Coupe de la Ligue - 2011/2012

L'OM est donc le 1er Club Qualifié pour les 1/4 de Finale de cette Coupe de la Ligue 2011/2012 !

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Foot - Cpe Ligue
L'OM n'a eu aucun souci


Double tenant du titre, l'Olympique de Marseille s'est qualifié mardi pour les quarts de finale en disposant facilement du RC Lens (4-0).

Alors qu'une guerre larvée entre Didier Deschamps et José Anigo éclabousse la vie marseillaise, sur le terrain, on en oublierait presque que l'OM enchaine les matches et, fait plutôt inhabituel depuis le début de saison, les victoires. Moins d'une semaine après le flop face à Arsenal (0-1) en Ligue des champions, le club provençal a rebondi avec deux victoires d'affilée, enchaînement inédit cette saison. Bon, il n'y a pas de quoi s'emballer plus que ça non plus au regard des adversaires, pour le moins modestes. Trois jours après avoir dominé l'AC Ajaccio (2-0) avec un 4-4-2 prometteur, les Marseillais ont logiquement disposé du RC Lens (4-0), dans un Vélodrome toujours aussi tristounet.

Doublé de Rémy à la fin
Face à des Artésiens pour le moins timorés, les hommes de Deschamps n'ont pas eu besoin de forcer leur talent. L'entraîneur olympien a profité de l'occasion de recevoir l'actuel 16e de L2, au passage en quête d'une victoire depuis plus d'un mois, pour effectuer un sérieux turn-over. Diarra, A. Ayew, Valbuena, Rémy et Cheyrou ont commencé sur le banc. Bracigliano, Sabo, Traoré et Gignac ont été lancés dans le bain. Libéré, l'ancien Toulousain a saisi l'opportunité de se montrer et de prouver qu'il valait mieux que son statut de joker de luxe. Remuant, c'est lui qui a trouvé la faille en premier, d'un tir à l'entrée de la surface, lui qui ne compte aucune titularisation en Championnat depuis le début de saison.

Homme du match contre les Corses, André Ayew a vu du banc de touche son frère cadet prendre le relais. Si samedi son remplacement en cours de match a soulevé chez lui une grosse frustration, Jordan Ayew a croqué à pleine dents dans cette partie. Auteur d'une très belle activité, il a doublé la mise d'une magnifique frappe en lucarne (63e). Puis le jeune Ghanéen a intelligemment dévié un ballon chaud dans la surface pour Loïc Rémy (82e), dont l'entrée, comme celle de Valbuena, fut fracassante. Et l'attaquant des Bleus a signé un doublé en rajoutant un quatrième but, lourd à digérer pour les Lensois de Jean-Louis Garcia, d'une reprise sur une belle percée de Valbuena. Depuis que Deschamps a succédé à Gerets, Marseille vit une belle idylle avec la Coupe de la Ligue. Cette qualification pour les quarts est la neuvième victoire consécutive de l'OM dans cette compétition. - D. Mi.

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Foot - Cpe Ligue
Paris a besoin de sang neuf


Antoine Kombouaré devrait profiter du match de Coupe de la Ligue contre Dijon, mercredi (20h50) pour ménager des joueurs comme Pastore et Ménez, fatigués.

Grâce à son riche effectif, le Paris-SG peut enchaîner les matches tous les trois jours sans que cela n'altère beaucoup sa compétitivité. Pour le déplacement à Dijon, la logique du turn-over sera d'actualité. Antoine Kombouaré va logiquement donner du temps de jeu à des joueurs qui en manquent. Dans sa réflexion, l'entraîneur parisien doit prendre en compte le forfait des uns et l'état de fatigue avancé des autres. Dans la première catégorie, on trouve, en plus des blessés de longue date comme Blaise Matuidi, attendu à la mi-novembre, et Guillaume Hoarau, espéré autour de la trêve hivernale, le milieu Clément Chantôme ainsi que le latéral Siaka Tiéné, tous deux victimes de blessures musculaires. «Clément a un souci au niveau du quadriceps et on préfère ne pas prendre de risque», a expliqué Kombouaré.

