Marion Bartoli

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Après avoir été soignée en Italie puis à l’Hôpital de Garches, Marion Bartoli, ancienne gagnante de Wimbledon, vient de remporter la première manche contre le virus qui l’ attaque.

Paris Match. On a dit que votre état était si grave à Wimbledon que vous risquiez une crise cardiaque…
Marion Bartoli. Mon père voulait que je fasse des examens de sang. Pour gagner du temps, j’ai demandé au médecin du tournoi de pratiquer des analyses. Ce qui a tout déclenché. J’en ai voulu à ce praticien d’avoir communiqué mes résultats aux organisateurs sans me consulter mais, d’une certaine manière, il m’a sauvé la vie. J’étais incroyablement anémiée : taux de globules rouges et blancs très bas, carence en fer, en vitamines, en tout. Sans cette révélation, je serais morte.

N’en aviez-vous pas conscience ?
J’étais épuisée, mon corps était si fatigué que tout contact – l’eau du robinet, les ondes du téléphone... – m’était intolérable. Je les percevais comme des agressions. Mais ma vie de sportive m’a préparée à ne pas m’écouter. Capable de me battre sur les cours, je suis restée une guerrière face à cette souffrance.

On vous interdit alors de participer au tournoi des seniors. Et vous êtes furieuse. Mais un de vos amis vous tend la main…
Richard Branson, le milliardaire, ému, me trouve une place dans la clinique Merano, un établissement d’exception.

En quoi va consister le traitement ?
Le bilan montre que, par rapport à ma taille, 1,73 mètre, je devrais peser au minimum 48 kilos, alors que j’en fais 43. Le timing de mes journées est rythmé par les rendez-vous avec les médecins et, surtout, avec la diététicienne qui m’apprend à me nourrir. Ma mission : me réalimenter, me réhydrater. On me gave de vitamines. Quatre repas par jour, toujours à la même heure. Les tentatives pour réintroduire des protéines restent vaines, je ne les digère pas. Mon menu quotidien : de la mâche, du chou et des graines de courge, que je tolère. Au petit déjeuner, j’adore les pancakes, sans gluten, le yaourt glacé, sans lactose, et la pastèque. Pour ma peau, très affectée par mes déséquilibres et parce que j’ai pris beaucoup de diurétiques, j’ai droit à de nombreux massages aux huiles essentielles

L’effet a-t-il été positif ?
Cette première étape a fait remonter mes anticorps. Ils vont permettre d’identifier le virus qui me ronge. Ensuite, je suis transférée dans le service d’infectiologie du Pr Melchior, à l’hôpital Raymond-Poincaré de Garches.

Le traitement a dû être encore plus rude ?
J’ai été placée sous sonde gastrique. De quoi absorber 500 calories par 24 heures avec juste 10 grammes de protéines. La pose de la sonde correspond au moment le plus atroce de ma vie, l’infirmière s’y est reprise à trois fois, je tremblais, j’étais couverte de sueur tellement la douleur était forte. J’ai pleuré comme jamais. Dans mon état de minceur, les perfusions que j’avais en permanence étaient aussi une véritable épreuve. J’avais les bras enflés, douloureux.

Il y avait également un suivi psychologique…
Bien sûr. Les praticiens m’ont dit que j’avais un mental et une force exceptionnels. C’est ma nature profonde. Pas de quoi en tirer une once de fierté.

Sur les réseaux sociaux, certains vous insultent et disent que votre histoire de virus est un problème d’anorexie ?
Je ne lis pas ce genre de commentaire. Ecoutez, entre 2015 et février 2016, j’étais stabilisée à 54 kilos. Mais j’ai trop travaillé. En une semaine, j’ai fait trois voyages : Paris, Delhi, New York et Melbourne. Il y avait de quoi tuer n’importe qui. Moi, j’ai attrapé un virus qui m’a dévorée.

Pendant ces dix jours à Garches, que faisiez-vous entre les soins ?
Sans téléphone ni ordinateur, j’étais perdue. Alors j’ai peint, dessiné et continué à préparer ma rentrée. Je voulais tout cadrer : les commentaires de l’US Open, ma présence à la Fashion Week de Paris, mes trois collections pour Fila, celle pour Bensimon, sans oublier le marathon de New York et le Strive Training de Benson où je me suis inscrite.

