Champion's League 2008/2009 ET 2009/2010

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Mourinho - Van Gaal: le clash des titans


Bayern de Munich - Inter de Milan, c'est plus que la finale de la Ligue des Champions. C'est aussi un duel entre les deux entraîneurs les plus charismatiques de la planète foot: Louis Van Gaal et José Mourinho.

Louis Van Gaal et José Mourinho n'ont plus rien à prouver dans le monde du football. Les deux entraîneurs sont au top, ils font partie au gratin des entraineurs. Les points de comparaison entre le Néerlandais et le Portuguais sont nombreux.

Van Gaal a connu un début de saison hésitant avec le Bayern de Munich. Le technicien néerlandais a même été mis en cause et son poste menacé. Heureusement, il est parvenu à temps à mettre les Bavarois sur les bons rails.

Toute la Bavière a compris de quoi Van Gaal était capable au soir du match de gala à Turin, contre la Juventus. Daniel Van Buyten en co devaient s'imposer sur le terrain de la Juventus s'ils voulaient se qualifier pour la phase suivante de la Ligue des Champions. Ce qu'ils ont fait sur le score de 1 buts à 4, éliminant par la même occasion La Vieille Dame. Cette rencontre a servi de déclic au Bayern. Quelques mois plus tard, les Allemands remportaient la Coupe et le Championnat d'Allemagne.

THE SPECIAL ONE
Mourinho a lui aussi connu une période difficile avec l'Inter, mais est quand même parvenu à amasser les trophées cette saison. L'Inter a disposé de l'AS Rome en finale de la Coupe d'Italie avant de s'adjuger le Championnat.

Mourinho et Van Gaal ont travaillé ensemble par le passé. Le Portuguais a suivi son mentor Bobby Robson en Catalogne pour devenir assistant-coach de Barcelone. Quand Robson a été liencié, Mourinho est resté T2 et Louis Van Gaal prenait lui la place de coach principal. Depuis lors, les deux hommes sont restés amis.

UNE SERIE DE POINTS COMMUNS
Les deux entraîneurs sont très doués quand il s'agit de s'exprimer face aux médias. Van Gaal et Mourinho ne sont jamais avares en déclarations parfois tapageuses. C'est ainsi que Mourinho a déclaré récemment que Stamford Bridge lui appartenait encore, et pas au coach actuel de Chelsea Carlo Ancelotti. Van Gaal entretient lui une relation d'amour-haine avec la presse. Il a une fois lancé à un journaliste: "Suis-je si malin que ça, ou êtes-vous complètement stupide?"

Van Gaal et Mourinho ont l'opportunité de gagner une seconde fois la plus prestigieuse des compétitons européennes ce samedi. Tous deux ont déja surpris par le passé, avec des "petites" équipes. En 1995, l'Ajax de Van Gaal s'était ouvert la voie vers le titre en éliminant au passage le Bayern et l'AC Milan. Mourinho a lui remporté la Coupe au grandes oreilles en 2004 avec le FC Porto. Le charismatique entraineur avait mené les Portuguais au triomphe au détriment d'équipes comme Manchester United ou Chelsea. Lequel des deux techniciens va pouvoir soulever la Coupe une seconde fois?

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Le palmarès de Louis Van Gaal


Ajax:

1991/1992 Coupe de l'UEFA
1992/1993 Coupe des Pays-Bas
1993/1994 Supercoupe des Pays-Bas
1993/1994 Championnat des Pays-Bas
1994/1995 Supercoupe des Pays-Bas
1994/1995 Championnat des Pays-Bas
1994/1995 Champions League
1994/1995 Coupe Intercontinentale
1995 Equipe de l'année
1995/1996 Championnat des Pays-Bas
1995/1996 Supercoupe d'Europe

FC Barcelone:

1997/1998 Supercoupe d'Europe
1997/1998 Championnat d'Espagne
1997/1998 Coupe d'Espagne
1998/1999 Championnat d'Espagne

AZ Alkmaar:

2008/2009 Championnat des Pays-Bas

Bayern de Munich:

2009/2010 Championnat d'Allemagne
2009/2010 Coupe d'Allemagne







Le palmarès de José Mourinho


FC Porto:

2002/2003: Championnat du Portugal
2002/2003: Supercoupe du Portugal
2002/2003: Coupe du Portugal
2002/2003: Coupe de l'UEFA
2003/2004: Championnat du Portugal
2003/2004: Champions League

Chelsea FC:

2004/2005: FA Community Shield
2004/2005: Championnat d'Angleterre
2004/2005: Coupe de la Ligue
2005/2006: Championnat d'Angleterre
2006/2007: Coupe d'Angleterre et Coupe de la Ligue

Inter Milan:

2008/2009: Championnat d'Italie et Supercoupe d'Italie
2009/2010: Coupe d'Italie
2009/2010: Championnat d'Italie

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Foot - C1
La revanche de Sneijder et Robben


Wesley Sneijder et Arjen Robben, les deux anciens bannis du Real Madrid, ont pris une sacrée revanche sur leur ancien club. Le Milanais et le Munichois ont rendez-vous samedi soir à Santiago-Bernabeu pour la finale de Ligue des champions. Un joli pied de nez.

