Roger Federer - 3

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Tennis - ATP - Madrid : Federer, le grand bleu


Grâce à sa victoire sur Tomas Berdych à Madrid (3-6, 7-5, 7-5), Roger Federer redevient N°2 mondial. Un succès très long à se dessiner face à un Tchèque souvent intouchable.

Que ce fut dur ! Qu'il fut compliqué à remporter ce vingtième Masters 1000 (record de Rafael Nadal égalé, ndlr) et soixante-quatorzième titre pour Roger Federer. Ce ne fut pas la faute de cette terre battue tant décriée, qu'il aura finalement été le seul savoir dompter. Non, si la victoire à Madrid s'est tant fait désirer c'est bien à cause de la superbe opposition offerte par Tomas Berdych. Dans le premier set le Tchèque était injouable. Face à un Federer en dedans, Berdych saisissait sa chance sur chaque frappe, notamment sur les secondes balles du Suisse. Rapidement mené 2-5, Federer devait sauver ses deux premières balles de set. Mission accomplie. Mais repoussé loin de sa ligne par la longueur des coups de Berdych, il ne pouvait rien faire sur la mise en jeu de son adversaire et abandonnait la première manche (3-6).

Federer et le sens de l'histoire
Homme des records, Federer n'allait pas manquer l'occasion de devenir le premier vainqueur d'un tournoi disputé sur terre battue bleue. Servant en premier, il serrait visiblement le jeu dans la deuxième manche pour rapidement mener 3-0 et faire la course en tête. Coups droits décroisés intouchables, revers slicés empoisonnés, Federer avait retrouvé la panoplie du champion. Sa position en retour était plus agressive, il jouait enfin dans le cours et Berdych avait perdu de sa superbe. Mais le Suisse se méfiait toujours des retours du Tchèque et forçait un peu son service. Face à la défense incroyable de Berdych, il devait parfois faire le coup de trop. Et finalement, de nulle part, Berdych revenait à 5-5. La tension était à son comble et le Tchèque craquait le premier en offrant la deuxième manche sur une double faute (7-5).

Le scénario du dernier acte n'a pas pourquoi varié. Les deux joueurs atteignaient un niveau souvent incroyable. Dans un match où les rallies n'ont pas été nombreux, ce sont les coups gagnants qui ont fait la loi (44 pour Federer et 42 pour Berdych). La guerre du service était lancée. Federer a obtenu pas moins de onze balles de break (quatre converties) quand Berdych a pris trois fois l'engagement adverse en neuf occasions. Mais au bout de 2h38 de jeu à couper le souffle, Federer faisait valoir son expérience. Malgré un break subi alors qu'il servait pour le match à 5-3, Federer restait d'un calme olympien. Et c'est finalement Berdych qui a craqué sur sa mise en jeu (7-5). Federer, lui, écrit une nouvelle ligne des livres d'histoire.

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Classement > Federer n°2, devant Nadal

Par Pauline Dahlem, dimanche 13 mai 2012 à 19:39


Grâce à sa victoire à Madrid, Roger Federer va prendre la deuxième place mondiale à Rafael Nadal demain. Le Suisse comptera 9440 points ATP, contre 9070 pour l'Espagnol. Il pourrait creuser l'écart dès le tournoi de Rome la semaine prochaine s'il venait à dépasser les huitièmes de finale (et/ou si Nadal n'atteint pas la finale).

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Tennis - ATP - Madrid : Federer:«Un scénario idéal»


Roger Federer a qualifié de «scénario idéal» sa victoire face à Tomas Berdych en finale du Masters 1000 de Madrid pour son retour à la compétition après six semaines de pause.

«Roger Federer, quel était votre sentiment quand il a refait le break alors que vous serviez pour le match dans le troisième set ?
Ca n'a pas été mon meilleur jeu de service. Je jouais contre le vent. Il s'est bien accroché. Il avait eu des chances tôt dans le troisième set, alors peut-être que ce n'était que justice. C'était une grande finale, dans des conditions difficiles, contre un bon joueur. C'est une grosse victoire ce soir.

Vous reveniez de six semaines de repos. Comment avez-vous fait pour retrouver aussi vite votre meilleur niveau ?
C'est surprenant pour moi de revenir et de gagner aussitôt. Je m'inquiétais surtout de passer le premier tour, je ne pensais même pas à mon adversaire du 2e tour. J'étais très réaliste en arrivant dans ce tournoi. Même si j'ai toujours bien réussi ici à Madrid. Le 1er tour a été la clé évidemment. Ca m'a permis de rester dans le tournoi en attendant de pouvoir trouver mon rythme, ce que j'ai réussi à faire contre (Richard) Gasquet (en 8e de finale, Ndlr). Il ne faut pas beaucoup plus pour gagner en confiance, d'autant que j'avais très bien joué ces derniers mois. Je ne peux pas être plus heureux. Revenir après une pause et gagner aussitôt, c'est le scénario idéal.

