Justine Henin - 3

J'espère une photo de la petite Lalie ( j'ai une petite fille qui s'appelle Laly!)

Très bonne nouvelle, heureuse vie à la petite Lalie et sincères félicitations aux heureux parents

Felicitation aux parents

Ah j'allais mettre la photo c'est déjà fait !! Quelle est belle !! Il me semble a première vue qu'elle ressemble à son papa !?? L'avenir nous le dira !J'espère que l'on verra d'autres photos!!

Citation :

Justine Henin, portrait d’une maman


Elle a six ou sept ans. Haute comme trois pommes, son short semble trop grand.

Justine Henin ne joue pas en tenue de fillette. Amoureuse du foot, elle arbore au contraire un équipement masculin même lorsqu’elle domine - et comment - la catégorie poussin en tennis. Elle bat régulièrement des garçons, tout autant que, footballeuse, elle marque plein de buts aux gardiens de buts du sexe masculin. Ce que ces derniers détestent.

Juju est alors un garçon manqué. Un vrai.

En fait, seul son tennis est gracieux. Son tennis et son déplacement.

Pour le reste…

A l’époque, déjà, toutes les pensées de Justine Henin sont dirigées, consciemment ou pas, vers l’excellence. Pas uniquement sportive, puisqu’elle est aussi très bonne élève.

Les années passent. Le garçon manqué, au passage de l’adolescence, change un peu de look. Mais ne s’affirme pas encore comme jeune femme. Elle n’en a cure. Ou, du moins, en Ardennaise convaincue de sa destinée, elle ne se consacre qu’à celle-ci. Ne se disperse pas. Elle étudie. Elle s’entraîne. Elle s’entraîne, elle étudie.

Elle grandit. Sur le terrain, à l’école, et dans la vie.

Un jour, alors qu’elle est déjà une espoir mais pas encore médiatisée, elle se rend à Roland Garros. Pas comme joueuse. Juste comme simple spectatrice. Et, là, elle dit à sa maman dévouée : “ tu sais, un jour, je gagnerai ici. “

Sa maman la couve du regard. Ne lui dit pas que c’est impossible. Car elle connaît sa fille.

Et, de fait, quelques années plus tard - une vie plus tard - Justine Henin s’imposera bel et bien sur ce Court Philippe Chatrier.

Mais sa maman n’était plus là. Emportée alors que sa “ Juju “ n’avait que douze ans.

Ce samedi-là de 2003, au moment de son premier titre majeur, Justine a levé les yeux vers le ciel. L’espace d’une seconde, qui a duré un siècle, elle a offert cette victoire à sa maman.

On ne peut d’ailleurs comprendre Justine qu’à travers cette mère si présente et bien trop tôt disparue.

“ Quand je parle de ma mère, je ne trouve pas de mots assez forts pour exprimer toute l’admiration que j’ai eue pour elle quand elle était là et que j’ai encore pour elle maintenant qu’elle est partie. … Les gens qui l’ont connue savent qu’elle ne vivait que pour une chose : ses enfants. Elle voulait que l’on soit bien, toujours bien. D’abord, elle prenait soin de nous, elle nous gâtait, nous donnait énormément d’affection. Nous avions une relation fusionnelle. Elle est partie quand j’avais 12 ans. 12 ans, c’est beaucoup et tellement peu… Nous étions vraiment très proches. Elle était extraordinaire.

… Maman avait vécu pas mal de moments difficiles dans sa jeunesse. Elle a entre autres perdu sa maman très jeune aussi, d’un cancer également. Elle dEvait avoir 15 ans, je pense. De plus, mes parents ont perdu une petite fille qui était l’aînée d’entre nous, elle s’appelait Florence, je ne l’ai jamais connue puisqu’elle est morte à 2 ans et demi. C’est aussi pour cela qu’elle a toujours fait très attention à ses enfants.

…

C’était un samedi, je n’oublierai jamais, mon père a pris ses enfants et nous a dit : ‘votre maman va rejoindre Florence au ciel’.

…Je suis montée la voir une dernière fois dans sa chambre et elle a réussi à me dire : ‘je t’aime ma puce’.

