Coupe de la Ligue - 2011/2012

Marseille rejoint Lyon en Finale de Coupe de la Ligue mais que ce fut dur lol ...

On a ouvert le Score au 1/4 d'Heure puis on a cherché à gérer. Nice a su égaliser juste avant la Pause sur sa seule occas grrrrrrrrrrrr ...
On a su reprendre l'avantage autour de l'Heure de Jeu par Brandao qui confirme sa forme de "revenant"
Hélas, on s'est mis en danger avec l'Expulsion de Valbuena quelques Minutes plus tard ...
On a HEUREUSEMENT su tenir notre Avantage jusqu'au bout GRACE A UNE DEFENSE DE FER !!!!!!

BRAVO LES GARS !!
La Coupe, c'est toujours difficile car ça a toujours tendance à "niveler les Valeurs" et ce que je retiens SURTOUT c'est LE RESULTAT et la Dynamique Positive qui se poursuit !!!!

On ira donc en Finale face à Lyon le 14 Avril Prochain pour tenter de décrocher une 3ème Coupe de la Ligue consécutive, ce serait du JAMAIS VU .........
Comeeeeeeeeeeeeeeeee Onnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnn OM !!!!!!!!!!!!!!

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L'OM en habitué


Marseille va défendre «sa» Coupe de la Ligue après avoir disposé de l’OGC Nice en demi-finale (2-1). Les Phocéens affronteront Lyon le 14 avril prochain.

Marseille-Nice 2-1
Marseille : Rémy (16e), Brandao (57e)
Nice : Mounier (44e)

Jamais deux sans trois. Marseille s’apprête à disputer sa troisième finale de Coupe de la Ligue d’affilée après sa victoire aux dépens d’une bien faible formation niçoise (2-1). Après avoir envoyé l’OM au Stade de France en 2010 et 2011, Brandao signe un retour retentissant en étant encore une fois décisif. C’est lui qui a profité d’une mauvaise remise de Clerc pour offrir à son équipe un avantage définitif (2-1, 57e). La partie ne fut pourtant pas de tout repos pour Marseille, qui a dû faire face à quelques mésaventures. Après l’ouverture du score de Rémy, placé dans une position inédite d’ailier gauche et qui a trouvé la faille d’une merveille de frappe enroulée (1-0, 16e), les Phocéens se sont en effet un peu endormis.

Nice, assez limité dans le jeu et qui ne comptait que sur les éclairs du duo Monzon-Mounier, en profitait alors pour frapper à un moment inattendu. Une perte de balle de Rémy dans son camp représentait une occasion idéale pour les Aiglons de lancer à l’assaut du but de Mandanda. Une action du trio Grandin-Dja Djedje-Mounier qui permettait à l’ancien Lyonnais d’égaliser (1-1, 44e). Mais, supérieurs, les Phocéens ont fini par faire la différence en seconde période. L’expulsion sévère de Valbuena (66e), pour un deuxième jaune contestable, ne changeait rien, les visiteurs affichaient trop de lacunes pour revenir au score et étaient à leur tour réduits à dix en fin de partie (expulsion de Dja Djédjé, 83e). Huitième victoire consécutive toutes compétitions confondues pour l’OM qui retrouvera Lyon en finale. Mais également en championnat, dès dimanche prochain, pour un choc qui promet…

Le joueur du match
C'était écrit. Après son doublé salvateur à Toulouse en 2010 et son ouverture du score à Auxerre en 2011, Brandao a récidivé en envoyant l’OM en finale grâce à une réalisation opportuniste face à Nice. Le Brésilien, par ailleurs en progrès, profitera sans doute du départ de Lucho pour apparaître de plus en plus dans le onze marseillais.

On n’a pas aimé
François Clerc voulait sans doute retrouver son ancien club, Lyon, en finale. Mais il n’a rien fait pour. Régulièrement dépassé dans son couloir, le latéral droit est fautif sur les deux buts. D’abord sur le premier en laissant toute latitude à Rémy pour frapper. Puis en étant l’auteur d’une remise mal ajustée… dans les pieds de Brandao qui n’a eu plus qu’à conclure.

