BERCY 2009 - COMMENTAIRES DES MATCHS ATP

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Tennis - Bercy
Safin sur Seine



Entre spectacle et performance, Bercy présente un visage légèrement modifié pour cette édition 2009 : la vidéo sur le court n°1, des sessions de nuit dès le lundi, une fête pour honorer la fin de carrière de Marat Safin et la présence des meilleurs mondiaux.


Les nouveautés

Toujours plus de spectacle et davantage d'équité. Cette édition est marquée par la mise en place d'une session de nuit (à partir de 19h30) dès le lundi avec un "big match" pas avant 20h45. Les deux matches de dimanche et le concert de Superbus demeurent réservés aux 12.000 invités du partenaire principal. Pour ne pas léser les joueurs évoluant sur le court n°1, les organisateurs ont installé le hawk eye sur ce terrain. Une uniformité de conditions de jeu est donc au coeur des préoccupations. «On a mis des courts d'entraînement qui sont exactement les mêmes en termes qualitatifs», précise Jean-François Caujolle, co-directeur du BNP Paribas Masters. Et le succès apparaît déjà assuré avec 116.000 billets (lundi) déjà vendus.


Une fête pour Safin

Une fête pour Marat Safin, cela n'a rien de bien original pour le Russe, bon vivant. Triple vainqueur de l'épreuve, un record, l'ancien numéro 1 mondial a choisi de faire ses adieux à la compétition à Bercy et cette "der des der" sera dignement célébrée. Pour son dernier match, il recevra les clés de Bercy. «Ce sera un moment important car il a marqué de son empreinte le tournoi. C'est un joueur emblématique et très charismatique. Il a un comportement sur le court comme dans la vie avec des hauts et des bas. Il s'exprime, il est très attachant. Marat n'a pas établi de records, mais il a marqué son temps avec ce qu'il représentait, résume Jean-François Caujolle. Il n'est pas passé à côté de sa vie et c'est le plus important. Il a gagné des Grands Chelems, la Coupe Davis et des gros tournois. Il a bien vécu aussi et il a su allier sa vie d'homme avec celle de champion de tennis. Quand il fera le bilan, il sera très heureux.» Invité par les organisateurs, Marat Safin fait l'unanimité. «A titre personnel, je suis triste qu'il s'en aille. C'est un joueur que j'adore. Il est très charismatique, spectaculaire, beau gosse avec un jeu magnifique, énumère Cédric Pioline, co-directeur du tournoi. C'est un caractère. Lorsqu'il est sur le court, il fait vibrer les gens, il se passe toujours quelque chose, il y a du spectacle. Il va certainement manquer au jeu. Notre sport a besoin de gens un peu différents.»


Les meilleurs au rendez-vous

Si le spectacle demeure un complément, le jeu reste la priorité. Tous les meilleurs mondiaux devraient répondre présent et deux places pour la Masters Cup de Londres sont encore à distribuer. Seule petite incertitude : Andy Roddick. Placé en fin de saison et dans des conditions indoor, Bercy reste une forteresse pour les meilleurs. Aucun des six premiers mondiaux n'a déjà gagné l'épreuve. Pourquoi ? «C'est un tournoi très difficile à gagner, le tennis en indoor est particulier, il est beaucoup plus aléatoire que l'outdoor, des matches en cinq sets ou des tournois sur terre battue», explique Jean-François Caujolle. Mais le co-directeur du tournoi fait sa petite liste de favoris : «En indoor, Murray est très fort, Nadal est un peu moins fort. Federer n'a jamais gagné à Bercy et il aura à coeur de le gagner. Quand Federer est à son meilleur, il apparaît comme le favori. C'est un tournoi très ouvert. Roddick à son meilleur peut gagner, Tsonga à son meilleur peut gagner. Mais Federer reste le favori de l'événement.» S.D.