… Le lendemain, elle nous quittait. “ (1)

On ne peut pas comprendre Justine Henin si on ne connaît pas ce pan de sa vie. Il est impossible de déceler dans la championne qu’elle est sa féminité et sa potentielle maternité si on ne se penche pas sur cette enfance brisée.

Justine Henin n’a jamais vraiment cherché à plaire. Elle n’a jamais essayé de mentir sur ce qu’elle était. Elle aurait pu être plus populaire, plus sympathique, plus femme.

Mais qu’est-ce que l’apparence quand, au fond de soi, on sait qu’être femme, qu’être mère potentielle, ce n’est pas le paraître mais l’être ?

Justine Henin n’a que rarement été comprise. Souvent, surtout dans sa deuxième carrière, elle courait elle-même derrière de vaines chimères. Si la joueuse était devenue championne, il fallait encore que la jeune femme trouve sa voie.

Aujourd’hui, les chimères ont laissé la place à la mère. A la maman de la petite fée Lalie.

Etre maman, Justine sait ce que cela représente. Car, malheureusement, c’est en l’absence de l’être cher que l’on se rend souvent compte de son importance.

“ Parfois je pleure en y pensant parce qu’une maman restera toujours une maman et que l’on en a qu’une. Elle restera dans ma vie jusqu’au bout. J’ai souvent entendu : “ pauvre petite Justine, elle a vécu des choses très dures… “ Oui, c’est évident, mais cela m’a forgé un caractère, on ne peut pas aller contre cela. … Oui, j’y pense tous les jours. … Elle est partie mais au fond, elle est là dans mon cœur et un jour on se retrouvera, on partagera ensemble tout ce que l’on n’a pas pu partager jusqu’à présent. “ (1)

Ou qu’elle soit, la maman est certainement heureuse d’être la grand-mère de la fille de “ sa Juju “ chérie.

Quant à la championne, elle a définitivement compris que la vie est plus forte qu’un match. Qu’un trophée. Qu’un classement.

Belle vie à vous, Justine Henin.




Patrick Haumont.

A vous, à Benoît et à votre petite Lalie.

(1) Extraits de la biographie “ Le Bonheur au bout du court “, de Patrick Haumont, parue aux Editions Luc Pire en 2002, réédition en 2003.

Bel article ,bel hommage à la championne ,à la femme

Pour moi ceci est important ...et pas seulement pour Justine ,être " vrai" avec ses qualités et ses défauts

Citation :

Justine Henin n’a jamais vraiment cherché à plaire. Elle n’a jamais essayé de mentir sur ce qu’elle était. Elle aurait pu être plus populaire, plus sympathique, plus femme.

Citation :

Justine Henin frôle le burn-out: "Mon médecin m'a conseillé de prendre plus de repos"

Son club de tennis à Limelette qui va mal financièrement, son nouveau rôle de maman logiquement fatigant... Justine Henin n'a pas la forme pour le moment. Surmenée, elle va devoir prendre du repos, explique-t-elle au magazine Play Tennis.



Elle le confie donc à ce magazine: elle va devoir se reposer. C'est même un ordre de son médecin: "Je suis trop exigeante avec moi-même. 14 jours après mon accouchement, je recommençais à travailler. Mon médecin m'a donc conseillé de prendre plus de repos".

En cause, notamment, son club de tennis situé à Limelette. Un club qui ne fonctionnerait pas aussi bien que prévu. Alors, elle s'y est investie fortement ces derniers mois "parce que celui-ci allait tout droit vers le fiasco", explique-t-elle. "J'ai dû réduire les coûts, suivre tous les détails, les leçons, le restaurant... J'ai dû reconstruire un tout nouveau projet. Je suis parvenue à empêcher le club de plonger dans le rouge. C'était plus que nécessaire car nous allions tout droit vers un fiasco. Et moi aussi..."

Maman depuis 14 mois, Justine va donc se reposer, et profiter de sa petite fille, Lalie.