Le Kanak devrait avoir la tentation de laisser souffler des joueurs comme Javier Pastore et Jérémy Ménez. L'Argentin, auteur d'un excellent début de saison, est moins fringant depuis quinze jours. Ses dernières prestations à Ajaccio (3-1) et dimanche au Parc contre Dijon (2-0) ont manqué de relief. Même chose pour l'ancien Romain, pas toujours à son avantage face au DFCO. «Ce n'était sûrement pas son meilleur match dimanche», a estimé Kombouaré. De retour après avoir manqué les deux derniers matches, Mathieu Bodmer est une bonne alternative au milieu, que ce soit à la place de Chantôme, en relayeur, ou de Pastore, en meneur de jeu. En défense, Lugano et Sakho pourraient avoir l'occasion de peaufiner leurs automatismes après une première association timide ce week-end.

Kombouaré pas convaincu par les jeunes
Sylvain Armand pourrait, lui, être réessayé au milieu, au côté de Sissoko. Si c'est le cas, Ceara pourrait dépanner une nouvelle fois à gauche. «Cela fait partie de ma réflexion, a reconnu le technicien. Pastore est souvent très efficace mais, là, il l'est moins. Sur les postes de devant, on a moins de solutions et beaucoup de joueurs sont fatigués», a-t-il reconnu en citant également le nom de Nene. Malgré une certaine suractivité, le Brésilien pourrait conserver sa place en Bourgogne, lui qui reste sur une très belle prestation au Parc dimanche avec notamment un doublé à son actif. «Il est certainement moins efficace que l'an passé, c'est un fait, mais il fait des efforts, il est heureux et il est bon», a ajouté le technicien parisien. Le jeune Bahebeck pourrait grignoter du temps de jeu. Mais rien n'est moins sûr. Car Kombouaré a répété que les jeunes n'étaient pas au niveau et «devaient faire plus».

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Foot - Cpe Ligue - ASSE
Clément : «C'est particulier»


Pour la première fois, Jérémy Clément disputera un derby contre Lyon sous le maillot de Saint-Etienne, mercredi (20h50). Presque un non-évènement pour l'intéressé.

Ce n'est pas la première fois que la route de Jérémy Clément croise celle de l'Olympique lyonnais. A Paris, aussi, le milieu de terrain avait eu l'occasion de se frotter à son club formateur. La différence, c'est qu'il le fera cette fois-ci sous le maillot de l'ennemi juré, Saint-Etienne. «C'est particulier, mais sans plus, a-t-il tenu à relativiser devant la presse. Je suis content et impatient de jouer ce derby, mais le plus important, c'est de passer».

Sans aller jusqu'à banaliser l'évènement, Clément reconnaît que pour les joueurs, un Saint-Etienne - Lyon est devenu «un match à préparer comme un autre». Sauf évidemment «pour les supporters et les gens du club» toujours attachés à cette «fameuse rivalité». Alors que la semaine proposera deux derbies avec le Lyon-Saint-Etienne programmé, samedi en Championnat, l'ancien joueur des Glasgow Rangers ne veut pas se projeter au-delà de mercredi. Mais il sait d'ores et déjà que son retour à Gerland ne devrait «pas être très chaleureux».

En attendant, et même s'il continue de faire de l'OL l'un des favoris pour le titre de champion de France, Clément espère tirer profit de la fébrilité défensive entrevue contre le Real Madrid (4-0), puis Lille (3-1), dimanche. «Je ne pense pas qu'ils doutent, mais j'espère que nous aussi on pourra marquer des buts», souligne-t-il avant de rappeler une dernière fois que «l'essentiel reste malgré tout de se qualifier».

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Foot - Cpe Ligue
Fournier :«Je ne changerai pas»


Laurent Fournier a débarqué à Auxerre avec l'intention d'y appliquer ses principes de jeu. Entretien avant la venue de Caen, mercredi en Coupe de la Ligue.