Voici le Tableau :


http://www.fft.fr/cms/GetDoc.asp?Type=5&ID=12104

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Tsonga sur la route de Nadal



Le tirage au sort du Masters Series de Bercy a placé Jo-Wilfried Tsonga dans le même quart de tableau que Rafael Nadal et Gilles Simon. Pour ses adieux, Fabrice Santoro aura un premier tour compliqué contre James Blake.


Tsonga devra se surpasser

Les jeux sont faits. Et s’ils s’annoncent costauds pour voir un Français disputer le Masters en fin d’année. 11e à la Race et dernière chance quasiment du clan tricolore, Jo-Wilfried Tsonga aura fort à faire pour rééditer son exploit de l’année dernière. Le tenant du titre à Bercy, après un premier tour à sa portée face au vainqueur du duel Hanescu-Montanes, devra ensuite passer sur le corps, si la logique est respectée, de Gilles Simon en 8es de finale puis de Rafael Nadal en quarts de finale. Autant dire que le chemin est semé d’embûches. Et si l’on prend en plus en compte les soucis physiques montrés par le numéro 1 français à Valence cette semaine (abandon contre Youzhny, douleurs aux poignets, fatigue générale), le handicap paraît bien lourd. Mais on peut compter sur le tempérament du Manceau, vainqueur du tournoi de Marseille en début de saison et héros de la Coupe Davis, pour tout donner devant son public.


Ljubicic croisera encore les Français

Pour l’autre postulant au Masters, Gilles Simon, il faudra un miracle encore plus énorme. D’une part, sans doute remporter le tournoi, lui qui est relégué à plus de 900 points de Fernando Verdasco, l’actuel détenteur du dernier strapontin (une victoire de l'Espagnol ce vendredi à Valence éliminera Simon définitivement). Et d’autre part compter sur les défaillances conjuguées de ses adversaires (Verdasco, Soderling, Gonzalez, Tsonga, Stepanek). Exempté de premier tour, le Niçois n’aura pas une entrée facile face à Sébastien Grosjean ou plus probablement Ivan Ljubicic, qui vient de gagner à Lyon en éliminant une tripotée de Français. Autre tête de série, Gaël Monfils, dans la même partie que Roger Federer, affrontera Stanislas Wawrinka ou un qualifié. Le numéro 1 mondial pourrait quant à lui retrouver un Français au 2e tour, en l’occurrence Julien Benneteau si celui-ci se défait de l’Allemand Philip Petzschner. Michaël Llodra (Benjamin Becker), Paul-Henri Mathieu (Viktor Troicki) et Jérémy Chardy (Juan Monaco) ont un coup à jouer au premier tour.


Santoro face à Blake

Enfin, pour leur tournée d’adieu commune, les très chers ennemis Fabrice Santoro et Marat Safin ont réussi à s’éviter. Pas sûr cependant que le Français préfère l’adversaire qui lui est proposé : James Blake, un homme qu’il a battu une seule fois en cinq confrontations, et demi-finaliste à Bercy en 2008. «Je me souviens d’un match à l’US Open contre lui. Une défaite en cinq sets, quatre heures de jeu, des crampes, un gros combat. C’est un joueur que j’apprécie, que je respecte beaucoup. Rien que pour ça, c’est un bon tirage», réagissait à chaud le vétéran français au micro d’Infosport. Marat Safin hérite, lui, d’un joueur issu des qualifications. Difficile donc de faire des prospectives mais une victoire le propulserait directement vers Juan Martin del Potro, blessé dernièrement mais annoncé à Paris (Roddick, lui, est forfait). Une chose est sûre en tout cas. Trois fois vainqueur du tournoi, Marat Safin se verra remettre les clés de Bercy lors d’une cérémonie spéciale à son dernier match.