Citation :

Justine Henin veut agrandir sa famille et peut-être devenir coach

En marge de la présentation de la 3e édition des "10 km des grottes" de Han-sur-Lesse, le 22 juin en faveur de son association d'aide aux enfants malades en Belgique 'Justine For Kids', Justine Henin a évoqué mardi devant la presse ses projets, ses envies et donné son opinion sur le récent tournoi de Roland-Garros qu'elle a remporté à quatre reprises (2003, 2005, 2006, 2007). "Je n'ai pas vu beaucoup de matchs. J'ai constaté que les quatre demi-finalistes chez les femmes étaient athlétiques. Sharapova reste une guerrière. Que l'on l'aime ou pas, elle a une mentalité de championne. Halep, je ne l'avait jamais vue jouer. Elle a une intelligence de jeu. Il y a un petit quelque chose qui me rappelle moi-même. Elle joue sur ses qualités, n'a pas un jeu stéréotypé. Il est offensif et agressif", a confié Henin visiblement séduite.

"Nadal c'est au-delà de tout ce qu'on peut imaginer. Au début du 2e set en finale je ne le voyais pas s'en sortir. Il s'est accroché comme un lion, chapeau. L'année prochaine, ce sera encore plus difficile. Il aura énormément de pression mais cela fait quelques années que c'est déjà le cas. Federer reste malgré tout le plus grand de tous les temps, selon moi."

"Quand je réfléchis à comment rester liée au monde du tennis, l'idée de devenir coach me tente. Cela va prendre encore du temps. La difficulté sera d'être capable de transmettre mes convictions et de m'adapter à la personnalité du joueur. Ce serait un beau challenge pour moi."

Pour l'heure, Justine entend profiter au maximum de la sa famille et de sa fille Lalie. Elle a découvert le plaisir des voyages, "c'est ce qui me passionne le plus", et notamment leur organisation. Elle reconnaît n'avoir rien vu lors de ses voyages au cours de sa carrière d'où une vraie frustration. Après Bruges, il y a deux mois, et la Corse, ce sera le Canada cet été avant d'envisager l'Australie. Elle espère aussi donner un petit frère ou une petite soeur à Lalie avant de penser à replonger dans le tennis d'ici 2, 3 ou 5 ans. Si elle devient coach ce sera avec un jeune élément qui n'aura pas encore confirmé au plus haut niveau.

Interrogée sur le creux que connaît le tennis belge, Justine a son idée: "On est un pays avec beaucoup de potentiel technique mais on coince au niveau physique. Potentiel technique et talent ne suffisent pas. Les jeunes n'arrivent plus à se faire mal. Pour faire carrière, il faut y dédier sa vie et dès 12-13 ans. Maintenant, je n'encouragerai pas ma fille à faire carrière."

Si elle a délaissé (momentanément) les sports de raquette, Henin, qui pratique le ski en hiver, s'est lancé dans la course à pied "avec humilité" avec le rêve d'un jour courir le marathon, "de préférence celui de Bruxelles". Sans idée de performance, juste pour se surpasser, "même en cinq heures".

Justine Henin reste passionnée par le sport et aujourd'hui c'est évidemment les Diables Rouges et la Coupe du monde de football qui retiennent l'attention. "Je suis derrière les Diables. On a beaucoup d'attente mais ce ne sera pas facile. L'équipe est jeune et va découvrir la Coupe du monde. Le talent ne suffira pas. Il faudra de la hargne et un esprit de groupe. Il y a trois Diables en particulier que j'apprécie: Courtois, c'est le plus haut niveau et il offre un sentiment de sécurité; Kompany, une mentalité et un capitaine idéal; et Debruyne, lui se donne à 300%, il est courageux et fait plaisir à voir."

Citation :

Justine Henin: "Je n'oublierai jamais ce que Kim Clijsters m'a dit"

La championne ardennaise revient sur les "belges" années du tennis féminin. Une période marquée par sa rivalité avec Kim Clijsters.

Kim la gentille VS Justine la méchante. C'est comme ça que certains ont résumé le duel qui opposa Clijsters à Henin entre 2001 et 2007, sans prendre en compte le moindre élément tennistique pour étayer leur théorie. Là où la native de Bree semblait parfois presque détachée par rapport à une défaite, l'Ardennaise était animée d'une haine de l'échec terrible. Sans doute l'une des clés de son succès, qui, outre son inoubliable revers à une main, lui a permis de glaner sept titres du Grand Chelem et d'être numéro un mondiale.

