Elise Mertens

1/2 : Elise Mertens / Demi Schuurs (n°3) - Veronika Kudermetova / Aryna Sabalenka 6/0 5/7 10-7

F : Elise Mertens (36, n°2) - Mihaela Buzarnescu (ROU, 57) 6/1 4/6 6/3

F : Elise Mertens / Demi Schuurs (n°3) - Lyudmyla Kichenok / Makoto Ninomiya (n°4) 6/2 6/2

BRAVO à elle pour son Titre en simple face à Buzarnescu, 61 46 63

.................... ET pour celui en double

https://www.lequipe.fr/Tennis/Actualites/Hobart-le-double-pour-elise-mertens/866344

Australian Open (Australie - Grand-Chelem - $43.164.550 - Dur - outdoor)
1T : Elise Mertens (36) - Viktoria Kuzmovaq (SVQ, 137) 6/2 6/1

Citation :

Elise Mertens s’est superbement qualifiée pour le troisième tour de l’Australian Open ce mercredi après-midi en battant l’Australienne Daria Gavrilova, tête de série n°23 du tournoi. Le Belge, 37ème mondiale, s’est imposée en deux sets (7-5, 6-3).
Menée 5-0 dans le premier set, Mertens s’est parfaitement reprise pour remonter son adversaire et prendre le contrôle de la partie. La Louvaniste a durement bataillé pour empocher le sixième jeu avant d’enchaîner les six jeux suivants et remporter la première manche.

Dans le second set, Mertens s’est montrée patiente avant de profiter des opportunités laissées par son adversaire et réaliser deux breaks. Malgré un contre-break concédé au 8ème jeu, la n°1 belge a conclu la rencontre par un break blanc.

3T : Elise Mertens (36) - Alizé Cornet (FRA, 38) 7/5 6/4

1T : Ashleigh Barty / Casey Dellacqua - Elise Mertens / Demi Schuurs 6/3 7/5

36e du classement en double (son meilleur classement) actuellement elle loupe l'occasion de rentrer dans le top 30 ce qu'elle devrait par contre pouvoir réalisé en simple a l'issue de cette AO, et ce qu'il lui permetterait d'être tête de série à Rolland Garros si elle réussit un printemps +- égal a celui de 2017.

4T : Elise Mertens (36) - Petra Martic (CRO, 89) 7/6 7/5

1/4 : Elise Mertens (36) - Elina Svitolina (UKR, 4, n°4) 6/4 6/0

Elise Mertens: «J’espère suivre un peu la trace de Kim Clijsters...»

La joueuse belge de 22 ans a signé un authentique exploit à Melbourne, en battant Elina Svitolina (WTA 4) en deux sets : 6-4, 6-0.

La numéro un belge Elise Mertens a battu mardi à Melbourne la 4e tête de série de l’Open d’Australie et 4e joueuse mondiale, l’Ukrainienne Elina Svitolina. La Limbourgeoise de 22 ans, 37e joueuse mondiale, s’est ainsi qualifiée sans trembler pour les demi-finales de cette première levée du Grand Chelem de la saison: 6-4 6-0 en un peu moins d’1h15.


Après la rencontre, elle s’est exprimée en anglais sur le court de la Rod Laver Arena pour faire part de toute sa joie.

« Je ne sais pas trop quoi dire tellement j’ai plein de sensations en moi pour l’instant », commente la Limbourgeoise. « J’étais un peu stressée au début du match, mais je me suis concentrée pour être très agressive sur le court, la faire bouger et aller quelques fois au filet : c’était la tactique de mon coach (elle sourit) et tout le mérite lui revient pour ça… C’est un super moment. Kim m’a envoyé un message après mon match contre Martic et avant celui-ci. Elle était aussi stressée que moi, je pense… Merci à elle, c’est super de l’avoir à mes côtés. J’espère pouvoir suivre un peu sa trace… »

1/2 : Caroline Wozniacki (DAN, 2, n°2) - Elise Mertens (36) 6/3 7/6

Citation :

Il n’y aura donc pas de 21e finale belge en Grand Chelem (12 pour Henin, 7 titres et 8 pour Clijsters, 4 titres). Elise Mertens a été battue, ce jeudi, par la Danoise Caroline Wozniacki, nº2 mondiale et déjà double finaliste à l’US Open.

C’est effectivement cette expérience qui a énormément aidé la Danoise face à une Limbourgeoise qui disputait son tout premier Open d’Australie, sa toute première demi-finale en Grand Chelem.

Car on n’a vu la vraie Elise Mertens que par à-coups lors de ce duel qui a surtout valu pour la fin épique du deuxième set.

Dans la première manche, Woazniacki joua le match parfait. Très solide sur son service (elle a fait beaucoup de progrès à ce niveau), intouchable sur son revers et ne commettant que très peu de fautes. L’inverse d’une Elise Mertens qu’on a senti nerveuse, sans aucun doute sous pression, et forcée par son adversaire à peut-être en vouloir un peu trop, trop vite ou trop fort, surtout en coup droit.

En 39 minutes, la première manche était dans la poche de la Danoise (6-3) et c’était mérité.

Le deuxième set ne commença guère mieux pour Elise, rapidement breakée à 2-2, puis menée 2-4 et 3-5. Mais on ne pourra jamais reprocher à la Limbourgeoise de ne pas s’être battue, ni de pas y avoir assez cru. Alors que Wozniacki, quasi intouchable sur sa mise en jeu, servait pour le match à 6-3, 5-4, on assista à une incroyable crise de stress, comme seule la Danoise peut parfois en traverser.

