Justine Henin - 3

Citation :

Justine Hénin : « La vie me sourit. Je suis très heureuse «

C’est dans une rare interview pour l’émission mensuelle « Open Court » sur CNN International que l’ancienne championne belge Justine Hénin s’est confiée sur sa nouvelle vie, sa rivalité avec Kim Clijsters et ses futurs projets.



Sa famille et son académie de tennis



« La vie me sourit. Je suis très heureuse d’être de retour dans mon pays, de profiter de mon chez moi, de ma famille, et de ma petite fille Lalie. Ma vie a changé. J’ai aussi dû apprendre à être mère et cela m’apporte énormément de bonheur !



Je pense que le sport est très important pour les enfants. Je gère moi-même mon académie et mon club où je m’efforce de transmettre mon expérience et de partager mes valeurs.



L’académie n’accepte pas de joueurs professionnels, nous entraînons des enfants de 12 à 18 ans pour travailler sur leur développement personnel. »



Kim Clijsters : sa source de motivation



« Je me souviens de notre premier Roland Garros l’une contre l’autre. C’était la folie à Bruxelles. Un rêve pour ce pays de 10 millions de personnes.



Kim et moi étions numéro 1, numéro 2 au même moment, nous avons joué des finales du Grand Chelem, nous en avons aussi gagnées. Nous avons grandi ensemble à jouer les mêmes tournois depuis l’âge de 9 ans. Et dès qu’elle est devenue meilleure, je voulais aussi suivre ses pas et progresser. Et lorsque j’y suis arrivée, cela l’a également motivée.



Je dis toujours que sans Kim, je n’aurais pas pu devenir la joueuse que je suis devenue. »



Roland Garros : un tournoi particulier pour Justine Hénin



« Roland Garros représente quelque chose de spécial à mes yeux. J’avais dit à ma mère que j’allais gagner ce tournoi, et elle me disait : « D’accord, d’accord tu y arriveras ». Mais elle n’y croyait pas tellement. Après son décès, j’en ai fait une mission plutôt qu’un objectif. C’est ensuite que j’ai pu prouver à plusieurs reprises que je pouvais être championne de différents grands chelems. »



Ses futurs projets



« Ma famille est ce qu’il y a de plus important pour moi. Qui sait si un jour je serais coach et partirais en tournée ? Je sais que je suis heureuse aujourd’hui, et nous verrons où je serais dans les 5 ou 10 prochaines années… »

Citation :

Justine Henin s'engage pour les enfants malades
LUXEMBOURG - Mardi soir, la légende du tennis belge est venue vanter son association.

«Gagner un tournoi du Grand Chelem, c’est difficile. Mais gérer une petite fille, ça l’est plus, et cela procure encore plus de joie». Justine Henin a la famille chevillée au corps. Et l’amour des enfants. C’est ce qu’elle a confié mardi soir devant un parterre d’entrepreneurs réunis au Sofitel Kirchberg. La championne de tennis belge est venue présenter son association, devant des clients de la société de traduction et de communication Peter & Clark, avec qui elle a noué un partenariat.

L’ex-numéro un du tennis mondial a lancé «Justine for Kids» en 2008. «Ma maman est morte d’un cancer du colon quand j’avais 12 ans. Aider les enfants malades, sans oublier leurs familles, cela a eu vite du sens pour moi. J’ai donc décidé de mettre ma notoriété au service de ce projet», explique-t-elle.

Des Luxembourgeois soutenus par Justine Henin

«Justine for kids» travaille en collaboration avec les centres pédiatriques belges pour donner du bien-être à ce public. Cela passe par des activités récréatives, le financement de projets pour égayer les hôpitaux. «Mais mon rêve était de construire un endroit "cocon" où les familles peuvent se retrouver pour un séjour où elles peuvent souffler, se ressourcer, en étant dégagées du quotidien», poursuit-elle.

Ce rêve va devenir réalité avec la construction d’une maison de répit, à Namur, dont la pose de la première pierre est prévue en septembre 2016. «Justine for Kids» fait rêver chaque année plus de 500 enfants, dont une trentaine de Luxembourgeois. Ces derniers sont en effet souvent dirigés vers le service oncologie de l’hôpital des enfants de Bruxelles.

