Le topic des "Bleus", l'équipe de France de football - 2

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Blanc : Zidane, «s'il en a envie...»


En marge de la préparation de France-Belgique, mardi soir, Laurent Blanc a apporté son soutien à Zinedine Zidane qui avait affirmé dimanche que l'envie d'entraîner le «titillait». «Il ferait un bon entraîneur, a estimé le sélectionneur de l'équipe de France. Maintenant, quand on s'appelle Zidane, on ne peut pas non plus entraîner le FC Mimosa. Il va falloir qu'il y ait un président qui lui fasse confiance alors qu'il n'a pas d'expérience comme cela a été le cas avec moi. C'est ce que je lui ai dit : s'il en a envie, qu'il entraîne, mais qu'il ne se pose pas non plus trop de questions. Quand c'est le cas, finalement, vous ne le faites plus». - E. T., au Stade de France

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Cissé : «Je ne lâche rien»


Absent du groupe des 22 appelés pour France - Etats-Unis et France-Belgique, Djibril Cissé compte bien revenir en sélection dès que possible. Et, d'ici-là, évoque ses grands moments d'international dans L'Equipe.

Il n'est pas du rassemblement des Bleus, cette fois-ci, mais il ne s'en inquiète pas outre mesure. «C'est vrai que je traverse une période un peu difficile avec la Lazio, puisque cela fait dix matches de Championnat que je ne marque pas. (...) C'est une période qui m'énerve un peu. Je comprends que le sélectionneur veuille donner sa chance à tout le monde.» Djibril Cissé, donc, regarde les matches de l'équipe de France devant sa télévision, dans son grand appartement au Nord de Rome qu'il a ouvert à notre journal. L'occasion pour lui, à 30 ans et quarante sélections en Bleu, de revenir sur les grands moments de sa carrière internationale.

Ses absences, évidemment, de l'Euro 2004 (suspension), du Mondial 2006 (blessure), de l'Euro 2008 (choix du sélectionneur) : «Le plus facile a été de me remettre des blessures corporelles... Le reste, ça fait mal. C'est plus dur.» Les blessures corporelles, parlons-en : une double fracture tibia-péroné en 2004, alors sous le maillot de Liverpool, et des images qui ont marqué. «Quand c'est moi, je peux regarder. Quand il s'agit des autres, impossible. (...) Je me souviens, quand je suis transporté à l'hôpital, je plaisante avec le doc et je lui dis que je vais me préparer quelques jours de vacances à Ibiza. J'ajoute que je serai là pour la fin de saison. Lui me dit plutôt la saison d'après...»

Juin 2006, en amical avec les Bleus contre la Chine, c'est la jambe droite qui craque : «Le lendemain de l'opération, je me suis réveillé avec de grosses douleurs à la poitrine, au point de déchirer les draps. En fait, j'avais du sang dans les poumons et il a fallu que les médecins m'intubent.» Mais la carrière de Cissé, heureusement, ne se résume pas aux blessures. L'Arlésien s'est toujours battu, plus que de raison, pour retrouver sa place en sélection. Même sous les lointains cieux grecs, quand l'ancien Auxerrois évoluait sous le maillot du Panathinaïkos : «J'entendais les gens dire "Cissé il est mort, il s'enterre en Grèce." Ça me faisait rire car les gens qui me connaissent savent qu'on ne m'enterre pas comme ça. Je ne fais jamais rien sans une idée derrière la tête et toujours ce qu'il faut pour jouer pour mon pays.» Donc, en Bleu il reviendra. «Je reste un mec qui ne lâche pas.»

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Blanc, c'est pas si bleu


Le sélectionneur de l'équipe de France poursuivra t-il sa mission au-delà de l'Euro, date-butoir de son contrat ? La réponse se fait attendre.

La prolongation du contrat de Laurent Blanc à la tête de la sélection nationale n'a pas encore été évoquée au sein du comité exécutif de la FFF. Noël le Graêt le confirme, ce lundi, dans L'Equipe, mais refuse que soit vu dans cet état de fait un quelconque signe négatif : «L'été dernier, j'ai prolongé Bruno Bini immédiatement après la Coupe du monde. L'équipe avait été très performante». Faut-il comprendre, donc, qu'un nouveau bail de deux saisons supplémentaires sera proposé au sélectionneur tricolore en cas de parcours satisfaisant en Pologne et en Ukraine ? Possible. Sous réserve, toutefois, que Laurent Blanc puisse alors céder aux sirènes étrangères, comme celles de la Juventus et de l'Inter qui s'étaient fait entendre en 2010.

