Maria Masha Sharapova

Citation :

Maria Sharapova tiendra une conférence de presse à Los Angeles, lundi (21 heures, heure française), lors de laquelle elle fera selon son agent «une annonce majeure». La joueuse russe (7e), handicapée par des blessures récurrentes ces derniers mois, pourrait mettre fin à sa saison, voire à sa carrière selon les premières rumeurs.

Citation :

Dopage: Maria Sharapova contrôlée positive lors de l’Open d’Australie

La tenniswoman a annoncé elle-même la nouvelle au cours d’une conférence de presse à Los Angeles. Elle ne pense pas encore à la retraite.



Dimanche, Maria Sharapova avait envoyé une invitation à la presse pour une conférence de presse ce lundi midi à Los Angeles. La Russe avait une annonce à faire : opération à l’avant-bras ? Fin de saison ? Retraite à seulement 29 ans ?

Et bien non ! C’est une bombe que la Russe a dévoilée : lors du dernier Open d’Australie, Sharapova a échoué à un test antidopage lors du dernier Open d’Australie. « J’ai fait un énorme erreur», a-t-elle dit en précisant qu’elle prenait depuis 2006 un médicament, le meldonium, pour lutter contre le diabète qui était apparu fin décembre sur la liste des produits prohibés.

Maria Sharapova n’est pas la première personne du monde du sport à subir ce changement de règlement. En février dernier, le cycliste russe Eduard Vorganov avait également été contrôlé positif au meldonium.

Maria Sharapova, qui aura 29 ans le 19 avril, a remporté cinq titres du Grand Chelem durant sa carrière : Wimbledon 2004, US Open 2006, Open d’Australie 2008 et Roland Garros 2012 et 2014. Au cours de sa conférence de presse, elle a indiqué qu’elle ne voulait pas encore arrêter sa carrière.

Je ne sais pas quoi en penser. Ca semble s'apparenter davantage à une grosse erreur professionnelle qu'à du dopage volontaire mais d'un autre côté ce produit semble bien pratique pour dissimuler des pratiques de dopage devenues très régulières ces dernières années :

http://vazel.blog.lemonde.fr/2016/03/04/le-meldonium-quand-un-medicament-detourne-devient-dopage/



Quand même dommage que la lutte contre le dopage en tennis passe par la prise d'une top 10 pour médicament... Pas de prises de stéroides en tennis, pas de dopage sanguin ni d'epo?

Citation :

Quelques minutes après la conférence de presse de Maria Sharapova, L’ITF a confirmé que la joueuse avait été déclarée positive après un contrôle le 26 janvier (NDLR : jour de son quart de finale perdu face à Serena Williams, soit sa dernière rencontre disputée jusqu’ici) et que l’analyse de l’échantillon avait démontré la présence du meldonium. La Russe a été informée le 2 mars de son contrôle positif. L’ITF précise qu’elle a accepté le résultat des analyses.

Maria Sharapova est suspendue à titre provisoire à partir du 12 mars en attendant une décision la concernant.

Citation :

Placé sur la liste des produits interdits par l’Agence mondiale antidopage au 1er janvier 2016, le meldonium a déjà fait plusieurs « victimes », si l’on peut dire ainsi, parmi les sportifs de haut niveau. Notamment le cycliste russe Eduard Vorganov, de l’équipe Katusha, lui aussi pris avant d’évoquer la même excuse que Maria Sharapova, à savoir qu’il ignorait que le produit avait récemment été placé sur la liste des substances interdites. Mais ces deux athlètes de renom ne sont pas les seuls à avoir « plongé » depuis le début de l’année : six lutteurs géorgiens, deux biathlètes ukrainiens et un marathonien éthiopien, entre autres, ont aussi subi un contrôle positif.

Il faut dire que le Meldonium, principalement produit en Lettonie, est une substance très populaire dans les pays baltes et de l’Est, où il est quasi exclusivement distribué. On peut donc s’attendre, dans les prochaines semaines, à de nouveaux cas de dopage à cette substance.
Lutter contre les maladies cardiaques

Mais de quoi s’agit-il exactement ? Fabriqué pour lutter contre les angines et les maladies cardiaques, notamment la prévention de l’infarctus du myocarde, ce médicament est détourné depuis de très nombreuses années par des sportifs attirés par ses propriétés de récupération. Selon le quotidien L’Equipe, il augmente les performances des sujets malades, principalement dans les sports où la vitesse est primordiale, car le meldonium améliore les capacités du muscle cardiaque.

