Champion's League 2008/2009 ET 2009/2010

A suivre Mardi en LDC :


18:30 Kazan - Inter
20:45 Alkmaar - St. Liege
20:45 Arsenal - Olympiakos
20:45 Barcelona - Din. Kiev
20:45 Debrecen - Lyon
20:45 Fiorentina - Liverpool
20:45 Rangers - Sevilla
20:45 Unirea Urziceni - Stuttgart



ALLEZ LES ROUCHES !!!!!!!!

A suivre Mercredi :


18:30 CSKA Moscow - Besiktas
20:45 AC Milan - Zurich
20:45 APOEL - Chelsea
20:45 Bayern - Juventus
20:45 Bordeaux - M. Haifa
20:45 Manchester Utd - Wolfsburg
20:45 Porto - Atl. Madrid
20:45 Real Madrid - Marseille



ALLEZ MU, L'OM, La Juve et Haifa !!!!!!!!!

Citation :

Foot - C1 - 2e j.
Les équipes probables



Voici les équipes probables pour les huit premières rencontres de la 2e journée de la phase de poules de la Ligue des champions. Ce mardi (20h45), Lyon se rend à Debrecen en Hongrie (groupe E).



GROUPE E

Debrecen : Poleksic - Bernath, Meszaros, Fodor, Leandro - Czvitkovics, Kiss, Katona, Szakaly - Coulibaly, Olah
Lyon : Lloris - Réveillère, Cris, Toulalan, Cissokho - Makoun, Källström - Clerc, Pjanic, Govou - Gomis

Fiorentina : Frey - De Silvestri, Gamberini, Dainelli, Gobbi - Marchionni, C. Zanetti, Montolivo, Vargas - Mutu, Jovetic
Liverpool : Reina - G. Johnson, Skrtel, Carragher, Insua - Aurelio, Lucas, Gerrard, Riera, Kuyt - Torres



GROUPE F

Rubin Kazan : Ryzhikov - Kaleshin, Navas, Sharonov, Ansaldi - Ryazantsev, Noboa (ou Kasaev), Semak, Karadeniz, Dominguez - Bukharov (ou Hasan Kabze)
Inter Milan : Julio Cesar - Maicon, Lucio, Samuel, Chivu - J. Zanetti, Cambiasso, Muntari - Stankovic - Eto'o, D. Milito

Barcelone : Valdes - Alves, Puyol, Piqué, Abidal - Y. Touré, Keita, Xavi - Messi, Ibrahimovic, Iniesta (ou Pedro)
Dynamo Kiev : Shovkovsky - Betao, Almeida, Magrao, Ghioane - Gusev, Vukojevic, Yussuf, Ninkovic - Chevtchenko, Milevsky.



GROUPE G

Urziceni : Arlauskis - Maftei, Galamaz, Mehmedovic, Brandan - Frunza, Vilana Gomes, Apostol, Varga - Bilasco, Rusescu
Stuttgart : Lehmann - Celozzi, Delpierre, Tasci, Boka - Khedira, Hitzlsperger - Hilbert, Gebhart - Cacau, Pogrebniak

Rangers : McGregor - Whittaker, Weir, Bougherra, Papac - Davis (ou Thomson), McCulloch, Rothen, Naismith - Miller, Boyd
Séville : Palop - Konko, Squillaci, Escudé, Fernando Navarro - Jesus Navas, Zokora, Renato, Adriano - Kanouté, Luis Fabiano.