Justine For Kids - Sweetness Gala 271015

Citation :

Une maison à près d'un million d'euros en cadeau de Noël: Justine Henin va construire à Erpent «La Justine For Kids Home»

C'est à Erpent, près de Namur, que Justine Henin, notre championne de tennis, va construire une maison de répit destinée à offrir des séjours de détente aux enfants malades et à leur famille. Budget prévisionnel: près d'un million d'euros.

L’an dernier, c’est en Laponie que Justine Henin, accompagnée de certains enfants de sa Fondation, avait rendu une visite émouvante au Père Noël. Comme tout le monde, notre ex-nº1 mondiale, y est allée de ses vœux et une partie de ceux-ci vont être réalisés, dès l’an prochain, sous la forme de la construction d’une maison de répit à Erpent, dans la banlieue de Namur. Justine nous a dévoilé les premiers plans de son nouveau grand projet, en exclusivité.

C’est, en fait, exactement à Erpent (bail emphytéotique) que sera construite « La Justine For Kids Home » pour un budget avoisinant le million d’euros. Car le projet est aussi vaste que les ambitions de Justine qui veut offrir des séjours de détente à un enfant malade et à toute sa famille, hors des salles aseptisées des hôpitaux, même si un studio médical sera prévu pour parer à toute urgence… On parle ici d’un total de 550 m 2 habitables pour un logis central commun desservant 3 ou 4 mini-appartements de deux chambres, avec piscine accessible et un grand jardin ! « Le but, c’est de sortir l’enfant et sa famille du cadre très pesant des soins au quotidien », souligne Justine. « C’est un moment de pause pour tout le monde, mais on ne peut évidemment pas le proposer n’importe comment. C’est pourquoi, on s’est entouré de pédiatres de différents hôpitaux, de psychologues, d’infirmières, de kinés, etc., pour être certain de construire une maison qui tienne compte du maximum de desiderata, tout en offrant un cadre chaleureux, à l’image d’une maison d’hôte. C’est notre pari. Le choix de Namur n’est lui-même pas anodin. C’est une position centrale, bien desservie par les autoroutes et les hôpitaux, et notamment le CHR de Namur, au cas où… J’ai cette maison en tête depuis 2012, alors, vous pouvez imaginer ce que ça représente pour mon équipe et moi de voir ce projet avancer maintenant dans le concret ! »

Citation :

Open d'Australie: dix ans après, Amélie Mauresmo n'a pas oublié le sale coup de Justine Henin

Belga

C’était il y a dix ans. Amélie Mauresmo remportait l’Open d’Australie en battant Justine Henin dans une finale tronquée par l’abandon de la Rochefortoise en raison de maux d’estomac alors que la Française menait 6-1, 2-0, 30-0. La Française n’a toujours pas oublié cet épisode, qu’elle garde en travers de la gorge.

Amélie Mauresmo s’est montrée bien loquace quand il s’est agi de revenir sur sa victoire contre Justine Henin en 2006, qui coïncidait avec son premier titre dans une levée du Grand Chelem. Et à lire entre les lignes ses propos livrés au quotidien L’Equipe, la Française garde toujours en travers de la gorge le comportement de sa rivale belge. « Je ne vais réaliser que le lendemain. Et d’un coup, j’ai les boules. Je me dis : "Non mais, attends, elle a fait ça ! Il restait trois, quatre jeux et elle a arrêté." Pourtant, elle n’était pas à l’agonie. Franchement, tu ne peux pas faire ça. »

Ce qui a le plus déçu Amélie Mauresmo, c’est le fait que Justine Henin ne se soit jamais excusée. L’actuelle coach d’Andy Murray, qui allait la battre à la régulière six mois plus tard en finale à Wimbledon, lui a tout de même pardonné. Enfin, on peut le supposer. « Ça a mis du temps. Tant que je jouais, jamais vraiment. Elle m’avait volé un moment. Et des moments comme celui-là, ils sont rares », a-t-elle conclu.

