TOPIC COMMENTAIRES DES MATCHS DE LA MASTER CUP MASCULINE 2009

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ATP Finals > Soderling: "Il a joué un petit peu mieux"

Par Florian Toumit, dimanche 29 novembre 2009 à 10:30


Très touché par sa défaite contre Juan Martin Del Potro, 6-7(1), 6-3, 7-6(3), Robin Soderling est arrivé livide en conférence de presse. Peu bavard, le Suédois, qui a rendu hommage à son vainqueur, a tenté de faire bonne figure.
"C'était évidemment très décevant de perdre 7-6 au troisième set en demi-finale du masters. C'était un match très difficile. Nous avons joué un match correct. J'aurais pu un peu mieux faire dans les moments importants, et saisir les opportunités. Mais globalement, je ne pouvais pas faire beaucoup mieux. Je ne pense pas avoir manqué ma fin de partie, il a juste joué un petit mieux que moi. J'ai très bien joué au début du tournoi, j'ai joué deux bons matchs. J'ai été un peu moins bon par la suite. Finalement c'était assez bon. J'ai joué contre les meilleurs joueurs du monde, et je ressort avec deux victoires et deux défaites. Ce n'est pas si mal. C'est dur d'être assis là et de parler de l'année prochaine. Mais c'était vraiment bien, j'espère continuer à progresser."

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ATP Finals > La revue de presse du Masters

Par Florian Toumit, dimanche 29 novembre 2009 à 12:31


Dans la dernière revue de presse du Masters, les journaux britanniques ont été surpris, voire choqués de la défaite de Federer contre Davydenko. Del Potro, vainqueur de Soderling, dans un match homérique.

The Guardian fait de la victoire de Davydenko sur Federer son papier principal. Le Russe a "renversé" le Suisse, avant que Del Potro ne s'en sorte contre Soderling.

The Times écrit sur le "choc", la victoire de Davydenko sur Federer. Cette rencontre a été plus qu'un match de tennis pour le quotidien anglais, qui voit dans le succès du Russe une "morale de cette histoire devrait être apprise par tous les sportifs."

The Independant parle de "défaite sur le fil" pour Federer, rappelant que le Suisse n'avait perdu que quatre manches lors des douze premiers duels avec le Russe.

The Daily Telegraph parle du danger de Del Potro. Si l'Argentin gagne le titre, il devancera alors Andy Murray au classement mondial. Une perspective qui n'enchante pas le quotidien.

Skysports parle de "victoire épique" pour Del Potro qui a finalement vaincu Soderling au bout du suspense. "Davydenko a fait tomber Federer", pour atteindre sa deuxième finale consécutive au Masters.

La BBC parle de "boulversement majeur" dans la victoire de Davydenko sur Federer. La radio anglaise a évoqué également "la force de combattant" de Del Potro, qui s'est qualifié au tie-break du troisième set.

Le Matin parle de Davydenko comme de "la victoire d'un paria." Le dernier match de la saison entre le Russe et Del Potro est écrit sur cette prose. "Les deux vainqueurs de Federer en finale: ça va chauffer!"

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Les Bryan s'adjugent les Masters


Les frères jumeaux américains Bob et Mike Bryan, N.2 mondiaux, ont remporté le Masters de tennis en double, à Londres.
Ils ont battu en finale la paire formée du Bélarusse Max Mirnyi et de l'Israélien Andy Ram, 7e mondiale, en deux manches: 7-6 (7/5), 6-3, prenant leur revanche après leur défaite face à cette même équipe en phase de poule. La rencontre a duré 1h20.

A 31 ans, les frères Bryan remportent pour la 3e fois le Masters après leurs victoires en 2003 et 2004 à Houston. Ce succès leur permet de terminer pour la 5e année N.1 mondiaux, après 2003, 2005, 2006 et 2007.

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Tennis - Masters
Banco pour Davydenko


A 28 ans, Nikolay Davydenko voit enfin ses efforts récompensés par un grand titre. Le Russe s'est montré impérial pour battre (6-3, 6-4) l'Argentin Juan Martin Del Potro en finale.

La vitesse a battu la puissance. La vivacité a battu la force. Nikolay Davydenko a battu (6-3, 6-4 en 1h24') Juan Martin Del Potro pour décrocher le premier grand titre de sa carrière à 28 ans. Et ce n'est pas une surprise. Ses collègues l'avaient prédit. Jo-Wilfried Tsonga et Gilles Simon l'avaient désigné favori après Bercy. Eux, il savent. Ils connaissent les qualités du Russe : sa vitesse de déplacement, ses prises de balle précoces, sa cadence infernale du fond de court. En cette fin de saison, il a ajouté la confiance et par ricochet, l'audace. Avec sa première victoire en treize confrontations contre Roger Federer en demi-finales, le 7e mondial, futur 6e, a perdu un point de faible capital : la fébrilité.