GROUPE H

Arsenal : Mannone - Clichy, Gallas, Vermaelen, Sagna - Arshavin, Fabregas, Song, Diaby - Eduardo, van Persie
Olympiakos : Nikopolidis - Zewlakow, Bravo, A. Papadopoulos, Mellberg - Zairi, Ledesma, Dudu, Torosidis, Leonardo - Diogo

AZ Alkmaar : Romero - Jaliens, Moisander, Moreno, Pocognoli - Holman, Da Silva, Maartens, Schaars - Dembélé, El Hamdaoui
Standard de Liège : Bolat - Marcos, Sarr, Mangala, Rocha - Witsel, Carcela - W. Dalmat, De Camargo, Jovanovic - Mbokani

Résultats du Soir :

18:30 FT Kazan 1 - 1 Inter (1 - 1)
20:45 FT Alkmaar 1 - 1 St. Liege (0 - 0)
20:45 FT Arsenal 2 - 0 Olympiakos (0 - 0)
20:45 FT Barcelona 2 - 0 Din. Kiev (1 - 0)
20:45 FT Debrecen 0 - 4 Lyon (0 - 3)
20:45 FT Fiorentina 2 - 0 Liverpool (2 - 0)
20:45 FT Rangers 1 - 4 Sevilla (0 - 0)
20:45 FT Unirea Urziceni 1 - 1 Stuttgart (0 - 1)



Les Rouches ont in extremis préservé leurs chances de Qualifs'. Liverpool n'a rien pu faire à Florence. L'Inter s'est embourbé en Russie. Séville a explosé la défense des Rangers de Glasgow. Une équipe lyonnaise pourtant rajeunie par nombre de blessures explose la défense de Debrecen. Sans briller, Barcelone assure le nécessaire face à Kiev.

Lyon, Séville et Arsenal sont les mieux partis avec 2 Succès en 2 Matchs.

Citation :

Lyon galope vite et bien


Lyon n’est pas tombé dans le piège hongrois. Mieux, l’OL, sérieux et réaliste, n’a fait qu’une bouchée d’une équipe de Debrecen bien trop limitée (0-4). La bande à Claude Puel prend seule les commandes du groupe E.

Comment transformer un match, sur le papier piégeux face à un adversaire méconnu, en une véritable promenade de santé ? Demandez plutôt aux Lyonnais. En moins d’une demi-heure, l’OL avait déjà plié l’affaire face à Debrecen. Un premier uppercut d’entrée sur une volée parfaite de Källström (0-1, 3e). Un crochet du gauche signé Pjanic, auteur d’un merveilleux coup franc enroulé (0-2, 13e). Avant de donner le coup de grâce d’une droite bien placée par l’intermédiaire de Govou, étonnamment seul sur corner (0-3, 24e). Le KO technique parfait. Pris de vitesse, étouffé, extrêmement fébrile et incroyablement maladroit dans la construction, Debrecen n’était clairement pas au niveau. Seul Czvitkovics surnageait et permettait à Lloris de ne pas faire un petit somme (26e, 34e). Avec un peu plus de réussite sur des volées de Govou (42e) et Clerc (45e+2), l’addition aurait même pu être encore plus salée pour Debrecen…

Histoire d’anéantir pour de bon le moral des troupes hongroises, Lyon assénait un coup de poignard terrible dès le retour des vestiaires. Au moment où Debrecen pressait enfin et sortait la tête de l’eau, Gomis se jouait de Poleksic, parti à l’aventure, avant d’effectuer un lob tout en touché (0-4, 51e). Les Hongrois avaient le mérite de ne pas abdiquer. Mais en plus de tomber sur un Lloris impeccable (55e, 69e), les locaux n’étaient pas vernis, Rudolf touchant du bois sur une reprise subtile (56e). Lyon, bien meilleur dans la tenue du ballon, terminait la rencontre tout en contrôle. Sans pour autant rester inactif offensivement, loin de là, Govou (64e), Makoun à deux reprises de la tête (65e, 67e) et Ederson (88e) étant à deux doigts d’alourdir un peu plus le score. Finalement, le tableau d’affichage ne bougeait plus. Au grand soulagement des Hongrois….


