Ligue 1 - Saison 2011/2012

Citation :

Foot - L1 - PSG
Les dernières heures de Leproux ?


Outre la validation de la prise de pouvoir des Qatariens, le départ de Robin Leproux pourrait aussi être acté, mercredi, lors du premier conseil de surveillance de la nouvelle ère PSG.

C'est un conseil de surveillance du PSG a priori capital qui va se tenir mercredi à 14h00. Outre la nomination de Nasser al-Khelaïfi à la présidence de ce conseil et celle de l'avocate Sophie Jordan à la vice-présidence, cette assemblée, réduite à cinq membres - Simon Tahar, le président de l'association PSG, y assistera également, mais avec un statut d'auditeur -, pourrait décider de révoquer Robin Leproux, le président du directoire depuis septembre 2009. C'est du moins une des conditions qu'aurait posées Leonardo lors de ses derniers échanges avec Nasser al-Khelaïfi.

Le Brésilien ne veut en référer qu'au patron de Qatar Sports Investments, le nouvel actionnaire majoritaire du club (70 %). Il n'est donc pas exclu que le PSG - tout en accueillant un nouveau directeur général chargé des finances - repasse à une structure juridique avec un conseil d'administration présidé par Al-Khelaïfi. La gestion sportive du club serait alors confiée à Leonardo, dont le contrat de manager général s'étendrait finalement sur une durée de trois ans, alors qu'il avait été discuté initialement sur une base de cinq ans. - J. T.

L'hypothèse Stade de France refait surface
Avec l'arrivée des Qatariens, c'est aussi un dossier épineux qui revient sur le devant de la scène. Le PSG va-t-il un jour ou l'autre déménager définitivement au Stade de France ? Les nouveaux actionnaires laissent planer le doute. «Il est trop tôt pour répondre à cette question», indique le nouvel homme fort du club, Nasser el-Khelaïfi. Une réponse qui en dit long sur ses intentions...

Citation :

Foot - L1 - PSG
Leonardo «manager général»


Leonardo sera bien le nouvel homme fort du Paris-SG. Arrivé dans la capitale mercredi midi, le Brésilien va être nommé manager général du club de la capitale.

Leonardo s'est fait attendre. Annoncée depuis plusieurs semaines, l'arrivée du Brésilien à la tête du Paris-SG a été officialisée mercredi après-midi dans la foulée de l'annonce du départ de Robin Leproux. L'ex-entraîneur de l'Inter Milan va s'engager avec le club de la capitale pour trois saisons en qualité de «manager général à l'anglaise», a révélé Simon Tahar, président de "l'assocation PSG". Il sera présenté à la presse à 18h30 au Parc des Princes en compagnie de Nasser Al-Khelaifi, président du conseil de surveillance du Paris-SG.

Arrivé au Bourget en fin de matinée, Leonardo avait -à la surprise générale- demandé un délai de réflexion aux nouveaux investisseurs du PSG au cours d'une conférence de presse organisée à Milan, la semaine passée. Après s'être assuré qu'il disposerait bien des pleins pouvoirs sportifs, il avait confirmé samedi à QSI qu'il acceptait le poste qui lui était proposé. Le titre de "manager général à l'anglaise" qui lui a été attribué laisse de nouveau planer le doute sur l'avenir d'Antoine Kombouaré. A sa charge de le dissiper en fin d'après-midi.

A 42 ans, Leonardo retrouve un club dans lequel il avait évolué -joueur- durant la saison 1996-97. Il s'agit de sa deuxième expérience en tant que dirigeant après la fonction de directeur technique de l'AC Milan qu'il a occupée de 2008 à 2009. Désireux de s'éloigner des terrains après avoir successivemment entraîné le club rossonero, puis l'Inter Milan, il a trouvé à Paris un challenge à sa hauteur. Ses premières décisions, notamment en matière de recrutement, seront particulièrement scrutées. Une enveloppe de 100 millions d'euros lui aurait été allouée.



Foot - L1 - PSG
Leonardo : «Envie de réussir ici»


Annoncé à Paris depuis plusieurs semaines, Leonardo a enfin été nommé directeur sportif du club de la capitale. Ses impressions à chaud.