Le premier tour des Français :

Benneteau (Fra) - Petzschner (All)
Blake (EU) - Santoro (Fra)
Troicki (Srb) - Mathieu (Fra)
Llodra (Fra, wc) - Becker (All)
Chardy (Fra) - Monaco (Arg)
Grosjean (Fra, wc) - Ljubicic (Cro)

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M1000-Paris-Bercy > Roddick forfait
Par Charlotte Ezdra, vendredi 06 novembre 2009 à 20:30


Andy Roddick ne disputera finalement pas le tournoi de Paris Bercy qui débute lundi prochain. Toujours blessé au genou l'américain, assuré de participer à la Masters Cup de Londres, préfère faire l'impasse sur le dernier Masters 1000 de la saison.

Loin d'être certain qu'il sera suffisamment remis pour la MC ...

Matthieu a écrit:

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M1000-Paris-Bercy > Roddick forfait
Par Charlotte Ezdra, vendredi 06 novembre 2009 à 20:30


Andy Roddick ne disputera finalement pas le tournoi de Paris Bercy qui débute lundi prochain. Toujours blessé au genou l'américain, assuré de participer à la Masters Cup de Londres, préfère faire l'impasse sur le dernier Masters 1000 de la saison.

Loin d'être certain qu'il sera suffisamment remis pour la MC ...

J'espère qu'il se repose justement pour préserver ses chances !!

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M1000-Paris-Bercy > Ferrer absent
Par Charlotte Ezdra, samedi 07 novembre 2009 à 11:05


Après sa décision prise à contre cœur quant à son abandon au tournoi de Valencia, David Ferrer déclare également forfait pour le tournoi de Paris-Bercy suite à l'avis de son équipe médicale qui lui a très fortement conseillé d'être au repos pendant deux semaines. L'actuel 18ème mondial espère cependant pouvoir être à nouveau à 100% pour la finale de la Coupe Davis qui aura lieu du 4 au 6 décembre prochain.

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Tennis -ATP- Bercy
Chiudinelli dans le tableau


Marco Chiudinelli, actuellement en lice à Bâle où il jouera les demi-finales, entre de ce fait directement dans le tableau du Masters 1000 de Paris Bercy avec le statut de Special Exempt. En effet, le règlement du circuit stipule bien qu'un joueur qui atteint le dernier carré d'un tournoi ATP 500 la semaine avant un ATP 1000, entre directement dans le tableau final. Chuidinelli affrontera ainsi Nicolas Almagro au premier tour et pourrait retrouver Rafael Nadal en cas de victoire.

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«Bercy, c’est la fin !»


S’il reconnaît que l’idée de disputer un dernier Open d’Australie lui est passée par la tête, Fabrice Santoro a confirmé à Sport24.com lors du tirage au sort du BNP Paribas Masters que le tournoi parisien marquerait bien la fin de sa carrière.



Fabrice, vous avez hérité de James Blake au premier tour. Un tirage au sort difficile…

Fabrice Santoro : C’est effectivement un premier tour difficile avec un deuxième tour éventuel difficile également. Mais en fait, je suis content de jouer Blake puis peut-être Andy Murray (Ndlr : tête de série n°4, l’Ecossais fera son entrée directement au deuxième tour) parce que ce sont des joueurs que j’apprécie, pour qui j’ai beaucoup de respect. Et c’était important pour moi de jouer ce dernier Masters de Paris-Bercy face à des joueurs avec lesquels j’ai beaucoup de complicité. Les seuls joueurs que je voulais éviter étaient Tomas Berdych et Tommy Robredo…



A ce propos, le BNP Paribas Masters marquera-t-il vraiment la fin de votre carrière ou avez-vous envie de disputer un dernier Open d’Australie en janvier prochain ?

Fabrice Santoro : En fait, quelqu’un (Ndlr : un journaliste québécois) avait évoqué cette possibilité pour moi. C’est vrai que ça m’a un peu retourné la tête. Avoir la possibilité de jouer des tournois du Grand Chelem sur quatre décennies… Est-ce que ça se refuse ? Quelqu’un y a pensé pour moi. Moi, je me suis dis que ça fera une question de plus pour le Trivial Poursuit. Mais est-ce une bonne chose ? Je ne sais pas…



Donc, votre décision n’est pas encore totalement prise…

Fabrice Santoro : Si, si… Pour moi, Bercy c’est la fin… Devant le public français. C’est ce que j’ai annoncé il y a un an et je m’y tiens.