Le joueur du match

Il a déjà le numéro 8 de Juninho dans le dos. Et il commence déjà à avoir la même importance dans le jeu et sur coup de pied arrêté. Lui, c’est Miralem Pjanic. C’est simple, sur les trois premiers buts, l’ancien Messin est concerné. Avec deux corners déposés sur le pied de Källström et la tête de Gomis et un but sur coup franc magnifique. Pjanic est devenu indispensable !


Tactique et coaching

Le match étant plié dès la mi-temps, Claude Puel a profité de la deuxième période pour ménager ses quelques forces vives offensives encore valides. Gomis et Pjanic, légèrement touché aux adducteurs, ont rapidement rejoint le banc, permettant à Ederson et au jeune Gonalons de récupérer un peu de temps de jeu. Même chose pour Kolodziejczak, entré en toute fin de match. Du côté hongrois, Andras Herczeg aurait mieux fait d’aligner d’entrée Rudolf. Par sa vivacité, l’ancien Nancéien, en seulement 45 minutes, a posé plus de soucis aux défenseurs lyonnais que l’ensemble des joueurs hongrois pendant tout le match ! Sans que cela se répercute au tableau d’affichage.


On n’a pas aimé

L’extrême passivité de la défense hongroise. Que ce soit sur le premier ou le troisième but, les joueurs de Debrecen ont été étonnamment spectateurs, laissant les Lyonnais agir à leur guise et leur faire très mal. Debrecen s’est tiré une balle dans le pied tout seul… Et a semblé aimer ça puisqu’en deuxième période, ils ont été à plusieurs reprises étonnamment absents à la chute du ballon sur coup de pied arrêté.

Citation :

Foot - C1
Le Barça et Arsenal assurent


Le FC Barcelone a dominé sans forcer le Dynamo Kiev (2-0). Arsenal a fait de même contre l'Olympiakos (2-0).

La dernière fois que le Dynamo Kiev s'était déplacé au Camp Nou, les Ukrainiens avaient infligé aux Catalans l'un des pires camouflets de leur longue histoire européenne (0-4). C'était lors de la saison 1997-1998. Une autre époque. Entre-temps, le Barça est devenu la meilleure équipe d'Europe, celle qui produit le plus beau jeu et fait le spectacle. Tout le contraire d'une formation slave peu séduisante, malgré le retour dans ses rangs d'Andreï Chevtchenko, auteur en son temps d'un triplé mémorable à Barcelone. Cette fois-ci, les Blaugrana ne sont pas passés à côté. Sur la lancée de leur cinq victoires en autant de matches de Championnat, ils ont dominé la rencontre de la tête et des épaules. Si bien qu'après la pause, ils ont totalisé jusqu'à 72% de posession de balle. Sans Henry, ménagé en raison de sa blessure aux adducteurs, mais avec Messi et Ibrahimovic, les joueurs de Guardiola ont multiplié les occasions. Ils en ont concrétisé deux, par Messi justement (25e) et Pedro Rodriguez (76e).


Pedro, dans les pas de Messi

Servi en profondeur par Iniesta, dont c'était la première titularisation depuis la finale de C1 l'an passé contre Manchester United, l'Argentin a repiqué dans l'axe avant de frapper en force à ras de terre. Un mouvement qu'il apprécie et répète à profusion, aidé par sa patte gauche. Le deuxième but, l'oeuvre elle aussi d'un pur produit de la formation catalane, n'a rien à envier à son prédécesseur. Le crochet de Pedro avant son tir rasant rappelle en effet vaguement les dribbles du lutin argentin. Une fois n'est pas coutume, Ibrahimovic n'a pas marqué. Et ce n'est pas faute d'avoir essayé (31e, 46e et 62e). Mais qu'importe, le tenant sortant est bien fringant. Il s'empare de la tête du groupe F.