« Quand Gérard Bourgoin vous a proposé d'entraîner Auxerre, vous a-t-il demandé comment vous souhaitiez faire jouer votre équipe ?
Non, pas du tout. Il m'a juste demandé si le poste m'intéressait, de regarder l'effectif et de réfléchir pour l'améliorer en faisant venir certains joueurs. Une fois que j'ai accepté, je me suis penché sur le recrutement. La saison dernière, c'est un milieu - Benoît Pedretti - qui faisait partie des meilleurs buteurs (5 buts). La priorité, c'était de recruter des attaquants, car sans eux, on ne peut pas faire jouer une équipe. Aujourd'hui, il y en a huit, il y a de la concurrence.

Vous avez entraîné plusieurs équipes de National. Ce Championnat est-il un bon laboratoire pour mettre en place ses idées ?
Mais peu importe la division ! En National, malgré le peu d'intérêt médiatique, la pression est là ! Moi, j'ai toujours fonctionné comme cela, au Paris-SG ou à Strasbourg. En National, je ne tentais pas plus de choses qu'aujourd'hui. Mon idée est toujours la même : aller le plus vite possible dans la zone de vérité.

On a du mal à imaginer qu'Artur Jorge, qui vous a entraîné au PSG, soit votre première source d'inspiration...
Mais Jorge n'était pas aussi défensif que cela ! Avec le PSG, nous avons réussi des matches de grande qualité offensive, notamment en Coupe d'Europe contre Naples ou le Real Madrid. Jorge disposait d'excellents attaquants comme Loko, Raï ou Djorkaeff, et il savait s'en servir. Et puis, quand j'étais joueur, je ne voulais pas être entraîneur.

Maintenant que vous êtes celui d'Auxerre, estimez-vous que vos principes commencent à s'y imposer ?
Des matches, on en gagnera et on en perdra. Pour l'instant, j'ai vu des choses intéressantes, d'autres moins. C'est normal. On a changé de système, il faut que les joueurs s'adaptent. Mais cela ne me convient pas encore. On manque de maturité, d'expérience, et même de vice. En tout cas, je ne changerai pas d'idée. Il faut savoir quel football on veut .Soit on joue bas, en proposant un jeu d'attente, on se fait chier, et là, ce sera sans moi. Soit on joue haut, sachant qu'on prend des risques.

Avez-vous une règle de base pour expliquer cela à vos joueurs ?
Je répète souvent qu'on peut se replacer derrière le ballon dans le camp adverse, et que défendre en avançant, c'est possible. Je sais aussi que face à certaines grosses équipes, ce n'est pas forcément évident de tenir ce rythme, car cela demande beaucoup d'énergie.

Le turn-over fait aussi partie de vos principes...
Oui. Tout l'effectif est concerné. Contre Caen en Coupe de la Ligue mercredi (20 h 50), cela tournera à nouveau. Comme ça, ceux qui font la gueule parce qu'ils ne jouent pas pourront montrer ce qu'ils savent faire... »

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Foot-Cpe Ligue-Le Mans
Legarda : «Pas de vérité»


Dix-neuvième de L2, Le Mans aborde la venue de Rennes (20h50) avec l'objectif «de prendre et donner du plaisir», dixit Henri Legarda. Le président sarthois croit encore en une remontée en L1.

«Henri Legarda, Le Mans reçoit Rennes. Ce type d'affiche vous manque-t-il au quotidien ?
Bien sûr ! Quand on a passé cinq ans au plus haut niveau, ça vous manque. Même si on est en difficulté en ce moment, l'objectif numéro un reste de retrouver l'élite. En termes d'infrastructures, on a les moyens d'exister dans l'élite.

Y a-t-il certaines erreurs commises que vous regrettez ?
Celle de ne pas m'être occupé que du sportif. L'année où on est descendu, on était en plein dans la construction du stade. Ce n'était pas la meilleure des choses. On a oublié ce qui nous a fait vivre, le coeur de notre métier : l'équipe première et la formation. Mais on est bien monté deux fois. Pourquoi pas trois ?