A Garches, vous êtes-vous fait des amis ?
Les médecins ne voulaient pas que nous parlions beaucoup dans les couloirs, pour ne pas nous fatiguer. J’ai croisé une jeune fille dont je tairai le nom. Quand elle est arrivée à l’hôpital, elle pesait 30 kilos. Elle en sortira quand elle en aura repris 8. Nous avons sympathisé. Comme elle n’avait pas le moral, je lui ai demandé quel serait son rêve. “J’adore la mer”, m’a-t-elle répondu. Je lui ai promis de l’emmener aux Fidji. Nous avons découvert la cuisine de cette île du Pacifique à la télévision. Nous avons les mêmes goûts pour la nourriture ; les salades, les poissons, cuisiner sans matière grasse et une passion commune pour la noix de coco. Après la Fashion Week, je l’embarque avec moi.

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Les caméras de Stade 2 ont accompagné Marion Bartoli dans sa préparation du marathon de New York, que l'ancienne lauréate de Wimbledon 2013 a, dimanche 6 novembre, couru en 5h40.

Et dire que cet été encore, Marion Bartoli n'avait même plus la force de marcher. L'ancienne tenniswoman, touchée par un mystérieux virus qui l'empêchait de se nourrir, ou même de se trouver à proximité d'appareils électroniques, la lauréate de Wimbledon 2013 perdait foi en la vie. «Je ne pouvais plus, non seulement ingérer quoique ce soit, mais je devais m'allonger et dormir trois quatre heures jusqu'à ce que ça passe» , a expliqué l'ex-tenniswoman de 32 ans dans Stade 2, elle qui a bouclé la semaine dernière le marathon new yorkais en 5h40.

L'émission sportive a en effet suivi la préparation au marathon de Marion Bartoli. Et elle s'est confiée sur les difficultés qu'elle a rencontré dans son quotidien suite à sa maladie. «J'étais descendu à 45 kilos et des brouettes... En fait j'ai commencé petit à petit, très graduellement, à ne plus pouvoir digérer certains aliments. A chaque fois que j'essayais de manger un aliment, je partais en crise de tachycardie... Je pouvais avoir alors où des éruptions d'acnée, ou j'avais mes genoux qui triplaient de volumes, ou mes chevilles ou mes poignets», explique-t-elle.
Un défi salvateur

«Je ne pouvais plus, non seulement ingérer quoi que ce soit, mais je devais m'allonger et dormir trois quatre heures jusqu'à ce que ça passe», assure Bartoli, qui a su retrouver la force auprès de sa famille. «Si je n'avais pas eu l'acharnement de mon père qui était médecin je ne sais pas si honnêtement... Parce qu'un moment donné j'avais perdu la foi».

«A un moment donné vous vous dites ‘‘est-ce que ça vaut vraiment la peine de continuer à vivre comme ça?'' C'est peut-être mieux si tout s'arrête quoi... Parce que c'est pas une vie», raconte la native du Puy-en-Velay. Elle s'est alors tournée vers son premier amour, le tennis. Mais le tendon du bras droit endommagé l'a empêché d'envisager un retour à la compétition. «J'ai pensé à reprendre le tennis, je me suis dit que c'était peut-être la seule chose qui pouvait entre guillemets arriver à me sortir de ça quoi».

Alors début août, Bartoli se demande «Qu'est-ce que je vais pouvoir me fixer, qui va être assez ambitieux pour me tenir en vie? Le marathon de New York était début novembre, je me suis dit ‘‘C'est ça''». Pour parvenir à son objectif de participer à la course, Bartoli ne se nourrissait que de bananes et de pommes depuis de longues semaines. Résultat, à force de courage et de détermination, Marion Bartoli bouclera le Marathon de New York en 5h40, aux côtés de son frère Franck.

