de France sous certaines conditions.

« Aravane Rezaï, vous êtes la mieux classée des joueuses françaises au GDF. Ce changement de statut vous rajoute-il de la pression ?
Il y a toujours de la pression chez toutes les joueuses. Je vais essayer de gérer cela, j'aime bien jouer en France. C'est comme Roland-Garros, en plus petit. J'adore jouer à la maison. J'espère que le public français sera avec moi, que je vais produire mon meilleur tennis et que je vais donner aux spectateurs du plaisir.

Qu'avez-vous fait depuis l'Open d'Australie ?
On a travaillé avec Patrick (Mouratoglou, son entraîneur) et mon père. C'est reparti de plus belle. Je suis bien, je me suis bien entraînée, tout s'est bien passé. On va voir ce que cela va donner mercredi.

Où situez-vous votre niveau de jeu ? Comme à Sydney ou à Melbourne ?
J'essaie d'oublier les mauvais passages et de garder les points positifs du début d'année pour pouvoir les appliquer ici et sur chaque tournoi. Je me concentre déjà sur mon premier match, je ne vais pas me poser de question et rentrer dans la balle comme d'habitude. Je suis tranquille et sereine. C'est ce qui est le plus important aujourd'hui.

«J'ai vraiment envie de jouer pour mon pays, mais je veux être bien préparée pour gagner. Dix jours de stage de préparation, c'est trop long pour moi.»

Avez-vous regardé la Fed Cup ce week-end ?
Bien sûr. J'ai essayé de les encourager à distance et j'étais de tout coeur avec elles. C'est dommage qu'elles aient perdu.

Serez-vous présente lors de la prochaine rencontre ?
J'espère vraiment car j'ai envie de jouer pour mon pays. C'est important pour moi. On n'a pas tout le temps l'occasion de disputer la Fed Cup. J'ai vraiment envie de jouer pour mon pays, mais je vais être bien préparée pour la gagner.

Qu'est-ce qui a bloqué ?
Il y avait une période de stage un peu trop longue pour moi. Pour préparer un événement important, j'ai besoin de retrouver mes habitudes. Dix jours de stage, c'était beaucoup trop long. On a essayé de négocier pour que cela soit beaucoup plus court, mais leurs règles étaient strictes et ils n'ont pas trop changé leur point de vue. Si je veux gagner mon match et bien jouer, je ne peux pas me permettre de faire dix jours de stage.

Que pensez-vous de ces règles ?
Dans les autres équipes, les joueuses ont leur entraîneur privé au sein du groupe. Chacun pense ce qu'il veut. Mais je pense que c'est un plus. Une équipe comme la Russie ou l'Italie, est soudée et les joueuses sont toutes là. L'objectif est de gagner. C'est le plus important et il faut mettre tout en place. Pour préparer une Fed Cup, cela ne se fait pas en dix jours mais sur toute une année. Cela se travaille avec le capitaine. Chaque joueuse est différente et il faut s'adapter en fonction des besoins des joueuses.

«L'objectif est de gagner, c'est ce qu'on veut toutes. Il faut donc trouver d'autres solutions et c'est ce que font les autres nations.»

Avez-vous besoin de votre entraîneur Patrick Mouratoglou pour un match de Fed Cup ?
Non, je ne demande pas que mon entraîneur. C'est un tout. Il est important d'avoir le point de vue de tout le monde. Le but est d'aider tout le monde à progresser et à gagner. Si on reste fermé, on n'avance pas. Ce serait bien d'avoir le point de vue d'autres entraîneurs. L'objectif est de gagner, c'est ce qu'on veut toutes. Il faut donc trouver d'autres solutions et c'est ce que font les autres nations.

Quelles conditions faut-il précisément pour que vous participiez au match de barrages ?
J'ai proposé d'être présente cinq jours lors de la préparation sans mon entraîneur. Pour moi, c'était énorme. Si je rentre dans l'équipe, je veux bien jouer et gagner. En étant dix jours dans un stage, ce ne sont pas les meilleures conditions pour gagner. Cela ne se prépare pas sur dix jours, mais sur toute une année. Il faut que le capitaine connaisse vraiment les joueuses sur toute une année.

Nicolas Escudé a dit que la porte était toujours ouverte et qu'il espérait vous retrouver lors de la prochaine rencontre. Qu'en est-il pour vous ?
Je n'ai jamais fermé la porte. Je suis libre de jouer pour mon pays. C'est ce que j'ai dit dès le début, mais les conditions n'étaient pas les meilleures pour moi. Je n'ai vraiment pas envie de perdre. Si je vais en équipe de France et que je perds parce que je n'étais pas bien préparée, ce n'est pas l'objectif.»

Je ne suis pas d'accord avec sa vision des choses.
On a un Coach, il doit se faire respecter !!
Si chacune se la joue starlette dans son coin et réclame mille choses différentes, comment il va pouvoir gérer ????