N'avez-vous pas l'impression d'avoir manqué le coche l'an dernier, et qu'il vous sera désormais très difficile de remonter ?
Quand on avait démarré la saison, l'an dernier, j'avais dit qu'on se donnait trois ans pour remonter. Le problème, c'est que la première année, c'est difficile. La seconde, c'est très difficile. Et la troisième, c'est encore plus compliqué. Plus on reste en L2, plus on est obligé d'adapter notre budget. C'est un peu l'histoire du chat qui se mord la queue... Mais bon, il n'y a pas non plus de vérité. L'année dernière, on a été 23 fois en tête, et à l'arrivée, on n'est pas monté. Rien n'est fait.

Quels sont vos motifs d'espoir ?
Je préfère voir la bouteille à moitié pleine qu'à moitié vide. Quand je vois le match qu'on a livré contre Reims (1-1), ça me donne de l'espoir. Et puis, aucune équipe ne s'est encore réellement détachée... Encore une fois, on a les infrastructures pour le faire. Qui aurait pensé que Le Mans, l'un des plus jeunes clubs pro, serait le premier à avoir un stade du 21e siècle ? Personne, et pourtant, on l'a. Ce qu'on a fait, c'est du solide. On a les bases pour remonter en L1.

La question vous a été maintes fois posée, mais pensez-vous réellement qu'Arnaud Cormier soit encore l'homme de la situation ?
Si à chaque fois qu'on perd, ou si à chaque fois que je me retrouvais en difficulté dans mes affaires, je devais me séparer d'un de mes collaborateurs, je n'aurais pas fait tout ce que je fais. Et puis, est-ce qu'un autre que Cormier aurait fait mieux ? Je n'en suis pas sûr. Je n'ai pas trouvé le monsieur miracle qui vend des rubans à Lourdes...

Cela signifie que vous êtes à la recherche d'un entraîneur ?
Je le suis toujours, même quand j'en ai un. Et je fais bien. Si vous n'avez pas un coup d'avance, vous êtes dans la m.... Regardez ce qui s'est passé avec Rudi Garcia qui est parti au bout d'un an alors qu'il avait signé pour deux... Aujourd'hui, ce n'est pas ma préoccupation première, mais le jour où je trouverai l'homme adéquat, doué et courageux et qui se battra pour que le club soit dans l'élite... »

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Foot - Cpe Ligue
Sochaux change ses habitudes


Comme Paris ou Lyon, Sochaux se voit proposer le même adversaire, Nice, en l'espace de quatre jours. Bazdarevic n'est pas fan.

Jouer le même adversaire à trois jours d'intervalle, qu'est-ce que ça change ? Le hasard du calendrier a voulu que six des treize clubs de L1 engagés ce mercredi en huitièmes de finale de la Coupe de la Ligue se heurtent à cette problématique. Après l'avoir battu (2-0) ce week-end au Parc des Princes, le PSG retrouve Dijon pour une belle au stade Gaston-Gérard. Respectivement en déplacement à Saint-Etienne et Nice, Lyon et Sochaux croiseront de nouveau la route des Verts et des Aiglons dès ce week-end. «Ce qui est intéressant pour nous, c'est de rester sur place jusqu'à dimanche parce qu'économiquement, ça nous coûte moins cher», souligne Mécha Bazdarevic. Pour le reste, le technicien sochalien avoue ne pas être fan de ce particularisme du calendrier. C'est la première fois qu'il y est confronté en tant qu'entraîneur.

«Dans l'absolu, ça ne change pas grand-chose, fait-il pourtant remarquer. Les effectifs restent les mêmes, on prépare tous les matches de la même façon, avec des montages vidéo, des observations sur l'équipe adverse...» En ce sens, affronter Nice à deux reprises dans un délai aussi court apparaît comme «un gain de temps». Mais il soulève également différentes interrogations : «Faut-il avoir plus d'ambition sur le premier ou le deuxième match ?», «Faut-il changer d'organisation ?», «Doit-on profiter de la Coupe pour donner du temps de jeu à certains ?»,... Sans aller jusqu'à dire qu'il pourrait «brouiller les piste», Bazdarevic devrait tenter de «surprendre» l'adversaire en procédant à différents changements entre les deux matches. «Pour ne pas le mettre à l'aise».