«Si je dois rester, il faudra que mon contrat soit prolongé avant l'Euro», avait-il confié, fin octobre, dans notre journal. Mais Noël Le Graët n'entend pas qu'on lui impose un timing : «Les amours non forcés sont toujours les plus beaux.» "Amour", le mot est sans doute un peu fort pour qualifier la relation entre les deux hommes. Le président de la FFF a ainsi refusé, pour des raisons budgétaires, que des primes soient allouées au staff des Bleus, et que ces derniers suivent une tournée étrangère ce mois-ci.

«Je ne peux pas bloquer [Blanc]»
Noël Le Graët entend aussi mener une sorte d'audit autour de l'équipe de France, et souhaiterait sans doute resserrer quelque peu le staff tricolore, qui compterait grosso modo 22 personnes...pour encadrer 23 joueurs. Pas sûr que Laurent Blanc accepte de réduire sa voilure. Pas sûr que Le Graët, non plus, fasse du sentiment, lui qui glisse, quand on évoque le possible départ de son sélectionneur vers une écurie étrangère : «Laurent a démontré qu'il avait toutes les qualités pour diriger une sélection ou un grand club. Je ne peux pas le bloquer.» (Rédaction)

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Blanc : «Les mêmes problèmes»


Le sélectionneur voit une certaine similitude entre les Bleus et leur adversaire belge de mardi (21h00) : un mix incomplet entre talents et collectif.

«Laurent Blanc, beaucoup d'observateurs se sont ennuyés au cours de votre victoire contre les USA (1-0). Que faudrait-il pour y remédier ?
Marquer des buts. Cela implique de faire de meilleurs choix dans le domaine offensif. Si on gagnait nos matches 4-3 ou 3-2, je pense que les gens seraient plus contents. Mais je sais aussi que le lendemain, vous me poseriez des questions uniquement sur la défense qui a failli et sur les buts qu'on a pris. Il y aura toujours un débat sur le jeu. Ça a toujours été comme ça, et ça le sera toujours.

Loïc Rémy et Marvin Martin se sont encore montrés décisifs. Deviennent-ils indispensables à l'équipe de France ?
Sur la forme du moment, ils le sont, mais rien n'est figé. Le problème, c'est que vous ne prenez pas en considération le fait qu'ils sont entrés à vingt-cinq minutes de la fin, quand l'équipe adverse était fatiguée. Marvin est intéressant parce qu'il éclaire le jeu, mais j'espère qu'il sera aussi intéressant quand il jouera de la 1re à la 90e minute. Pareil pour Rémy.

Franck Ribéry n'a toujours pas réussi élever son niveau en sélection. Bénéficie-t-il de davantage d'indulgence de votre part qu'un autre joueur ?
Je lui ai donné sa chance comme à Florent Malouda. A gauche, si vous analysez bien, Flo a disputé énormément de matches. Franck aussi, même s'il n'a pas réussi à donner sa pleine mesure. Je ne suis ni plus tolérant ni plus indulgent avec lui qu'avec un autre. De toute façon, il faut arrêter de penser que le poste d'ailier gaucher est réservé à Ribéry ou Malouda. D'ici l'Euro, d'autres joueurs peuvent se révéler. S'il veulent le poste, il faut qu'ils soient performants.

Vous aviez affirmé que l'opposition de la Belgique serait certainement plus consistante que celle proposée par les USA. Que pensez-vous de cette sélection ?
Si je me réfère aux joueurs qui la composent, c'est une belle équipe sur le papier. Il n'y a qu'à voir les joueurs et les clubs dans lesquels ils jouent. On les a visionnés cet après-midi. Ils ont une très belle génération, beaucoup de qualités athlétiques -j'ai rarement vu une équipe aussi haute en taille-, mais aussi techniques. Malheureusement pour eux, ils n'arrivent pas à confirmer tout ça à travers une qualification pour une grande épreuve internationale. Ils ont les mêmes problèmes que nous : ils ont du mal à mettre leurs talents individuels dans un collectif.

Eden Hazard a déclaré qu'il voulait «briller» face à la France. Qu'est ce que cela vous inspire ?
On le connaît très bien puisqu'il joue à Lille et en L1 depuis un certain temps. Il a eu quelques soucis avec son équipe nationale, mais c'est un jeune joueur avec qui on est très exigeant. On oublie qu'il n'a que 20 ans et une marge de progression énorme. La Belgique a de la chance de posséder un joueur de ce talent, mais il y en a d'autres aussi comme (Axel) Witsel. A l'époque où j'entraînais Bordeaux, on s'était intéressé à lui, mais il était déjà trop cher.