Quelques années après la fin de leur carrière respective, ce caractère plus calme et "bon enfant" de Clijsters lui a peut-être coûté des victoires importantes, estime la quadruple vainqueur de Roland Garros. Au cours d'une interview pour la chaîne Canvas, l'ex-joueuse s'exprime sur la rivalité née lors d'une après-midi de juin lors de la demi-finale de l'édition 2001 de Roland Garros. Ce jour-là, la néerlandophone prenait le dessus sur son aînée d'un an, posant ainsi les premiers jalons d'un duel qui allait mener les deux joueuses à plusieurs finales de tournois majeurs. "Peut-être aurait-elle dû plus haïr les gens, elle n'était pas assez méchante", explique Justine Henin. "Kim appréciait tout le monde". "De mon côté, j'ai puisé beaucoup de motivation de cette confrontation", ajoute-t-elle.

Si Clijsters, aujourd'hui âgée de trente-et-un ans, aimait tout le monde, l'inverse était vrai aussi. Avec son caractère optimiste, son sourire et sa gentillesse, elle était l'une des joueuses les plus appréciées de ses collègues. Henin se souvient d'un moment particulier, juste après un dernier coup droit de Clijsters dans le filet du court Central de la Porte d'Auteuil. "Je n'oublierai jamais ce qu'elle m'a dit, des années après, lorsque j'ai remporté Roland Garros", explique la Rochefortoise. "'Je suis contente pour toi', m'a-t-elle dit, 'Je sais que c'était important pour toi'". En effet, en soulevant la coupe Suzanne Lenglen devant le public parisien, Juju respectait le "pacte" passé avec sa maman quelques mois avant son décès. Celui de devenir la reine de la terre battue.

Citation :

L'ancienne championne s'est rendue en Corse pour une excellente raison.

Maintenant que sa carrière est derrière elle, Justine Henin poursuit sa route de femme. Déjà maman d'une petite Lalie depuis le 20 mars 2013, la Rochefortoise est passée à la vitesse supérieure avec Benoît Bertuzzo.

Le couple s'est en effet marié en secret en Corse. Un magnifique écrin pour s'unir à la vie, à la mort pour Justine, 32 ans et son mari, âgé lui de 44 ans.

Félicitations aux jeunes mariés !

Citation :

La nouvelle carrière de Justine Henin


L'ex-numéro 1 mondiale est passé de tenniswoman à business woman. Elle vient de transformer son club de tennis de Limelette en un centre de séminaires et d’événements d’entreprises. Rencontre.


Pendant des années, ils s’entraînent à développer un mental d’acier, une ténacité à toute épreuve. Mais le corps n’étant pas éternel, une carrière sportive s’arrête à 32 ans. Et quand les champions d’hier se retrouvent brutalement plongés dans l’anonymat, c’est le vide. Aux Etats-Unis, 70% des joueurs de football tombent en faillite trois ans après leur retraite sportive. Faute d’avoir trouvé suffisamment de souffle pendant leurs exploits, pour anticiper leur avenir.

Comme la plupart des sportifs de haut niveau, Justine Henin a eu des doutes. Et a failli vivre sa reconversion professionnelle comme un "trou noir".

"Pendant ma première carrière, beaucoup ont pensé à ma reconversion à ma place en me faisant investir dans plein de choses. Il n’y a pas de vérité. Certains ne s’en remettent jamais, sombrent dans la dépression... Mais aujourd’hui, je suis à fond dedans!", sourit-elle, attablée dans le restaurant de son club, entièrement relifté.


Car avec près de 21 millions de dollars engrangés sur les courts, l’ex-n°1 mondiale de tennis est en passe de devenir une véritable business woman. Avec la société 3Square, elle vient de transformer son club de tennis de Limelette en un centre de séminaires et d’événements d’entreprises.