«Au moins, à Nice, il fait beau...»
Entre le Championnat et la Coupe, Sochaux a déjà établi l'ordre de ses priorités. La L1 passe avant, mais, «en (son) nom», Bazdarevic rappelle qu'il nourrit également beaucoup d'ambitions dans les deux coupes nationales. C'est la raison pour laquelle il assure que l'équipe qu'il alignera mercredi «sera la plus forte possible». «Mon ambition, c'est de gagner les deux matches», insiste-t-il. Son plan de bataille pourrait-il être chamboulé en fonction du résultat de la première manche ? «Oui, c'est possible. On fera une analyse de notre prestation et on avisera». Même s'il n'aime pas trop changer ses habitudes, «sa seule explication rationnelle» pour justifier pourquoi il «préfère» affronter deux adversaires différents en trois jours, Bazdareric voit aussi les bienfaits de ce séjour de quatre jours sur la Côte d'Azur : «Au moins, à Nice, il fait beau...». Même pas...

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Foot - C. Ligue
Lyon mise sur le derby


Atones hors de leurs bases depuis un mois et demi, les Lyonnais, en déplacement à Saint-Etienne (20h50), comptent sur le premier derby de la semaine pour se remettre à l'endroit.

Dix buts encaissés, un seul marqué, cinq matches sans victoire toutes compétitions confondues, trois défaites d'affilée en Championnnat... N'en jetez plus, le bilan de l'OL à l'extérieur depuis un mois et demi est catastrophique. L'équipe interpelle : plus de maîtrise, plus de réaction, plus de solidité défensive, plus de réalisme offensif, c'est le jour et la nuit par rapport à domicile. «Je ne pense pas qu'elle ait deux visages, rétorque Rémi Garde. On a une constante aussi à l'extérieur, c'est de vouloir jouer. On est capables de se créer des occasions à chaque match. Être globalement moins bas et récupérer les ballons plus haut, c'est un axe de travail.» Lors des trois derniers déplacements, l'OL a payé la jeunesse de son effectif - «Quand il manque deux ou trois joueurs comme actuellement, les solutions de rechange ne manquent pas de qualité mais elles sont inexpérimentées. On l'a vu à Paris (0-2), à Madrid (0-4) ou à Lille (1-3)», indique l'entraîneur lyonnais - et sans doute le contrecoup du barrage de Ligue des champions. «On est partis pied au plancher, poursuit-il. Peut-être qu'aujourd'hui émotionnellement plus que physiquement on manque de fraîcheur.»

Lyon espère avoir mangé son pain noir et mise sur le déplacement à Saint-Etienne pour enrayer la spirale. Si bien que ce 8e de finale n'est pas moins important que le match de samedi en Championnat, dans l'autre derby de la semaine. «Un derby a toujours beaucoup d'importance», insiste Garde qui, en Lyonnais, sait de quoi il parle. «Les deux matches sont liés, les deux sont à gagner.» «On va à Sainté pour s'imposer, confirme Ederson. Et faire le plein de confiance, ce qui pourra servir samedi à Gerland.» «On savait qu'on allait vivre des moments plus difficiles, cette série ne remet rien en question, enchaîne Garde. À nous de nous serrer les coudes pour repartir de l'avant.» Cela commence mercredi à Saint-Etienne. «On aime bien Geoffroy-Guichard, ce serait bien de recommencer à gagner des matches à l'extérieur là-bas», conclut Ederson. S. LARTAUD, à Lyon

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Foot - C. Ligue
Lille va faire tourner


Le LOSC devrait se présenter avec un onze de départ largement remanié contre Sedan (20h50) en huitième de finale de la Coupe de la Ligue.

Les absences de Landreau et Béria, suspendus, mais aussi de Basa, touché aux adducteurs, avaient accrédité l'idée d'un onze lillois mixte contre Sedan (20h50) en huitième de finale de la Coupe de la Ligue. En annonçant que le «temps de jeu, la forme du moment et l'exposition de certains joueurs aux cartons jaunes» entreraient dans sa réflexion au moment de bâtir son équipe, Rudi Garcia a confirmé à demi-mot qu'il devrait faire souffler certains de ses éléments majeurs en vue des deux prochaines rencontres à Valenciennes, dimanche, puis à Milan contre l'Inter, mercredi prochain. Selon nos informations, Eden Hazard pourrait, par exemple, ne même pas figurer la feuille de match.