Qu'elle dise la Vérité, à savoir qu'elle n'a pas envie de jouer. Si elle le voulait VRAIMENT, elle saurait faire les efforts nécessaires. Quand on veut, on peut toujours.
Le seul moment de l'Année où le Tennis est un Sport d'équipe, c'est en Fed Cup et Coupe Davis, elles et ils peuvent bien faire des efforts de façon ponctuelle comme ça quand même ...

Comment fait Nina ?
Elle se la joue pas starlette elle. Elle "en veut" et sa détermination se traduit sur le Court.
Qu'elles en prennent de la graine les nôtres ...

... M'enfin bon, avec l'entourage familial qu'a Rezai, elle n'est pas aidée ...
Son père a toujours eu des problèmes avec la Fédé, TOUJOURS. Plus tête de lard, ya pas ...

La Belgique recevra l'Estonie pour l'accession au groupe mondial. Rencontres les 24 et 25 avril, probablement en Wallonie, puisque la dernière confrontation à domicile s'est déroulée à Hasselt. La meilleure Estonienne est Kanepi, 61ème mondiale.

Les Françaises, elles, se déplaceront en Allemagne.

jadorana a écrit:

La Belgique recevra l'Estonie pour l'accession au groupe mondial. Rencontres les 24 et 25 avril, probablement en Wallonie, puisque la dernière confrontation à domicile s'est déroulée à Hasselt. La meilleure Estonienne est Kanepi, 61ème mondiale.

Les Françaises, elles, se déplaceront en Allemagne.

et Maret Ani n'est "que" 177ème pour sa part ...

L'Estonie est 13e au classement mondial. Elle a remporté ses 9 derniers duels en Fed Cup et se retrouve en barrage pour le groupe mondial pour la première fois de sa jeune histoire.

Théoriquement c'est un bon Tirage tant pour la Belgique que pour la France. Ca doit passer si chacun joue à son vrai Niveau et de façon SOLIDAIRE.




On aura une belle "Affiche" entre serbes (Ana, Jelena) et slovaques (Hantuchova, Cibulkova) et un 4ème Duel entre australiennes et ukrainiennes.

Citation :

Tennis - Fed Cup
Le «meilleur» tirage possible


De l'avis de tous, l'équipe de France de Fed Cup a hérité d'un tirage favorable en tombant sur l'Allemagne en barrages, évitant ainsi la Serbie d'Ivanovic et Jankovic, l'Ukraine des soeurs Bondarenko et la Belgique menée par Yanina Wickmayer, qui a déjà gagné dix de ses quinze matches dans l'épreuve à seulement 20 ans. Un bon tirage, c'est aussi ce que pense le capitaine Nicolas Escudé, qui ne se cache pas derrière son petit doigt dans un entretien publié sur le site de la FFT : «Sur les quatre équipes possibles, c'est la meilleure chose qu'on pouvait espérer. Sur le papier, l'Allemagne est l'équipe la moins forte, on va donc dire qu'on s'en sort bien.»

La France a gagné trois fois sur cinq contre l'Allemagne en Fed Cup, la dernière au premier tour en 2004 (5-0).

«Quand je dis qu'on s'en sort bien, c'est uniquement par rapport aux trois autres équipes qu'on était susceptibles d'affronter», précise cependant Escudé. Au premier tour, l'Allemagne, privée de sa joueuse la mieux classée, Sabine Lisicki (25e), a été battue par la République tchèque à l'issue du double - «ce qui montre bien que ça ne va pas être simple», note le capitaine. Les deux points ont été apportés par Anna-Lena Groenefeld.

Groenefled restait sur quatre victoires face à des Françaises (Parmentier, Mauresmo, Razzano, Johansson) avant d'être battue en janvier à Sydney par Aravane Rezaï (6-7[2], 6-2, 6-2). Justement, Rezaï affrontera Andrea Petkovic, alignée en simple face aux Tchèques, mercredi en huitièmes de finale de l'Open GDF-Suez. Et c'est la même Rezaï qui pourrait être la clé du renouveau tricolore après avoir confié qu'elle avait «envie de jouer pour (son) pays».

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Tennis - Fed Cup
Mauresmo : «Je suis révoltée»


Après son hommage, Amélie Mauresmo a tenu à exprimer sa colère sur la polémique née des résultats de l'équipe de France : « Si on veut rester dans des valeurs comme le respect, l'engagement, de groupe, de cohésion, on n'a pas trop le choix. Ce n'est pas non plus la mer à boire d'être une semaine sans son entraîneur pour une joueuse, cela apporte beaucoup.»

« Amélie Mauresmo, comment vivez-vous ce qui se passe dans le tennis féminin français ?
Cela m'énerve profondément. Je suis révoltée par ce qui se passe en Fed Cup, par les critiques. C'est toujours facile de juger un groupe quand on n'est pas dedans. Malheureusement, c'est votre boulot (Ndlr : à l'adresse des journalistes et avec le sourire), mais il faut respecter les gens en place qui travaillent et qui connaissent leur métier.