Ce ne sera donc pas un match France-Eden Hazard ?
Si c'est ça, on a déjà gagné. Parce qu'à onze contre un... (Rires)»

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Blanc : «C'est indécent»


En fin de contrat après l'Euro, Laurent Blanc juge qu'il n'est pas encore temps de parler de sa prolongation. Il regrette qu'on l'oppose Noël Le Graët.

Laurent Blanc se doutait qu'«il y en aurait bien un» pour lui poser la question : a-t-il prévu de rencontrer prochainement Noël Le Graët pour évoquer la prolongation de son contrat ? «Non, a-t-il répondu de manière catégorique. Pour aller le voir, il faudrait que j'ai une requête. Or, au mois de novembre 2011, je n'en ai pas.» Alors que son bail expirera après l'Euro 2012, le sélectionneur estime «indécent» que l'on parle dès à présent de son «renouvellement». «On s'est qualifié pour l'Euro il y a à peine un mois, ce n'est pas le moment.»

Au cours de cette mise au point, Blanc a regretté qu'on le «mette en opposition» avec le président de la FFF. S'il n'a pas nié quelques échanges parfois «vifs» avec le dirigeant, ces discussions concernent essentiellement la vie et le fonctionnement de l'équipe de France. En aucune manière son cas personnel. «Vous me croyez ou pas, mais je le dis en toute sincérité, a-t-il assuré. Il a un fort caractère, moi aussi, donc vous supposez des choses. Mais lui comme moi avons tout intérêt à travailler en collaboration parce qu'on a un intérêt commun.»

Le fond du problème, a-t-on rappelé au sélectionneur, c'est qu'il souhaite être fixé sur son avenir avant le début de l'Euro (voir L'Equipe du 28 octobre), alors que Le Graët, lui, veut attendre la fin de l'épreuve. «Eh bien, si on n'est pas d'accord sur les emplois du temps et les négociations à mener, on se séparera, a-t-il encore évacué. C'est la vie ça.» Pour l'heure, il jure ne penser qu'à l'opération «reconstruction» entamée au mois d'août 2010. «Et il y a du travail... Mon contrat, il faudra certainement y songer à un moment, mais il n'y a pas de date butoir.» - E. T., au Stade de France

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Avec Martin et Rémy


Contre la Belgique, mardi, Laurent Blanc devrait procéder à 6 changements par rapport à l'équipe alignée face aux USA. Yann M'Vila est incertain.

Les intentions de Laurent Blanc étaient connues. Elles ont été confirmées par la dernière séance d'entraînement des Bleus au Stade de France. Comme on pouvait s'y attendre, l'équipe de France se présentera contre la Belgique avec un onze de départ largement remanié par rapport à celui qui était aligné vendredi soir contre les Etats-Unis (1-0). Si l'on se fie à la mise en place tactique et l'opposition dix contre dix livrées lundi soir, le sélectionneur devrait procéder à au moins six changements. La seule incertitude concerne la présence ou non de Yann M'vila. Après quelques tours de terrain en compagnie de ses équipiers, le milieu de terrain rennais s'est entraîné en marge du groupe.

Deuxième test pour Sakho
Les changements apportés par le technicien devraient toucher toutes les lignes tricolores à l'exception du poste de gardien où Lloris fait figure de titulaire indiscutable. En défense, exit Mathieu Debuchy, Jérémy Mathieu et Laurent Koscielny. Les trois joueurs devraient respectivement laisser leur place à Anthony Réveillère, Eric Abidal et Mamadou Sakho. Au sujet du défenseur parisien qui sera associé à Adil Rami en charnière centrale, Blanc avait affirmé un peu plus tôt qu'il «montait en puissance» après un début de saison plombé par une blessure à une cuisse. «Il est en train de redevenir le Mamadou qu'on connaissait la saison dernière.» Sous-entendu : pas celui qui s'était manqué lors de sa première titularisation en Biélorussie au mois de juin ? «Il faut analyser pourquoi il a eu un peu de mal, a souligné le technicien. C'est un joueur qui avait fait une saison quasi complète avec le Paris-SG. Ce n'était pas la meilleure période pour affirmer ses intentions en sélection. Et puis, notre entame de match et notre collectif ne l'a pas aidé...»