Volontiers bavarde et détendue, à 32 ans, Justine Henin ne s’en cache pas: le monde de l’entreprise l’attire. "Le sport a beaucoup à apporter en terme de valeur, d’excellence et d’ambition. Mais moi aussi j’apprends des entrepreneurs car j’aime les gens dynamiques, qui créent."

quid de son académie en Belgique (celle aux USA a "disparue") ?

j'ai le fils d'une copine qui y bosse j'essayerais de me renseigner.

Citation :

Justine Henin à coeur ouvert: "Le tennis et l'adrénaline ne me manquent vraiment pas"

Tennis belge et international, carrière, vie privée, projets associatifs… Justine Henin n’a éludé aucun sujet lors d’une rencontre avec la presse, mardi, au sein de son club de Limelette dans le Brabant wallon. "Le tennis et l’adrénaline ne me manquent pas, je suis plus heureuse que je ne l’ai jamais été lors de ma carrière", a-t-elle assuré.


"Le tennis m’a donné énormément de plaisir, mais je ne touche ma raquette désormais que de temps à autre, et uniquement pour donner du plaisir aux autres, notamment aux enfants. Je reçois des sollicitations pour jouer des doubles en exhibition, peut-être qu’un jour j’accepterai. L’adrénaline ne me manque pas non plus, comme cela avait pu être le cas après ma première retraite sportive. Je suis devenue maman, j’ai besoin de sérénité, ce qui est un vrai défi dans un monde où tout bouge si vite. Je ne ressens même plus de nostalgie quand je vois une finale de Grand Chelem. J’ai toujours besoin de bouger et d’assouvrir mon goût pour les voyages, mais je suis actuellement plus heureuse que je ne l’ai jamais été durant ma carrière".

Les seules pratiques sportives de Justine Henin se limitent désormais au yoga, à la relaxation, "qui calment (ma) grande anxiété" et à un peu de jogging. "J’ai compris que la force ne passait pas forcément par la douleur et que le monde du tennis n’est pas le monde tout court, comme je pouvais le considérer lorsque j’étais joueuse. Lorsque j’ai repris la compétition, je ne l’ai pas fait particulièrement par envie, mais parce que je ressentais un vide énorme. Pourtant, j’ai rapidement dû me rendre à l’évidence : j’étais physiquement au bout du rouleau et mentalement entamée. Ne plus être au top niveau n’étais pas une option. La finale face à Kim (Clijsters) à Brisbane était fantastique, mais il fallait que je donne deux fois plus qu’avant. La blessure encourue à l’Australian Open qui a suivi a finalement été salutaire, j’ai compris que ce n’était plus pour moi. Et puis, c’est dans la foulée que j’ai rencontré mon compagnon qui est devenu mon mari, ma vie a changé".

"Inquiète pour Nadal"

L’ancienne championne, qui en tant que spectatrice avoue un faible pour Roger Federer et Stanislas Wawrinka, continue néanmoins à suivre l’actualité du tennis, notamment pour des missions de consultante qu’elle remplira prochainement à Roland Garros et Wimbledon. "Lorsque je regarde les matchs, j’analyse essentiellement le comportement des joueurs, ce qui fait vraiment la différence au plus haut niveau. À Paris, je serai présente durant les deux semaines pour France Télévision et pas uniquement pour commenter des matchs, mais aussi pour des analyses. À Londres, il s’agira d’une expérience particulière puisque je travaillerai pour la BBC radio, aux côtés de grands noms comme John Mc Enroe".

Plus attirée désormais par le tennis masculin, le Rochefortoise avoue être inquiète pour Rafael Nadal, à une dizaine de jours du début de son tournoi fétiche. "Il semble entamé physiquement et mentalement. J’ai été surprise par son nombre de balles décentrées ces dernières semaines. Il joue en outre très court. Ses adversaires sentent qu’il est affaibli, même s’il dispose d’un avantage psychologique à Roland. Ce tournoi pourrait être un tournant dans sa carrière".


Pour la quinzaine parisienne, l’ancienne numéro 1 mondiale pointe Novak Djokovic comme grand favori. "Ses résultats plaident pour lui, son jeu a évolué, il est devenu papa… Il se comporte désormais comme un vrai numéro 1, même si courir après le Grand Chelem qu’il manque à son palmarès est toujours difficile, je sais de quoi je parle", précise-t-elle dans une allusion au fait qu’elle n’a jamais réussi à s’imposer à Wimbledon.

