Olympique de Marseille - 3

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Foot - L1 - 25e j.
A. Ayew assomme Nancy


Grâce à un doublé d'André Ayew, l'OM a remporté un important succès à Nancy (2-1). Troisièmes, les Marseillais comptent le même nombre de points que Lille, qui reçoit Lyon en soirée.

On disait les Marseillais habités par une motivation toute relative à l'approche de ce déplacement dominical à Nancy. Quatre jours après le très quelconque huitième de finale de Ligue des champions face à Manchester United (0-0), les évènements les ont pourtant obligés à se replonger très vite dans le quotidien du Championnat.

Au bout d'un quart d'heure, les champions de France en titre avaient affiché les garanties d'une équipe finalement beaucoup plus concentrée sur son sujet que ne le laissait supposer la rumeur.

Car à Nancy, l'OM a été bousculé par des Lorrains engagés dans une course au maintien qui s'annonce pleine d'incertitudes. Au bout d'un quart d'heure, les champions de France en titre avaient affiché les garanties d'une équipe finalement beaucoup plus concentrée sur son sujet que ne le laissait supposer la rumeur. Sans Grégorini, auteur de quatre interventions décisives face à Rémy (1ère, 6e), Cheyrou (11e) et A. Ayew, l'ASNL, privée précocement d'A. N'Diaye (12e,) aurait pu enterrer très vite ses illusions. Mais le but de Féret (34e), qui a permis à l'ancien Rémois d'étaler toute sa qualité technique, a un peu plus obligé les Phocéens à remettre les mains dans le cambouis. Et A. Ayew, en égalisant lors du temps additionnel (45e + 1) après une action confuse, a remis son équipe dans le sens de la marche.

Mais une semaine après leur déroute lyonnaise (0-4), les joueurs de Pablo Correa s'estimaient capables d'accrocher enfin un des cadors du Championnat. Ils y ont cru de toutes leurs forces quand Diakité pensait avoir inscrit le deuxième but, jusqu'à ce que Taïwo, revenu de nulle part, brise le rêve du jeune milieu de terrain nancéien (58e). Ce match nul face à des Olympiens privés en cours de route de Mbia et Rémy, l'ASNL l'a tenu jusqu'à la quatre-vingt-sixième minute, moment choisi par A. Ayew pour transpercer une défense figée et de battre en deux temps Grégorini (1-2). - A.B, à Nancy

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Foot - L1 - OM
«L'efficacité est essentielle»


Didier Deschamps a apprécié la performance de son équipe à Nancy (2-1), quelques jours après le nul face à Manchester United (0-0). Une bonne façon d'aborder les rendez-vous contre Lille et Rennes.

«Didier Deschamps, Marseille a remporté une victoire importante à Nancy. Qu'avez-vous pensé de la prestation de vos joueurs ?
Ils ont fait de bonnes choses, parfois même de très bonnes. L'équipe a su se procurer de nombreuses occasions et, après le but superbe de Nancy, elle a obtenu l'égalisation juste avant de rentrer aux vestiaires. Elle a marqué en fin de match, au moment où elle était moins dangereuse. C'est normal, car il y a avait de la fatigue. Et puis, il y a des joueurs qui avaient participé au match contre Manchester, qui étaient sur le banc, mais avec qui il ne fallait pas prendre de risques. Mais c'est bien, on enchaîne par une quatrième victoire en Championnat...

C'est une façon de mettre la pression sur Rennes et Lille, non ?
Les équipes qui sont devant nous prennent des points et c'est bien que nous en prenions aussi. Nous, on joue toujours la gagne. On a une double confrontation face à Lille (dimanche 6 mars), puis à Rennes (vendredi 11 mars). Ces rencontres ne seront pas capitales pour la suite. Mais elles peuvent avoir une vraie influence. Je ne vous apprendrai rien en vous disant que dans ces confrontations directes, c'est important de gagner car votre adversaire ne prend aucun point.