En confiance, Nikolay Davydenko s'apparente à un Jokari. Plus Juan Martin Del Potro frappe, plus la balle revient vite et à l'échange, il ne gagne jamais. Visiblement émoussé par son long combat de la veille terminé à plus de 23 heures, l'Argentin ne trouve pas la faille. Il faut toujours se méfier d'un plus petit que soi... Avec ses 21 centimètres de moins, le Russe contre, relance très bien et propose une visite guidée de l'O2 Arena. Droite-gauche, gauche-droite, la Tour de Tandil a perdu le sens de l'orientation et force. Frustré par son manque de solution, le 5e mondial oublie vite ses fondamentaux. Une faute de pied prend des proportions aussi grandes que sa pointure et le break arrive dès le quatrième jeu.


Davydenko, rapide, solide et véloce

Nikolay Davydenko dirige les échanges dans le court. Juan Martin Del Potro subit et reste deux mètres derrière sa ligne de fond de court. En champion, l'Argentin se fait violence, réduit ses fautes, mais il ne prend jamais le contrôle. Même ses trois balles de break ne peuvent offrir des regrets. Le Russe les sauve avec trois points gagnants. Et son deuxième break à 4-4 au deuxième set résume son ascendant : un revers gagnant croisé, un coup droit gagnant décroisé et un passing gagnant.

En moins d'une heure et demie, il a donné un cours de physique en démontrant la formule vitesse/puissance et un cours de géométrie en dessinant tous les contours du court. Pour le cours de yoga et de sophrologie, il suffit de regarder son dernier jeu conclu en beauté. Lors de la remise des prix, il s'est même offert un cours d'humour en proposant aux anglais de changer le gazon de Wimbledon en dur. Avec une seule défaite contre Novak Djokovic en poules et deux victoires probantes sur les n°1 et n°2 mondiaux, le petit bonhomme au crâne dégarni est bien le grand monsieur de cette semaine. A 28 ans, Nikolay Davydenko est bien le joueur le plus mésestimé du circuit. Enfin surtout par les sponsors. Ses collègues savent. Et désormais, il sait aussi qu'il peut gagner un grand tournoi. S.D.

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29/11 17h39 - Tennis, ATP, Masters

Davydenko : «Fabuleux»


Nikolay Davydenko est ravi de sa victoire sur Juan Martin Del Potro en finale du Masters de Londres.

«Je voudrais féliciter Juan Martin, qui a effectué une saison énorme. Il a gagné l’US Open et je sais qu’il voulait gagner ici. Mais pour moi c’est fabuleux. Arriver ici en tant que 7e joueur mondial et gagner le tournoi, je me suis surpris moi-même. J’aime jouer ici à Londres que ça soit pour Wimbledon ou le Masters Merci à mes fans russes mais aussi à mes fans anglais qui m’ont supporté pendant tout le match», a déclaré Nikolay Davydenko immédiatement après sa victoire contre Juan Martin Del Potro en finale du Masters de Londres (6/3 6/4).
«Battre Federer, c'était bien, mais un titre c'est différent. Je suis surpris d'avoir gagné 6-3, 6-4 en 1h 20'. J'ai été à 100% concentré depuis le début. Voir mon nom sur le trophée aux côtés de ceux de Federer et Sampras, c'est extraordinaire. J'espère être plus connu en Russie maintenant. Quand j'ai joué contre Safin à Moscou, j'ai été déçu de voir que 80% des gens étaient pour lui.»




29/11 18h02 - Tennis, ATP, Masters

Del Potro beau joueur


Juan Martin Del Potro a salué la victoire de Nikolay Davydenko en finale du Masters de Londres.

«Bravo à Nikolay. Le tournoi a un grand champion avec Nikolay. Il a joué un tennis incroyable, bien meilleur que le mien. Il est très fort, il va vite, il joue comme une PlayStation. C'est très difficile de faire un point contre lui. Il faut que je continue à travailler. J'ai encore beaucoup de choses à améliorer : mon service, mon coup droit, ma volée. Cest un grand champion qui a battu tout le monde cette semaine. Je lui souhaite le meilleur pour la saison prochaine. Je tiens à remercier le public qui m’a soutenu toute la semaine, je me suis senti très encouragé à Londres. J’espère revenir encore plus fort l’année prochaine», a déclaré Juan Martin Del Potro à l’issue de la finale du Masters de Londres, perdue contre Nikolay Davydenko (6/3 6/4).

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Mais a-t-il déjà une idée de comment utiliser le chèque de 1,5 million de dollars qu'il va recevoir pour ce succès? «Je crois que je vais partir aux Maldives avec mon épouse. Mais j'ai aussi envie de m'acheter un appartement à Moscou (il habite Volgograd, «où il fait froid, mais où on est bien»). Mais Moscou, c'est supercher. Je vais attendre que les prix baissent. Je vous assure qu'avec un million, vous n'avez rien!»

Nikolay pourrait aussi faire un peu de shopping avec son épouse, Irina, elle qui est fan de chaussures - elle en possède plus de cent paires alors qu'il n'en a que huit! «A voir. Mais 1,5 million pour ma femme, c'est peut-être un peu trop», confie-t-il en souriant. Oui, vraiment atypique ce Davydenko.