Arsenal a pris son temps

Dans les autres rencontres, Arsenal a pris son temps pour dominer une solide équipe de l'Olympiakos (2-0). Il a fallu attendre le dernier quart d'heure pour voir les Gunners faire la différence, tour à tour par van Persie (78e) et Archavine (86e). Si le premier but ne doit rien à personne, inscrit par le Néerlandais à l'issue d'un centre en retrait parfait d'Eduardo, le second est beaucoup plus contestable. Il n'aurait même pas dû être validé puisque le Russe était en position de hors-jeu au moment d'effectuer sa superbe talonnade. Mais encore une fois l'essentiel n'est pas là. Car sur le terrain, les Londoniens ont bien été les plus forts (22 tirs à 6). Avec ce deuxième succès, ils confortent leur position de leader du groupe H. Tout comme le FC Séville dans la groupe G, qui s'est baladé en Ecosse contre les Glasgow Rangers (4-1), avec notamment le premier match en Ligue des champions et le premier but du Français Abdoulay Konko. Les Andalous devancent au classement les Allemands de Stuttgart, qui ont ramené un point de Roumanie face à Unirea Urziceni (1-1). Pas glorieux mais suffisant, pour l'instant. - Hugues SIONIS

Citation :

Foot - C1
Wenger : «Une qualité stupéfiante»


Treize ans après avoir dirigé son premier match avec Arsenal, Arsène Wenger a encore pris du plaisir mardi sur son banc, lors de la victoire de ses Gunners contre l'Olympiakos. «Je suis très content, a-t-il lâché après la rencontre. Nous avons fait une première période d'une qualité stupéfiante. Malheureusement, on n'en a pas profité et il n'est pas possible de tenir ce rythme durant tout un match. On a un peu fléchi, on a été un peu moins fluide en seconde période. Il n'y avait qu'à espérer qu'ils craquent plus que nous. C'est ce qui s'est passé.» Toujours aussi fair play, le coach français a ensuite salué la qualité de son adversaire, la cause selon lui d'une si longue attente avant de voir le premier but londonien. «Ils ont bien défendu, a-t-il estimé. Leur gardien n'est pas seulement bon, mais aussi intelligent. On comprend pourquoi il a joué si longtemps pour la Grèce.»


Zico : «Ils ont fait un match fantastique»

Et face à une telle démonstration, Zico s'est forcément incliné. «On aurait souhaité un autre résultat. Mais Arsenal est une des meilleures équipes du moment. Ils ont fait un match fantastique, a reconnu l'entraîneur du Pirée. Le fait que ce soit notre cinquième match en quinze jours a pesé dans les derniers instants. Le gardien (Nikopolidis) a fait un beau match. Mais c'est son boulot. Aujourd'hui, il l'a bien fait. (Ndlr: sur le fait que le but d'Arshavin était hors-jeu).» Si le Brésilien n'a pas contesté la surpériorité adverse, il a en revanche contesté l'arbitrage, trop francophone à son goût. «Il y avait trois arbitres français, avec un entraîneur français en face et dix Français dans leur équipe, a-t-il fait remarquer. Nous espérons que ce soit une erreur. C'est déjà arrivé pour Arsenal contre le Standard, avec une main...» (Avec AFP)

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Ligue des Champions
30/09/2009 - 12:03
Berlusconi remonté


Silvio Berlusconi, propriétaire du Milan AC, n'a pas épargné son équipe dans la Gazetta dello Sport : "Ce Milan est un désastre. Si les fans souffrent, je peux vous dire que je souffre avec eux." Avant d'affirmer que Leonardo, le coach des Lombards, n'était pas menacé.

Résultats du Soir :

18:30 FT CSKA Moscow 2 - 1 Besiktas (1 - 0)
20:45 FT AC Milan 0 - 1 Zurich (0 - 1)
20:45 FT APOEL 0 - 1 Chelsea (0 - 1)
20:45 FT Bayern 0 - 0 Juventus (0 - 0)
20:45 FT Bordeaux 1 - 0 M. Haifa (0 - 0)
20:45 FT Manchester Utd 2 - 1 Wolfsburg (0 - 0)
20:45 FT Porto 2 - 0 Atl. Madrid (0 - 0)
20:45 FT Real Madrid 3 - 0 Marseille




Les gros ont tous assuré SAUF le Milan qui comme le souligne Berlusconi est à nouveau en crise ...
Défaite 1/0 à San Ciro face à Zurich, faut le faire lol !!
Le pire, c'est que ce Milan là, TRES PRENABLE, a battu 2/1 l'OM au Vél' il y a 15 Jours ...