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Marion Bartoli a annoncé sur les réseaux sociaux qu'elle était «enfin guérie», après avoir souffert de longs mois en raison d'un virus.
Frappée par un mystérieux virus en février dernier, et hospitalisée en juillet après une perte de poids inquiétante, Marion Bartoli, qui avait expliqué avoir été «pas très loin de mourir», va beaucoup mieux. La lauréate de Wimbledon en 2013, qui avait déjà donné des signes rassurants début novembre déjà en participant au marathon de New York, a affirmé sur Twitter ce dimanche qu'elle était «enfin guérie». «C'est le plus beau cadeau de Noël», a ajouté l'ancienne joueuse, âgée de 32 ans

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Quatre ans après avoir pris sa retraite, l'ancienne numéro 1 française fait part de son désir de ressortir sa raquette : "en ce moment, je ressens vraiment l'envie de revenir sur les courts.

Je pense que s'il ne m'était pas arrivé ce qui s'est passé en 2016, je n'aurais pas cette envie aussi forte", référence au mystérieux virus qui l'a touché et éloigné des tournois. Aujourd'hui, Marion Bartoli affirme aller "heureusement beaucoup mieux". D'où son envie à 32 ans de "pourquoi pas" reprendre la compétition avec tout de même cette appréhension : "ce qui me freine, c'est la peur de me rater, de décevoir le public et de me décevoir". Mais Marion Bartoli peut compter sur le soutien de son amie Serena Williams. "Si elle me dit : Marion, reviens, je sais que tu vas gagner, alors oui je peux revenir", affirme la tenniswoman. En attendant, elle fera son retour aux Internationaux de France mais en tant que consultante.

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Marion Bartoli: «Je ne savais pas si je serais encore vivante le lendemain»

Dans une interview accordée au Times, l’ancienne championne de tennis est revenue sur sa maladie qui lui a presque coûté la vie.



À l’occasion du tournoi de Wimbledon, Marion Bartoli a accordé une interview au journal britannique The Times. Elle confie avoir eu « peur de mourir » en 2016 quand elle luttait contre le virus responsable de sa maladie. Lors de l’édition précédente du tournoi, l’ancienne championne avait été victime d’une perte de poids conséquente, ayant eu une incidence sur ses performances sportives. Elle confie qu’elle pensait vivre ses dernières heures. « Je ne savais pas si je serais encore vivante le lendemain. Mais je me disais que si je devais mourir à Wimbledon, je l’accepterais. Je perdais mes longs cheveux que j’adore, mes dents étaient sur le point de tomber et ma peau craquelait », a-t-elle ajouté. Elle avait alors été écartée du tournoi des légendes par les organisateurs pour des raisons de santé.

La joueuse française a ensuite expliqué qu’elle avait puisé toutes ses forces pour surmonter cette épreuve en repensant à sa victoire en 2013 à Wimbledon. En juillet dernier, elle décidait d’accorder une interview à la télévision anglaise ITV à propos de son état de santé personnel alors qu’elle se disait « au plus mal ».

Devenue commentatrice télé, Marion Bartoli se sent mieux. « Je me sens de nouveau vivante et prête pour fonder une famille. Chaque jour, je me sens bénie d’être à nouveau en bonne santé ». Après avoir couru le marathon de New York en novembre 2016, elle a disputé le tournoi des légendes de Roland-Garros début juin.

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"Je ne suis pas passée très loin de ne pas voir 2017." Cette phrase qui fait froid dans le dos est signée Marion Bartoli. A 32 ans, la star du tennis français va mieux, pourtant il y a quelques mois, elle frôlait la mort.


"Quand j'étais hospitalisée, je regardais les fenêtres tous les jours et j'avais envie de sauter", s'est-elle souvenue dans une interview diffusée dans "Drôle de rencontre" sur RTL ce mardi 22 août.