Laurent Blanc attend beaucoup de Marvin Martin «sur 90 minutes»
Au milieu, Yohan Cabaye, rétabli de sa blessure à l'aine, sera lui aussi aligné d'entrée de jeu au même titre que Marvin Martin, dont Laurent Blanc attend beaucoup «sur 90 minutes». Reste à savoir qui évoluera à leurs côtés à la récupération : M'vila ou Alou Diarra ? Moins d'interrogations en attaque où Franck Ribéry devrait conserver la confiance du sélectionneur sur l'aile gauche en soutien de Karim Benzema. Alors qu'il s'entraîne normalement depuis samedi après avoir été handicapé par grosse béquille à une cuisse, Florent Malouda devrait lui débuter sur le banc au profit de Loïc Rémy. Le Marseillais, buteur contre les USA, a marqué des points auprès du sélectionneur. A confirmer dès mardi soir. - E. T., au Stade de France

Le onze probable
Lloris - Réveillère, Rami, Sakho, Abidal - Cabaye, M'Vila (ou Diarra), Martin - Rémy, Benzema, Ribéry

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«Pas là pour créer l'événement»


Comme avant France-USA, Hugo Lloris s'est présenté face à la presse à la veille de France-Belgique, mardi soir (20h45). Presque une habitude désormais.

Il y des signes qui ne trompent pas. Ceux qui témoignent de l'importance prise par Hugo Lloris en équipe de France, par exemple... Pour la cinquième fois d'affilée, la deuxième en cinq jours et la sixième en tout, le portier lyonnais a succédé à Laurent Blanc derrière le pupitre réservé au sélectionneur... et à son capitaine. Contre les Etats-Unis, déjà, Lloris avait hérité du brassard alors qu'Alou Diarra était pourtant titulaire, une situation inédite sous l'ère Blanc. Dans les travées du Stade de France, l'ancien Niçois avait alors confié s'habituer à cet honneur, tout en assurant rester «concentré comme si je ne l'avais pas». Alors que la réflexion de Laurent Blanc sur la question du capitanat se poursuivra jusqu'au 29 février et le déplacement des Bleus en Allemagne, il est aujourd'hui impossible de faire abstraction du message envoyé par le technicien à son gardien. «Je pense que c'est de la confiance, évacue l'intéressé. J'essaie de m'en servir.»

La nature timide et réservée de Lloris, ajouté à la particularité du poste qui est le sien, n'en faisaient pas un favori pour occuper ce rôle. «Mais même s'il ne parle pas beaucoup, il a toujours les bons mots et les bons arguments pour faire avancer les choses, soulignait Maxime Gonalons, son équipier en club, samedi matin. Il a l'étoffe d'un capitaine. Il n'y a qu'à voir la gueulante qu'il avait poussée à Nice la saison dernière.» Son seul fait d'arme si l'on peut dire... Pour mieux comprendre pourquoi Blanc semble avoir fait de lui l'un de ses deux futurs capitaines, il faut plutôt aller chercher du côté de la posture consensuelle adoptée par le portier. Chez lui, «c'est naturel».

Comme il l'a très bien souligné lundi après-midi, Lloris n'est «pas là pour créer l'événement», mais pour «représenter l'équipe de France». «Je suis un relais pour mes équipiers, dit-il. J'essaie toujours d'avoir un certain recul par rapport à ce que je vis pour le traduire en mots simples.» Forcément, cela l'oblige «de temps en temps» à un devoir de «réserve». Mais brassard ou pas, Lloris assure de toute façon «ne pas avoir changé». «Je suis toujours impliqué à fond dans le projet pour l'Euro, et même pour plus tard, dit-il. Le statut, il faut le confirmer à chaque match en club comme en sélection.» A en juger le discours policé, sans un mot plus haut que l'autre, qu'il a encore tenu à la veille de la réception de la Belgique, on ne peut que lui donner raison. «Les matches ne se ressemblent jamais», «je ne suis pas là pour juger telle ou telle équipe», «on va essayer de jouer pour gagner», «le groupe vit bien»... Voilà pour les banalités d'usage. C'est bien parti pour durer... - Emery TAISNE, au Stade de France

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L'heure d'en savoir plus ?


Décevants, mais vainqueurs des USA (1-0), les Bleus ferment l'année contre la Belgique (21h00). Avec sans doute la meilleure équipe du moment.

On en parlait comme l'une des dernières occasions donnée à certains de marquer des points dans l'optique de la liste des 23 qui iront à l'Euro. Quatre jours après un succès étriqué contre les Etats-Unis (1-0), l'enjeu de ce dernier rassemblement de l'année reste évidemment d'actualité. En fonction du fil conducteur du match, pour reprendre une idée chère au sélectionneur, les Giroud, Gonalons et autres Mathieu auront certainement encore une possibilité de taper dans l'oeil de Laurent Blanc. Toutefois, la terne prestation livrée contre les USA, l'apport des remplaçants et les changements que devrait apporter le technicien à son équipe contre la Belgique ont fait glisser l'intérêt de ce second match amical vers l'élaboration d'un onze type. Déjà...