Pour autant, le LOSC n'entend pas négliger ce rendez-vous. «La Coupe de la Ligue constitue le chemin le plus court pour gagner un trophée et être européen, rappelle notamment l'entraîneur lillois. Nous aurons l'avantage de recevoir au Stadium. Cette donnée est d'autant plus appréciable que nous sommes engagés dans un rythme d'un match tous les trois jours. On affronte une formation sedanaise qui évolue en Ligue 2. Nous entendons bien évidemment faire respecter la hiérarchie, même si on sait que cette équipe est en course pour l'accession à l'élite et que plusieurs de ses joueurs connaissent la Ligue 1.» Pour Vincent Enyeama, qui honorera sa deuxième titularisation sous le maillot des Dogues, l'objectif est double : passer ce tour pourrait lui permettre de continuer à gratter du temps de jeu. «Je ne sais pas si, en cas de qualification contre Sedan, je jouerai ou non d'autres matchs cette saison, assure-t-il toutefois. Je prends les choses comme elles viennent.» - Rédaction

Le onze probables du LOSC : Enyeama - Debuchy, Rozenhal, Souaré (ou Chedjou), Bonnart - Pedretti, Gueye - Obraniak, Rodelin, Cole - Jelen

SURPRISES avec les Défaites de Paris, de Rennes et de Montpellier !
Semi-Surprise avec la Défaite d'Auxerre A LA MAISON face à Caen !

Lille tient sans difficulté son Rang ...

Nice s'impose face à Sochaux, c'était avant coup un Match ouvert ..

Lyon se rassure un peu en remportant "LE" Derby de l'Année en Rhônes-Alpes !

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Foot - Cpe Ligue
Rennes pas en réussite


Le Mans a dominé Rennes à domicile et s'est qualifié lors des tirs au but pour les quarts de finale de la Coupe de Ligue (0-0, 4-1 t.a.b.).

Le Mans a parfaitement joué le coup à domicile pour surprendre le Stade Rennais et se qualifier pour les quarts de finale de la Coupe de Ligue, grâce à une séance de tirs au but magistralement maîtrisée (0-0, 4-1 t.a.b.), mercredi soir. Les Bretons doivent même leur survie jusqu'à la prolongation à un incroyable raté du Manceau Frédéric Thomas, seul devant le but de Diallo, à six minutes de la fin du temps réglementaire.

Mais la scoumoune s'est aussi invitée à la soirée, sous la forme d'une transversale pour Montano (22e), d'un poteau pour Hadji (63e) et de la nouvelle blessure de Yacine Brahimi, entré en jeu à la 67e, et qui ne sera resté sur le terrain que dix petites minutes. Le Mans, lui, s'est montré assez solide, à l'image de sa séance de tirs au but où ses quatre premiers tireurs ont contrôlé leurs nerfs à merveille, Stromstad délivrant finalement les siens (4-1). (avec AFP)

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Foot - Cpe Ligue
Dijon s'est payé Paris


Mené 2-0 (le score de sa défaite en L1 au Parc dimanche), Dijon a profité d'un penalty litigieux pour se relancer et finalement battre le PSG (3-2).

Paris, grâce à ses moyens de nouveaux riches, a de la réserve. Mais paradoxalement pas beaucoup de ressources. Si Antoine Kombouaré n'a pas trop à se creuser la tête pour coucher sur le papier une équipe B qui tient la route, le résultat laisse perplexe. Mardi soir à Dijon, en huitième de finale, le PSG a déjà dit adieu à la Coupe de la Ligue (2-3). Le plus inquiétant pour Paris, c'est cette défaite face à une équipe bourguignonne... bis ! Et sans vouloir faire injure à ces joueurs dijonnais habituellement remplaçants, ce PSG avait sans aucun doute les armes pour éviter une telle boulette, que d'aucuns ne manqueront pas de qualifier de faute professionnelle. Ce revers est d'autant plus improbable que le club de la capitale menait 2-0 après 21 minutes de jeu. On ne donnait alors pas cher de la peau du DFCO.