Avec une bonne dizaine de minutes de retard sur l'horaire prévu -preuve qu'il se sera fait attendre jusqu'au bout-, Leonardo s'est exprimé pour la première fois sur sa nomination au poste de directeur sportif du Paris-SG. Alors qu'un contrat de trois ans était évoqué, le Brésilien a révélé qu'il s'était engagé pour une durée indéterminée avec le club de la capitale. «Mais si j'estime ne pas être capable de mener la mission qu'on m'a confiée à bien, je partirai de moi-même», a-t-il expliqué. De retour à Paris quatorze ans après, il a assuré «ne pas avoir peur des responsabilités» qui lui ont été confiées. «Pour moi, ça commence vraiment maintenant».

«Leonardo, après plusieurs semaines de tractation, vous voilà enfin à Paris. Quels sont vos sentiments ?
Tout d'abord, je suis très content d'être là. Quand j'étais joueur, j'ai passé 14 mois intenses dans ce club. J'y ai gardé des souvenirs très forts. A l'époque, partir n'avait pas été une décision facile, mais j'ai toujours su que j'y reviendrais un jour. Je ne pensais simplement pas que ça se passerait comme ça, 14 ans après. Même si ça n'a pas été facile de quitter l'Italie, même s'il y a eu un peu de confusion, c'est un réel plaisir pour moi d'être là aujourd'hui. J'ai été choisi par des personnes organisées, qui ont envie de réaliser quelque chose de très positif pour le Paris-SG. C'est un honneur d'être à leurs côtés.

A quoi allez-vous vous atteler prioritairement ?
Pour l'instant, j'ai encore beaucoup de choses à découvrir. Le club a été racheté le 30 juin, je viens seulement d'arriver... Il va me falloir un peu de temps, mais le club est en bonne santé avec une tradition, une histoire et un potentiel extraordinaires... Il n'y a rien à inventer.

Mais n'avez-vous déjà pas pris trop de retard dans le recrutement ?
On n'est pas pressé. Avec les nouveaux propriétaires, nous sommes là sur le long terme. Notre but n'est pas de gagner le premier match de la saison, mais de faire en sorte que le club soit compétitif chaque année sur la scène nationale, mais aussi européenne. Et ça, ce n'est pas en achetant 10 Messi d'un coup qu'on y arrivera. Construire, ce n'est pas ça. Ce n'est pas la fête.

Plusieurs noms ont déjà été évoqués, notamment ceux de Ganso et de Ménez...
Le mercato est fou. Plein de noms circulent, plein de sommes aussi... La première chose à faire, c'est de m'entretenir avec l'entraîneur, Antoine Kombouaré, savoir quels joueurs sont susceptibles de partir, de rester, quels sont ses besoins... Tant que je n'étais pas officiellement nommé, je ne pouvais pas le faire. Si je n'avais pas eu ce lien aussi fort avec le PSG, il m'aurait été impossible de quitter l'Inter.

Pourquoi avoir demandé un délai de réflexion la semaine passée à l'occasion d'une conférence de presse organisée à Milan ?
Sincèrement, si j'avais été libre, je n'aurais même pas eu besoin de réfléchir. J'avais déjà été contacté par Paris en 2004 et 2006, je suis toujours resté proche de ce club. Ce que je ne pensais pas, c'est quitter l'Inter dès cet été parce que j'étais heureux là-bas. Il y a cinq mois, je gagnais la Coupe d'Italie, je préparais déjà la saison à venir, mes rapports avec M. Moratti étaient bons... Même lorsque Paris m'a recontacté, j'ai répondu : "Je crois que ça ne sera pas possible". Finalement, les dirigeants ont insisté et ils ont bien fait. Comprenez simplement que ce choix n'a pas été facile. Que ce soit en tant que joueur, entraîneur ou dirigeant, j'ai quand même passé 14 années de ma vie à Milan. Je ne quitte pas simplement un club, je quitte aussi une vie. Mais ça ne m'empêche pas d'avoir très envie de réussir ici. J'en rêve».