Avez-vous préparé ce tournoi de façon particulière ?

Fabrice Santoro : Je me suis entraîné très dur depuis ma défaite à Lyon il y a une petite semaine pour terminer ma carrière sans regret, donner mon maximum. Face à James Blake, j’irai en tout cas au bout de moi-même.



Quel est votre favori pour le titre ?

Fabrice Santoro : C’est toujours difficile à dire. Les meilleurs joueurs, comme Roger Federer, Rafael Nadal, Juan Martin Del Potro ou Andy Murray, ont très peu joué ces dernières semaines. Ils vont arriver frais. Ils auront envie de marquer des points avant le Masters. Côté français, on attend toujours beaucoup. On a déjà eu trois vainqueurs tricolores depuis la création de ce tournoi (Ndlr : Guy Forget, Sébastien Grosjean et Jo-Wilfried Tsonga). On va voir…



Avez-vous des nouvelles de Jo-Wilfried Tsonga qui a abandonné cette semaine à Valence en raison de douleurs aux poignets ?

Fabrice Santoro : Je ne lui ai pas parlé depuis. J’espère que ce n’est pas trop grave. Je lui souhaite vraiment d’être à 100% pour pouvoir défendre son titre.



Gilles Simon et Gaël Monfils ont-ils leur chance ?

Fabrice Santoro : On sait de quoi ils sont capables. Ils font partie des meilleurs joueurs au monde. Ils l’ont prouvé tout au long de l’année. Ce serait bien qu’ils le prouvent à nouveau cette semaine à Paris.

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Exclu/ Fabrice Santoro : "J'ai très envie de devenir entraîneur"


Avant ses adieux au public français à Bercy (Masters 1000), Fabrice Santoro s'est raconté dans un livre. Sans concession avec lui-même, sans fausse pudeur, il n'a évité aucun sujet. L'expérience l'a libéré.



Pourquoi ce livre ?

D'abord, j'ai toujours entendu durant ma carrière que j'avais un jeu atypique, un caractère atypique, etc. J'ai eu envie d'expliquer ma différence. Ça, c'est par rapport aux autres. Par rapport à moi, hormis avec la sophrologie il y a longtemps, j'ai tout géré tout seul : ma carrière, mon jeu, ma vie. Donc, c'était aussi une petite thérapie. J'avais besoin d'évoquer des choses. D'évacuer. Je parle de tout. Au bout du compte, j'ai pris beaucoup de plaisir. Ce qui reste, c'est du bonheur et du plaisir.



Tu as revécu ta carrière ?

Dès lors que l'on décide de faire un bouquin, on sait qu'on va beaucoup regarder derrière. L'enfance, la vie privée, le milieu professionnel, les relations qui y existent. On est obligé de disséquer tout ça, d'aller vers le bon et le moins bon, bien sûr. Il a fallu remettre le doigt sur des choses qui paraissaient lointaines.



Les détails reviennent facilement ?

Oui, c'est même étonnant à quel point tout remonte à la surface. L'enfance, la finale de la Coupe Davis 1991, la première finale... Même si c'était déjà archivé, c'est comme avec un disque dur, tu ouvres les dossiers et ça revient.



Vas-tu surprendre ? Même ceux qui pensent te connaître ?

Peut-être. Surtout sur la façon dont j'ai décidé de m'ouvrir. Il y a des facettes que seuls mes proches connaissent. Je suis sensible, fragile, je pensais jusque-là devoir me protéger, me surprotéger, vis-à-vis des adversaires, des médias, etc. Comme derrière un rideau. Voire un deuxième rideau. Mes parents, ma soeur savaient ça depuis toujours. Ils m'ont reconnu dans le livre. Je refusais de m'ouvrir, pour moi c'était le meilleur moyen de réussir.