A priori, cette quête semblait plutôt dévolue au déplacement prévu en Allemagne le 29 février. Mais dans cette équipe de France où les leaders peinent toujours autant à assumer leur statut présumé, les places se gagnent à tous les étages. Il suffit de regarder les entrées fracassantes de Loïc Rémy et de Marvin Marvin vendredi soir pour s'en convaincre. Même s'il convient de ne pas négliger le poids des absents -et notamment celle de Samir Nasri, en net progrès le mois dernier-, les deux joueurs frappent incontestablement à la porte. Par leur rendement, pendant que d'autres -comme Ribéry pour ne citer que lui- ne parviennent pas à avoir le rayonnement escompté, ils démontrent match après match qu'ils méritent peut-être mieux que ce rôle de joker de luxe auquel ils sont pour l'instant cantonnés.

Une avancée dans le chantier ?
Bien sûr, la Belgique ne présente pas tout à fait le même pedigree que la Mannschäft. Elle n'est, de surcroît, même pas qualifiée pour l'Euro. Mais le bilan des confrontations (24 victoires, 17 nuls, 29 défaites en 70 confrontations) et la présence dans ses rangs de Vermaelen et Kompany, sans oublier évidemment Hazard, tendent à en faire un adversaire d'un autre calibre que les USA. Laurent Blanc ne s'y est d'ailleurs pas trompé puisqu'il a réservé ses essais à la sélection de Jürgen Klinsmann. Comme à chaque fois, ses attentes ne seront pas sensiblement différentes des nôtres : voir le chantier collectif, à l'arrêt ou presque depuis quelques temps, avancer. Alors que leur série de seize matches sans défaite (dont onze victoires) accrédite l'idée d'une force qui se reconstruit, les Bleus ne présentent pas encore les mêmes garanties dans le jeu. A sept mois de l'Euro, et seulement deux matches amicaux de l'épreuve, la bonne formule passera peut-être aussi par le choix des hommes. - Emery TAISNE

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LFP : le calendrier «à l'étude»


L'épilogue du feuilleton va-t-il enfin trouver une fin heureuse ? La réponse devrait intervenir «dans les jours qui viennent», assure Jean-Pierre Louvel, président du Havre et de l'UCPF, le syndicat des clubs. La série à la mode en cette fin d'année, il s'agit du calendrier de Ligue 1, qui comme chaque année déplaît aux uns et contente les autres. Le premier à s'en plaindre n'est autre que le sélectionneur de l'équipe de France, Laurent Blanc, lequel souhaiterait que la saison se termine plus tôt en mai prochain, pour mieux préparer l'Euro. Problème, le diffuseur Canal+ n'est pas d'accord, histoire de gros sous oblige. Résultat, depuis plusieurs jours, le débat a pris de l'ampleur.

Mais à en croire Monsieur Louvel, son issue semble donc toute proche. «La seule solution serait de déplacer une journée de L1 d'un week-end à un milieu de semaine. C'est à l'étude dans les services pour mesurer les conséquences sportives et économiques d'une telle décision, explique-t-il mardi dans L'Equipe. Mais cela ne concernera pas l'une des deux dernières journées, car Canal+ s'y oppose». Conséquence : les deux multiplex habituels de clôture devraient rester un week-end, comme le contrat de la chaîne cryptée le prévoit, mais pourraient dans ces cas-là être avancés.

BRAVO aux Diables qui décrochent un EXCELLENT Nul au Stade de France, 0/0 !!

Je n'ai pas trop reconnu l'Equipe belge ce Soir lol, elle s'est montrée beaucoup plus Solide que d'habitude, beaucoup plus rigoureuse aussi, bien organisée et regroupée, en un mot je l'ai trouvée très mature.
Ca a donné un Match assez fermé car la France pratique un peu aussi cette Stratégie là, du "Bloc Equipe", mais l'efficacité est au rendez-vous et je pense que cette orientation tactique de Georges devra être reprise. Je pense que c'est ainsi que vous parviendrez à atteindre vos Objectifs d'Avenir.
En se basant sur une Solide assise défensive et sur un "Gros Milieu travailleur", il y a possibilité de pleinement profiter du "boulot des Artistes" que sont Hazard, Mirallas ou encore Chadli, Devant !

La 1ère mi-temps fut dominée par la France mais de façon stérile. Les Diables l'avaient juste démarrée un peu mieux que les Bleus. Ensuite, ce fut un combat physique et tactique. Il y a néanmoins eu quelques occas françaises ...