Encore une fois, votre défense s'est montrée globalement très solide...
J'ai des joueurs qui aiment le combat, le défi athlétique. Mais il n'y a pas que les défenseurs. Les milieux de terrain font un gros travail défensif.

Et quand vous entendez que l'OM gagne mais ne parvient pas à séduire ?
Pfff... C'est ce que disent les esthètes du football. Nous sommes capables de bien jouer. Mais si c'est faire du beau jeu uniquement pour faire du beau jeu... L'essentiel, c'est d'être efficace dans les deux zones. Contre Nancy, nous avons réussi de bons enchaînements, même si nous n'avons pas tout maîtrisé, car cela manquait d'automatismes entre certains joueurs.

André Ayew est-il en train de devenir un des patrons de votre équipe ?
Patron, je ne sais pas. Mais c'est un leader d'attaque. Il marque des buts et il arrive à se créer des occasions. Et parfois, je l'utilise plus bas. Il est performant dans le jeu, mais également dans l'état d'esprit...

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Mbia et Rémy touchés

Deux joueurs marseillais ont quitté Nancy blessés. Il s'agit de Loïc Rémy, remplacé à la mi-temps par Jordan Ayew, et qui souffre d'une entorse «pas trop méchante», selon Didier Deschamps, et de Stéphane Mbia, sorti à la 48e minute, suite à un coup reçu sur un genou déjà douloureux. «On a une semaine pour récupérer plusieurs joueurs», a expliqué l'entraîneur phocéen. - A.B, à Nancy

Ouf, rien de grave, heureusement car l'Infirmerie est déjà pleine ...

On reste 3ème, à seulement 1 Point de Lille et Rennes qui sont co-Leaders

Dimanche Prochain, "Choc" OM/LOSC à partir de 21 h

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Foot - L1 - OM
Deux jours de repos


Rentrés de Lorraine dimanche dans la soirée après leur succès à Nancy (2-1), les Marseillais vont bénéficier de deux jours de repos, ce lundi et mardi. Eux qui ont enchaîné la Ligue des champions mercredi (0-0 contre Manchester United) et le déplacement à Marcel-Picot, reprendront l'entraînement au centre Robert Louis-Drefus mercredi matin afin de préparer la réception de Lille, dimanche à 21h00.

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Foot - L1 - OM
Rien de grave pour Valbuena


L'OM est rassuré : la blessure de Mathieu Valbuena contractée à l'entraînement n'est pas grave. Il sera de retour d'ici 48 heures.

Plus de peur que de mal pour Mathieu Valbuena. Le milieu marseillais, qui a quitté ses partenaires en boitant mercredi matin, a passé une IRM cet après-midi qui s'est avérée rassurante. L'international français s'était fait mal en recevant un ballon sur le bout du pied, ce qui a réveillé une douleur de type décharge sur «son ligament latéral interne cicatriciel du genou», selon le site officiel du club.

Etant donné qu'il revient tout juste de blessure, l'OM craignait le pire et s'est finalement inquiété pour rien, puisque Valbuena sera «probablement de retour à l'entraînement collectif sous 48 heures». Les bonnes nouvelles s'enchaînent donc pour le champion de France en titre, qui a récupéré ce matin Rod Fanni, Edouard Cissé et Brandao, qui ont repris l'entraînement normalement. - A.D.

Ouf

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Foot - L1 - OM
Valbuena est déjà revenu


Rassuré par une IRM, Mathieu Valbuena est revenu plus tôt que prévu à l'entraînement, jeudi matin, mais sous la surveillance du médecin du club.

Le retour de Mathieu Valbuena était plutôt attendu vendredi après la vive douleur au genou gauche qui l'a contraint à quitter l'entraînement, mercredi matin. Dans 48 heures, avait annoncé le staff de l'Olympique de Marseille. Mais le milieu international était bien présent ce jeudi matin au centre Robert Louis-Dreyfus. Le site Internet de l'OM indique qu'il s'est entraîné à part, en compagnie de Loïc Rémy et d'André-Pierre Gignac.

