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Chris Eubanks, la surprise des quarts de Wimbledon, sortie du chapeau de Kim Clijsters
Encore hors du top 100 en mars dernier, l’Américain de 27 ans s’invite dans le « last eight » de son tout premier Wimbledon. Il a aussi battu son tout premier Top 5 (Tsitsipas), alors que voici un mois, il ne comprenait pas comment on pouvait jouer au tennis sur le gazon. Et c’est son amie limbourgeoise qui lui a expliqué…

L’invité surprise des quarts de finale de ce Wimbledon a des jambes interminables qui donnent des allures de trop court à son short, un tennis explosif qu’il allume à partir d’énormes services balancés au-dessus de ses 2m01 et un grand sourire d’enfant qui réalise enfin son rêve, à 27 ans.

Avec sa casquette à l’envers et ses grandes enjambées d’ébène, on aurait plus imaginé Chris Eubanks affoler les parquets de basket des Universités américaines. Mais non ! Via l’amour d’un papa et d’un grand frère pour le tennis, c’est bien avec une raquette en main que le joueur d’Atlanta a tenté l’aventure. Pas un long fleuve tranquille pour un joueur qu’on apercevait, parfois en qualifs, et plutôt sur le circuit Challenger.

Étonnant, à certains moments, on le voyait même plus en dehors des courts que sur les courts. Plutôt intelligent et beau parleur, il avait été engagé par la chaîne américaine « Tennis Channel » en tant que consultant, et c’est là, sur les différents plateaux télé, qu’il s’est découvert une amitié avec une certaine Kim Clijsters.

Mais le tennis reste son rêve, peut-être inaccessible… Voici deux ans, alors qu’il végétait aux alentours de la 200e place mondiale, il se donnait même une toute dernière chance, une dernière année, pour réussir, en prenant un coach à temps plein, Ruan Roelofse, qui allait beaucoup mieux structurer son jeu. Encore 123e mondial en début d’année, il se faisait remarquer une première fois au Masters 1000 de Miami où il rejoignait les quarts de finale (battu par Medvedev qu’il va affronter en quart, ici) en sortant des qualifs !

La métamorphose était tardive, mais en route. Arrive, alors, le fameux épisode de la saison sur gazon. Il s’engage d’abord au Challenger de Surbiton où, après s’être trouvé ridicule sur cette surface si particulière, il contacte son amie Kim Clijsters via WhatsApp, et ces messages qu’il a publiés, depuis… On se situe un mois avant Wimbledon.

« Le gazon est la surface la plus stupide qu’on puisse trouver pour jouer au tennis »
« Kim ! Le gazon est la surface la plus stupide qu’on puisse trouver pour jouer au tennis. C’est affreux. Je suis terriblement frustré par tous ces rebonds irréguliers dès que j’essaye de prendre la balle tôt. Et l’herbe n’est pas si rapide, elle freine l’efficacité de mon service. Je vais avoir un certain problème à résoudre ça, avant d’être de retour sur les surfaces dures… Je n’arrive pas à me déplacer, c’est encore plus compliqué. J’ai l’impression que je dois faire 17 petits pas avant d’être en bonne position, alors que sur dur, tu fais un pas et tu y vas ! »

Ce à quoi la Limbourgeoise a répondu avec sa décontraction légendaire, mais aussi avec des conseils précis et simples à appliquer.

« Salut Chris, comment vas-tu ? Je comprends ta frustration, moi-même j’ai parfois connu des moments difficiles sur gazon (NDLR : elle a été demi-finaliste de Wimbledon en 2003 et 2006), et certainement au niveau de mes déplacements. Essaye de t’entraîner chaque jour au niveau du jeu de jambes, avec de petits exercices sur gazon. Joue même quelques jeux en mini-tennis pour t’accommoder à cette surface. Utilise seulement ta raquette, bien ouverte, et joue dans les deux carrés de service. Maintiens-toi bas, utilise ton slice, en coup droit et en revers, juste pour travailler ton jeu de jambes. Et puis, fais confiance à ton service. »

« Si Kim me demande une commission, je lui payerai sans faute »
Si Eubanks a publié ces messages, c’est que dans la foulée, il a remporté le tout premier tournoi de sa carrière sur l’herbe de Majorque (ATP 250), enchaînant avec ce fabuleux parcours à Wimbledon où il vient donc de battre Stefanos Tsitsipas, 5e mondial, sur le score de 3-6, 7-6, 3-6, 6-4, 6-4 ! « Mon coach me donnait certainement ce genre de conseils, mais c’est différent de le lire via une si grande championne. Kim a vraiment joué un rôle important dans ce qui m’arrive. Elle m’a remis la tête à l’endroit alors que je ne voyais que des problèmes. Si elle me demande une commission, je lui payerai sans faute (rires). Maintenant, je ne comprends pas que j’aie pu me plaindre du gazon, c’est devenu ma meilleure surface ! »

Que peut-on désormais attendre du… 43e joueur mondial (il est déjà assuré de se rapprocher du top 30) ? L’effet de surprise ou d’inconscience ne jouera plus, d’autant plus que Daniil Medvedev (3e) l’a effectivement affronté, et battu, en quart de finale à Miami (6-3, 7-5). Mais tout semble lui sourire actuellement. « J’ai enfin compris qu’en tennis, ce n’était pas une question de bien jouer tout le temps, mais de bien jouer sur les points importants » avoue-t-il.