La 2ème Période fut plus équilibrée avec une Possession partagée et des occas assez dangereuses de chaque côté ... Chacun pouvait l'emporter, les gardiens et la maladresse dans la finition ont fait la différence ... Les belges ont quand même eu les 2 plus belles occas, parfaitement repoussées par Lloris ..

Au Final, ce Nul est mérité, il résume Bien une Partie qui a mis les 2 Protagonistes à égal niveau !
C'est un EXCELLENT Résultat pour les Diables, BEAUCOUP MOINS pour les Bleus qui jouaient chez eux et qui ont toujours autant de mal à marquer des Buts et qui ne sont pas à l'abri d'une certaine fébrilité défensive ... De plus, que de Passes ratées ...
La France a souvent confondu vitesse et précipitation dans cette Partie et ça aurait très bien pu lui coûter encore plus cher qu'un Match Nul .....

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Pas très emballant...


Quatre jours après avoir battu les Etats-Unis (1-0), les Bleus ont été tenus en échec par la Belgique (0-0) au terme d'un match pas très emballant.

A peine mieux d'un point du vue du jeu. Pire sur le plan comptable puisqu'ils n'ont pas gagné. Quatre jours après une prestation bien terne contre les Etats-Unis (1-0), les Bleus n'ont pas montré beaucoup plus de choses contre la Belgique (0-0), mardi soir au Stade de France. Au moins sont-ils parvenus à étirer à dix-sept matches leur série d'invincibilité, ce qui accrédite malgré tout l'idée d'une force qui se reconstruit. A sept mois de l'Euro, le projet de jeu de Laurent Blanc n'a, en revanche, pas connu d'avancées significatives. Pis, il a fallu deux arrêts coup sur coup d'Hugo Lloris devant Mirallas (74e) pour ne pas le faire régresser.

Martin et Hazard
Le débat sur le jeu des Bleus a toujours existé et existera toujours, paraît-il. On ne pourra pas accuser les joueurs de Laurent Blanc de ne pas l'alimenter. Quel que soit le système ou les joueurs utilisés, l'équipe de France apparaît toujours comme une équipe relativement solide, mais encore incapable de traduire ses intentions offensives. A l'exception d'une frappe lointaine de Cabaye (20e) et d'une percée de Ribéry conclue par une frappe repoussée par Courtois (28e), les Bleus ne nous ont pas donné beaucoup l'occasion de sortir les mains de nos poches en première période. Le fait le plus marquant ? La sortie sur civière de Yann M'Vila touché aux cervicales après être mal retombé dans un duel aérien avec Hazard (38e). Face au pressing exercé par les protégés de Georges Leekens et leur engagement parfois à l'excès, les Bleus ont une nouvelle fois buté sur le mur qui leur était proposé.

Rémy et Martin n'ont pas brillé
C'est sans doute au regard de ce type de prestation qu'il faut interpréter les paroles prononcées la veille par le sélectionneur au sujet de Loïc Rémy et Marvin Martin. Toujours intéressants quand ils font leur apparition en cours de match, les deux joueurs devaient prouver qu'ils pouvaient également peser en étant alignés d'entrée. De ce point de vue, les promesses nées de leur entrée fracassante contre les Etats-Unis n'ont pas été tenues. Même s'il y a eu un léger mieux en seconde période - comme souvent - en témoignent les quelques opportunités que se sont procurées les Gonalons (48e), Benzema (58e), Cabaye (58e) et autre Giroud (78e), les Bleus ne devront pas oublier que la meilleure occasion franche a été à mettre à l'actif de la Belgique. Le dernier test avant la liste des 23 - et quel test - prévu contre l'Allemagne, le 29 février, devrait en dire davantage sur leur compétitivité.

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Les Diables se sont bien défendus


La Belgique a décroché un bon partage au Stade de France. Diables Rouges belges et Bleus français ont en effet fait match nul 0-0 à l'issue d'une rencontre tristounette, qui ne restera pas dans les annales.

Les Diables Rouges se déplaçaient donc au Stade de France avec l'intime espoir de jouer un vilain tour aux Bleus, à l'image du succès de 2002 à la faveur notamment d'un but de Wilmots, aujourd'hui adjoint. Georges Leekens ne dérogeait pas à ses bonnes habitudes et alignait un onze de base offensif avec Vossen en pointe, Hazard et Dembele en soutien.

Malgré ces bonnes intentions, sur le papier, la France prenait d'emblée le jeu à son compte. Les Diables étaient toutefois bien en place et contraient les hommes de Laurent Blanc. Et voilà pratiquemment résumée la première mi-temps ! La domination française s'avérait en effet stérile alors que l'équipe belge se montrait quasiment inexistante offensivement avec comme unique occasion une tête de Van Buyten sur le poteau. Courtois n'était lui alerté que sur des tirs à distance mais s'interposait sur des envois de Cabaye puis Ribéry.