Valbuena, qui craignait une rechute de sa blessure du 22 janvier (entorse avec déchirure partielle du ligament interne), avait passé une IRM rassurante mercredi après-midi. Rémy (entorse à la cheville droite) a assuré mercredi qu'il serait apte pour la réception de Lille, dimanche (21h00), tandis que Gignac (élongation adducteurs) devrait rejoindre le groupe en fin de semaine. Les trois joueurs ont travaillé sous la surveillance du préparateur physique Antonio Pintus et du médecin du club Christope Baudot.

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Foot - L1 - OM
Diawara aussi convoqué


A l'instar de David Villa à Barcelone, qui a dû prendre un jet privé pour arriver à temps à Valence mercredi (1-0), Souleymane Diawara est convoqué au tribunal un jour de match. Le défenseur sénégalais, arrêté le 17 février pour excès de vitesse, s'est vu remettre une convocation pour le 15 mars, jour du huitième de finale retour de Ligue des champions à Manchester United. Contrairement à son homologue espagnol, il pourra être représenté à l'audience, ce qui lui permettre d'être présent à Old Trafford.

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Foot - L1 - OM
Brandao a du vocabulaire


La fausse alerte pour le genou gauche de Mathieu Valbuena n'a pas été le seul incident lors de l'entraînement de l'Olympique de Marseille, mercredi. Ouverte au public, la séance a aussi été émaillée par des remarques désobligeantes de supporters à l'endroit de Brandao. A l'un d'entre eux qui l'interpellait en le jugeant «catastrophique», l'attaquant brésilien a répondu par plusieurs «ta gueule». Ce qui prouve au minimum que le joueur maîtrise bien les subtilités de notre langue. Après avoir exercé son droit de réponse, Brandao (29 ans, 1 but en L1) a repris normalement l'entraînement.

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Foot - L1 - Marseille
Mandanda, n°1 en titre


De l'avis de beaucoup, Steve Mandanda, pour sa 4e année à Marseille, réalise sa meilleure saison à l'OM. Un atout de poids pour la défense du titre, alors que Lille se présente dimanche au Vélodrome (21h00).

Ils le disent tous. «Il a changé». «Il a grandi». «Il a pris une autre dimension». Il faut le voir lui, le réputé taiseux, sortir en dernier du vestiaire et s'arrêter blaguer, sourire aux lèvres, avec le journaliste qui traîne encore là. Il a changé, oui, Steve Mandanda. Un bout de tissu au bras a donné de l'étoffe au capitaine de l'OM. Indéniablement, sa quatrième saison à Marseille est la bonne. Voire, la meilleure. «Franchement, je pensais que la saison dernière, il était arrivé à son maximum. Il m'a fait mentir, je suis content pour lui», confie, dans un sourire, Jean-Luc Ettori. On voit un gardien plus libéré, mature dans son jeu, moins perméable à l'erreur ...» Et qui aura du mal à travailler sur une marge de progression réduite à peau de chagrin : «Techniquement, il n'a pas grand-chose à apprendre encore. Psychologiquement, il est au top, et c'était la partie où il fallait qu'il progresse», soutient l'entraîneur des gardiens de l'OM, Nicolas Dehon.

A la veille de cette 26e journée, il est le gardien de Ligue 1 et le joueur de Marseille le mieux noté par L'Equipe. Difficile de relever une soirée, cette saison, où Steve Mandanda aura été pris à défaut. Comme le relève son coéquipier, Souleymane Diawara, «si la défense est aussi forte, c'est en grande partie grâce à lui. Cette saison, il est énorme.» Et le portier de la 2e meilleure défense de Ligue 1 n'a pas encaissé de but en Ligue des champions depuis 512 minutes. Le n°1 français selon Laurent Blanc (dans un classement paru dans France Football), mais n°2 en équipe de France, acquiert cette saison une véritable envergure européenne : «Il ne doit pas être loin des cinq premiers mondiaux», estime Dehon. «Pour être reconnu au top européen ou au top mondial, il faut gagner des trophées. Il n'est pas en dessous d'un Van der Sar, par exemple, relève Jean-Luc Ettori. Il a franchi un palier.»