En ce qui concerne Andy Murray, récent vainqueur de Nadal à Madrid, Justine Henin sent chez lui "une approche beaucoup plus agressive, plus d’initiatives et de créativité", qu’elle attribue à un "effet Mauresmo". L’Ecossais, désormais coaché par l’ancienne numéro 1 française, sera un joueur à suivre à la Porte d’Auteuil, estime-t-elle. "Sa première victoire sur terre battue, à Munich, lui a en tout cas fait beaucoup de bien".

Côté belge, Justine Henin trouve David Goffin plus affirmé. "Il n’est plus le même que l’année de son huitième de finale face à Federer, il a pris de la bouteille. Son discours a évolué, il affiche de l’envie et une bonne mentalité. Il doit désormais assumer un statut de joueur du top 20. Son tournoi dépendra beaucoup du tirage".

Chez les filles, elle déplore l’absence d’émergence d’une nouvelle vague, malgré son énorme respect pour Serena Williams. Au niveau belge, "il y a un creux, il faudra attendre. Ce n’est pas facile d’assurer la relève après avoir connu une période avec deux joueuses aux deux premières places mondiales", estime-t-elle.

Sa nouvelle vie

La vie de l’ancienne championne est désormais rythmée par sa fille de deux ans, la gestion de son club de tennis de Limelette et son association "Justine for Kids". "Le management m’intéresse, je vais d’ailleurs me former en ce sens. J’ai été très isolée dans ma bulle de sportive de haut niveau durant ma carrière, maintenant je veux apprendre d’autres personnes. La partie qui concerne la transmission aux jeunes joueurs de mon académie est également très importante. Le but n’est pas uniquement de fabriquer des champions, cela doit aussi être une école de vie. J’ai besoin de découvrir des choses que je n’ai pas pu expérimenter durant ma carrière, en vivant dans l’instant présent et sans se projeter".


La Rochefortoise vise, par le biais de son association, l’ouverture d’une maison de répis en région namuroise début 2018. Un projet dont le budget est d’un million d’euros et qui devrait permettre d’accueillir deux à trois familles touchées par la maladie d’un enfant. "Il ne s’agit pas d’un hôpital, mais d’une maison d’hôte chaleureuse qui permettra de se ressourcer gratuitement et avec l’encadrement d’un comité médical. Il n’y en a actuellement que trois en Belgique, l’objectif est donc de répondre à une vraie demande".

La meilleure joueuse belge de l’histoire ne se voit pas pour l’instant remplir une fonction de coach ou de capitaine de Fed Cup. "Je ne ferme pas la porte, mais c’est un investissement à 100 % qui n’est pas à l’ordre du jour. Je ne le ferai, éventuellement, que quand j’aurai l’impression de pouvoir le faire vraiment bien".

Super on pourra la voir à Roland Garros

Citation :

Justine Henin ne fait pas l'unanimité sur France Télévisions

Pour cette nouvelle quinzaine à Roland-Garros, Justine Henin a pris la place de Tatiana Golovin sur le plateau de France 2 et cela ne plait pas à certains téléspectateurs.

Notre ancienne numéro 1 mondiale de tennis, Justine Henin, a réalisé son grand retour à Roland Garros mais dans un tout autre poste; celui de consultante pour France Télévisions. Après toutes ces années passées sur les courts, elle livre chaque jour ses analyses des matchs aux téléspectateurs de France 2.

Seulement, certains d'entre eux regrettent déjà Tatiana Golovin, l'ancienne consultante dont Justine a pris la place. La jolie blonde a en effet quitté l'antenne de France TV pour rejoindre l'équipe de BeIn Sports. De plus, cette ancienne championne de tennis attend un enfant pour le mois de juillet avec son compagnon, le rugbyman Hugo Bonneval. Sur Twitter, certains fans n'ont pas hésité à publier des messages tels que " Rendez-nous Tatiana Golovin". Ils devront s'habituer aux commentaires de la Rochefortoise puisqu'elle restera à l'antenne jusqu'à la fin de la quinzaine.