Le Monde, voici quelques jours, se basant sur une étude de l’Institut de biochimie et le centre de recherche préventive sur le dopage de Cologne, affirme pour sa part que « des traces de meldonium avaient récemment été trouvées dans 2,2 % des 8320 échantillons urinaires aléatoirement prélevés lors de contrôles antidopage chez des sportifs professionnels. » Parmi ces contrôles positifs, 67 % d’entre eux concernaient des sportifs pratiquant des sports de forces, contre 25 % pour des sportifs d’endurance.

Selon cette même source, le meldonium, outre ses effets sur le muscle cardiaque, améliore également l’endurance et la récupération tout en aidant le sportif à lutter plus efficacement contre le stress.

Citation :

Dopage: Nike, Porsche et Tag Heuer lâchent Maria Sharapova

Dans la foulée de l’annonce du contrôle positif de Maria Sharapova au meldonium, Nike a indiqué suspendre ses liens avec la joueuse russe, avant les retraits de Nike et Tag Heuer.



« Nous sommes attristés et surpris par l’information concernant Maria Sharapova », a déclaré KeJuan Wilkins, un porte-parole. » Nous avons décidé de suspendre notre relation avec Maria le temps de l’enquête », a-t-il ajouté sans davantage de précision.

Maria Sharapova est l’une des ambassadrices les plus populaires de la marque à la virgule, pour laquelle elle apparaît dans de nombreuses campagnes publicitaires et fait souvent la une des spots lors des tournois majeurs de tennis.

L’ancienne numéro 1 mondiale a amassé 29 millions de dollars en gains en 2015, dont sept seulement sur les courts.
Un contrat non-renouvelé chez Tag Heuer

L’horloger suisse Tag Heuer a également décidé de ne pas renouveler son contrat avec la joueuse de tennis russe. «Tag Heuer était sous contrat avec Maria Sharapova jusqu’au 31 décembre 2015. Nous étions actuellement en discussion pour prolonger notre collaboration. Compte tenu des circonstances, la marque horlogère suisse suspend ces négociations, et a décidé de ne pas renouveler son contrat avec Mme Sharapova», a indiqué une porte-parole de la marque dans un communiqué.

Maria Sharapova était sous contrat avec Tag Heuer depuis 12 ans.
Porsche « regrette la nouvelle »

Le constructeur automobile allemand Porsche a annoncé suspendre ses activités avec Maria Sharapova, mardi au lendemain de l’annonce par la joueuse de tennis russe d’un contrôle antidopage positif durant l’Open d’Australie en janvier.

« On regrette la nouvelle concernant Maria Sharapova. On a décidé de suspendre les activités prévues jusqu’à ce que de plus amples informations soient connues pour nous permettre d’analyser la situation », a indiqué le contructeur allemand dans un communiqué.
Sharapova se défend

La star du tennis féminin a pris de court le monde du sport lundi en annonçant qu’elle avait fait l’objet, à l’Open d’Australie, d’un contrôle antidopage positif résultant de la prise d’un médicament, le meldonium, apparu en janvier 2016 sur la liste des produits prohibés et au coeur de plusieurs affaires retentissantes.

Elle a expliqué que ce médicament lui était prescrit depuis 2006 pour » traiter des problèmes de santé récurrents, un déficit en magnésium, une arythmie cardiaque et des cas de diabète dans sa famille ».

Maria Sharapova a été « suspendue à titre provisoire à partir du 12 mars en attendant le déroulement de la procédure », a indiqué la Fédération internationale de tennis.

Citation :

L’Américaine Jennifer Capriati n’a pas été tendre avec Maria Sharapova. Quelques heures après l’annonce de la joueuse russe, la championne olympique de Barcelone l’a sèchement attaquée sur les réseaux.



L’Américaine Jennifer Capriati, ancienne N.1 mondiale, a critiqué ce lundi sur les réseaux sociaux avec virulence la Russe Maria Sharapova qui a fait l’objet d’un contrôle antidopage positif lors de l’Open d’Australie en janvier.

Sans la citer nommément, Capriati a estimé que Sharapova devait « être dépossédée de ses titres, si tout cela était avéré », a-t-elle écrit dans une série de tweets.

« Quel est l’intérêt pour quelqu’un de prendre un médicament pour le cœur qui aide à récupérer plus vite, à moins d’avoir un problème cardiaque ? »s’est interrogé Capriati qui a remporté trois titres du Grand Chelem (Open d’Australie en 2001 et 2002, Roland-Garros 2001).