Affaiblie par un virus, elle avait vécu un véritable calvaire. "Je ne vivais plus. Je n'avais le droit qu'à dix minutes par jour où je pouvais me lever de mon lit. 23h50 de la journée, j'étais couchée avec une sonde pour m'alimenter et deux perfusions d'antibiotiques", raconte sur RTL la sportive. Si Marion Bartoli a songé au pire, c'est qu'elle n'a pas non plus été aidée par les nombreuses critiques sur ses transformations physiques. "Je subissais les commentaires des gens. J'entendais derrière, ça me faisait encore plus de mal. Une bonne partie des personnes pensaient que je faisais exprès de ne plus manger et d'être aussi maigre", se rappelle Marion Bartoli qui après avoir eu la sensation d'être "morte une fois" est ravie de vivre sa nouvelle vie.

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La lauréate de Wimbledon 2013 va-t-elle sortir de sa retraite prise dans la foulée de son sacre londonien ?

Plus de quatre ans après avoir quitté le circuit WTA, Marion Bartoli, qui vient de fêter ton trente-troisième anniversaire, s'apprêterait à retrouver le grand cirque du tennis ! Est-ce vraiment une surprise ? Pas vraiment quand on sait que la jeune femme avait déjà ouvert la porte à un éventuel come-back il y a quelques mois.

Guérie de ses très importants soucis de santé qui lui ont fait perdre énormément de poids et qui auraient pu lui coûter la vie, la native du Puy-en-Velay souhaiterait donc revenir à la compétition. Elle aurait, au passage, loué un logement à quelques encablures de Roland Garros afin de s'y entraîner.


Une aide de la fédération

De son côté, la Fédération Française de Tennis aurait décidé de venir en aide à la joueuse de 33 ans. En effet, elle a confirmé ce matin à RMC que Marion pourra utiliser les installations du Centre National d'Entraînement, qu'elle aura un préparateur physique à sa disposition et qu'elle pourra consulter la cellule médicale fédérale.


Bartoli dément

Contactée par Eurosport, la joueuse a toutefois très clairement démenti l'information qui court: "Je ne sais pas pourquoi tout le monde veut que je revienne mais la réponse est non."

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Après plus de quatre ans d’arrêt, Marion Bartoli a annoncé mardi 19 décembre sur son compte Instagram son retour sur les courts en mars 2018. « Ça va être un grand défi, j’ai encore beaucoup d’entraînement à faire. J’espère vraiment être prête pour la mi-mars et le tournoi de Miami », a déclaré la Française âgée de 33 ans.

« J’ai surtout hâte de vous retrouver sur les courts, mon public adoré, pour partager de grandes émotions ensemble sur tous les grands tournois du monde entier, en particulier Roland-Garros à la maison et la Fed Cup. »

Vainqueure de Wimbledon en 2013

La native du Puy-en-Velay, dont le meilleur classement a été 7e mondiale en janvier 2012, a remporté huit tournois et avait pris sa retraite un mois après sa plus grande victoire, à Wimbledon en Grande-Bretagne, à l’été 2013. Devenue ensuite commentatrice télé, Mme Bartoli a eu des problèmes de santé durant sa retraite.

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Près de cinq ans après avoir mis un terme à sa carrière, la Française Marion Bartoli a retrouvé les courts lundi au Madison Square Garden à New York lors d'un tournoi d'exhibition, mais a refusé de se fixer un calendrier pour la suite de la saison.

"Ce qui est certain, c'est que je ne reviendrai pas sur le terrain tant que je ne m'estimerai pas à 100%. J'ai arrêté cinq ans la compétition. Ce n'est pas pour revenir en me disant qu'aujourd'hui, je ne suis qu'à 40% ou 50%. Je ne reviendrai que quand je serai à 100%."

Bartoli avait auparavant évoqué une possible reprise au tournoi de Miami, qui débute le 19 mars.

Bartoli, vainqueur à Wimbledon en juillet 2013, a joué contre la championne américaine Serena Williams lors du Tie Break Tens, où les huit participantes s'affrontent dans des jeux décisifs de 10 points.

Williams, qui fait elle aussi son retour à la compétition après une année d'absence due à sa grossesse, a remporté le duel 10 points à 6.

Un mois après s'être imposée sur le gazon londonien, Bartoli avait annoncé sa retraite, invoquant une lassitude physique et un corps défaillant.