L'arrivée de Nicolas Dehon, cet été, celui qui l'a formé au Havre, pèse pour beaucoup dans cette ascension: «On a une vraie relation. Je ne lui dis pas tout le temps qu'il est beau. Je lui sers de guide. Il me connaît, je le connais. Quand ça fait mal, ça fait pas mal, on se dit les choses», explique ce dernier. «Le changement d'entraîneur a été bénéfique», ajoute Ettori. Il y a aussi le changement de statut, et cette élection au rang de capitaine l'été dernier. «On voit que le brassard lui a fait du bien, reconnaît Souley Diawara. Steve n'est pas quelqu'un qui parle beaucoup. Il ne le fait que lorsque c'est nécessaire, mais il sait toujours trouver les mots justes.» Pas tout le monde n'y avait cru : «J'avais déclaré, à une époque, que c'était plus un leader de terrain qu'un leader de vestiaire. Plus les jours passent, plus je vois qu'il devient un leader de vestiaire aussi», souligne Nicolas Dehon. Fin mai, Steve Mandanda a rendez-vous avec lui pour dresser ce bilan qu'ils se sont assignés, en août dernier. Le Marseillais «est dans les objectifs», la grille est bien partie pour être validée. Sur une seule case pèse, encore, quelques incertitudes : celle des titres. A.-S. BOURDET (avec E.T.)

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Foot - L1 - OM
«On joue, on gagne, on voit»


Souleymane Diawara le concède : la saison des Olympiens présente beaucoup de similitudes avec celle de l'an dernier. Le défenseur marseillais se confie avant la réception de Lille, dimanche (21h00).

«Souleymane Diawara, on vous aurait dit il y a quelques semaines que vous recevriez le LOSC, dimanche, avec la possibilité de le doubler. Qu'auriez-vous répondu ?
Ce n'est pas une chose à laquelle j'aurais pensé tout de suite (il se marre, ndlr). Fin janvier, Lille avait huit points d'avance sur nous. On était loin, mais alors loin... Avant de penser les rattraper eux, il fallait déjà rattraper les autres qui étaient devant nous. C'est ce qu'on a fait petit à petit. Ce qu'il fallait surtout, c'était arrêter de parler et de regarder les autres parce qu'à l'époque, on parlait, on parlait, et on ne gagnait pas. Aujourd'hui, c'est : on joue, on gagne, on voit.

Vous venez de reprendre huit points à Lille, vous gagnez rarement avec la manière, mais vous gagnez tout de même, vous refusez désormais de parler ouvertement du titre... Cette saison ne vous fait-elle pas penser à la précédente ?
(Il rigole) Je suis d'accord. A la même période l'an dernier, on nous disait qu'on n'avait pas de fond de jeu, et à la fin, ça ne nous avait pas empêchés d'être là. Là, c'est pareil. On nous critique, mais on est toujours là. Moi, je laisse parler les gens. Je préfère jouer mal et gagner plutôt que l'inverse.

Votre leitmotiv, c'est l'efficacité comme à Nancy le week-end dernier ?
Ce match-là, il ressemble un peu à celui qu'on avait remporté in extremis contre Sochaux en fin de saison dernière. On est mené, on revient, et on gagne à la fin. Avant le deuxième but d'Ayew, on s'est tous regardés. Il restait 5 minutes, on sentait qu'il y avait la place alors on y est allé, et ça a payé. Est-ce que c'est un tournant ? Je ne sais pas. Mais je pense que c'est un match dont on se rappellera au moment de faire les comptes en fin de saison.

Lille vous présente avec Lyon comme les favoris pour le titre du fait de vos budgets. Êtes-vous d'accord ?
On n'a pas le même budget, mais ça ne veut pas dire qu'ils n'ont pas de joueurs talentueux. Moi en tout cas, ça ne m'étonne pas qu'ils soient là, comme Rennes d'ailleurs. L'année dernière aussi, ils étaient déjà là. Pour moi, cinq équipes peuvent encore être championnes, et tout le monde est à la même enseigne. Le budget, ce n'est pas un argument valable.