Citation :

Foot - L1
Lille, l'été au calme


Le LOSC lancera sa saison 2011-2012 le 27 juillet, à Tanger, à l'occasion du Trophée des Champions face à Marseille. Même s'il reste du travail, les Dogues ont déjà bien avancé dans leur préparation.

Où en sont les Dogues ?
Samedi, Lille a battu un Valenciennes très mixte (2-0). Et Rudi Garcia a lancé son onze type*. S'il ne s'interdit pas d'abandonner sporadiquement son 4-3-3 fétiche, c'est toujours de cette façon que le LOSC évoluera en 2011-2012, avec Basa, Pedretti et Payet remplaçant poste pour poste Rami, Cabaye et Gervinho. «On n'a pas traîné pour les intégrer», note le technicien. Mais après un gros travail foncier, l'ensemble manque encore de percussion, de vivacité et d'automatismes. Cela s'est beaucoup vu contre Reims (0-1), un peu moins face au VAFC. «On a trois nouveaux joueurs sur onze et on a besoin de travailler. Les choses ne s'acquièrent pas du jour au lendemain. Il faut qu'ils comprennent le collectif», ajoute Garcia. «Je pense pas qu'on soit déjà prêt», lance, tout aussi lucide, Mickaël Landreau. Bref, inutile d'attendre pour l'instant un jeu aussi chatoyant qu'en 2010-2011.

Trois joueurs, au lieu de deux, encore attendus
Quand Leonardo fait lanterner Paris, quand Lyon prie pour dégraisser et quand Marseille dépend de Lucho et ne "signe" pas de noms ronflants, Lille agit vite et bien. Les transferts de Rami (Valence), Cabaye (Newcastle) et Gervinho (Arsenal) ont été compensés depuis belle lurette. «On a une équipe cohérente pour débuter la Ligue 1», relève Garcia. Mais avec les départs d'Emerson (Benfica) et Dumont (Monaco), et la énième blessure de De Melo (tibia), le LOSC est à court de banc, un atout majeur la saison dernière. «Sans Steph' (Dumont), on va devoir recruter trois joueurs au lieu de deux.» Un milieu de terrain, un latéral (Bonnart ?) et un attaquant sont donc espérés d'ici fin août. «Il ne faut pas se précipiter», prévient Garcia.

Objectif : une nouvelle C1
La Ligue des champions au Stadium Nord, un titre à défendre face à trois adversaires désignés (Marseille, Paris et Lyon) et de rares outsiders (Bordeaux, Rennes) : en 2011-2012, le LOSC ne va pas s'ennuyer. L'objectif déclaré est la C1, obligatoire pour l'entrée dans le Grand Stade à l'été 2012. Avec l'expérience emmagasinée ces derniers mois, le retard pris par les rivaux directs et une L1 anti-glamour envahie par les habitués de la L2, le coup est jouable. «Ceci dit, nous sommes dans un contexte différent car notre budget est éloigné de ceux de l'OM et de l'OL, et encore plus de celui du PSG, note Landreau. On ne va pas dire que nous n'avons pas d'ambition mais il y a la réalité, les chiffres. Il faudra toujours être dans l'optique d'optimiser, de faire le maximum et de continuer dans ce qui a fait notre force la saison dernière. C'est comme ça que le club se construit.»

Citation :

Foot - L1 - PSG
Négociations et crispations


Info L'Equipe. Le recrutement du PSG sous l'autorité de Leonardo provoque du tirage entre le directeur sportif et l'actionnaire qatari du club.

Les crispations sont apparues autour du dossier d'Abel Taarabt, le milieu offensif des Queens Park Rangers (22 ans, sous contrat jusqu'en 2013). La négociation, menée côté Paris par Leonardo, s'est interrompue pendant quelques heures, jeudi. Le Brésilien a semble-t-il émis des doutes sur le potentiel du joueur devant ses interlocuteurs anglais et fait une offre très en deça des prétentions de QPR - 6-8 millions d'euros contre les 12 millions + 3 de bonus attendus par le club promu en Premier League.