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Deschamps regrette l'arbitre
1/02 23h50 - Football, CdL


«On n’était pas au top ce soir (mercredi) parce qu’on a joué un match difficile dimanche, alors que Nice a eu un jour de plus. Ils ont joué crânement leur chance. Mais on a fait ce qu’il fallait pour obtenir ce billet pour la finale. C’est le plus important. Evidemment, je regrette la sévérité de l’arbitre avec Mathieu Valbuena. Je veux bien qu’il y ait des règlements, mais des fois ça me met en rogne car ça ne va pas dans le sens du jeu, par rapport à un joueur qui prend des coups. Pour un règlement appliqué bêtement à la lettre on perd un joueur pour le match qui nous attend dimanche», a confié Didier Deschamps au micro de France Télévisions après la victoire de l'OM face à Nice en demi-finale de la Coupe de la Ligue.

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Marsiglia : «Très frustrant»
2/02 08h00 - Football, CdL


Battu mercredi soir par l'OM en demi-finales de la Coupe de la Ligue (2-1), René Marsiglia, l'entraîneur de Nice, a fait part de sa déception sur le site du club phocéen : «Il y a des regrets car le nécessaire a été fait par mes joueurs pour poser des problèmes à l’OM mais on s’est fait avoir sur la première occasion de chaque période. Je tire mon chapeau à l’équipe car elle ne s’est jamais découragée. C’est un signe annonciateur de bonnes choses pour la suite. La victoire aurait été une bouffée d’oxygène pour la suite. L’OM a eu un jour de récupération en moins mais on n’est pas resté assez longtemps à 10 contre 11 pour en profiter. Sortir comme ça est très frustrant même si je suis content d’avoir pu rivaliser contre la meilleure équipe du moment.»

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Lannoy arbitrera la finale
5/04 19h04 - Football, CdL


La LFP a communiqué l'identité de l'arbitre qui officiera lors de la finale de la Coupe de la Ligue (Lyon-Marseille) le 14 avril prochain. Il s'agit de Stéphane Lannoy. L’arbitre international sera assisté de Frédéric Cano et Eric Dansault. Lionel Jaffredo sera le quatrième arbitre.

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Anderson et Pelé au coup d'envoi
5/04 19h08 - Football, CdL


Le coup d'envoi fictif de la finale de la Coupe de la Ligue sera donné par Sonny Anderson et Abedi Pelé. «Double Champion de France de Ligue 1 en 2002 et 2003, vainqueur de la Coupe de la Ligue en 2001 avec l’OL, Sonny Anderson donnera le coup d’envoi de la finale de la Coupe de la Ligue aux côtés d’Abedi Pelé, triple Champion de France de Ligue 1 (1989, 1991, 1992) et Champion d’Europe (1993) avec l’OM. Hasard de l’histoire, Sonny Anderson a débuté sa carrière en Ligue 1 à l’Olympique de Marseille lors de la saison 1993/1994. Au même moment, Abedi Pelé jouait avec l’Olympique Lyonnais sa dernière saison avec un club français», indique la LFP dans un communiqué.

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Foot - C. Ligue
L'OM sans surprise


Didier Deschamps a convoqué un groupe sans surprise pour la finale de Coupe de la Ligue, samedi, au Stade de France, contre Lyon. Seul Souleymane Diawara ne fait pas partie de l'escouade de 21 joueurs qui a rallié jeudi Senlis, en banlieue parisienne, pour le premier entraînement.