Participerez-vous au Masters 1000 de Rome cette semaine ?
Normalement oui. Mais on verra comment je me sens demain et dans les jours à venir. Ca a été une semaine difficile. Mon corps est un peu meurtri, après six semaines de repos. Donc je veux juste m'assurer que je prends la bonne décision. J'espère pouvoir jouer. J'irai là-bas demain (lundi), pour sûr.

Vous parliez de conditions difficiles, faisiez-vous allusion à la terre battue bleue ?
Un petit peu. Le court était glissant, les conditions étaient rapides. C'était difficile de trouver mon rythme, surtout contre un tel adversaire, qui frappe tellement bien son premier coup. Je savais que ça allait être un match très difficile. J'ai fait trop d'erreurs au début sur mes jeux de service, il en a profité. C'est lui qui dirigeait la manoeuvre. C'était très important pour moi de réagir dans le deuxième set et de trouver mon rythme.

Qu'est-ce que cela signifierait pour vous de redevenir N.1 mondial et de battre le record de Pete Sampras ?
Ce serait absolument extraordinaire. J'aurais pu chasser ce record il y a quelques années, mais maintenant je regarde le long terme. Et puis je n'ai pas besoin de battre tous ses records, après tout c'est mon idole (en souriant, Ndlr). Mais la période qui arrive est excitante pour moi. Je joue bien et évidemment je pense pouvoir gagner un Grand Chelem.»

J adore cette photo avec ses petites filles !!!

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 Je m'inquiétais surtout de passer le premier tour

Je crois que c'est le soucis de beaucoup de champions !

63 64 Face à Berlocq, ça passe sans souci pour Fed pour ses Débuts à Rome !

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Tennis - ATP - Rome : Federer, déjà dans le rythme


Pour son entrée en lice à Rome, Roger Federer a écarté Carlos Berlocq (6-3, 6-4 en 1h09'). Le Suisse retrouvera au prochain tour Juan Carlos Ferrero.

Sur la lancée de sa victoire à Madrid, Roger Federer n'a pas tremblé pour son entrée en lice au tournoi de Rome ce mercredi. Le Suisse, dont la participation avait été un temps remise en cause en raison de problèmes physiques, a dominé Carlos Berlocq (6-3, 6-4 en 1h09'). Face à un adversaire habituellement à l'aise sur la terre battue, l'ancien n°1 mondial s'est montré précis (82% de points gagnés sur son premier service, 62% sur son second contre 70% et 42 % pour l'Argentin).

Usant de changements de rythme et trouvant une longueur de balle qui a souvent mis Berlocq sur le reculoir, Federer a également été efficace lors des points décisifs (4/5 balles break, 1/4 pour son adversaire). Il n'a été mis en difficulté qu'en début de deuxième manche, lorsque l'Argentin est parvenu à le débreaker à 3-3. Mais l'homme de Bâle a aussitôt accéléré pour reprendre les devants au score et remporter le match. Il retrouvera au prochain tour Juan Carlos Ferrero, tombeur de Gaël Monfils mardi.

62 57 61 Ca passe en 8ème de Rome pour Fed mais ça n'a pas été simple lol. Ferrero a NOTAMMENT Très Bien servi, ça l'a aidé face à tenir tête à Fed mais il a totalement craqué au 3ème Set .............

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Tennis - ATP - Rome : Federer bousculé


Roger Federer (n°3) a besoin de trois sets pour se défaire de Juan Carlos Ferrero, jeudi (6-2, 5-7, 6-1 en 1h47'). Il affrontera Andreas Seppi en quarts.

Sur le central du Foro Italico, Roger Federer récite son tennis. Impérial dans les moments importants (un seul point perdu derrière sa première, deux balles de break écartées sur deux), le numéro 2 mondial vire rapidement en tête (6-2). Mais connaît quelques ratés dans la deuxième manche (21 fautes directes, 0/3 sur ses occasions de break).

Principe des vases communicants, Juan Carlos Ferrero se met à y croire. Dans le onzième jeu, il s'empare de l'engagement adverse pour la première fois (6-5). Mené 0/30 sur son service, il peut toutefois compter sur un revers dans le couloir et un coup droit trop long du Suisse pour revenir à hauteur (7-5). Mais Roger ne serait pas Federer s'il n'était pas capable de se remobiliser immédiatement.

Sur un coup droit long de ligne, il breake d'entrée de troisième set (2-0). Avant d'enchaîner sur un jeu blanc (3-0). L'Espagnol ne le reverra plus. Avec cette septième victoire de rang à cheval sur Madrid et Rome, Roger Federer reste invaincu sur terre battue cette saison (hors Coupe Davis). Il retrouvera désormais Andreas Seppi pour prolonger sa série.

61 62 Face à Seppi, balade de santé pour Fed en 1/4 .........

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Tennis - ATP - Rome : Federer à sens unique


Roger Fereder s'est qualifié pour les demi-finales du Masters 1000 de Rome, ce vendredi soir, en dominant de la tête et des jambes Andreas Seppi (6-1, 6-2).