Ce coup de frein dans la discussion a contrarié l'entourage du cheikh Tanim bin Hamal al-Thani, le prince héritier du Qatar et patron du PSG depuis le rachat par Qatar Sports Investments (QSI), fin juin, de 70% des actions du club parisien. Le dossier Taarabt est en effet très cher au prince qui voit dans l'international marocain une valeur technique propre à briller au sein du PSG new-look. Le message a été passé à Leonardo qui est revenu en fin de journée à la table de négociations...

Cet épisode illustre un climat moins euphorique entre Leonardo et les nouveaux maîtres du club que lors du premier contact mi juin à Doha entre l'ex-entraîneur de l'Inter et QSI. L'entourage du cheikh reprocherait à "Leo" de ne pas communiquer davantage et de fonctionner de façon un peu trop indépendante. «Ce n'est déjà plus le grand amour» confie-t-on en coulisses. Ce qui n'empêche pas le club de continuer à s'activer. Leonardo, aidé d'Alain Roche, le responsable de la cellule recrutement, continue de plancher sur les venues de Matuidi (ASSE), Bivesac (VA), Luisao (Benfica)...

Citation :

Foot - Transferts
QPR ferme la porte au PSG


Plus question de lâcher Taarabt, jurent les dirigeants des Queen's Park Rangers, samedi. Un cadeau empoisonné à Leonardo ?

Visiblement peu enthousiaste à l'idée de recruter Adel Taarabt, Leonardo, le directeur sportif du Paris-SG, sous la pression de l'actionnaire qatari du club parisien sur ce dossier, a reçu samedi ce qui peut s'interpréter comme un soutien indirect... ou un coup de pied de l'âne des Queen's Park Rangers. Dans un communiqué, Bernie Ecclestone et Flavio Briatore, les co-propriétaires du club anglais, promu en Premier League, se disent en effet résolus à ne pas lâcher leur milieu international marocain, un joueur que Qatar Sports Investments (QSI), le patron de "Leo", place très haut dans l'ordre des priorités de recrutement du club de la capitale.

«Nous sommes heureux d'annoncer qu'Adel Taarabt restera à QPR cet été. En dépit d'offres substantielles, nous avons choisi de construire pour le futur dans la Premier League et de ne pas vendre», expliquent les deux dirigeants italiens du club de l'ouest de Londres. Selon nos informations, ils auraient décidé d'abandonner les discussions avec le Paris-SG, vexés par l'offre de 6 millions d'euros formulée par Leonardo, deux fois inférieure à leur attente.

''Leo'' menacé ?
Si la porte du "nouveau" PSG se ferme définitivement à Adel Taarabt, cette fin de non-recevoir peut-elle avoir des conséquences pour Leonardo ? Avant ce dernier développement, des voix assuraient déjà en coulisses que le Brésilien était menacé. Alors qu'il a bien avancé sur les dossiers déjà initiés avant son arrivée - Bisevac, attendu dimanche, Matuidi et Menez, signatures a priori imminentes - QSI lui reprocherait de peiner sur les profils plus prestigieux à ses yeux. Outre Taarabt, les pistes menant à Luisao, le défenseur de Benfica, ou encore à Ganso, la pépite de Santos, n'avancent guère...

... En effet pour le moment ce sont plutôt des "seconds couteaux" qui arrivent ... Je dis ça, je dis rien ..

Citation :

Foot - L1 - PSG
Le podium, «au minimum»


Avec ou sans Pastore, dont il n'a pas voulu parler vendredi, Antoine Kombouaré a fixé pour la saison des objectifs hauts à son équipe. En toute sérénité.

Si le PSG a pris la direction de Londres, pour parfaire sa préparation lors de l'Emirates Cup, une grande partie des questions posées à Antoine Kombouaré en conférence de presse, concernait la Ligue 1. A une semaine de la reprise, l'entraîneur du club de la capitale n'a pas voulu «fuir les responsabilités». «L'objectif minimum, c'est la Ligue des champions. Vu le recrutement, on ambitionne au moins la troisième place. On a l'équipe pour faire un bon championnat. Les investissements qui ont été réalisés nous donnent des responsabilités qu'il ne faut pas fuir.» Si l'ancien coach de Valenciennes ne place pas le Paris-SG comme le favori absolu du prochain Championnat, il sait que son équipe «doit être en haut du classement.» «On fait partie des favoris. On doit tout faire pour assumer ce rôle-là.»