À deux points du match, elle commettait deux terribles doubles-fautes et relançait complètement Elise Mertens. Celle-ci égalisait à 5-5 et s’offrait, à son tour, deux balles pour un troisième set du « tout est possible », à nouveau sur le service de la Danoise ! Là, c’est l’expérience qui allait parler. Wozniacki qui avait déjà eu une balle de match avant de perdre sa demi-finale contre Li Na, ici même en 2011, reprenait ses esprits et redevenait la joueuse intouchable du début de rencontre. Elle égalisait à 6-6 pour ne plus laisser aucune chance à la Belge dans un tie-break enlevé 7-2.

Mertens a quitté la Rod Laver Arena sous des applaudissements mérités après son superbe parcours à Melbourne et son formidable esprit de combat. Il lui aura manqué l’expérience pour poursuivre son rêve « Down Under ». Mais ce ne sera que partie remise tant elle a démontré qu’elle était sur la bonne voie

Lundi, elle fera déjà son entrée dans le top 20 mondial (20e), soit un bond de 17 places. Elle prendra un repos mérité (pas de tournoi à Saint-Petersbourg) avant de se préparer pour la rencontre de Fed Cup, à Mouilleron-le-Captif, contre la France de Yannick Noah, dans quinze jours.

Citation :

La galaxie d’Elise Mertens

Liliane Barbe, la maman : elle est la fille de l’ancien cycliste professionnel Léon Barbé (piste) et a elle-même joué au volley-ball en première division à Neerpelt. Elle est professeur de langues. Quand vous l’entendez et que vous regardez ses expressions, on sait de qui Élise tient… Elle a suivi sa fille durant toute la tournée australienne. Son leitmotiv : « garder les pieds sur terre ». Elle est un peu superstitieuse, elle aime avoir les mêmes personnes autour d’elle lorsqu’Élise gagne…

Guido Mertens, le papa
Il a géré une fabrique de meubles pour les églises. Il suit aussi parfois Élise sur le circuit. Pour l’instant, c’est lui qui gère la maison familiale des Mertens à Hamont (Limbourg, à un jet de pierre de la frontière hollandaise) et notamment les nombreux animaux (chiens, oiseaux, poules, faisans…) d’Élise. C’est aussi un passionné de cyclisme.

Lauren Mertens, la sœur : elle est six ans plus âgée qu’Elise et est pilote d’avion pour la KLM. C’est elle qui a donné le goût du tennis à sa cadette. Les deux sœurs sont très proches et se contactent tous les jours, d’un coin à l’autre de la planète.

Robbe Ceyssens, le coach et fiancé
Robbe et Elise se connaissent depuis qu’ils jouaient au tennis dans le même club à Hamont lorsqu’ils avaient 10-11 ans. Ils se sont ensuite perdus de vue avant de se retrouver à l’académie Kim Clijsters où Robbe donnait des cours de tennis, après avoir abandonné son rêve d’une carrière chez les pros. Ils sont désormais en couple et, juste avant l’US Open 2016, Robbe est même devenu le coach d’Elise, avec le succès que l’on connaît. Elle était encore 127e mondiale en janvier 2017 !

Kim Clijsters, l’idole et mentor : toute la famille Mertens n’habite qu’à 10 km de Bree, le fief de Kim Clijsters et a vécu aux rythmes des exploits de l’ex-nº1 mondiale. Depuis août 2014, Élise a rejoint l’académie de Kim qui est devenue une sorte de mentor pour la nouvelle star du tennis belge. Dès que sa vie de famille lui permet, Kim vient d’ailleurs soutenir Elise en tournois. Ici, les deux filles sont en contact, pour quelques conseils importants, notamment au niveau de la gestion des émotions.

Sam Verslegers, le préparateur physique : Elise Mertens profite donc de l’académie de Kim Clijsters à Bree (« Je m’y sens comme à la maison. Il ne me faut que dix minutes en voiture pour y être, c’est top »). Elle vient d’ailleurs d’y passer six semaines lors de sa préparation hivernale où Carl Maes, ancien coach de Kim, la conseille aussi. Et juste à côté de l’académie, il y a la salle de fitness hyper-moderne d’un certain Sam Verslegers, ancien préparateur physique de Kim, reconnu mondialement. C’est d’ailleurs là que le Japonais Kei Nishikori, ex-4e joueur mondial, est venu faire sa revalidation, cet hiver, après son opération au poignet.

Bob Laes, le manager : il est présent à Melbourne et s’apprête à avoir beaucoup de travail ces jours-ci… Il représente la société de management belge « Pine » qui s’occupe aussi des intérêts de Kirsten Flipkens, Yanina Wickmayer, Wim Fissette, Kim Clijsters et… de la Tchèque Lucie Safarova. Cette société gère aussi la carrière de certains acteurs flamands. Le Louvaniste est un supporter du… Standard.

Lotto, le nouveau sponsor : la société italienne doit se frotter les mains. Elle venait juste de faire signer un tout nouveau contrat avec Élise en ce début d’année 2018 (à la place des rivaux de Fila) et qui porte sur trois saisons. « J’adore l’équipement et surtout les chaussures qui sont top », commente Élise.

Les animaux d’Élise : à côté du tennis, Elise Mertens avoue une vraie passion pour les animaux. « Ils me permettent de me détendre une fois que je suis chez moi. Ils sont très importants pour moi ». Son animal fétiche ? Une poule qu’elle a appelée « Marcelle » et qu’elle a pratiquement apprivoisée…