Citation :

L'ancienne numéro un mondiale reprendra bientôt du service, mais pas en tant que joueuse.

A bientôt 33 ans, Justine Henin devrait rejoindre Amélie Mauresmo dans la grande corpo des coaches ! En effet, la Rochefortoise suivra bientôt la carrière de l'Ukrainienne Elina Svitolina, comme l'a annoncé cette dernière sur son site internet. Selon le site, Justine sera "consultante spéciale" de la 21e joueuse mondiale.

Sept fois titrée en Grand Chelem, championne olympique en 2004, numéro un mondiale, Henin est censée apporter toute son expérience à la jeune joueuse de 21 ans, dont l'objectif est clair: le top 10 ! Dotée d'un revers à deux mains et droitière, Svitolina a déjà remporté 3 titres WTA en simple: Bakou en 2012 et 2013 et Marrakech en 2014.

La première étape de cett nouvelle collaboration aura lieu à Dubaï, un tournoi qui se disputera du 15 au 20 février prochain. "En décembre dernire, Svitolina avait déclaré qu'elle serait ravie si Justine se joignait à elle", peut-on lire.

Citation :

Une société appartenant à Justine Henin a fait une perte de près de 139.000 euros

La perte est énorme, à en croire la centrale des bilans de la Banque nationale : 6thSense Belgium Tennis Academy a réalisé en 2015 une perte de 139.000 euros, alors même que son capital n’est que de 18.000 euros. Pas de quoi s’inquiéter, cependant, selon son conseiller financier. Il s’agit d’une « coquille vide » en attente de liquidation ou de fusion.

La perte est énorme, à en croire la centrale des bilans de la Banque nationale : 6thSense Belgium Tennis Academy a réalisé en 2015 une perte de 139.000 euros, alors même que son capital n’est que de 18.000 euros. Une société qui n’est pas n’importe laquelle : elle appartient à Justine Henin, notre ancienne numéro 1 mondiale de tennis. Une société domiciliée à Limelette, là où Justine Henin exploite des terrains de tennis et où se trouve son académie, qui produit de futurs champions. À noter qu’en 2014, cette même société 6thSense Belgium Tennis Academy avait réalisé un bénéfice de 1.643 euros.

Est-ce à dire que Justine Henin, ou plutôt sa société, est en faillite ? Selon un spécialiste, Justine Henin a deux choix : soit elle apporte du nouveau capital (à hauteur de 125.000 euros), soit cette société est mise en liquidation ou absorbée par une autre. De toute façon, les pertes doivent être apurées.

Mais qu’on se rassure : Justine Henin n’est pas sur la paille et son académie, ainsi que son domaine de Limelette sont en principe hors de danger. Jean-Jacques De Maertelaere, réviseur d’entreprise et conseiller financier de l’ancienne joueuse, se veut tout à fait rassurant. « 6th Sense, c’est une coquille vide, c’est une appellation du passé, quand Carlos Rodriguez était associé à Justine », dit-il. « Aujourd’hui, à Limelette, elle détient Sporsystem. C’est une société très saine, qui vient encore d’investir dans de nouveaux terrains. C’est la partie immobilière, qui détient tout le site de Limelette. »

Citation :

L’ancienne nº1 mondial donnera naissance aux printemps à son deuxième enfant après Lalie née en mars 2013. Justine Henin a annoncé la nouvelle sur les réseaux sociaux.

ustine Henin, 34ans, et son compagnon Benoît Bertuzzo attendent un heureux événement.

L’ancienne championne de tennis vient, en effet, d’annoncer une très bonne nouvelle via les réseaux sociaux en apprenant la naissance à venir de son deuxième enfant.

« Nous sommes super heureux de vous annoncer que notre famille va s’agrandir ! Au printemps prochain, nous accueillerons un nouveau petit trésor… », a-t-elle écrit sur son mur Facebook.

Justine Henin est déjà la maman d’une petite Lalie né le 20 mars 2013.