L'été dernier, le Real Madrid bling bling de Florentino Pérez a investi pas moins de 250 millions d'euros sur le marché des transferts. Que de billets dépensés pour les stars planétaires Cristiano Ronaldo et Kaka, arrivées en grande pompe. Alors forcément, pour leur faire une place sur le terrain, il fallait faire le ménage. Aussitôt ciblés et placés sur liste noire, Arjen Robben et Wesley Sneijder ont été invités à faire leurs valises illico presto. Après deux ans de bons et loyaux services, le petit meneur de jeu a rejoint l'Inter Milan pour cinq saisons, contraint et forcé par Jorge Valdano, le directeur sportif du Real. Un départ mouvementé que Sneijder n'a pas digéré tout de suite : «Xabi Alonso n'apporte rien de plus que moi au Real. Mais je ne reviendrai jamais dans ce club, à cause de ce qu'ont fait deux "mafiosi"... » Florentino Pérez et Jorge Valdano sont visés. Pellegrini, qui voulait le conserver, est épargné par cette volée de bois vert.

Après avoir déboursé (seulement) 15 millions d'euros (il avait été acheté 27 millions en 2007), le club intériste n'a pas mis longtemps à comprendre la très bonne affaire réalisée. José Mourinho, qui en avait fait sa priorité de recrutement, s'est frotté les mains après avoir harcelé le joueur par texto pour le convaincre de signer. Le Portugais a récupéré un véritable chef d'orchestre au milieu, la pierre angulaire qui lui manquait pour épauler son duo d'attaquants Eto'o - Milito. Très vite, Sneijder est devenu indispensable au milieu. Sa vision du jeu, sa qualité de passes, la puissance de ses frappes et son adresse sur coups de pied arrêtés ont fait de lui l'un des chouchous de Giuseppe Meazza, qui lui pardonnera facilement ses deux expulsions cette saison en Serie A, dues à un caractère volcanique.

Robben a transfiguré le jeu du Bayern
Décisif à maintes reprises sur la scène européenne (contre le Dinamo Kiev, Chelsea et le CSKA Moscou), Wesley Sneijder ne doit pas regretter d'avoir emprunté la route de Milan. Il a déjà signé un doublé Coupe - Championnat, exactement comme son acolyte Arjen Robben, qui a également raflé la Coupe d'Allemagne et la Bundesliga. L'ancien protégé de Mourinho chez les Blues s'est fait jeter du Real avant d'illuminer la saison du Bayern Munich, qu'il a rejoint (à condition que Ribéry reste) pour 25 millions d'euros. Contrairement à Sneijder, la trajectoire de Robben cette saison a mis du temps à décoller, la faute à une blessure au genou peu de temps après son arrivée en Bavière. Avant son retour, le Bayern de Van Gaal se traînait en Championnat et s'est fait humilier en Ligue des champions par Bordeaux (1-2, 0-2) notamment. A partir de décembre, le Bayern s'est enflammé et s'est qualifié pour les huitièmes de C1 après la gifle orchestrée à la Juve (4-1).

Le gaucher a transfiguré le jeu des Munichois, enfin disposés à suivre la philosophie du rigoureux technicien batave. L'Allianz-Arena s'est délecté de la vitesse, des dribbles et des passements de jambes de l'ancien du PSV et de Chelsea. Son association avec Ribéry a fait les étincelles prévues. En 24 matches de Bundesliga (18 titularisations), il a planté la bagatelle de 16 buts. Comme son compatriote Sneijder, Robben claque les buts qu'il faut quand il faut. En huitièmes de finale retour contre la Fiorentina, c'est lui qui, malgré la défaite, a marqué le but de la qualification (2-3). Rebelote à Old Trafford en quarts, avec un éclair à un quart d'heure de la fin qui a éliminé des Red Devils victorieux mais anéantis (3-2). En demi-finale aller, il a mis Lyon à genou (1-0) d'une frappe imparable. Avant de se retrouver avec les Oranje, les deux compères ont un dernier duel à livrer. Cette fois, l'un contre l'autre, avec pour chacun un triplé à la clé. - David MICHEL

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Foot - C1
L'Inter, le caméléon de Mourinho


Tacticien hors-pair, José Mourinho a façonné une Inter à son image. Malicieuse, souvent vicieuse, solide et parfois charmeuse, l'équipe lombarde évolue constamment. Le Bayern est prévenu.