À l'heure des bilans, ce n'est peut-être pas le bon mot, mais...

Si si ! Je le juge positif. Ma passion est devenue mon métier, je l'ai exercé pendant vingt ans. C'est une chance extraordinaire. Mais attention : ce n'est pas qu'une question de chance, il faut du travail, de la rigueur, du sérieux, sinon ça ne peut pas durer. T'es vite au rayon des espoirs qui déçoivent, ou tu pars vers l'infirmerie, tout le temps blessé, ou alors la concurrence devient plus forte.



Tu as des regrets ?

Pas trop. Je suis un peu fataliste. J'ai progressé à mon rythme. J'étais très attendu à 17 ans, mais j'ai évolué lentement. Les choses se sont faites à leur rythme. Je répète souvent, mais c'est tellement vrai, que j'aurais aimé savoir à 20 ans ce que je sais à 36. Mais ce n'est pas possible. " Expérience ", c'est un mot creux quand tu as 15 ans. Il prend du sens quand tu en as 30...



Et demain ?

J'ai toujours vécu avec des projets et des objectifs, avec parfois le besoin de prendre une grosse claque pour rebondir, d'être déçu mais de me relever. J'aurai besoin de retrouver ça dans ma deuxième vie. J'ai goûté et aimé l'événementiel, être consultant pour Europe 1 ou la télé. Il y a plein de choses, en fait. Ouvrir une académie ? Non. Devenir entraîneur ? J'en ai très, très envie, oui. Mais pour bien coacher, il faut être avec le joueur sur le circuit, à droite à gauche, tout le temps. C'est impossible, c'est justement la principale raison pour laquelle j'arrête. Mais sur des périodes plus courtes, c'est différent...

T'as fait une SUPERBE CARRIERE Fab', t'as inquiété et battu les Meilleurs sur plusieurs Générations !!

T'avais un Jeu si atypique, si INTELLIGEMMENT TACTIQUEMENT !!

Une personnalité fraiche et sympa, "simple" ...

Quelqu'un que je regretterai vraiment BEAUCOUP sur le Circuit ...

Il fera un GRAND ENTRAINEUR, j'en doute pas une seule seconde !!

Citation :

Show devant !


Dernier tournoi avant le Masters, Bercy servira de répétition générale aux meilleurs mondiaux qui, à l’exception d’Andy Roddick, ont tous répondu présent. Roger Federer et Rafael Nadal partiront favoris pour un titre que Jo-Wilfried Tsonga aura du mal à défendre.

Labélisé Masters 1000 depuis quelques années, le BNP Paribas Masters, qui débute ce dimanche, a su se faire une place de choix dans le calendrier cette saison. Contrairement aux années précédentes où elles arrivaient éreintées à Bercy, les stars se sont particulièrement bien préparées pour l’événement, comme nous le rappelait le co-directeur du tournoi Jean-François Caujolle dans le cadre du tirage au sort du tableau : «Les cinq premiers mondiaux n’ont jamais gagné à Bercy. Le fait d’être programmé derrière Madrid les saisons dernières nous pénalisait. Je pense que cette année, l’un de ces cinq joueurs va gagner. Nadal revient à un très bon niveau. Il a bien récupéré. Djokovic a l’air assez fort. Murray et Del Potro ont montré sur les derniers mois qu’ils étaient forts et Federer, qui a gagné Roland Garros, aura à cœur de faire le doublé à Paris. S’il y a bien une année où il faut parier sur la victoire d’un des cinq premiers, c’est celle-là.»