Un an après n'avoir pas réussi à recruter Bisevac, l'entraîneur parisien a vu le défenseur arriver au Camp des Loges en début de semaine...mais aussi Ménez et Matuidi avant lui, puis Sirigu et Sissoko jeudi. Sans oublier les deux premières recrues estivales du PSG, Douchez et Gameiro. Kombouaré est donc «un entraîneur comblé.» «J'ai une très belle équipe, avec un recrutement réfléchi, de qualité. On n'a pas fait n'importe quoi», a-t-il ajouté vendredi après-midi, au moment où ses dirigeants continuaient à négocier, dans la capitale anglaise, la venue de Javier Pastore, qui sera peut-être le transfert le plus retentissant du mercato hexagonal. Avant d'imaginer l'intégration du meneur argentin (dont il n'a pas voulu évoquer l'arrivée), Kombouaré «continue de tâtonner, de découvrir les joueurs» qu'il a déjà sous ses ordres.

«On a des renforts qui sont arrivés tardivement pour apporter de la plus-value, explique l'entraîneur parisien. On fera tout pour être prêt à la reprise, mais il faut un peu de temps pour trouver des automatismes.
On a besoin de temps pour travailler.» L'autre chantier important qui s'annonce pour Kombouaré, sera de gérer les différents caractères et les états d'âmes éventuels. «C'est le lot des grands clubs et le PSG veut en être. Il n'y a de la place que pour les costauds. Aujourd'hui, quand on est joueur du PSG, on doit être très content de voir arriver les très bons joueurs. A Paris, la pression on l'a tout le temps. (...) Ce sont de très bons soucis que je vais avoir. Je suis très content d'avoir la possibilité de faire des choix.» Avec l'argent investi par ses dirigeants, Kombouaré n'a effectivement pas à se plaindre. Il ne devrait pas non plus avoir droit à une grande marge d'erreur.

Vu l'Equipe DE REVE qu'ils vont avoir, je les vois Champions HAUT LA MAIN ............

Citation :

Foot - L1
Paris... et les autres ?


Le Championnat de France reprend ses droits samedi à 21h00. Pour le titre, Paris paraît le plus armé, avec Lille et Marseille. Et Lyon va-t-il garder son rang sur le podium ? Le nouvel exercice promet d'être encore très excitant.

A moins d'avoir passé ce mois de juillet maussade sur une autre planète, impossible d'avoir échappé au tube de l'été : le PSG, version QSI remix. Le club parisien s'est fait remasteriser par de riches qataris, pardon pour l'euphémisme, lesquels ont acquis 70% des parts d'un club qu'ils comptent transformer en un grand d'Europe. Joli challenge. Habituellement mince, l'enveloppe pour le recrutement s'est tout naturellement épaissie et s'est suivie des arrivées, en plus de Douchez et Gameiro, de Ménez, Matuidi, Bisevac, Momo Sissoko et Sirigu en attendant le crack argentin Javier Pastore, recrue phare signée par l'éclairé Leonardo, désormais aux manettes. Quatrième du dernier exercice, le PSG a cette fois une obligation de frapper fort et briguera le titre, une qualification en Ligue des champions étant l'objectif minimum. Qui dit ambition élevée dit entraîneur avec une pression maximale. Pas né de la dernière pluie - « Ça fait trente ans que je suis dans le métier, alors je sais ce que c'est » -, Antoine Kombouaré connaît la règle du jeu. Au moindre couac ou mini-crise, le Kanak sera remplacé.

La quiétude marseillaise...
S'il faudra quand même bien attendre le mois de septembre pour juger sur pièce de la réelle valeur de ce PSG que l'on surnomme déjà "Galactique", il pourrait bien en être de même pour Lille, le champion en titre. Le LOSC, qui a perdu un leader par ligne (Rami, Cabaye, Gervinho), se donne un peu de temps pour que la machine tourne de nouveau à plein régime, d'autant que les Nordistes sont fâchés avec août depuis deux ans. Si les automatismes ont paru déjà bien réglés lors du Trophée des champions, malgré la rocambolesque défaite (4-5), il reste à Payet à s'impliquer davantage dans le jeu pour tenter de faire oublier la fusée Gervinho. Bon courage. Pour une fois, le calme semble régner à Marseille. Un an après le début de saison compliquée dues aux deux défaites inaugurales (contre Caen et VA) et au départ tardif de Niang et Ben Arfa, Deschamps peut savourer un environnement apaisé, grâce à des recrues choisies et arrivées depuis longtemps alors qu'il attend encore le départ de Lucho pour signer un grand attaquant.