Bordeaux s'est fait peur face à Haifa qui a tout donné mais qui hélas s'incline en fin de Partie.

Le Bayern et La Juve se neutralisent logiquement.

A noter le joli succès de Porto face à l'Athlético.
Porto a été "pillé" à l'intersaison mais ça reste une équipe dangereuse, la preuve !!

Citation :

Le trou noir


Au niveau pendant près d’une heure, Marseille a craqué en l’espace de six minutes face au Real Madrid (3-0). Un nouveau revers qui compromet encore un peu plus son avenir européen.

Les Marseillais ne méritaient pas ça. Eux à qui on promettait l’enfer ont longtemps cru être en mesure de décrocher un exploit à Bernabeu. Mais après une première heure presque parfaite, ils ont sombré en l’espace de quelques minutes. En première mi-temps pourtant, ce sont bien eux qui se sont procurés les meilleures occasions. Cheyrou avait ouvert le bal avec deux frappes, l’une du gauche, l’autre du droit (7e et 18e), avant que Niang, intenable sur son flanc gauche, ne vienne buter sur la main ferme de Casillas à bout portant (27e). Une occasion en or que Cristiano Ronaldo était tout près de leur faire regretter dans la foulée. Parfaitement muselé jusque-là, le Portugais décochait deux coups de canon coup sur coup (33e et 35e) que Mandanda détournait des poings. Mais le meilleur était pour la fin du côté du portier olympien qui remportait son face-à-face avec Benzema dans les arrêts de jeu après un petit bijou de talonnade de Kaka (46e).

Malheureusement, après avoir fait mieux que jeu égal en première mi-temps, les Olympiens allaient craquer en l’espace de six minutes en seconde période. Le temps pour Ronaldo de sortir de sa boîte. D’abord en ouvrant le score à la suite d’une longue ouverture de Pepe mal appréciée par Diawara (1-0, 58e). Ensuite en provoquant le penalty – et l’expulsion de Diawara – que transformait sans broncher Kaka (2-0, 61e). Puis en s’offrant un doublé comme à la parade à la réception d’un caviar de Benzema (3-0, 64e). Et encore, l’addition aurait pu être plus salée si Higuain, entré en cours de jeu, n’avait pas gâché trois énormes opportunités en fin de match (74e, 76e et 82e). Mais cela aurait vraiment été trop sévère...

Résultats du groupe C :
Real Madrid-Marseille 3-0
Milan AC-Zürich 0-1

Citation :

Manchester aux forceps


Malmené par Wolfsburg, qui a mené au score, Manchester United a renversé la tendance (2-1). Les Mancuniens prennent la tête du groupe B, mais sans convaincre.

Manchester a pris la tête du groupe B, mais que ce fut difficile ! Avec Owen titulaire aux côtés de Rooney, Manchester débutait timidement cette rencontre, tandis que Wolfsburg prenait les rênes de ce choc. Grafite (4e) puis Gentner, qui réchauffait Kuszczak (5e), plaçaient les premières banderilles allemandes, le centre de Schäfer (8e) puis la frappe manquée de Dzeko (11e) perpétuant l’insécurité dans la défense britannique. Tandis que Benaglio passait une soirée presque tranquille, Ferguson décidait de changer ses plans en sortant Owen pour Berbatov. Les occasions ne pleuvaient toujours pas, même si Valencia adressait enfin le premier tir mancunien (25e). Mais la rencontre restait équilibrée, avec des essais de Dzeko (27e), Carrick (30e), Rooney (32e), Gentner (35e) et Berbatov (38e), pour une fois pas hors-jeu, avant que United ne finisse fort, avec des alertes de Rooney (43e) et Carrick (44e), sans résultat.