Justine Henin avait mis un terme à sa carrière de joueuse de tennis en janvier 2011. Elle possède l’un des plus riches palmarès du sport belge avec notamment 43 titres WTA dont 7 Grand Chelem, une médaille d’or olympique en 2004, une Fed Cup avec la Belgique en 2001, et d’innombrables récompenses individuelles, dont 4 Trophées de Sportive de l’Année.

Citation :

"J'aurais détesté être joueuse aujourd'hui"

Dans une longue interview accordée à La Libre ce lundi, Justine Henin critique le monde du tennis actuel et dénonce le manque de détermination des joueuses du circuit ainsi que la place démesurée prise par les réseaux sociaux.

Evoquant la domination actuelle de Serena Williams, Henin pointe le manque d'ambition de ses concurrentes: "Serena n'est pas assez bousculée par ses adversaires. Je suis admirative de tout ce que fait l'Américaine. Elle a encore envie malgré tout ce qu'elle a traversé. Devenir maman n'est pas anodin. Elle est toujours là. Elle combine tout avec une rare motivation. Dans un autre sens, je suis inquiète car elle garde contact avec les meilleures malgré son âge. Sa force mentale lui suffit. Elle va même dans l'intimidation au sens noble du terme," précise Juju.

Pour l'ancienne numéro 1 mondiale, cette domination outrancière nuit à la qualité du spectacle: "Les gens ont besoin d'assister à des matches d'anthologie. Voir les quatre mêmes filles qui se battent pour un titre ferait du bien à tout le monde. Actuellement, la WTA est moins suivie car ces filles, qui ont un potentiel, sont méconnues. On ne retient qu'un leader qui prend de la place," regrette-t-elle.

Par contre, Justine Henin explique qu'elle suit avec une grande attention le circuit masculin: "La période est passionnante. Les gars comme Federer, Nadal et Djokovic ont, tous, connu la gloire avec de nombreux titres et des matches d'un niveau exceptionnel. Tous trois ont ensuite vécu un coup d'arrêt violent et soudain. Ils ont traversé des moments durs avec les doutes qui accompagnent. On avait même enterré Novak Djokovic. Finalement, ils sont tous revenus au sommet. Avec humilité, ils sont repartis de zéro pour se reconstruire. Ils ont prouvé qu'ils n'étaient pas des machines, mais juste des êtres humains surentraînés," explique-t-elle.

Et que pense-t-elle de David Goffin? "Je suis une défenseur de David. Il n'a pas le charisme d'un Federer, mais c'est un mec calme, sérieux et qui apporte beaucoup au tennis belge. Je refuse de le critiquer. Certes, ses résultats sont moins bons pour le moment. Les gens attendent de lui qu'il remporte des Grands Chelems. Ils sont trop gourmands. Ils n'imaginent pas la difficulté de se maintenir à son niveau aujourd'hui. (...). Vous n'imaginez pas l'énergie qu'il faut sortir pour revenir après une blessure. Il a assuré son statut. Il se bat pour être là où il est. Je le répète, personne n'a le droit de le critiquer," argumente-t-elle.

Très critique vis-à-vis des réseaux sociaux qui se nourrissent en permanence du buzz, Henin prend ses distances par rapport à la mentalité actuelle. "De nos jours, tout prend de l'ampleur. J'aurais détesté faire carrière maintenant. Nous vivons dans l'ère de l'immédiateté. Je ne suis pas anti-réseaux sociaux. Je regrette que tout ne soit pas plus structuré."

Pratiquement jour pour jour, l’association francophone de tennis (AFT) a fêté ses 40 ans d’existence, ce week-end, au Royal Léopold Club d’Uccle.
L’occasion de révéler un tout nouveau logo, « tourné vers le futur, l’ouverture et le dynamisme », mais aussi de rappeler les grandes réussites, liées au fameux « Centre AFT de Mons » créé, lui, en 1993, et qui a vu passer les fleurons du tennis francophone, de Justine Henin à David Goffin, en passant par les frères Rochus et Steve Darcis, notamment.