Le jeu développé par le LOSC a régulièrement été encensé. Aucune jalousie ?
Non, aucune. C'est bien pour eux, mais encore une fois, si tu joues bien, mais que tu ne gagnes pas...

Mais y a-t-il des matches cette saison où vous vous êtes fait réellement plaisir dans le jeu ?
Celui à Moscou face au Spartak, celui contre Bordeaux... Mais qu'on joue bien ou mal, moi, je ne suis content que lorsqu'on gagne... Aujourd'hui, tout n'est pas parfait, mais tu sens qu'on est capable de faire la différence à tout moment, que l'équipe monte en puissance. On vient quand même de réaliser notre meilleur série de la saison (4 victoires d'affilée en L1) alors qu'il nous manquait quand même Gignac, Valbuena... Tu te dis que quand il y aura tout le monde, on fera mal !

D'autant que vous avez l'expérience du sprint final...
C'est vrai, ça peut faire la différence. On a des points de repères. Est-ce qu'on parle des similitudes avec l'an dernier ? Non parce qu'on ne veut pas se rajouter de pression supplémentaire. Mais c'est dans un coin de ma tête.»

On s'incline 1/2 chez Nous contre Lille !

C'est un Résultat "logique" au vu de la Physionomie de la Partie.

La 1ère mi-temps fut entièrement lilloise, Lille aurait largement dû se mettre à l'abri en marquant un 2ème voire un 3ème But ...

La 2ème mi-temps fut davantage olympienne mais de façon TRES brouillonne.
On a mis pas mal de temps à vraiment pousser, craignant évidemment les rapides Contres lillois MAIS ON JOUAIT CHEZ NOUS ...
On égalise par Rémy autour de l'Heure de Jeu. On aurait pu aggraver le Score, notamment par Ayew, occas' de peu à côté. On aurait aussi pu encaisser un But quand Lille a tapé le Montant.
Au Final, Frau permet à Lille de s'imposer à la 90ème Minute avec un But du bout du pied de Frau sur Centre d'Emerson.
Ca fait mal mais la Meilleure Equipe l'a emporté ce Soir !

On ne méritait une fois de plus pas mieux au vu du Jeu pratiqué !
GRAND BRAVO AUX LILLOIS qui méritent amplement leur Victoire et qui feront DE MAGNIFIQUES CHAMPIONS DE FRANCE en pratiquant un Football collectif, technique, vif et offensif qui fait vachement du bien à regarder !
En ce qui nous concerne, on a appris à nos dépends que gagner en jouant comme des pieds ne marche pas toujours ! Ca a marché et fait illusions pendant 1 mois et 1/2, on voit ce Soir les Limites de ce "Jeu" et de la "Chance". A bon entendeur salut pour la suite !

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Foot - L1 - 26e j.
Lille voit enfin grand


Incapable de s'imposer jusqu'ici face aux cadors, Lille ramène la victoire du Vélodrome (2-1) et récupère son fauteuil de leader.

Il ne faudra plus dire, ni écrire, que Lille ne sait pas gagner contre les «gros». Prière de trouver autre chose. Incapable de battre Rennes, Lyon et Paris, Lille et ses petits gabarits ont dompté dimanche le grand Vélodrome et le non moins grand Marseille (2-1), confortablement assis jusqu'alors sur sa série de quatre victoires d'affilée. C'était un choc, c'était un pic, c'était un cap, c'était une péninsule dont Lille a su se jouer, à 12 journées du terme de la saison. Les hommes de Rudi Garcia l'ont négocié comme il fallait, avec envie, avec solidité, patience et abnégation, pour reprendre aux Rennais le trône qu'ils leur avaient prêté une soirée. Laissant Marseille, trois rangs et quatre points plus bas, attaquer mars de la pire des façons.