L'image, la démagogie, l'Inter et José Mourinho n'en ont que faire. Car, eux, ils sont en finale de la Ligue des champions. En mondovision lors de la demie retour de C1 à Barcelone, ils ont montré que le catenaccio n'était pas mort et qu'il fallait être prêt à tout pour rentrer dans l'histoire, surtout quand votre club n'a pas gagné le plus beau trophée européen depuis 1965. Alors, face au Barça dont tout le monde loue le jeu, le coach portugais et son équipe ont érigé la rigueur tactique et défensive en dogme. Quitte à passer pour les méchants de service.

Toujours est-il que l'Inter, qui a remporté le doublé Coupe-Championnat en Italie, est toute proche d'un triplé historique. Ce succès, elle le doit surtout à son adaptabilité. Son côté tout-terrain peut éteindre une machine technique comme Barcelone ou un monstre physique comme Chelsea. Sans perte d'efficacité, Mourinho façonne son équipe suivant les adversaires et la physionomie des matches. 4-3-1-2, 4-2-3-1, 4-3-3 défensif ou offensif sont utilisés tour à tour et les joueurs se mettent en place comme des petits soldats. Ils doivent passer un temps infini à la Pinetina, le centre d'entraînement nerazzuro, pour peaufiner leur placement.

La maestria tactique de Mourinho
Lors du désormais célèbre Barça-Inter, Mourinho devait protéger la victoire 3-1 de l'aller. Celle-là, il l'avait obtenue avec le «4-2-3-1 Pandev». Cette tactique, utilisée à l'aller et au retour en quarts contre le CSKA Moscou, porte le nom du joueur offensif macédonien, pouvant évoluer au milieu comme en attaque et terriblement symbolique de cette Inter caméléon. Au Camp Nou, il a donc opté pour un 4-3-1-2 très défensif, avec un trident dans l'entrejeu composé de Cambiasso, Motta et Chivu pour casser les offensives adverses et couper la relation Xavi-Messi. Le meneur Sneijder et même les deux attaquants ont eu aussi des instructions défensives très strictes, ce qui a fait dire à Guardiola après la rencontre : «Ils ont inventé un nouveau système de jeu, le 4-6-0». Il faut dire qu'en infériorité numérique après seulement 28 minutes de jeu, on ne peut pas trop reprocher à l'Inter d'avoir fermé le jeu.

L'autre victoire tactique de Mourinho concerne le huitième de finale retour contre Chelsea. Vainqueur 2-1 en Italie à l'aller avec un «4-3-3 défensif» (Stankovic-Cambiasso-Motta derrière Sneijder-Eto'o-Milito), l'Inter se trouvait dans une position délicate. Alors, le Portugais a décidé d'aligner une formation spéciale pour empêcher les Blues de jouer haut. Un «4-3-3 offensif» avec Milito-Pandev-Eto'o devant, soutenus par un Sneijder naviguant entre les lignes adverses. Une réussite puisque les Milanais l'ont même emporté 1-0. Samedi, contre le Bayern, Mourinho devrait opter pour le «4-2-3-1 Pandev» avec le Macédonien, Sneijder et Eto'o derrière Milito. Stankovic et Cambiasso stabiliseraient le tout. Van Gaal, le maître de Mourinho, sera-t-il dépassé par son élève ? - Cyril OLIVES

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Foot - C1
Du classique des deux côtés


Les deux entraîneurs n'ont pas bluffé et vont aligner leur meilleure équipe possible du moment au Bernabeu. Les absences prévues de Ribéry du côté allemand et de Thiago Motta côté Inter Milan sont les seules petites contrariétés connues, ces derniers jours, par Mourinho et van Gaal pour partir à la conquête de la 55e Ligue des champions. - S.B., à Madrid.

Les équipes de départ :
BAYERN MUNICH : Butt - Lahm, van Buyten, Demichelis, Badstuber - Robben, van Bommel, Schweinsteiger, H. Altintop - Müller, Olic
INTER MILAN : Julio César - Maicon, Lucio, Samuel, Chivu - Zanetti, Cambiasso - Eto'o, Sneijder, Pandev - D. Milito

2/0 pour l'Inter qui remporte une Victoire AMPLEMENT MERITEE !!
Je la pressentais cette Victoire ... Et pas qu'un peu ...