Lyon devra être fort
L'air du temps nous force à parier sur ce trio. Mais comme les choses ne sont jamais aussi simples et écrites d'avance, surtout en football, on ne peut pas en rester là et laisser de côté l'Olympique Lyonnais. Troisième en mai, l'OL pourrait cette fois et pour la première fois depuis 1999 descendre du podium. Aucune recrue phare et un nouvel entraîneur inexpérimenté sont paradoxalement autant de faiblesses que d'atouts. Le collectif est rodé et l'état d'esprit semble bien meilleur après l'ère Puel, ponctué par zéro titre. Revanchard, Bordeaux l'est aussi après dix-huit mois d'une rare indigence. L'arrivée de Francis Gillot a déjà remis à plat un fonctionnement et des ego trop boursouflés. Les Girondins sont selon certains de vrais outsiders, au même titre que les Rennais, lesquels seraient en Ligue des champions sans une fin de saison abominable. La leçon devrait être retenue. Surprenant cinquième il y a deux mois, Sochaux devrait rester attrayant notamment du fait d'avoir su garder Marvin Martin, qui sauf coup de théâtre ne partira pas. A moins que Lille ou Lyon, aux petites finances, ne se réveillent avant le 31 août, qui sera vite là. En attendant, à vos marques, prêts, partez !

Début de la Saison, ce Samedi !

Que des Matchs ULTRA SERRES ce Soir !

Pas mal de Buts d'ores et déjà ... C'est intéressant pour la Suite !

Comme dans tout Début de Championnat, les "Gros" ont souvent du mal : Défaites de Paris, Nuls de Marseille et de Lille ...

Par contre, c'est Bien parti pour Lyon, Lorient, Montpellier et Toulouse parmi les Equipes qui postulent à une 1ère Moitié de Classement, voire mieux pour l'OL.

Bon Début aussi des caennais, comme l'An Dernier quoi ..

Citation :

Foot - L1
Douche froide pour le PSG


Très attendu, le Paris-SG version qatarie a raté son premier rendez-vous de la saison en s'inclinant à domicile face à Lorient (0-1).

LE JEU : encore très perfectible
Pour le feu d'artifice parisien, il faudra attendre. Antoine Kombouaré avait prévenu qu'il ne fallait pas juger son équipe avant la 5e journée. Sur ce premier match, il apparaît clair que le jeu de Paris malgré le recrutement galactique n'est pas au point. Paris n'avait pas l'étincelle. La première période parisienne a été très hésitante, à l'image du capitane Sakho, apparu très fébrile. Les automatismes ne sont pas créés, le milieu de terrain a eu peine à proposer de vraies solutions et a trop misé sur le jeu de tête en déviation de Hoarau, ce qui n'était pas une bonne idée. Et Nene a manqué de réussite (37e et 85e). A l'opposé, Lorient a proposé son habituelle panoplie de jeu collectif rodé et au sol, qui a trouvé sa concrétisation avec le but de Quercia, véritable douche froide à la 28e minute pour un Parc qui s'est aussitôt remis à penser à sa bête noire. Celle-ci se porte bien merci. En six saisons, elle vient de s'imposer quatre fois au Parc.