Un nul qui n'arrange personne
Avant la soirée, le camp lillois glissait à l'envi qu'il se contenterait volontiers d'un nul dans le bouillant Vélodrome. A la pause, les Nordistes ne pouvaient guère se réfugier derrière ce "gagne-petit". Eux qui, après le Stadium ou Gerland, retrouvaient enfin une pelouse accueillante pour leurs dribbles endiablés, ont fait, en première mi-temps, du Vélodrome leur jardin. Eden Hazard, tout d'abord, qui a surpris tout le monde d'une frappe splendide aux 30 mètres dans la lucarne gauche de Mandanda, impuissant. Gervinho (31e, 45e) et Sow (20e, 23e), ensuite, qui firent pis que prendre leurs chances, mais optèrent toujours pour le mauvais choix (la puissance) ou le mauvais partenaire. Avec seulement 1-0 sur l'ardoise, Marseille s'en sortait avec une toute petite addition. Et espérait sans doute ré-éditer, au retour des vestiaires, le scénario du match aller.

L'OM y est presque arrivé. Presque. Encore une fois, comme à Villeneuve d'Asq, par Rémy, bien servi depuis la droite par un Gignac qui venait d'entrer en jeu (60e). Mais l'ancien Niçois s'est arrêté là, et les soucis de réalisme offensif de l'OM, entrevus ces dernières semaines, ne se sont pas résolus comme par magie. Pour le reste, Lille avait en effet retenu la leçon du 24 octobre dernier, et n'a absolument pas abdiqué après cette égalisation. Gervinho, bousculé par Fanni dans la surface (66e), aurait pu espérer que M. Hamel siffle quelque chose. Cabaye aurait tout autant apprécié que sa frappe puissante et enveloppée ne heurte pas le montant droit de Mandanda (68e). Tandis que l'arrière-garde marseillaise, impériale ces dernières semaines, ne se sortait pas d'un dernier quart d'heure meurtrier. Dans les arrêts de jeu, Frau à peine entré (85e) prenait en effet le dessus sur Heinze et ajustait Mandanda d'une reprise du bout du pied (90+1. Après un mois de février dantesque, Lille attaque mars de la meilleure des façons. Pour le camp nordiste, ce sont Valenciennes, Brest et Caen qui se profilent désormais. Quand Marseille, à juste titre, voit fondre sur lui Rennes, Manchester et Paris avec un regard nettement moins...serein. - A.-S.B, à Marseille

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Foot - L1 - OM
Mandanda :«On est passés à côté»


Le gardien de l'OM Steve Mandanda accuse le coup après la défaite au Vélodrome face à Lille. Pour lui, c'est toute l'équipe qui a failli.

«Steve Mandanda, était-ce une victoire méritée de Lille ?
Peut-être. Ils ont fait ce qu'il fallait pour remporter ce match, contrairement à nous. On devait être au moins capables de ne pas le perdre. Prendre ce but comme ça à la fin... Lille a bien joué mais sans vouloir lui enlever du mérité, on est passés à côté.

La défense était irréprochable ces dernières semaines. Pas ce soir.
Ce n'est pas que la défense, c'était tout le bloc, c'était toute l'équipe. On n'a pas fait ce qu'il fallait, notamment sur la dernière action. Ce soir, c'est le groupe entier qu'il n'a pas fait ce qu'il fallait.

Etait-ce un tournant du Championnat ce soir ?
Ils nous relèguent à quatre points. Ce soir, il y a beaucoup de déception. Il ne faut pas tomber dans le doute complet. Maintenant, on va courir après les leaders, espérer qu'ils fassent des faux-pas, et nous gagner nos matches

Que s'est-il passé en première période ?
Sur la première période, on était à contre-courant, on n'a pas réussi à faire de bonnes passes, on n'était pas dedans. En deuxième période, on a rectifié le tir, on a égalisé. Certaines fois, il faut se contenter d'un point, cela aurait été un bon résultat.

Comment voyez-vous la suite ?
On va mettre deux trois jours pour digérer la défaite et la manière. On a des concurrents directs qui nous attendent. Il va falloir aller chercher les trois points à Rennes. Une contre-performance là-bas rendrait les choses très, très compliquées pour la fin du Championnat. »