La deuxième mi-temps était parti sur le même rythme, avec pour seul évènement une tentative de Ricardo Costa (47e), avant que Wolfsburg n’ouvre le score à la surprise générale. Après deux actions d’Anderson (54e, 55e), Hasebe récupérait un ballon et offrait un but à Dzeko (0-1, 56e). Les Allemands ne se réjouissaient que trois minutes, le temps que Giggs n’égalise sur un coup-franc dévié (1-1, 59e). Manchester passait à deux doigts de profiter de la situation pour prendre l’avantage, par Rooney (63e, 69e) et Giggs (68e), à qui on refusait logiquement un but (69e), mais Dzeko ne cessait de faire planer le danger dans les airs (64e). Finalement, la lumière venait encore de Giggs, auteur d’une passe idéale pour Carrick (2-1, 78e). En fin de rencontre, Josue passait tout près du 2-2 (85e). United glane trois points, mais n’est pas encore au point.


Le joueur du match

On ne sait plus très bien quel âge a Ryan Giggs, et ce genre de matches contribuent à semer le doute à ce sujet. Omniprésent, le Gallois n’a laissé à personne le soin d’égaliser avant d’offrir le deuxième but à Carrick. Un phénomène !


Tactique et coaching

On ne sait pas si Ferguson a fait sortir Owen au bout de 20 minutes par choix ou obligation, mais ça n’a pas changé grand-chose, Berbatov se montrant très discret. A Wolfsburg, le milieu a été particulièrement efficace, notamment Josué, et l’entrée en jeu de Martins, si rapide, aurait pu changer la donne.


On n’a pas aimé

La première mi-temps des hommes d’Alex Ferguson, marquée par un nombre incalculable de passes ratées et de prises de bec entre joueurs, fut très brouillonne. United est encore loin de présenter le visage implacable de ces dernières années.

Résultats du groupe B :
CSKA Moscou-Besiktas 2-1
Manchester United-Wolfsburg 2-1

Citation :

Ciani délivre Bordeaux !


Grâce à un but de Ciani en fin de match, Bordeaux a décroché une victoire in extremis mais précieuse face au Maccabi Haïfa (1-0). L’équipe israélienne pourra avoir des regrets après avoir bousculé des Girondins décevants.

Bordeaux a eu très chaud mais Bordeaux a finalement tenu son statut de favori en s’imposant de justesse face au Maccabi Haïfa (1-0). Une victoire laborieuse après avoir longtemps frôlé la correctionnelle face à une formation israélienne mieux organisée tactiquement. Contre toute attente, le Maccabi entrait le mieux dans la partie grâce à un pressing haut qui lui permettait de maintenir les locaux dans leur propre camp. Haïfa s’offrait même les opportunités les plus tranchantes. Carrasso devait s’interposer des deux poings sur un tir enroulé de Meshumar (14e) avant de s’étendre de tout son long pour repousser une frappe sèche de Masilela (27e). Certes, Bordeaux était davantage maître du ballon (57% de possession en première période) mais se cassait systématiquement les dents sur le rideau défensif adverse. De ce fait, Davidovitch passait une première mi-temps étonnamment tranquille. Il était aussi bien aidé par la maladresse des Girondins, à l’image d’une frappe dans les nuages de Cavenaghi, pourtant servi idéalement par Chalmé (45e+2).