Que pensez-vous de l'ouverture aux coaches privés ?
Le mode de fonctionnement actuel a porté ses fruits, me semble-t-il (sourires). Il faut aussi remettre en question le réservoir du tennis féminin français aujourd'hui. Il faut reconstruire. La reconstruction passe aussi par des valeurs. Il existe un gros boulot à faire à la Fédération car il faut se demander les raisons de ce creux. Si on veut rester dans des valeurs comme le respect, l'engagement, le groupe, la cohésion, on n'a pas trop le choix. Ce n'est pas non plus la mer à boire d'être une semaine sans son entraîneur pour une joueuse, cela apporte beaucoup. Le débat m'énerve. Les choses ne sont pas évidentes dans le tennis féminin français, il faut aussi laisser le temps au temps.

Et la relève...
La relève n'a pas encore complètement pris le pouvoir. On pensait qu'Alizé allait prendre la relève, mais elle a un petit coup de moins bien. C'est une étape dans une carrière. Il faut l'aider parce qu'on ne peut pas y arriver seule. Il faut qu'elle prenne les bonnes décisions et il y a toujours une remise en question dans ce métier. En attendant que Kristina (Mladenovic) arrive, cela risque d'être compliqué. Il faut privilégier l'esprit d'équipe et je pense qu'Aravane (Rezaï) va intégrer le groupe. C'était un peu court pour Liévin, mais l'idée est de faire avancer les choses. Je suis d'accord avec Nico (Escudé, le capitaine), cela ne doit pas se faire à n'importe quel prix. »

Pleine de bon sens sur tout ce qu'elle dit ici je trouve, c'est rare que je dise ça mais ici je ne peux que saluer la JUSTESSE de ses propos.

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Tennis - Fed Cup
Rezaï, rien n'est joué


Interrogée à l'issue de sa défaite à Coubertin sur son éventuelle participation au barrage de Fed Cup (24-25 avril) face à L'Allemagne, Aravane Rezaï a répété qu'elle voulait jouer pour son pays mais que des discussions restaient nécessaires. Son entraîneur, lui, veut la fin des polémiques.

Cela fait plus d'une semaine maintenant que les discussions vont bon train sur l'intégration ou non d'Aravane Rezaï au sein de l'équipe de France de Fed Cup. La Française a de nouveau mis les choses au point jeudi après sa défaite. «Je le dis et je le répète encore, même si ça devient un peu pesant pour moi, je veux jouer pour mon pays. C'est important pour moi de jouer en équipe de France. Il y a eu des discussions avant la première rencontre mais ça n'a pas pu se faire et il y en aura de nouvelles pour le prochain match. Voilà.»

Dans un sourire, Aravane Rezaï a donc exprimé de nouveau une volonté sincère de jouer. Mais il est évident que le dialogue est encore nécessaire et qu'il est temps que la pression s'apaise. C'est son coach Patrick Mouratoglou qui en donne les explications. «Tout le monde en parle tout le temps mais ce qui est gênant c'est que c'est polémique alors qu'il n'y a pas de quoi. Elle demande des choses simples, normales, que toutes les fédérations du monde acceptent. Si chez nous c'est une insulte de réclamer des choses, que d'ailleurs on a le droit de nous refuser... Elle demande juste de s'entraîner dans des conditions habituelles pour être performante et se sentir prête. Je ne vois pas où est le scandale. Ce n'est pas parce que c'est la Fed Cup qu'on n'a pas le droit d'exprimer ses envies.»

«Il ne s'agit pas de caprices»
Il convient évidemment du fait que sa joueuse est prête à assumer ses responsabilités mais qu'il y a une base de départ à respecter. « C'est beaucoup de pression et de responsabilité et elle le mesure. Elle dit simplement : ne me demandez pas de m'entraîner pendant dix jours avec quelqu'un à qui je n'ai jamais parlé de ma vie. Les relations ne sont pas les mêmes. Cela ne veut pas dire qu'elles ne peuvent pas exister mais aujourd'hui elles ne sont pas là. Il faut tenir compte des joueurs car le plus important est tout de même qu'ils soient performants.» Désormais, il souhaite aussi que ces débats se calment, pour le bien même de sa joueuse. «C'est déjà suffisamment compliquer de mener à bien une carrière sans qu'on en rajoute. S'ils ne veulent pas qu'elle joue ce n'est pas compliqué elle ne jouera pas et ils trouveront quelqu'un d'autre. S'ils veulent qu'elle joue ils trouveront une solution. Il ne s'agit pas de caprices. On demande juste de s'entraîner dans des conditions pour se sentir prêts. Quelle joueur accepterait de préparer un événement majeur pendant dix jours avec quelqu'un qu'il ne connaît pas ? Pas un joueur dans le monde, mais c'est ce qu'on a demandé à Aravane. Il n'y a rien de choquant à dire qu'on ne se sent pas bien comme ça.» Si le dialogue est en cours, il reste donc évident que des points cruciaux demandent à être réglé pour que la 21e joueuse mondiale rejoigne le groupe France. Un groupe en grande difficulté qui disputera en avril des barrages délicats. La question reste de savoir ce que chaque camp pour accepter comme compromis pour que tout le monde en sorte gagnant.
Carole BOUCHARD, à Coubertin.