Roddick trop juste

Roger Federer s’est en tout cas particulièrement ménagé puisqu’il a effectué son retour cette semaine à Bâle après s’être reposé depuis sa finale perdue face à Juan Martin Del Potro à l’US Open, n’hésitant pas à faire l’impasse sur le Masters 1000 de Shanghai. De bon augure pour les spectateurs parisiens, qui devraient donc retrouver le n°1 mondial au top de sa forme, désireux de remporter l’un des seuls grands titres qui manque à son immense palmarès. De même que Rafael Nadal, sur lequel Fabrice Santoro miserait bien une petite pièce, le Suisse fait figure de grand favori. Novak Djokovic et Nikolay Davydenko, vainqueur de quatre tournois cette année et sacré à Bercy en 2006, peuvent se mêler à la lutte. Difficile en revanche de savoir où en sont Andy Murray et Juan Martin Del Potro, qui soignent leurs douleurs aux poignets. Andy Roddick, opéré d’un genou, a préféré faire l’impasse afin de se réserver pour le Masters. «Concernant Andy Roddick, on avait un doute. Je l’avais déjà évoqué. De toutes les manières, il aurait été à court de forme puisqu’il n’a repris l’entraînement qu’aujourd’hui (vendredi) ou hier (jeudi), donc ce n’était pas raisonnable pour lui de venir jouer», explique Caujolle.


Tsonga peut-il défendre son titre ?

Egalement ravi du plateau de stars réunies à Bercy, Jean Gachassin rêve d’un scénario similaire à la saison dernière. «J’aimerais bien que Tsonga confirme sa victoire de l’an dernier. Tant qu’à faire, si un Français pouvait gagner…», lance le président de la FFT. Le Manceau ne semble pourtant pas au meilleur de sa forme, aussi bien mental que physique, abandonnant en début de semaine à Valence en raison de douleurs aux poignets. Santoro estime en tout cas qu’il sera difficile à Jo «d’espérer quelque chose s’il n’est pas à 100% de ses moyens.» Mais rien n’est impossible pour le protégé d’Eric Winogradsky. Légèrement blessé à une cuisse la saison dernière, il s’était surpassé, galvanisé par un public totalement acquis à sa cause, pour finalement triompher et valider son billet pour le Masters. L’enjeu est le même lors de cette édition mais la tâche s’annonce encore plus difficile, Tsonga pouvant retrouver Gilles Simon, certain depuis vendredi de ne pas aller à Londres, en 8es de finale et Rafael Nadal en quarts… Gaël Monfils, troisième «Mousquetaire» présent (Richard Gasquet a déclaré forfait pour se consacrer à sa défense devant le Tribunal arbitral du sport le 12 novembre suite à son contrôle positif à la cocaïne), est quant à lui dans le quart de tableau de Roger Federer.


Les adieux de Safin et Santoro

Le Masters 1000 de Paris-Bercy sera également l’occasion de dire adieu à Fabrice Santoro, opposé à James Blake au premier tour, et Marat Safin. Les anciens «frères ennemis» devraient avoir droit non seulement aux honneurs de la night session - «On fera tout pour mettre Fabrice en valeur», confirme Cédric Pioline, l’autre co-directeur du tournoi - mais également à des cadeaux, les clés du POPB étant promises, de manière symbolique, au fantasque Russe, triple vainqueur de l’épreuve (2000, 2002 et 2004). Bénéficiaire d’une wild-card, un autre ancien lauréat (2001), Sébastien Grosjean devrait être programmé lors du fameux Sunday Start, que le concert de Superbus viendra clôturer.

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Tennis -Bercy
Entraînement, adieux et objectifs



Fabrice Santoro ouvre le bal, ce dimanche à 14h45, contre James Blake. Le deuxième match du Sunday Start oppose Michaël Llodra à Benjamin Becker. Samedi, quelques cadors étaient déjà sur le pont et les Français évoquaient leurs objectifs.