Apparu en méforme, Gourcuff ne revenait pas sur la pelouse au retour des vestiaires, remplacé par Fernando. Ce dernier apportait du renfort dans l’entrejeu et permettait à Bordeaux d’être mieux organisé. Néanmoins, cela n’empêchait pas pour autant le Maccabi de rester dangereux. Une mauvaise sortie de Carrasso sur un centre lointain était tout près de profiter à Dvalishvili (51e). L’ancien portier du Téfécé se rattrapait en remportant un duel face à Refaelov (79e), preuve que les Girondins passaient une sale soirée. Stériles dans le jeu, ils trouvaient finalement leur salut sur l’un de leurs points forts : les coups de pied arrêtés. Ciani, à la réception d’un corner de Sertic, délivrait les siens en smashant le ballon de la tête (1-0, 83e). Un avantage presque heureux pour le champion de France qui n’avait obtenu auparavant que deux occasions nettes sur l’ensemble de la partie en faveur de Bellion (70e). Le cadeau de Ciani n’était pas gaspillé par les Girondins qui tenaient jusqu’au bout leur victoire au réalisme. Avec quatre points, les voilà toujours en course pour une place en 8es avant une double confrontation face au Bayern Munich. Mais lors de ces deux prochaines journées, il faudra montrer un autre visage que celui affiché contre Haïfa…


Le joueur du match

Forcément, en étant l’auteur du but inespéré de la victoire, Mickaël Ciani pouvait difficilement éviter d’être cité dans cette catégorie. L’ancien Lorientais a choisi le meilleur moment pour inscrire son premier but sous les couleurs girondines. Au delà de cette tête smashée victorieuse, le défenseur a été l’auteur de nombreuses interventions précieuses pour contrarier les contres israéliens. Seul bémol, une occasion cédée à Rafealov en fin de match qui aurait pu coûter très cher…


Tactique et coaching

Pour la première fois en Ligue des Champions, Laurent Blanc a tenté d’exporter son 4-1-3-2 sur la scène continentale. Une expérience pas vraiment encourageante puisque le Maccabi Haïfa s’est régalé au milieu de terrain au sein duquel Alou Diarra est souvent apparu bien seul… Le tir a été en partie rectifié après le repos avec l’entrée en jeu de Fernando qui a permis de colmater quelques brèches. Explosive en contre et remuante sur les ailes, l’équipe israélienne a finalement craqué en fin de match.


On n’a pas aimé

A la 23e minute, Marouane Chamakh s’est rendu coupable d’un mauvais geste sur Devil Keinan, défenseur du Maccabi Haïfa. Heureusement pour le Marocain, l’arbitre de la partie avait les yeux rivés sur l’action qui était en train de se dérouler quelques mètres plus loin. Sinon, nul doute que M. Brahamaar aurait exclu le Bordelais…


Résultats du groupe A :
Bayern Munich-Juventus 0-0
Bordeaux-Maccabi Haïfa 1-0

Citation :

Football: Zurich bat Milan à San Siro



Le FC Zurich a réalisé un autenthique exploit en battant 1-0 l'AC Milan à Giuseppe Meazza, pour le compte de la 2e journée de Ligue des champions. La formation de Bernard Challandes a forcé la décision sur une... "Madjer" de Tihinen à la 10e.

Ce succès n'a, toutefois, tenu qu'à un fil, Zambrotta envoyant un missile sur le poteau à la 96e, tandis que l'arbitre semblait se plaire plus que de raison sur la pelouse... Totalement décomplexé malgré le renom de l'adversaire, le champion de Suisse a réalisé un match incroyable de justesse.

Le trio Gajic-Aegerter-Okonkwo, par son activité incessante, grippa à merveille l'entre-jeu rossonero en muselant régulièrement Seedorf ainsi que Pirlo et en doublant les positions lors des incursions adverses dans les couloirs. Avec le soutien ponctuel d'un Djuric inspiré, le milieu de terrain du FCZ se permit même, plusieurs fois, de prendre l'ascendant, trouvant souvent un Vonlanthen aussi déchaîné qu'excellent, meilleur homme sur la pelouse avec le Serbe Gajic et un Tihinen qui ne perdait pratiquement aucun duel avec l'intenable Inzaghi.