Reconvertie dans la mode et le commentaire sportif, Bartoli, ancienne numéro 7 mondiale, a connu de graves problèmes de santé en 2016 après avoir contracté un virus, entraînant une perte de poids spectaculaire et une hospitalisation de quatre mois.

La Française de 33 ans a confirmé en décembre son intention de retrouver le circuit professionnel. Elle n'a toutefois pas souhaité indiquer si elle demanderait des invitations pour participer à des tournois officiels d'ici à la fin de la saison.

"Je n'ai pas la certitude que mon corps puisse continuer à assumer des doses d'entraînement qui ne vont faire qu'augmenter pour arriver à retrouver mon meilleur niveau", a confié Bartoli. "Je ne sais pas si mon épaule et mes genoux vont tenir. Il y a tellement de points d'interrogations. J'essaye de prendre les choses au quotidien sans trop me projeter."

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Après l'élimination d'entrée de Caroline Garcia à Wimbledon, mardi face à Bencic, Marion Bartoli a tenté de se pencher pour L'Equipe sur les raisons de ce cap que la numéro 1 française ne parvient pas à franchir. Le résultat de l'analyse de la consultante de la chaîne Eurosport est sans concession : la Lyonnaise n'a pas le niveau. Pour y remédier, l'ancienne joueuse est même prête à débuter une carrière de coach auprès de sa jeune compatriote.

Marion Bartoli est sans pitié. A moins qu'elle ne prêche pour sa paroisse. Ou les deux. Peu de temps après avoir annoncé qu'elle ne reprendrait finalement pas sa carrière mais se voyait bien en revanche embrasser une trajectoire d'entraîneur, la consultante de la chaîne Eurosport estime qu'il est grand temps pour Caroline Garcia de travailler avec un vrai coach, aux dires de Bartoli, à savoir quelqu'un d'autre que son père Louis-Paul. « Le jugement prémonitoire est de dire qu'elle doit prendre un véritable coach. Je le ferais avec grand plaisir, mais c'est à elle de me solliciter et non l'inverse. Je ne vais pas m'imposer auprès d'une joueuse mais effectivement, ça serait un projet intéressant à mener », reconnaît dans L'Equipe la lauréate de Wimbledon 2013, qui s'est penchée mercredi au lendemain de l'élimination de la numéro 1 française dès le premier tour sur les raisons des difficultés de son ancienne coéquipière en équipe de France de Fed Cup à enfin franchir ce cap, elle qui squatte pourtant le Top 10 mondial depuis près d'un an maintenant (octobre 2017).


Bartoli : « Pas certaine qu'elle sache ce qu'elle doive faire sur le terrain »


Et Bartoli ne voit qu'une explication au problème rencontré par sa cadette : elle n'a pas le niveau. « Elle doit continuer à progresser si elle veut défendre son statut de Top 10. Pour l'instant, sur ce qu'elle produit cette année, elle n'a pas le niveau. Si elle veut viser plus haut et aller chercher un tournoi du Grand Chelem, il va falloir qu'elle continue à progresser. Pour l'instant, ce n'est pas suffisant », développe l'ancienne championne, qui attend bien davantage de la numéro 6 mondiale, notamment dans trois domaines. « Il faut qu'elle améliore son retour de service, car elle est prise trop souvent sur des services extérieurs avec sa position avancée. C'est une athlète naturelle, mais je trouve qu'elle ne se déplace pas bien très bien sur le terrain, elle pourrait mieux utiliser ses qualités physiques pour arriver à courir plus de terrain, même si elle a un jeu très agressif. Ensuite, il faut surtout qu'elle arrive à avoir un plan de jeu clair. Aujourd'hui, je ne suis pas certaine qu'elle sache exactement ce qu'elle doive faire en arrivant sur le terrain. » Si « Caro » Garcia a besoin d'un nouveau coach et qu'elle n'a pas compris la leçon, Marion Bartoli est prête à la prendre sous son aile. En tout cas, le message est passé.

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Marion Bartoli dresse un constat alarmant de l'état de la formation française dans le tennis, ce jeudi, dans L'Equipe. Selon la gagnante de Wimbledon 2013, les jeunes joueurs manquent d'implication.