LES RECRUES : elles ont déçu
On attendait Jérémy Ménez, Blaise Matuidi ou bien encore les prouesses éventuelles de Salvatore Sirigu. Et le public du Parc s'est surtout étranglé devant Julien Quercia, la recrue lorientaise, auteur du premier but sur un coup franc de Jouffre (28e). En tribunes, Leonardo avait le masque, on le comprend. Le manager ne s'est pas franchement délecté des exploits de ses recrues, pour le moins timides. Face à son ancienne équipe, Gameiro n'a pas trouvé la clé malgré une frappe croisée (15e) et quelques déviations astucieuses. Matuidi a pris des initiatives, mais un peu tardivement. Très inconstant voir insignifiant, Jérémy Ménez a eu du mal à combiner avec Jallet et a souvent effectué de mauvais choix. Mention bien en revanche pour Bisevac, celui que l'on attendait le moins et qui a failli égaliser d'un tir puissant (77e). Difficile de juger Salvatore Sirigu (58e), sérieux mais pas toujours rassurant dans les airs.

L'AMBIANCE : déjà des sifflets
Malgré les vacances et la pluie, qui n'a cessé de tomber à partir de 20h30, le Parc des Princes était à guichets fermés pour ce premier rendez-vous de la saison. Il faut se rappeler qu'il y a un an à pareille époque, l'enceinte parisienne sonnait creux. La campagne de recrutement a boosté les abonnements et a sans doute attiré les touristes, en plus des irréductibles. Malgré la pluie donc, tout avait bien commencé avec la présentation rapide de Javier Pastore juste avant le coup d'envoi. Mais le soufflé est retombé avec le but de Quercia, inscrit dans un silence de cathédrale. L'ambiance samba à la pause avec des percussionnistes regroupés dans le rond central et des danseurs freestyle n'a pas détendu un public qui n'a pas hésité à siffler les sorties de Hoarau (55e) puis de Ménez (70e). Ça commence bien...
David MICHEL, au Parc des Princes

Citation :

Foot - L1
Lille ne s'est pas amusé


Le champion de France a obtenu son premier point de la saison à Nancy (1-1), qui a largement soutenu la comparaison.

Dix jours après un Trophée des Champions tangérois perdu face à Marseille (4-5) dans des conditions frustrantes, les Lillois ont prouvé en Lorraine qu'ils ne s'en étaient pas complètement remis. Les quelques absences significatives (Bonnart, Chedjou, Rozenhal, De Melo), forcément malvenues à une période où Rudi Garcia espère obtenir de ses dirigeants des recrues supplémentaires, ont été plus ou moins bien surmontées, et le LOSC n'a pas passé une soirée tranquille sur le synthétique nancéien souillé par la pluie.

L'entraîneur des Dogues ne pouvait pas s'attendre à des merveilles un 6 août. Mais il a au moins eu la satisfaction de voir son équipe tenter de reproduire par séquences ce qui lui avait permis de trôner sur la Ligue 1 il y a un peu plus de deux mois. Le LOSC, qui a même mené au score grâce à l'opportunisme de Debuchy sur un ballon mal renvoyé par Pascal Bérenguer (0-1, 48e) n'a conservé son avantage qu'une douzaine de minutes, le temps pour Béria de tromper son propre gardien sous la pression d'André Luiz (1-1, 60e). Mais l'ASNL version Fernandez - qui a aligné samedi soir une équipe identique à celle de la saison passée, à l'exception du prometteur Karaboué, recruté à Sedan - a tactiquement et physiquement mené la vie dure aux Nordistes. Hadji, qui intéresserait... Lille, aurait même pu donner l'avantage à son équipe s'il n'avait pas dévissé sa reprise (80e). C'était juste avant l'expulsion de Bérenguer (82e), très mal vécue par les supporters lorrains, et une dernière occasion lilloise de Rodelin (90e + 2).

Citation :

Foot - L1 - 1ère j.
Marseille, une vilaine habitude


L'Olympique de Marseille a été accroché à domicile par Sochaux (2-2), samedi soir. Une mauvaise habitude qui lui avait coûté cher la saison dernière.

Le recrutement opéré à vitesse grand V n'a pas eu l'effet escompté. Bien sûr, l'OM a mieux débuté le Championnat que la saison passée, mais il y a fort à parier que cela ne suffira pas à consoler entièrement Didier Deschamps. En concédant le nul (2-2) contre Sochaux en ouverture du Championnat, ses joueurs se sont inscrits dans la continuité de la saison dernière. Celle d'une équipe encore incapable de se montrer souveraine sur ses terres. Alors qu'ils n'avaient pris que 37 points au Vélodrome sur 57 possibles l'an passée, les Phocéens en ont déjà perdu deux, dont l'importance se mesurera peut-être en fin d'exercice. Personne à Marseille n'a oublié que les deux défaites inaugurales concédées contre Caen (1-2) et Valenciennes (2-3) avaient également pesé dans la perte du titre de champion de France.