"Super Pippo", d'ailleurs, fut la majeure partie du temps le seul Milanais posant problème au FCZ. Pato se perdait tant et plus dans ses atermoiements existentiels. Ronaldinho - entré après la pause - ne pesa que trop peu. Et, quand les occasions commencèrent à venir pour Milan, Johnny Leoni se lança dans une opération rachat dont il avait bien besoin après ses bévues madrilènes.

Le FCZ est, bien sûr, revenu dans la course à la qualification pour les huitièmes de finale. Le 21 octobre, il recevra au Letzigrund Marseille, qui occupe la dernière place du classement après sa défaite 3-0 à Madrid devant le Real. Les Phocéens ont complètement craqué à l'heure de jeu. Une bourde impardonnable de Mandanda sur l'ouverture du score de Cristiano Ronaldo à la 58e et une faute absurde de Diawara sur ce même Cristiano Ronaldo à la 60e qui a entraîné une double peine -penalty et expulsion - ont plongé l'OM en enfer.

Le gardien de l'équipe de France et le défenseur sénégalais endossent l'entière responsabilité de cette déroute. A ce niveau, un tel manque de maîtrise nerveuse fait tache.

Citation :

La Juve tient au Bayern, exploit de Zürich



Le Bayern de Munich s'est contenté d'un nul blanc à domicile face à la Juventus lors de la seconde journée des groupes de la Ligue des Champions. Zürich a créé la surprise en gagnant à l'AC Milan. Le Real, Chelsea et Manchester United se sont également imposés.

Le Bayern, avec Van Buyten d'entrée de jeu, recevait la Juventus pour un choc de grands d'Europe. Devant leur public, les Bavarois ont dominé la première période et se ménageaient de nombreuses occasions de but. Une action de génie de Ribéry a notamment terminé sur la transversale. Seul Trezeguet se montrait dangereux en face.

La domination des hommes de Van Gaal se confirmait en début de deuxième acte. Servi par Ribéry, Klose manquait notamment une énorme possibilité. Le rythme allait ensuite baisser. La Vieille Dame contrôlait dès lors et alertait l'arrière garde du Bayern à deux reprises par Iaquinta. Aucun but n'était cependant marqué, le Bayern devant se contenter d'un point.

La rencontre opposant Bordeaux au Maccabi Haifa s'est jouée en fin de match. Ciani a inscrit à la 83ème l'unique but du match. Il a ainsi permis aux Girondins d'empocher trois points précieux.

Wolfsburg a mené à Old Trafford dans le groupe B. Dzeko a en effet ouvert la marque en seconde période. Manchester United allait néanmoins rapidement répliquer: trois minutes plus tard, Giggs rétablissait l'égalité avant que Carrick ne fasse pencher la balance côté anglais à douze minutes du terme.

Le second match du groupe a vu le CSKA Moscou l'emporter 2-1 face au Besiktas. Le club turc n'a réduit la marque que dans les arrêts de jeu.

Le Premier ministre italien Silvio Berlusconi a récemment critiqué le jeu de l'AC Milan. Les Rossoneri n'ont pas répondu sur le terrain. L'AC s'est incliné 0-1 à San Siro face au FC Zürich. C'est un certain Hannu Tihinen, ancien Anderlechtois, qui a inscrit l'un des buts les plus importants de sa carrière.

Le Real Madrid a pour sa part souffert en première mi-temps face à Marseille. Les Merengue ont cependant tué tout suspense en six minutes à peine en seconde période, Cristiano Ronaldo (2x) et Kaka (sur penalty) passant par là. L'OM fut par ailleurs réduit à dix avec l'exclusion de Diawara.

Chelsea a assuré l'essentiel en allant gagner à l'Apoel grâce à un but des oeuvres d'Anelka, peu après le quart d'heure. Porto a dans le même temps pris la mesure de l'Atletico Madrid: Falcao et Rolando ont marqué en seconde mi-temps.