Une Justine Henin (37 ans) présente pour évoquer un passé glorieux, mais aussi sa vision de l’avenir. « Mon arrivée au centre AFT s’est faite à un moment où je devais prendre de grandes décisions pour la suite de ma carrière et alors que je venais aussi de perdre ma maman », se rappelait l’ancienne nº1 mondiale. « Ce n’était pas facile de quitter le cocon familial, mais l’AFT s’est beaucoup adaptée à mes besoins. J’étais la seule fille parmi les garçons, ils m’en ont fait voir (sourire). Un palmarès, c’est super, mais ce que je retiens aussi, ce sont toutes ces rencontres importantes, ces moments de vie qui m’ont construite en tant que championne, mais aussi, et surtout, en tant que personne. Je savoure tout ça. »
Avec Sofia Costoulas (14 ans), grande promesse belge

Mais Justine ne pense pas qu’à son passé glorieux, son regard sur le futur et le partage de son incroyable expérience vaut de l’or évidemment. « Je ne m’inquiète pas pour l’avenir du tennis francophone et belge en général. Le talent est là, mais il faut continuer de s’inspirer des valeurs qui ont fait mouche par le passé : s’encadrer des bonnes personnes, garder la tête bien sur les épaules, s’adapter au tennis moderne qui devient de plus en plus physique, impliquer les parents, etc. Je ne crains pas pour l’avenir du tennis belge. La seule crainte que j’ai parfois, c’est l’obsession du confort qu’on veut offrir aux jeunes, ça peut avoir un effet pervers. Je me souviens que, parfois, je m’entraînais sur des courts un peu limites, mais mon obsession, c’était de quand même tenter d’être la meilleure dans ces conditions… »

Des leçons de vie que Justine partage aujourd’hui avec la jeune Sofia Costoulas (originaire de Bilzen), une des toutes grandes promesses du tennis belge, nº1 européenne de sa catégorie, à 14 ans. « J’ai encore une vie familiale trop présente pour être sa coach à part entière, et je ne suis d’ailleurs pas encore assez formée dans le vrai coaching, à ce niveau, mais je supervise tout ça au sein de mon académie à Limelette. Si on travaille bien et qu’on reste prudent dans l’approche, Sofia peut devenir une joueuse exceptionnelle pour la Belgique… »

Et preuve que l’AFT reste ouverte aux grands projets, qu’ils soient privés ou pas, elle a aussi délégué… Thierry Van Cleemput, en tant que coach partiel de la pépite Costoulas ! À suivre. De près.

Citation :

Grande rivale de Kim Clijsters sur le circuit avec qui elle a composé les plus belles pages d'histoire du tennis belge, Justine Henin a souhaité bonne chance à la Limbourgeoise pour son retour sur le circuit WTA annoncé jeudi à la surprise générale.

"Un comeback après quelques années en dehors du circuit et trois enfants... Quel challenge ! Je te souhaite beaucoup de succès Kim Clijsters ! #Tennis #Belgium", a posté l'ex-numéro un mondiale, elle aussi, sur les réseaux sociaux.

A l'instar de Kim Clijsters, Justine Henin a aussi été numéro 1 mondiale, et était sortie une première fois de sa retraite (de 2008 à 2010) mettant fin ensuite définitivement à sa carrière en 2011, un an avant Kim Clijsters. La Rochefortoise, 37 ans, a remporté sept tournois du Grand Chelem: Roland Garros à quatre reprises (2003, 2005, 2006 et 2007), l'US Open en 2003 et 2007 et l'Open d'Australie en 2004. Elle fut finaliste à Wimbledon en 2001 et 2006.

Victorieuse du Masters en 2006 et 2007, elle fut championne olympique à Athènes en 2004. Avec Kim Clijsters, Justine Henin a remporté la Fed Cup avec la Belgique à Madrid en 2001.

Citation :

Les retrouvailles entre Carlos Rodriguez et Justine Henin à Melbourne: "Nous avons passé quatre heures à discuter hier"

L'Open d'Australie, qui commence lundi à Melbourne, est le théâtre de retrouvailles entre deux personnalités importantes du tennis belge.

Justine Henin, 37 ans, lauréate en 2004, est de retour pour la première fois depuis 2011, dans un rôle de consultante pour Eurosport. Et Carlos Rodriguez, son ancien coach, vainqueur aussi avec la Chinoise Li Na en 2014, est également là avec la jeune Américaine Amanda Anisimova (WTA 22), 18 ans.