Le caractère ne suffit pas
Solide pendant près d'une heure malgré la menace constante de Maïga, l'OM a payé au prix fort ses quelques errements défensifs. Complètement oublié au second poteau, Marvin Martin a confirmé ses talents de buteur entrevus au mois de juin lors de la tournée des Bleus en Europe de l'Est (58e). Une douzaine minutes plus tard, un bon débordement de Boudebouz conclu par Nogueira a glacé encore davantage un Vélodrome soudainement silencieux (70e). En fin de première période, il avait entonné des chants à la gloire de Lucho pour saluer le but plein de sang froid de l'Argentin (38e). Et lui demander de rester ? Probablement au regard de sa prestation qui aurait pu être ponctuée d'un doublé si Richert n'avait pas repoussé sa frappe sur son poteau (48e).

Comme face à Lille (5-74) lors du Trophée des champions, l'OM a su faire preuve de caractère pour s'épargner un revers qui aurait fait désordre. A la réception d'un corner de Valbuena, le très remuant Loïc Rémy a enfin été récompensé de ses efforts (74e). Positionné à la pointe de l'attaque marseillaise, il fait partie (au même titre que Diarra -à l'origine du premier but-, Amalfitano -dont la sortie a été escortée par les applaudissements nourris du Vélodrome- ou encore Fanni -intéressant offensivement-) des quelques satisfactions entrevues samedi soir. A la charge des Marseillais de traduire rapidement ses promesses en résultats. - E. T.

Citation :

Foot - L1
Montpellier au métier


Montpellier a pris la mesure d'une équipe auxerroise new-look (3-1) et partage la tête du championnat avec l'Olympique Lyonnais.

Après la longue panne d'éléctricité (50 minutes) entamée à l'heure de l'échauffement, La Mosson a célébré deux baptêmes ce samedi. Celui de Laurent Fournier, pour son premier match sur le banc de l'AJA et celui de Donovan Léon, son gardien, pour ses grands débuts en L1, à 18 ans. Fautif sur le coup franc direct de Belhanda (36e, le ballon lui passe sous le ventre au premier poteau) pour l'ouverture du score, Léon a pu apprécier, de sa ligne, la superbe frappe plongeante de son coéquipier Alain Traoré pour l'égalisation dans le temps additionnel de la première mi-temps (45e+1, 1-1).

Positionné dans un 4-2-3-1 offensif (avec Jemaa et Oliech sur les côtés et le remuant Alain Traoré en soutien de Sahar), c'est Auxerre qui s'est souvent montré le plus dangereux et le plus mordant. A la 5e minute, Delvin Ndinga a frappé le premier, imité (déjà) par Alain Traoré (9e, puis 11e coup franc sur le poteau). C'est ensuite Sahar, le nouvel attaquant israélien de l'AJA qui a obligé Pionnier à un arrêt délicat mais décisif. Montpellier a entendu la demi-heure de jeu pour réagir et se signaler par une jolie frappe détournée de Cabella (27e).

Auxerre a accentué sa pression sur les buts de Pionnier et c'est Cabella qui a supplée son gardien (battu) pour sauver sur sa ligne une tête piquée de Boly. En seconde mi-temps, Cabella (appelé avec les Espoirs) a laissé sa place à un autre international...chilien. Fraîchement rentré de la Copa America, Marco Estrada a essayé d'éclairer le jeu brouillon de son équipe, durant 35 minutes. Mais le salut montpelliérain est venu d'une superbe frappe enroulée (du gauche) de Dernis à un quart de la fin (2-1), puis d'un tir croisé d'Olivier Giroud dans les arrêts de jeu (3-1, 90e+2). Une victoire heureuse pour Montpellier, un peu cruelle pour l'AJA.