Nadal, Del Potro et Söderling à l'entraînement

Sur les courts n°1 et n°2, les joueurs s'escriment en qualifications avec de belles réussites pour les Français à l'image de la victoire (6-7 [5], 6-4, 6-3) de Vincent Millot contre Simone Bolelli. Et sur le central, les têtes d'affiche se relaient à l'entraînement à l'instar de Juan Martin Del Potro ou de Rafael Nadal. Face à Nicolas Almagro, le Majorquin ne lésine pas dans l'effort sous le regard de son oncle Toni. Juste avant Robin Söderling n'a pas ménagé son épaule face à John Isner.


Grosjean sans douleur

Invité par les organisateurs, Sébastien Grosjean ne se soucie pas de son adversaire, Ivan Ljubicic. Le vainqueur de l'édition 2001 apprécie tout simplement de pouvoir rejouer sans douleur à l'épaule : « C'est un joueur en forme que je connais très bien. Nous sommes de la même génération. Il a retrouvé son niveau de jeu. Ce n'est pas un premier tour facile, mais je m'en fous de savoir contre qui je joue. Je vais disputer mon troisième Grand Prix depuis pas mal de temps. Je suis content d'être sur le terrain. Aujourd'hui, je n'ai plus de douleurs. Cela fait trois semaines que je n'ai plus mal. A Metz, j'avais mal au bout d'une heure. Le lendemain, je ne pouvais plus lever l'épaule. A Orléans, je n'avais pas beaucoup joué à cause de l'épaule mais je n'ai pas eu mal. Cela a enchaîné à Lyon, j'ai joué toute la semaine tous les jours et en servant tous les jours et sans douleur. Je m'entraîne normalement.» Le Marseillais en a aussi profité pour soutenir Xavier Malisse, un joueur qu'il connaît depuis les tournois de jeunes. Il juge «regrettable et sévère» la décision de suspendre un an un joueur qui a connu «des galères, est passé par les challengers pour revenir à un bon niveau» et il espère que sa sanction sera réduite. Il a également précisé qu'il était de «tout coeur» avec Richard Gasquet qui va comparaître en appel le 10 novembre.


Santoro ne «veut pas d'un match plat»

Pour son dernier tournoi, Fabrice Santoro se voit proposer l'adversaire idéal, James Blake : spectaculaire, sympa et jouable. En cinq confrontations, le Français ne s'est imposé qu'une fois à Sydney en 2008, mais il a vécu un des plus beaux moments de sa carrière face à l'Américain sur le central de Flushing Meadows en night session en 2007. Si la victoire n'est pas au rendez-vous avec une défaite (6-4, 3-6, 6-2, 4-6, 6-4), l'émotion a culminé. Pour ses adieux à bientôt 37 ans, le Toulonnais peut rêver d'une telle ambiance : «Je suis content de jouer contre un adversaire pour qui j'ai de la sympathie, avec lequel je m'entends bien et contre qui j'ai déjà eu de bons combats. J'ai fait beaucoup d'efforts pour être prêt, je me suis pas mal entraîné. C'est le dernier. J'aimerais bien gagner et jouer contre Murray. Je vais faire le maximum, j'espère qu'il y aura du monde. Je veux surtout qu'il y ait une ambiance et du suspense. Je ne veux pas d'un match plat.» Dimanche à 14h45, il ouvre le bal de Bercy devant 12.000 spectateurs, il ne devrait pas être déçu. Quand on lui demande si c'est vraiment la der des ders, il répond en souriant : « Oui, oui. Je crois bien.»