« Je n’ai jamais choisi de tricher, quoi qu’il me soit arrivé (NDLR : elle avait été arrêtée en possession de marijuana en 1994) Je n’avais pas une équipe de docteurs payés à prix d’or qui trouvent une façon de contourner le règlement en attendant que la science les rattrape »,a-t-elle accusé.

Citation :

Avertie à cinq reprises, Sharapova n'aurait aucune excuse valable

Pour sa défense, la championne russe avait plaidé sa méconnaissance sur les nouveaux produits interdits... The Times démonte son argumentaire.

Depuis le 1er janvier 2016, le meldonium fait partie des produits interdits, considéré comme dopant. Alors que Maria Sharapova avait défendu le fait qu'elle n'était pas au courant, The Times croit savoir que la Russe aurait été, a contrario, prévenue au minimum cinq fois...

Si cette information est bel et bien vérifiée, elle viendrait, encore plus, ternir la réputation et l'avenir de la joueuse de tennis. Tout d'abord, elle aurait reçu trois avertissements de la FIT, la Fédération Internationale de Tennis. Ce n'est pas tout puisque Sharapova aurait également reçu deux courriers de la part de la WTA et, ce, bien avant d'avoir été contrôlée positive.

"Chaque fois que la liste des produits dopants est actualisée, nous le communiquons pour le 30 septembre au plus tard. Vous avez alors les mois d'octobre, novembre et décembre pour arrêter ce que vous faites", témoignait Dick Pound, le patron de l'AMA, à nos confrères du Times. L'étau se reserre irrémédiablement sur Maria...

Citation :

Dopage: la défense de Maria Sharapova en questions


En révélant qu'elle prenait du Meldonium depuis dix ans, Maria Sharapova a jeté un voile noir sur sa carrière. Quatre de ses cinq titres en Grand chelem auraient donc été obtenus alors qu'elle était traitée avec ce produit placé depuis le 1er janvier 2016 sur la liste des substances prohibées par l'Agence mondiale antidopage (AMA). La joueuse, lâchée très rapidement par ses sponsors, assure qu'elle prenait du Meldonium uniquement pour des raisons de santé. Retour sur sa défense, point par point.

10 ans de prescription, est-ce normal?


Pas vraiment. Maria Sharapova, qui a justifié la prise à partir de 2006 de ce médicament à cause de "plusieurs soucis médicaux", n'a pas précisé s'il s'agissait d'une prise régulière ou occasionnelle. Le détail pourrait être d'importance pour sa défense. "Selon l'état du patient, un traitement au Meldonium peut aller de quatre à six semaines, a précisé à l'agence AP son distributeur, le laboratoire letton Grindeks. Ce type de traitement peut être répété deux autres fois par an."
Du Meldonium pour soigner du diabète, est-ce normal?

On peut en douter. Sharapova a justifié la prise de Meldonium par des risques de diabètes dans sa famille, en plus d'une arythmie cardiaque et un déficit en magnésium. "C'est une explication un peu foireuse. Il y a eu certaines expériences chez les animaux qui montreraient que, peut-être, le meldonium préviendrait le diabète mais il n'y a pas eu de réelles études, a affirmé à la RTBF Jean-Pierre Castiaux, médecin du sport et professeur à l'Université catholique de Louvain. Et aucun produit ne marche réellement pour prévenir cette maladie."


Selon Le Monde, les soi-disant effets protecteurs anti-diabète du Meldonium n'ont été mis à jour qu'à l'occasion d'une étude publiée en 2009. Soit trois ans après les premières prises de Meldonium par la joueuse! Pour la crédibilité de Maria Sharapova, son "médecin de famille" (la formule est d'elle) va devoir expliquer précisément ses choix de praticien.
Vivre aux Etats-Unis et prendre du Meldonium, est-ce normal?

A priori non. Les autorités américaines n'ont jamais donné leur agrément à la commercialisation de Mildronate, sur leur sol, doutant de son intérêt médical. Le médicament au Meldonium de Grindeks n'est d'ailleurs distribué que dans les pays de l'ex-URSS et se trouve même en vente libre en Russie. Si elle est bien Russe, Maria Sharapova vit aux Etats-Unis depuis 1995, alors qu'elle n'avait pas encore 8 ans! Est-elle encore traitée par un "médecin de famille" en Russie? Pour être convaincante, la joueuse va devoir donner des explications plus détaillées.

Ignorer l'interdiction du Meldonium, est-ce normal?