Un constat qu’il applique désormais depuis 9 succès d’affilée, et pourquoi pas pour une dixième fois mercredi ?

Le Tournoi des Légendes 2023 de Wimbledon a été remportée par Kim Clijsters et Martina Hingis qui ont battu Cara Black et Caroline Wozniacki en finale.

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Jada Lynch, la fille de Kim Clijsters, fait forte impression à l'Euro U16 de basket

La Belgique participe en ce moment aux championnats d’Europe féminin des moins de 16 ans de basketball et Jada Lynch, la fille de Kim Clijsters, y fait bien plus que de la figuration.

Sous les regards attentifs de sa maman, Kim Clijsters, et de son papa, Brian Lynch, ancien basketteur professionnel, Jada impressionne, du haut de ses 15 ans et de son mètre 80, à Izmir, où elle participe à l’Euro U16 de basket.

Avec 21 points contre la Slovénie et 12 contre l’Espagne et la Grèce, Jada Lynch a, à chaque fois, été la meilleure marqueuse de l’équipe belge. Après trois matchs, la Belgique affiche un bilan d’une victoire (58-32 contre la Grèce) et de deux défaites (71-79 contre la Slovénie et 45-67 contre l’Espagne).

Mais la Belgique est toujours dans le tournoi et affrontera la Croatie en huitième de finale. À l’issue de cet Euro, les cinq meilleures équipes se qualifieront pour la Coupe du monde U17, qui aura lieu l’an prochain au Mexique.

Jada Lynch, qui évolue et vit aux États-Unis, défend pour les instants les couleurs de la Belgique mais son choix n’est pas encore définitif. Comme son père est Américain et qu’elle vit aux USA, elle pourra encore choisir de défendre les couleurs de la bannière étoilée si elle le souhaite.

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“Un sport en plein essor”: la nouvelle passion de Kim Clijsters
Après un dernier comeback, en demi-teinte, sur le circuit WTA, Kim Clijsters s’adonne à une autre discipline désormais. Le pickleball, un sport inspiré du tennis qui a déjà envahi les États-Unis et dans lequel la Limbourgeoise a investi.

À l’image du boom que connaît le padel en Europe, le pickleball est le sport de raquette en vogue aux États-Unis. Plus de 30 millions d’Américains auraient déjà essayé, au moins une fois, cette discipline à la mode. Le pickleball a d’ailleurs déjà sa propre ligue professionnelle (la MLP pour Major League Pickleball) et, dans cette compétition, on retrouve les Las Vegas Night Owls, l’équipe dans laquelle Kim Clijsters a investi, en compagnie d'un certain Tom Brady, superstar du football américain.

“En tennis, j’ai été joueuse professionnelle, j’ai eu ma propre académie, j’ai été directrice d’un tournoi et j’ai aussi été membre du conseil des joueuses de la WTA. C’est une expérience qui m’est très utile dans mes contacts avec les hommes d’affaires qui contrôlent la MLP. C’est assez fun”, sourit l’ancienne numéro 1 mondiale, dans un entretien accordé au site tennis.com.

“C’est passionnant et très intéressant de voir ce sport en plein essor. La base, ici aux États-Unis, est excellente. Je pense que ça va grandir petit à petit et commencer à toucher d’autres pays. Certains espèrent même convaincre le comité olympique d’intégrer le pickleball aux JO. Ce n’est pas le sport le plus facile à regarder à la TV, mais je suis curieuse de voir comment l’aspect professionnel du pickleball va se développer. Je vais parfois assister à des tournois et, si je compare avec le circuit WTA sur lequel j’ai grandi, je remarque quand même cet écart de 50 ans d’expérience. Il y a encore un sacré chemin à parcourir, mais on est assurément dans une ère passionnante pour le pickleball.”

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Kim Clijsters pour Tennis.com au sujet de l’affaire de Simona Halep.

Comme l’a fait dernièrement Andy Roddick, selon elle, il faut que la responsabilité soit partagée.

L’ex‐joueuse belge considère que ce n’est pas à Simona Halep d’être la seule à être sanctionnée. Cela pose forcément la question de la responsabilité de son team et de son entourage.

« Quand vous avez des entraîneurs qui le font, reprenez votre équipe. Là où eux, j’appelle ça manipuler, je ne trouve pas d’autre mot pour ça, prendre le contrôle de tout ce qui se passe autour d’un athlète. J’ai du mal avec le fait que, vous savez, dans ce cas, c’est Patrick. Il fait une vidéo, dit ok, je pense que c'était du collagène ou quelque chose que son équipe avait proposé à [Simona] de prendre et qu'elle le prend sans aucune hésitation où vous faites confiance à votre équipe et vous faites confiance aux gens autour de vous qu'ils font le bonne chose . … J'ai vraiment du mal à ce qu'il n'y ait aucune conséquence pour l'équipe. C’est juste l’athlète. Ouais, quand tu fais confiance à ton équipe… »

Kim poursuit :

« Cela ne me convient absolument pas. Et j'essaie de me mettre en situation de compréhension. Et je suis curieux de connaître l’avenir de la WTA. Cela peut se produire encore et encore. Nous l’avons vu dans le passé où des entraîneurs interviennent et prennent en charge la vie d’un joueur et veulent contrôler tout le monde et tout ce qui parle à l’athlète et c’est définitivement un énorme signal d’alarme. Et je me sens vraiment mal pour Simona. Mais là encore, nous ne connaissons pas toute la vérité.