Quelle arrogance Le mec joue POUR LE FRIC ET RIEN QUE POUR LE FRIC, il n'a pas peur de le dire, ok mais à un moment, qu'il ferme sa gueule, ça en devient gerbant de lire ce genre de trucs sérieux

Matthieu a écrit:

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Tennis - Masters
Banco pour Davydenko


A 28 ans, Nikolay Davydenko voit enfin ses efforts récompensés par un grand titre. Le Russe s'est montré impérial pour battre (6-3, 6-4) l'Argentin Juan Martin Del Potro en finale.

La vitesse a battu la puissance. La vivacité a battu la force. Nikolay Davydenko a battu (6-3, 6-4 en 1h24') Juan Martin Del Potro pour décrocher le premier grand titre de sa carrière à 28 ans. Et ce n'est pas une surprise. Ses collègues l'avaient prédit. Jo-Wilfried Tsonga et Gilles Simon l'avaient désigné favori après Bercy. Eux, il savent. Ils connaissent les qualités du Russe : sa vitesse de déplacement, ses prises de balle précoces, sa cadence infernale du fond de court. En cette fin de saison, il a ajouté la confiance et par ricochet, l'audace. Avec sa première victoire en treize confrontations contre Roger Federer en demi-finales, le 7e mondial, futur 6e, a perdu un point de faible capital : la fébrilité.

En confiance, Nikolay Davydenko s'apparente à un Jokari. Plus Juan Martin Del Potro frappe, plus la balle revient vite et à l'échange, il ne gagne jamais. Visiblement émoussé par son long combat de la veille terminé à plus de 23 heures, l'Argentin ne trouve pas la faille. Il faut toujours se méfier d'un plus petit que soi... Avec ses 21 centimètres de moins, le Russe contre, relance très bien et propose une visite guidée de l'O2 Arena. Droite-gauche, gauche-droite, la Tour de Tandil a perdu le sens de l'orientation et force. Frustré par son manque de solution, le 5e mondial oublie vite ses fondamentaux. Une faute de pied prend des proportions aussi grandes que sa pointure et le break arrive dès le quatrième jeu.


Davydenko, rapide, solide et véloce

Nikolay Davydenko dirige les échanges dans le court. Juan Martin Del Potro subit et reste deux mètres derrière sa ligne de fond de court. En champion, l'Argentin se fait violence, réduit ses fautes, mais il ne prend jamais le contrôle. Même ses trois balles de break ne peuvent offrir des regrets. Le Russe les sauve avec trois points gagnants. Et son deuxième break à 4-4 au deuxième set résume son ascendant : un revers gagnant croisé, un coup droit gagnant décroisé et un passing gagnant.

En moins d'une heure et demie, il a donné un cours de physique en démontrant la formule vitesse/puissance et un cours de géométrie en dessinant tous les contours du court. Pour le cours de yoga et de sophrologie, il suffit de regarder son dernier jeu conclu en beauté. Lors de la remise des prix, il s'est même offert un cours d'humour en proposant aux anglais de changer le gazon de Wimbledon en dur. Avec une seule défaite contre Novak Djokovic en poules et deux victoires probantes sur les n°1 et n°2 mondiaux, le petit bonhomme au crâne dégarni est bien le grand monsieur de cette semaine. A 28 ans, Nikolay Davydenko est bien le joueur le plus mésestimé du circuit. Enfin surtout par les sponsors. Ses collègues savent. Et désormais, il sait aussi qu'il peut gagner un grand tournoi. S.D.

bravo au Russe pour son premier grand titre de sa carrière !!

Matthieu a écrit:

Citation :

Mais a-t-il déjà une idée de comment utiliser le chèque de 1,5 million de dollars qu'il va recevoir pour ce succès? «Je crois que je vais partir aux Maldives avec mon épouse. Mais j'ai aussi envie de m'acheter un appartement à Moscou (il habite Volgograd, «où il fait froid, mais où on est bien»). Mais Moscou, c'est supercher. Je vais attendre que les prix baissent. Je vous assure qu'avec un million, vous n'avez rien!»

Nikolay pourrait aussi faire un peu de shopping avec son épouse, Irina, elle qui est fan de chaussures - elle en possède plus de cent paires alors qu'il n'en a que huit! «A voir. Mais 1,5 million pour ma femme, c'est peut-être un peu trop», confie-t-il en souriant. Oui, vraiment atypique ce Davydenko.

Quelle arrogance Le mec joue POUR LE FRIC ET RIEN QUE POUR LE FRIC, il n'a pas peur de le dire, ok mais à un moment, qu'il ferme sa gueule, ça en devient gerbant de lire ce genre de trucs sérieux

Ben ceux qui disent qu'ils ne jouent que pr le prestige mentent ...ceci dit si il ne sait pas trop quoi faire de son argent qu'il m'en donne un peu pr payer mes factures !!! lol

Bravo à lui il a fait fort !!!