Marion Bartoli tranche dans le vif. L'ancienne championne française ne mâche pas ses mots au moment d'évoquer la formation des joueurs et joueuse de tennis français, ce jeudi, dans le journal L'Equipe. « Si ça ne change pas très rapidement, on va droit dans le mur et on va être la risée de tout le monde », estime l'ex-septième mondiale (en 2012).

Selon Bartoli, l'implication aux entraînements dispensés au Centre national d'entraînement (CNE) est bien trop faible. « J'ai envie de me taper la tête contre les murs. Les jeunes ne veulent plus s'entraîner. On ne peut rien leur dire. Dès que leur entraîneur commence à demander un peu d'intensité, ils ne veulent pas. »

Bartoli : « C'est la colonie de vacances »

La lauréate de Wimbledon 2013 avait annoncé son retour à la compétition le 19 décembre dernier, avant de finalement abandonner l'idée. Néanmoins, elle a pu longuement observer pendant ses mois de préparation au CNE des dysfonctionnements criants : « C'est la colonie de vacances, décrit la consultante à Wimbledon pour la BBC, toujours dans les colonnes de L'Equipe. On ne peut pas admettre que les gamins du Centre national d'entraînement, qui doit réunir l'élite de l'élite, se comportent comme ça. En plus, ils se donnent le mauvais exemple entre eux. » Pour solutionner cela, l'ex-numéro 1 française se dit prête à aider la Fédération, en devenant entraîneuse. Et l'ambiance au CNE ne devrait pas être la même.

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Alors qu'elle annonçait il y a quelques semaines qu'elle ne reviendrait finalement pas sur le circuit professionnel, Marion Bartoli a donné de ses nouvelles sur son compte Instagram, comme repéré par Pure People.

Pour Marion Bartoli, ce n'est pas la grande forme. Le 26 juillet dernier, l'ancienne tenniswoman a donné de ses nouvelles à ses fans sur son compte Instagram.



Et il semblerait que la jeune femme soit "épuisée". Sur une photo publiée sur le réseau social, on peut apercevoir Marion Bartoli allongée dans son lit, encore maquillée, chez elle à Dubaï.

En juin dernier, l'ancienne joueuse de 33 ans avait annoncé, "à son grand désarroi", qu'elle ne reviendrait finalement pas à la compétition, à cause de problèmes de santé. "En effet l'augmentation nécessaire des doses d'entraînements pour tenter de retrouver mon meilleur niveau, entraînent des douleurs à nouveau à mon épaule droite, qui deviennent incompatibles avec une reprise au plus haut niveau", avait-elle expliqué.

Depuis, Marion Bartoli profite de son temps libre à Dubaï où elle habite avec son père, qui est aussi son ancien entraîneur. La gagnante de Wimbledon en 2013 a également décidé de changer de tête, comme en témoignent les photos postées sur son compte Instagram ces derniers jours. La consultante sportive a opté pour une nouvelle couleur de cheveux : le blond. Une nouvelle tête pour une nouvelle vie. Marion Bartoli désirant désormais de lancer dans une carrière d'entraîneur.

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Après avoir renoncé à son retour sur le circuit en juin dernier, Marion Bartoli a décidé de devenir coach. La preuve, comme elle l’explique sur son compte Twitter, l’ancienne lauréate de Wimbledon 2013 "est heureuse de commencer à entraîner" Lucie Wargnier. Originaire de Noyon, la Tricolore est âgée de 19 ans et pointe au 761e rang mondial.

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Tennis : Marion Bartoli devient vegan

Marion Bartoli a posté un message lundi sur Twitter pour annoncer qu'elle était désormais vegan. Dans son message, l'ancienne tenniswoman explique s'être inspirée de Lewis Hamilton. Le champion du monde de Formule 1 avait annoncé en septembre 2017 avoir modifié ses habitudes alimentaires pour protéger la planète.

Marion Bartoli explique également ne plus supporter les vidéos montrant la cruauté envers les animaux. « Il n'est jamais trop tard pour un nouveau départ », a-t-elle conclu.