Après une première mi-temps très pauvre, disputée sur un rythme guère élevé, on pouvait légitiment espérer une seconde période plus enlevée. Mais le jeu reprenait sur un ton identique à celui d'avant la pause. A la différence toutefois que Witsel se positionnait plus haut. La Belgique allait du coup moins subir le jeu et développait cette fois quelques mouvements. Avec pour conséquence plus de poids offensif et quelques occasions. Fellaini frappait notamment dans le filet latéral avant que Mirallas n'hérite de la plus belle possibilité des Diables à un quart d'heure du terme: l'attaquant de l'Olympiacos, monté au jeu en remplacement d'un Vossen transparent, frappait à bout portant coup sur coup, sur Lloris.

Pendant ce temps, les Français ne parvenaient pas à évacuer le déchet dans leur jeu et se distinguaient à nouveau via des envois de la seconde ligne, à l'exception d'une tête de Benzema. Les tentatives de Gonalons et Cabaye ne trompaient pas la vigilance d'un Courtois qui aura finalement passé une soirée tranquille.

Des Français en manque totale d'inspiration et des Belges encore un peu trop tendres se sont donc quittés sur un nul blanc logique, mais décevant, très décevant. Même si le résultat est au bout du compte positif pour Kompany et consorts.

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M'vila est mal retombé


Yann M'vila a été contraint de sortir du terrain sur une civière et avec une minerve à la 37e minute de France-Belgique, mardi soir au Stade de France (0-0). Le milieu de l'équipe de France et du Stade rennais est mal retombé en disputant un ballon aérien avec Eden Hazard. «Il est tombé lourdement sur le dos, a détaillé Laurent Blanc en zone mixte. D'après ce que je sais, les cervicales sont atteintes mais pas très lourdement. Il est en train de passer des examens.» Incapable de se relever sur l'action, M'vila a été tout de suite pris en charge par le staff médical qui l'a évacué du terrain après lui avoir posé une minerve autour du cou. Il a été remplacé par le Lyonnais Maxime Gonalons. (Avec AFP)

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Benzema :«On a envie, mais...»


Au terme d'un nouveau match «difficile» contre la Belgique (0-0), mardi soir, Karim Benzema retient avant tout l'invincibilité des Bleus en 2011.

«Karim Benzema, dans quel état ressort-on d'un match nul comme celui-ci ?
Tranquille, en bonne santé (sourires). Non, plus sérieusement, tout le monde attendait des buts, des prises de risque, mais on est tombé sur une bonne équipe de Belgique. Elle a bien défendu, elle a même eu une très bonne occasion en fin de match, mais il y a eu un très bon arrêt de Lloris. Ç'a été un match difficile. On avait la maîtrise du ballon, mais on a encore péché dans le dernier geste.

Dans le même temps, l'Italie et l'Espagne ont été battues. Quelle importance réelle revêtent ces matches amicaux ?
Il n'y a pas de vérité. L'essentiel pour nous, c'est qu'on n'ait pas perdu un match en 2011.

Mais n'est-ce pas frustrant de ne pas parvenir à développer le jeu que préconise Laurent Blanc ?
A chaque match, on a envie de mettre trois ou quatre buts, mais dans le foot actuel, je ne vois pas quelle équipe peut le faire. J'espère que ça sera mieux la prochaine fois, mais l'objectif, c'est d'être prêt pour l'Euro.

Justement, le 2 décembre prochain aura lieu le tirage au sort des phases de poules. Les Bleus étant placés dans le chapeau 4, redoutez-vous «un groupe de la mort» ?
On va voir. Mais pour moi, il n'y a pas de bon ou de mauvais tirage. Pour aller au bout, il faudra battre toutes les équipes. J'espère quand même qu'on tombera sur un groupe à notre portée.

A l'heure actuelle, que peut espérer cette équipe de France ?
Déjà, on s'est qualifié pour l'Euro, ce qui est bien. Je dirais, hausser notre niveau de jeu, monter en puissance et sortir du groupe.

Êtes-vous d'accord avec Laurent Blanc, qui affirme que l'équipe de France n'est pas encore au niveau de l'Espagne et de l'Allemagne ?
Evidemment. Nous, on n'a rien gagné. Et puis, quand on voit l'Allemagne et l'Espagne, ça joue au ballon. Notre équipe est encore jeune, mais on essaye.