Roger Federer a beaucoup patienté ce vendredi. Il a dû attendre l'arrivée de la nuit pour se concentrer sur son quart de finale à Rome face à Andreas Seppi. Alors quand il s'est agi d'envoyer ses premières balles dans le court, le n°2 mondial n'a pas fait dans la demi-mesure. C'est une tempête qui s'est abattue sur le Central. Le Suisse a passé moins d'une heure sur la terre battue romaine pour éliminer son adversaire italien (6-1, 6-2), dont seulement 19 minutes consacrées à une première manche à sens unique.

Et maintenant Djokovic...
Face à un Federer survolté, Seppi n'a marqué que trois points lors des cinq premiers jeux (5-0)... dont aucun sur l'engagement de l'homme de Bâle, qui tournait alors à 100% de premiers services. Le Suisse concluait la manche (6-1) avant de connaître un très relatif coup de mou. L'Italien réussissait en effet à passer devant au tableau d'affichage en début de deuxième set et se créait même deux balles de break (1-0, 15-40), finalement non concrétisée. Puis subissait de nouveau la foudre du maître, qui alignait quatre jeux consécutifs pour remporter la partie (6-1, 6-2). Vainqueur dimanche dernier à Madrid, le numéro 2 mondial va devoir affronter le Serbe Novak Djokovic, tombeur de Jo-Wilfried Tsonga, pour une place en finale.

Il défiera donc Nole en 1/2 pour une Affiche attendue, la 1ère de la Saison entre eux deux ...

Matthieu a écrit:

Il défiera donc Nole en 1/2 pour une Affiche attendue, la 1ère de la Saison entre eux deux ...

Oui oui je serais à 100% pr la légende mais j'espère un grand match et un gros suspens avant tout!!!!
Allez Roger !

Après une semaine parfaite à Madrid la semaine dernière et une
continuité intéressante à Rome, Federer n'a pas été à la hauteur du
rendez-vous. Sa dernière rencontre face à Djokovic, en demi-finale de
l'US Open, était une tout autre histoire. Ce samedi dans le Foro
Italico, le Suisse a commis beaucoup trop de fautes directes (42 contre
22 coups gagnants) pour espérer rivaliser avec son adversaire beaucoup
plus précis sur ocre que sur la terre bleue madrilène. Les attaques
longues et répétées sur le revers de Federer ont eu raison de la bonne
volonté du numéro deux mondial. Si le premier set, plié en 34 minutes, a
été un cavalier seul, le second s'est réveillé alors que Djokovic
servait pour le gain du match à 5-4.

C'est le moment qu'a choisi Federer pour se procurer - et
convertir - la seule balle de break qu'il a eue dans cette rencontre.
Une occasion qui a réveillé l'assistance et donné quelques sueurs
froides au Serbe... avant que celui-ci n'empoche la victoire au bout
d'un jeu décisif maîtrisé 7 points à 4, à l'image du match. Comme en
2009, Djokovic domine l'ex-N.1 mondial à Rome, lieu de sa seule victoire
sur le Suisse sur terre battue jusqu'alors. Et pourtant, Federer avait
mis fin à la série de victoires du Serbe en 2011 en le battant en
demi-finale à Roland-Garros...


"J'ai eu du mal à produire mon jeu, a déclaré l'Helvète en conférence de presse. J'ai beaucoup joué ces derniers temps, je suis un peu fatigué. Maintenant je vais me reposer quelques jours."
Samedi, le Suisse, qui ne s'est jamais imposé à Rome, a subi sa
quatrième défaite de la saison et n'a plus son destin de numéro deux
mondial entre ses mains : si Nadal l'emporte dimanche, le Suisse
redescendra d'un cran au classement ATP avant Roland-Garros.

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Tennis - Davis : Federer en colère


Roger Federer n'apprécie pas du tout le changement de règle imposée par l'ITF en vue de la qualification olympique. Et le Suisse l'a fait savoir.

Roger Federer n'a pas mâché ses mots contre l'ITF. Le Suisse a vu rouge en étant mis devant le fait accompli : la fédération a changé ses règles de qualification olympique en vue de Rio et imposera désormais aux joueurs de jouer quatre rencontres de Coupe Davis au lieu de deux dans le cycle olympique.

«Je suis en désaccord total avec ça. J'étais dans la pièce à Miami quand l'ITF nous a annoncé cette décision et personne évidemment ne m'a demandé mon avis alors vraiment ils auraient tout aussi bien pu m'envoyer une lettre. Ils font comme si la Coupe Davis était le seul moyen de représenter son pays mais ce n'est pas vrai du tout. C'est comme si l'ITF nous forçait à jouer et ce n'est pas une bonne tendance. Je ne sais pas encore ce que je ferai, je suis concentré sur cette saison mais ce qui est certain c'est qu'au final je ferai ce qu'il y a de mieux pour moi», a ainsi confié le n°3 mondial président du conseil des joueurs de l'ATP.

Le président de l'ITF Francesco Ricci Bitti voit donc la situation avec les cadors se dégrader encore un peu puisqu'en 2011 Rafael Nadal et Novak Djokovic avaient déjà montré leur frustration envers l'ITF qui gère la Coupe Davis et les tournois du Grand Chelem. Côté féminin, la Russe Maria Sharapova a elle aussi indiqué qu'elle était absolument contre ce changement de règlement.