Le groupe marseillais
Mandanda, Bracigliano, Andrade, Azpilicueta, Fanni, Nkoulou, Mbia, Morel, Traoré, Sabo, Diarra, Kaboré, Cheyrou, Amalfitano, Valbuena, A.Ayew, Remy, Brandao, Gignac, Gadi, J. Ayew

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Foot - C.Ligue - OL
Avec Cris, sans Gourcuff


Touché au mollet gauche face à Saint-Etienne le 17 mars dernier, Cris fait partie des 20 joueurs retenus par Rémi Garde pour la finale de la Coupe de la Ligue samedi face à Marseille. Le défenseur brésilien, qui a repris l'entraînement il y a une semaine, demeure toutefois incertain. Blessé aux adducteurs depuis le 8e de finale aller de Ligue des champions face à Nicosie, Yoann Gourcuff est de nouveau forfait. Son absence s'ajoute à celle d'Ederson, touché à la cuisse droite face à Auxerre (2-1) le week-end dernier.

Le groupe lyonnais : Lloris, Vercoutre, Valverde, Dabo, Réveillère, Cissokho, Umtiti, Cris, Lovren, B.Koné, Fofana, Gonalons, Källström, Grenier, Pied, Bastos, Briand, Lacazette, Lisandro, Gomis.

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Foot - C.Ligue
Lyon, à double titre


Egalement finaliste de la Coupe de France, Lyon a moins de pression que l'OM sur ses épaules pour ce premier rendez-vous au Stade de France (21h00). Mais, avide de titre, il affirme avoir autant d'envie.

Quatre ans sans le moindre titre à se mettre sous la dent, ça vous creuse l'appétit. Ça vous alimente une faim de Lyon, évidemment. «On l'attend depuis quatre ans. C'est le moment, elle est arrivée, sourit Cris. C'est vrai que cette finale de Coupe de la Ligue, si on la gagne, pourrait marquer le début d'une belle période.» C'était par une Coupe de la Ligue, en 2001, que s'était ouverte la période faste de l'ère Aulas. L'histoire, on le sait, ne manque jamais de se répéter. Alors, à quelques heures de ce rendez-vous olympique au Stade de France, l'OL affiche ses prétentions. Face à une équipe de Marseille qu'on dit sur les dents, à jouer sa saison, le groupe de Rémi Garde veut faire valoir son intérêt à soulever le trophée. Samedi, c'est aussi l'occasion du Lyon : «Je lis beaucoup de choses, déplore l'entraîneur lyonnais. Nous aussi, on a très envie de gagner cette coupe car derrière, je ne sais pas ce qu'il se passera. Je n'ai aucune certitude après, si ce n'est de jouer la deuxième finale. C'est une opportunité à ne pas gâcher pour l'OL.»

D'autant plus que l'OL part nettement favori au petit jeu des pronostics. Outre les deux Coupes, le club rhodanien, quatrième de L1, peut encore viser le podium, fort de ses sept derniers matches sans défaite. Et fort de ses deux derniers rendez-vous face à Marseille (2-0, 2-2), on le verrait même nourrir un possible sentiment de supériorité. Pas le genre de la maison, assure Rémi Garde : «Ce n'est pas dans ma personnalité et pas dans les gênes de mon groupe. On a aussi eu une saison qui nous a parfois ramené à beaucoup d'humilité. On a eu comme l'OM des moments difficiles.» Depuis Nicosie, ils ne sont plus que de mauvais souvenirs «par la volonté de tous, des joueurs, du club dans son ensemble.» «Aujourd'hui, c'est l'état d'esprit qu'on a dans le groupe qui fait la différence. On va être prêt pour tout jouer jusqu'à la fin», promet le Brésilien.
«Cette finale de Coupe de la Ligue, si on la gagne, pourrait marquer le début d'une belle période.» CrisEt la victoire samedi pourrait, en outre, représenter un catalyseur de choix pour cette fin de saison où il y a encore tant à jouer. «Je pense que gagner un trophée avec les matches qu'il reste derrière, ce serait de meilleur augure que de ne pas gagner, poursuit Garde. Mais dans le cas inverse, je crois qu'on sera capable de se relever. Ce serait un formidable accélérateur pour le groupe pour la fin de saison. On emmagasinerait pas mal de confiance en cas de succès.» La fin de saison, Garde ne veut pas voir plus loin. Ni entendre parler d'une nouvelle ère : «Une saison, c'est long. Pour arriver en finale, on a vécu des matches difficiles. On est parfois passé par un trou de souris. Il ne faut pas l'oublier.» Comme il ne faut pas oublier les quatre années passées. Passées sans trophée.
L'équipe probable : Lloris - Réveillère, B. Koné (ou Cris), Lovren, Dabo - Bastos, Gonalons, Grenier, Källström - Lisandro, Gomis.