Le match amical prévu en Allemagne, le 29 février, sera un bon moyen de s'étalonner...
Oui, ça sera un bon test pour connaître le niveau de l'équipe de France. L'Allemagne fait partie des deux ou trois meilleures équipes au monde. C'est un match important pour tout le monde».

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Blanc : «Très moyen»


Laurent Blanc a admis que la prestation des Bleus contre la Belgique ne correspondait pas à ses attentes. Seuls motifs de satisfaction : la défense et la série d'invincibilité qui perdure.

Laurent Blanc est le premier à le reconnaître : il s'est «trompé». Non pas dans ses choix, mais par rapport au scénario qu'il avait envisagé. Le sélectionneur voulait profiter de la venue de la Belgique au Stade de France pour assister à du spectacle et des buts. «Encore aurait-il fallu que les deux équipes soient d'accord», n'a-t-il pu que regretter après ce match sans but. Evidemment, cela n'enlève rien à la satisfaction de ses joueurs qui ont vanter leur invincibilité en 2011. Mais de son point de vue, ses Bleus ont été «très moyens». Comment l'explique-t-il ? «A cette période de l'année, c'est difficile, les joueurs ont peut-être davantage la tête à leur club qu'à la sélection. Ça n'excuse pas tout, mais c'est un début d'explication...»

Au-delà de leur degré d'implication, les Bleus ont surtout attribué cette nouvelle prestation décevante aux manques dont ils sont coutumiers à l'approche de la zone de vérité. «Manque de folie», souligne Mamadou Sakho. Manque d'automatismes aussi, fait remarquer Franck Ribéry en citant l'Allemagne, leur prochain adversaire en amical, en référence. «Eux, ils se trouvent facilement, ils se connaissent parfaitement. C'est ce qui nous fait encore défaut...». Malgré «la passivité» affichée dans «les trente-cinq derniers mètres», Hugo Lloris souligne tout de même que les Bleus ont bouclé leur rassemblement sans le moindre but encaissé. «A ce niveau-là, on était présent», surenchérit Marvin Martin. Sous-entendu : offensivement, «on aurait pu faire bien mieux». «Moi le premier».

L'année 2011 terminée, «une bonne année», insiste Lloris, les joueurs de Laurent Blanc regardent désormais devant eux. Le 2 décembre, leur présence dans le chapeau 4 leur promet un tirage au sort corsé. «Mais on n'a pas peur, assure Martin. Si on tombe contre des grosses équipes, on essaiera de tout donner. Comme d'habitude». Faut-il néanmoins être inquiet compte tenu du faible niveau de jeu affiché ? «La vérité de ce soir ne sera peut-être pas celle du mois de mai», veut croire Laurent Blanc. D'ici là, ses joueurs auront un dernier match amical contre l'Allemagne, le 29 février prochain, pour se préparer. «Une équipe au-dessus de toutes les autres», estime le sélectionneur. Une équipe qui devrait permettre aux Bleus de savoir exactement ce qu'ils peuvent espérer. Pour l'heure, à l'exception de Martin qui voit l'équipe de France «aller loin», il est surtout question de sortir des poules.

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Foot - Euro
La France peut craindre le pire


Après les qualifications de la Croatie et du Portugal (0-0, 6-2 face à la Bosnie) mardi en barrages, la France sera dans le 4e et dernier chapeau lors du tirage au sort de l'Euro 2012, prévu le 2 décembre à Kiev. Les Bleus sont 12es des coefficients UEFA, selon le classement publié le 12 octobre et qui sera actualisé mercredi après les barrages retour de ce mardi. Or avec l'Ukraine et la Pologne classées en tant qu'organisateurs dans le premier chapeau des têtes de série, la France recule de fait au 14e rang.

La France risque, par exemple, dans le pire des cas, de tomber dans un groupe de la mort, avec l'Espagne, l'Allemagne et le Portugal. Un tirage clément pour les hommes de Laurent Blanc pourrait être Pologne, Russie, Grèce, par exemple. Pour la répartition par chapeaux, les coefficients UEFA sont basés à 20% sur le parcours à l'Euro 2008 (qualifications + phase finale), à 40% sur le parcours au Mondial 2010 (qualifications + phase finale) et à 40% sur le parcours des qualifications à l'Euro 2012.


Les chapeaux

CHAPEAU 1
Pologne (tête de série car pays organisateur), Ukraine (tête de série car pays organisateur), Espagne, Pays-Bas

CHAPEAU 2
Allemagne, Italie, Angleterre, Russie

CHAPEAU 3
Croatie, Grèce, Suède, Portugal

CHAPEAU 4
Danemark, France, Irlande, Rép. Tchèque