Le challenge personnel de Chardy

Etre tête de série dans un Grand Chelem, ce n'est pas anodin. Classé 31e mondial, Jérémy Chardy peut espérer décrocher une place de tête de série en Australie s'il joue bien à Bercy : « Je suis 31e, j'ai donc mon destin entre mes mains. Si je joue bien ici, je sais que je serai tête de série. C'est mon petit challenge personnel pour ce tournoi. Je trouve amusant de finir sur un petit challenge. » Son premier petit challenge se nomme Juan Monaco. Cela tombe bien. L'Argentin est 30e mondial et présente un profil de terrien : « Je l'ai affronté à Monte-Carlo (Ndlr : défaite 6-2, 7-5). Je sais comment il joue, il ne donne pas de points. Sur surface rapide, il joue un peu comme sur terre battue. Il va falloir que j'attende la bonne balle et quand il raccourcira un peu, il faudra que je monte beaucoup au filet. Cela va vite et il n'aime pas trop quand on l'agresse. Si je prends mon temps, que je sers bien et que je l'y mets beaucoup de pression, il peut faire des fautes. Ce n'est pas sa surface, j'espère que cela m'avantagera.»


Surface rapide ou lente ?

Alors il est comment ce court ? Différent de Lyon pour Julien Benneteau, plus lent qu'à Bâle pour Jérémy Chardy, mais agréable pour les deux. Après son entraînement avec Paul-Henri Mathieu, Julien Benneteau donne son avis sur les conditions de jeu : « Le court est bien. C'est un peu différent de celui de Lyon car les balles sont différentes. Cela rebondit un peu moins. C'est peut-être un peu plus lent ici, ce sont des conditions intermédiaires. C'est assez agréable de jouer ici. C'est le dernier coup de collier et c'est plus facile pour nous (Ndlr : joueurs français) parce que c'est à Bercy. C'est génial de pouvoir compter là-dessus. C'est dur physiquement et mentalement, mais j'ai plutôt bien tapé. Je pense que c'est plus dur pour d'autres joueurs que pour moi et je vais essayer d'en profiter.»

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Tennis - ATP - Bercy
Six Français continuent



Six Français ont franchi samedi le 1er tour des qualifications du Masters 1000 de Bercy : Gicquel, Clément, Ascione, Guez, Rodrigues et Millot.

Les Français étaient dix en lice samedi, ils sont encore six en course dans le tableau des qualifications du Masters 1000 de Bercy. La performance du jour est à mettre au crédit de Vincent Millot, qui a sorti la tête de série n°8, l'Italien Simone Bolelli (6-7[5], 6-4, 6-3). David Guez a dominé l'Américain Robert Kendrick (n°12) en deux sets secs (6-3, 6-4) alors que Thierry Ascione n'a fait qu'une bouchée du Russe Teimuraz Gabashvili (n°10, 6-2, 6-1). Der son côté, Mathieu Rodrigues a profité du forfait du Letton Ernests Gulbis (n°6).

Dans les deux rencontres 100% tricolores, Marc Gicquel (n°2) a battu Edouard Roger-Vasselin (6-4, 6-4), tandis qu'Arnaud Clément (n°7) a pris le meilleur sur Jonathan Dasnières de Veig (7-6[0], 6-1). Au terme d'un combat de plus de 2h, Josselin Ouanna a cédé face à l'Ukrainien Sergiy Stakhovsky, tête de série n°1 du tableau (7-6[4], 3-6, 7-6[5]) alors que Laurent Recouderc n'a rien pu faire contre Alejandro Falla, n°9 (6-3, 6-3). Le Portugais Frederico Gil et l'Espagnol Ivan Navarro sont les deux autres qualifiés du jour.

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M1000-Paris-Bercy > La perf' de Millot
Par Pauline Dahlem, samedi 07 novembre 2009 à 18:56


Vincent Millot, 232ème à l'ATP, a éliminé l'Italien Simone Bolelli, ex-numéro 36 mondial, au premier tour des qualifications du BNP Paribas Masters. Le Français, qui a disputé le premier match de sa carrière en Grand Prix à Lyon il y a quinze jours, s'impose en trois sets accrochés 6/7 6/4 6/3.

A suivre ce Dimanche, mais hors Pronos


14:45 Blake J. (Usa) -
Santoro F. (Fra) -

16:45 Llodra M. (Fra) -
Becker B. (Ger) -




Blake/Fab' en Affiche