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Foot-C.Ligue - OM
«Si on a la bonne idée de gagner»


Au vert depuis jeudi en région parisienne, l'OM essaie de préparer en toute tranquillité sa finale face à Lyon samedi (21h00). Un contexte différent dont Didier Deschamps espère que ses hommes tireront parti.

« Didier Deschamps, malgré la mauvaise série actuelle, vous êtes confiant pour ce match ?
Oui, bien évidemment (sourire). C'est un contexte particulier, différent... Une finale, et un titre au bout. Ce qu'il y a eu avant, ce qui se passera après, sera forcément différent.

De l'OM ou de l'OL, qui a le plus à perdre ?
D'après vous ? Les finales sont belles si on les gagne. Nous, c'est le seul titre qu'on peut gagner. Notre adversaire peut en remporter un autre.

Une victoire aiderait-elle à relancer la machine ?
Il n'y a pas trois points en jeu, le contexte est différent. On sait ce que cela a pu nous procurer comme plaisir les années précédentes, ça reste un titre. Oui, c'est un match à part et évidemment, si on a la bonne idée de gagner ce titre, ça ne peut être que positif pour la suite.

Comment sentez-vous votre groupe ?
Il n'y a pas de moral en berne. Le fait d'être dans un environnement et un contexte différents, à préparer une finale, c'est magnifique. Donc la motivation sera là, on fait tout pour arriver le plus armé pour défendre notre chance demain. Surtout qu'en face, il y a une très bonne équipe avec bien plus de confiance accumulée ces dernière semaines et plus de sérénité aussi.

Avez-vous perdu de l'emprise sur votre groupe ?
La situation est très difficile pour tout le monde et pour moi y compris. Mais je ne me soucie que de ce qu'il peut se passer demain : préparer mon groupe.

Est-ce le pire moment de votre carrière d'entraîneur ?
Posez-moi tous cette question, je vais vous faire la même réponse... Je n'ai pas la faculté à mesurer le bonheur et la tristesse. C'est évidemment une période très difficile.
Les Winners ont appelé à la fin de la grève des encouragements. Une bonne nouvelle pour vous ?
Plus on a de soutien, mieux c'est. Qu'il y ait une ambiance de fête, oui, ça peut amener un plus.

Vous avez déjà remporté deux finales, ce qui pourrait vous donner un léger avantage avant ce rendez-vous.
Je pense que c'est la pensée du club d'en face. Mais vous aurez du mal à nous mettre favori demain... Par rapport à tout ce qu'il s'est passé pour arriver au jour J, on ne peut pas dire qu'on ait des trajectoires similaires !

En tant qu'entraîneur, vous avez le record de victoires en Coupe de la Ligue (3). Quel goût aurait un nouveau succès ?
Vous me poserez la question, si c'est le cas, à la fin du match... »

Le Match fut de faible qualité lol, c'est le moins qu'on puisse dire, mais l'OM remporte face à Lyon sa 3ème Coupe de la Ligue consécutive donc le Résultat me convient à merveille
Victoire acquise dans les Prolongations ...
Il sauve notre Saison ... Il nous donne un Titre de plus sous l'ère Deschamps et il offre un Billet pour disputer la Saison prochaine la Ligue Europa !!!!!