Non, sauf à manquer de professionnalisme. Maria Sharapova a affirmé qu'elle avait reçu le 22 décembre un e-mail de l'Agence mondiale antidopage renvoyant par un lien à la liste actualisée au 1er janvier 2016 des substances prohibées. Mais elle a ajouté qu'elle n'avait "pas regardé la liste", reconnaissant sa faute. Selon The Telegraph, les joueurs de tennis ont pourtant été prévenus à cinq reprises par l'AMA, du 3 au 29 décembre, de la nouvelle interdiction de l'utilisation du Meldonium, dont le détournement comme produit dopant était de plus en plus répandu (490 athlètes testés positifs sur 6000 participants aux Jeux européens).

Citation :

Lundi soir, Maria Sharapova a annoncé, au cours d’une conférence de presse, qu’elle avait été contrôlée positive au meldonium, un produit prohibé par les instances mondiales du tennis depuis le 1er janvier 2016.

Le lendemain, la plupart des sponsors de la joueuse russe ont indiqué qu’ils mettaient fin à leur collaboration avec l’ancienne numéro une mondiale. Cela a été le cas de Nike, Tag Heuer ou encore Porsche pour ne citer qu’eux alors qu’Evian attend avant de prendre une décision finale.

Par contre, Head, le fournisseur de raquettes, a indiqué qu’il continuait à soutenir Maria Sharapova et même à prolonger son partenariat avec elle. La Russe continuera donc à recevoir du matériel de la marque.

La septième joueuse mondiale au ranking WTA avait indiqué dès lundi qu’elle ne comptait pas mettre un terme à sa carrière suite à cette affaire de dopage.

Citation :

L'ancienne N.1 mondiale Maria Sharapova, suspendue à titre provisoire après un contrôle andidopage positif au meldonium, a écrit vendredi un long message sur les réseaux sociaux pour réagir "aux fausses accusations" la concernant.

"Il y a des choses qui ont été diffusé par les médias qui sont fausses et je suis déterminée à contre-attaquer", a-t-elle écrit à ses fans sur son compte Facebook.

"Un article a dit que j'avais été avertie à cinq reprises de l'interdiction du médicament que je prenais: ce n'est pas vrai, cela n'est jamais arrivé", a poursuivi la joueuse russe, qui a révélé lundi son contrôle positif remontant à l'Open d'Australie 2016 et invoqué une négligence de sa part.

Le meldonium est à la base un médicament protecteur des cellules cardiaques vendu dans les seuls pays de l'Est et placé depuis le 1er janvier 2016 sur la liste des produits interdits par l'Agence mondiale antidopage.

"Je ne cherche pas d'excuses pour avoir ignoré l'interdiction de ce médicament", a poursuivi Sharapova, "je vous ai déjà parlé du courrier électronique reçu le 22 décembre 2015 intitulé +Principaux changement dans le programme antidopage du tennis pour 2016+, j'aurais dû être plus attentive, mais les autres +courriers+? C'était enfoui dans des lettres d'informations, sur des sites internet, ou des dépliants", a-t-elle regretté.

Sharapova a admis que toutes les informations étaient accessibles, mais a expliqué qu'il fallait "cliquer sur un lien, entrer un mot de passe, chercher les infos et lire", ou consulter un dépliant distribué lors des tournois début 2016. "Mais ce document contenait des milliers de mots, beaucoup d'entre eux techniques et écrits en petit caractère", a-t-elle souligné en publiant des photos dudit dépliant.

Elle a également balayé l'idée qu'elle prenait le médicament en question tous les jours alors que la presse a rapporté que le traitement normal était de quatre à six semaines.

"C'est ce que j'ai fait. J'ai suivi le traitement prescrit par mon médecin et pris les doses minimales", a insisté la N.7 mondiale.

"Je suis fière de la façon dont j'ai joué au tennis, j'ai été honnête et pris les devants, je n'ai pas prétendu être blessée afin de cacher que j'avais été contrôlé positive" a-t-elle conclu.

Sa conclusion est à souligner, combien d'autres en tennis ne l'ont pas fait...

Citation :

L'ONU met fin à la fonction d'ambassadrice de bonne volonté dévolue à Maria Sharapova

Lâchée par plusieurs sponsors depuis l'annonce de son contrôle anti-dopage positif, la Russe Maria Sharapova s'est vu retirer pour l'instant par l'ONU, l'Organisation des Nations Unies, son rôle d'ambassadrice de bonne volonté qu'elle occupait depuis 9 ans.