"Nous avons passé quatre heures à discuter hier", a raconté à Belga le Belgo-Argentin, dans le Players Lounge de la Rod Laver Arena. "Nous sommes toujours en contact, car Justine est la marraine de Mateo, mon deuxième fils, mais cela nous a fait grand plaisir. Cela rappelle de grands souvenirs, avec la victoire de Justine en finale contre Kim. Ce fut un grand moment, car il s'agissait du premier tournoi du Grand Chelem que Justine abordait en tant que numéro 1 mondiale. Elle avait beaucoup de pression, car elle avait déjà triomphé à Roland-Garros et à l'US Open, mais elle est parvenue à faire honneur à son rang".

À 56 ans, Carlos Rodriguez, qui travaille en Chine, au sein de l'Académie Potters Wheel de Pékin, a repris du service sur le circuit à la fin de l'année dernière. Via l'agence de management IMG, il a été enrôlé pour prendre en main Amanda Anisimova, l'une des nouvelles pépites du tennis US, qui a perdu son papa l'été dernier.

"Nous avons commencé au mois d'octobre à Bradenton et nous avons convenu d'une période d'essai jusqu'à la fin de l'Australian Open", a-t-il poursuivi. "C'est une fille qui a un talent inimaginable. Elle a une très bonne main, une frappe de balle très pure, comme Justine l'avait aussi, si ce n'est un peu différemment. Mais elle doit s'étoffer physiquement. J'ai pu le constater à Auckland, en demi-finale contre Serena Williams, une vieille connaissance", a-t-il souri. "Mais bon, elle vient d'avoir 18 ans. L'idée, c'est que je lui apporte une philosophie de travail et de la structure tactique. Mais bon, il faudra voir si nos manières de fonctionner concordent. Les débuts sont en tout cas encourageants. Et si elle peut atteindre le troisième tour contre Bertens ici, je serai déjà très content".

Le retour de Kim Clijsters vu par Justine Henin: “Ce sera compliqué”
Justine Henin est de retour à Melbourne. Mais pas question de reprendre la raquette. C’est derrière le micro d’Eurosport que l’ancienne numéro 1 mondiale officie durant la quinzaine australienne. Invitée par de nombreux journalistes à livrer son avis sur le circuit, elle évoque le come-back de Kim Clijsters et regrette le manque de reconnaissance envers David Goffin. Entre autres.

Seize ans après son sacre et neuf ans après sa dernière participation à l’Australian Open, Justine Henin est de retour à Melbourne. Analyste pour la chaîne Eurosport, la Rochefortoise ne passe pas inaperçue en salle de presse et est, évidemment, sollicitée par de nombreux journalistes. Les principales questions posées? Son avis sur le circuit actuel et le médiatique “Kimback”, notamment.

“C’est courageux”, estime Justine Henin à l’heure de commenter le choix de Kim Clijsters. “Lors de son annonce, j’ai été surprise comme tout le monde. Je ne m’y attendais pas du tout”, poursuit-elle, interrogée par Le Soir. “C’est très difficile de prédire ce qu’elle pourra réussir, même si j’imagine que ce sera compliqué.”

“Elle peut nous surprendre”
Première raison avancée, l'aspect physique. “Ce sera le facteur le plus important. Une pause de sept ans n’est pas à sous-estimer (...) Après tant d’années, l’explosivité demeure toujours un grand point d’interrogation (...) Le jeu va vite aujourd’hui, il faut être capable de suivre le rythme. Mais elle peut toujours nous surprendre, hein”, assure-t-elle, entourée par Boris Becker, Mats Wilander et Alex Corretja, des propos rapportés par Het Laaste Nieuws.

Côté masculin, elle pointe Novak Djokovic comme principal favori à Melbourne avant de saluer le “niveau atteint” par David Goffin. “Kim et moi avons placé la barre très haut et il en souffre au niveau de la reconnaissance. Mais sur le circuit masculin actuel, c’est une réelle performance d’être classé 11e joueur mondial.”