GRAND BRAVO à toute l'Equipe qui a su se faire violence pour obtenir ce Résultat et GRAND BRAVO PARTICULIER à Dédé qui en a enduré des critiques depuis 3 mois et à Brandao qui est notre "Sauveur" du Jour !!!!!!!! Comme il l'avait d'ailleurs été face à l'INTER en LDC ..

La Saison est sauvée

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Foot - C.Ligue
L'OM, la preuve par trois


Pour la troisième année consécutive, Marseille remporte la Coupe de la Ligue, au détriment de Lyon (1-0 a.p.). A peine entré en jeu en prolongation, Brandao a inscrit le but qui permet à l'OM de sauver sa saison et d'obtenir un billet européen.

Au Stade de France, il a vécu «le plus beau», et maintenant, le plus fou. Une troisième Coupe de la Ligue d'affilée, record historique, la quatrième de sa carrière d'entraîneur, mais aussi un trophée acquis au bout de nulle part, au bout d'une ligne droite parsemée de défaites. Et au bout du bout de ce 13e match, une finale, une victoire, sous le signe de son protégé, Brandao. L'homme qu'il a fait revenir du Brésil, décisif en Ligue des champions à Milan et décisif samedi face à Lyon (1-0 a.p). Didier Deschamps peut serrer les poings et lever les yeux vers les étoiles. Le ciel dyonisien n'a pas oublié Marseille qui a signé samedi, au Stade de France, une victoire précieuse, celle qui lui assure un avenir européen en Ligue Europa la saison prochaine, mais aussi celle de la réconciliation. Quelques minutes durant, l'OM et ses dizaines de milliers de supporters ont oublié les deux derniers mois et tout ce qu'ils y ont perdu. Ils ont oublié aussi la pauvreté du spectacle proposé pour ne retenir que la victoire. Peu importe la manière, elle était forcément belle.

La soirée ne restera pas dans les annales
Frédéric Thiriez se gargarisait d'ailleurs vendredi de la beauté de l'affiche de «sa» finale. Un intérêt qui, longtemps, est seulement resté de papier glacé. Glacé comme l'ambiance dans un Stade de France endormi par l'indigence des débats, une grosse heure durant (zéro tir cadré des deux côtés, assorti d'un festival d'imprécisions et autres passes ratées). Si l'adjectif «olympique» est par la force des choses souvent, dans le monde sportif, corrélé au mot «jeu», ils n'ont jamais été aussi lointains que ce samedi soir. Et si les duels olympiques se distinguent par leur niveau d'intensité et de spectacle, celui-là aura parfaitement fait exception à la règle. Sans relief, avec une équipe de Marseille qui mettait le pied sur le ballon (57%) et une équipe de Lyon dans l'attente comme à son habitude, la soirée ne restera pas dans les annales.

Une heure de jeu à attendre
Une heure de jeu à attendre la première occasion à se mettre sous la dent, cette tête d'Amalfitano repoussée comme il peut par Lloris sur son poteau droit (65e), ça a fait long. 104 minutes à attendre le premier but de la soirée, aussi. Pénible dans sa construction, imprécis à l'approche des 20 derniers mètres (6 hors jeu, zéro tir cadré du match), Lyon a fait preuve d'une oisiveté coupable et peu compréhensible. La culture de la gagne du camp d'en face, et sans doute la faim, ont donc fait la différence. Et sur ce centre rageur de Cheyrou, le but de Brandao, entré sept minutes plus tôt à la place de Loïc Rémy, venait libérer l'équipe qui, à défaut de bien voire même de jouer tout court, y a mis le plus de coeur. Même à ce moment-là, dans la conquête du ballon, dans la réaction attendue à vingt minutes de la fin, Lyon n'y était pas. Y a-t-il même jamais été ? On peut logiquement parler de premier rendez-vous raté, en attendant la finale en Coupe de France contre Quevilly dans quinze jours. Marseille, lui, n'avait qu'une chance. Ce trophée-là, il n'allait pas y couper.