Lesly Malouda à la lutte avec Diego Lugano.
Avec Douchez dans le but, Sakho latéral gauche, Armand à la récupération, Ménez en meneur, Bahebeck milieu gauche et Erding en pointe, ce PSG quelque peu hybride a démarré la partie pied au plancher. Tout est alors allé très vite, trop vite pour des Bourguignons assommés d'entrée. Après un poteau d'Erding (6e), le virevoltant Bahebeck a ouvert les hostilités d'un beau coup franc (16e) avant qu'Erding justement ne double la mise sur un bon service de Ménez (21e, 0-2). Paris à l'abri ? Tout le monde le pensait. Sauf que tout s'est mal goupillé pour un PSG friable, trop souvent désorganisé, et plus du tout réaliste.

Douchez a vécu en enfer
En deux minutes, Dijon a refait son retard. D'abord grâce à un penalty généreusement accordé pour une faute présumée de Lugano et transformé par Sankharé, l'ancien Parisien (30e, 1-2). Puis, dans la foulée, le jeune Florin Berenguer a rétabli l'équilibre (32e, 2-2) en se jouant de l'expérimenté Lugano, encore lui. C'était le monde à l'envers. Et l'incroyable scénario s'est poursuivi en seconde période. Malgré une domination parisienne et des occasions signées Bahebeck (54e) et Ménez (57e), un deuxième penalty (faute de main de Camara dans la surface) a plombé ce PSG décidément sans réussite. Jovial a trompé un Douchez (61e) qui devrait ruminer longtemps ce 8e de finale. Il a vécu un enfer. Dijon s'est lui offert un quart, de paradis. - D. Mi.

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Foot - Cpe Ligue
Lorient a sorti Montpellier


En supériorité numérique pendant 35 minutes, Lorient s'est imposé à Montpellier (2-1) au terme d'un match très rythmé et rejoint Dijon en quarts.

Moins de deux heures après la déroute de Paris à Dijon (2-3), Montpellier a à son tour déraillé à domicile face à Lorient (1-2) en huitième de finale de Coupe de la Ligue. Les deux premiers du classement de L1 ont donc disparu du tableau. Avec le club héraultais, c'est surtout le finaliste de la dernière édition qui s'est noyé dans une Mosson clairsemée. Les Merlus ont comme bien souvent habilement manoeuvré. Alors que les absences de Quercia et Aliadière se sont fait sentir lors des deux derniers matches contre Rennes (0-2) et Toulouse (0-0), la formation de Christian Gourcuff a trouvé son salut grâce à ses deux gamins en attaque, Innocent Emeghara et Joel Campbell.

Belhanda peu inspiré
Le premier a trouvé l'ouverture au quart d'heure de jeu, suite à un ballon perdu au milieu par Belhanda (14e, 0-1). Sauf que le héros suisse a quitté la pelouse avant la pause - Ecuele-Manga (49e) et Autret (25e) sont aussi sortis prématurément sur blessure -, la cheville gauche en vrac en raison d'un tacle trop appuyé de Bocaly. Le latéral montpelliérain a d'ailleurs été exclu en seconde période et a laissé son équipe à 10 pendant 35 minutes. A l'heure de jeu, Girard a fait entrer son joker Olivier Giroud (61e), lequel a aussitôt égalisé (65e, 1-1).

Mais il était écrit que Lorient remporterait ce duel. Moins de quatre minutes après cette remise à plat, Campbell a douché La Mosson d'un plat du pied devant Pionnier (69e). Et l'addition aurait pu être plus salée mais Penalba a vu son penalty, trop mollement tiré, repoussé par Pionnier (78e), qui a entretenu l'espoir. Il existait vraiment. Mais Belhanda a raté l'immanquable à deux reprises (80e et 81e). - D. Mi.