Maria Sharapova s'était investie déjà en faveur des victimes de la catastrophe nucléaire de Tchernobyl en 1986. Elle occupait depuis février 2007 la fonction d'ambassadrice de bonne volonté. L'ONU a retiré son profil de sa page internet et expliqué que le "Le programme des nations Unies pour le développement remercie Maria Sharapova pour son aide. Cependant, au vu de l'annonce récente de Madame Sharapova, nous avons suspendu la semaine dernière ses fonctions d'ambassadrice de bonne volonté et mis fin à toutes ses activités tant que l'enquête est en cours," selon un porte-parole cité par The Guardian.

Citation :

Pour Mladenovic, Sharapova est «une tricheuse»



Après son contrôle positif au meldonium lors de l'Open d'Australie, Maria Sharapova a reçu plusieurs soutiens dans le monde du tennis. L'ancienne joueuse Flavia Pennetta a affirmé qu'elle «n'associera jamais le nom de Sharapova au dopage» ; Serena Williams a quant à elle salué «le courage» de sa grande rivale. La Française Marion Bartoli a également pris la défense de la Russe: «Je sais qu'elle n'est pas dopée et que c'est certainement un oubli de sa part», a-t-elle déclaré. Un avis que ne partagent pas toutes les Tricolores.

«On le dit tous ici que c'est une tricheuse»

En effet, Kristina Mladenovic (n°29) s'en est pris à Maria Sharapova. «On le pense tous et on le dit tous ici que c'est une tricheuse. Tu doutes et tu te dis qu'elle ne mérite pas tout ce qu'elle a gagné et a fait. C'est grave, mais c'est bien que ça sorte enfin», a-t-elle affirmé après sa défaite lors de son entrée en lice au tournoi d'Indian Wells. L'ancienne première mondiale Jennifer Capriati a estimé que Maria Sharapova devait être «dépossédée de tous ses titres». Avant de déclarer: «Je n'ai jamais choisi de tricher, quoi qu'il me soit arrivé. Je n'avais pas une équipe de docteurs payés à prix d'or qui trouvent une façon de contourner le règlement en attendant que la science les rattrape.»

Citation :

Après son élimination au premier tour d'Indian Wells, face à la Kazakhe Yulia Putintseva (6-4, 6-4), Kristina Mladenovic n’avait pas épargné Maria Sharapova, contrôlée positive au mélodium, une substance interdite depuis le 1er janvier. «Elle a pris pendant dix ans un truc grave en précisant en plus qu'elle n'était même pas malade, s'était insurgée la numéro 1 française 29e mondiale. Elle s'est amusée à jouer avec les limites, avait déclaré Mladenovic au Parisien. C'est décevant, je n'aime pas cette mentalité, d'essayer d'être meilleure en contournant Je la respectais pour sa carrière, pas pour la personne qu'elle est parce qu'elle n'était pas polie ni très agréable. Je suis un peu dure, mais on le pense tous et on le dit tous, ici, que c'est une tricheuse. (...) Elle doit être sanctionnée. (...) Quand tu vois nos efforts pour améliorer notre endurance, notre récupération, gérer les émotions et le stress. Là, tu te demandes si la nana fournit ces efforts. Tu te dis que ce n'est pas une championne : elle a triché. Tu doutes et tu te dis qu'elle ne mérite pas tout ce qu'elle a gagné». Cette sortie médiatique a fait parler sur les réseaux sociaux. Et les nombreux fans de Maria Sharapova n’ont pas du tout aimé les propos sans filtre et sans langue de bois de la numéro un française. Et ils l’ont fait savoir.

Cette dernière s’est défendue sur twitter lundi. La Nordiste persiste et signe à propos du contrôle positif de Maria Sharapova. « J’ai juste dit que prendre 10 ans légalement ou illégalement cette substance me choque de la part d’une championne comme elle. Et quand vous êtes contrôlé positif, vous devez être suspendu afin que votre sport reste propre». On attend désormais la réaction de Maria Sharapova…

Citation :

David Haggerty, le président de la Fédération internationale de tennis (ITF), a indiqué mercredi qu'une décision concernant Maria Sharapova, contrôlée positive au meldonium lors du dernier Open d'Australie et provisoirement suspendue depuis le 8 mars, devrait être rendue avant le prochain Wimbledon (27 juin-10 juillet). Haggerty a précisé que le Tennis Integrity Unit (TIU) mettait, en général, 2 à 3 mois à traiter chaque cas.

On pouvait s'en douter mais cela se confirme : pas de Roland Garros