On a assisté à une TRES BELLE FINALE, ponctuée de 2 SUPERBES BUTS et de nombreuses autres Occas'.
Ce fut une Finale baignant du Début à la Fin dans une grande intensité, notamment physique (au niveau des duels) mais aussi au niveau de l'émotion que ce Match a su véhiculer.
On a vécu une TRES JOLIE BATAILLE TACTIQUE entre 2 Coachs et 2 Collectifs, une TOTALE OPPOSITION DE STYLES DE JEU. Je me suis beaucoup régalé à ce niveau là

L'Inter a PARFAITEMENT MAITRISE le Match, il a même survolé la Rencontre ...
C'est avant tout une Victoire COLLECTIVE et TACTIQUE.
Fidèle à son habitude depuis l'arrivée de José, les intéristes ont ADMIRABLEMENT BIEN DEFENDU, avec leur Système à deux rideaux défensifs, avec un Gardien IMPECCABLE. J'ADMIRE cette DISCIPLINE COLLECTIVE qui dure un Match entier, ce sens de l'anticipation (pour les nombreuses interceptions en milieu de Terrain) et du placement, cette RIGUEUR TACTIQUE IMPRESSIONNANTE qui leur permet de faire DEJOUER un à un tous leurs Adversaires ...
Ils ont à nouveau beaucoup subi ce Soir (Possession très largement en faveur des allemands) mais ils ont cette capacité assez incroyable à se projeter vers l'avant, en contres rapides/techniques/collectifs qui fait qu'ils savent tuer un Match à n'importe quel moment grâce à des Individualités de Haut Niveau Technique comme Milito (l'Homme du Match ce Soir) ou encore Snejder et bien sûr Eto'o ... Les intéristes sont extrêmement réalistes devant le But adverse, ils savent concrétiser leurs Occas' alors que les munichois ont dominé de façon totalement stérile, comme le Barca en 1/2 ...
Non seulement les munichois ont constamment pêché dans la finition mais en plus ils onté té très brouillons en Défense. Face à une équipe comme l'Inter, aucune chance ...

L'Inter réalise le Triplé (Championnat italien Coupe d'Italie et LDC). C'est l'équipe de l'année, il n'y a rien à dire là-dessus ...
On peut ne pas aimer ce Style de Jeu qui est tout de même sacrément défensif mais réduire cette équipe TRES COMPLETE à ce "cliché" est une grosse erreur car elle possède en son sein de Grands Talents offensifs ET TECHNIQUES, elle a une Grande Intelligence de Jeu, une "capacité caméléon", qui lui permet de faire déjouer ses adversaires en s'adaptant à chaque fois à leur tactique spécifique.

C'est une équipe vive, ULTRA-disciplinée, BRILLAMMENT COACHEE par José Mourinho qui est bien l'un des plus Grands entraineurs de la Planète si ce n'est le plus grand. Je le dis je le répète je déteste son arrogance mais quand on voit le Talent du type, son parcours depuis 6 ans, on ne peut que s'incliner devant un tel STRATEGE DE GENIE. BRAVO JOSE !!
Il me fait de plus en plus penser à l'Illustre Trapatoni, à tous niveaux, Talent, Tactique et Gestuelle
Cette Victoire est EN BONNE PARTIE la Sienne car il sait imposer un respect ABSOLU à ses Joueurs qui se battent à fond sur le Terrain, notamment POUR LUI !! Rien que voir Eto'o défendre aussi bien que ce Soir et qu'en 1/2 est HALLUCINANT Seul José peut réussir un Tour de Force pareil Il y a une sorte d'alchimie qu'il parvient à créer avec ses Joueurs (que ce soit Ici mais c'était aussi le cas à Porto et à Chelsea).
L'Inter dominait le Championnat italien depuis plusieurs années mais était quasi à la rue en Coupes d'Europe. Il arrive à la Tête de l'équipe et vlan, Champion d'Europe et Triplé à la clé ... CHAPEAU BAS MONSIEUR !!

L'Inter n'avait plus remporté la LDC depuis ... 45 ans ...
Le Président Moratti a englouti dans ce Club 1 Milliard d'Euros en 15 ans, sans rien gagner quasiment. Il est enfin récompensé de ses efforts, de sa passion et de sa fidélité au Club, BRAVO A LUI AUSSI !!

Bravo aux intéristes qui ont amplement mérité ce Titre de Champion d'Europe 2009/2010 !!
Quand on sort successivement Chelsea (Champion anglais 2009/2010), le Barca (Champion d'Europe en Titre et Vainqueur de la Liga 2009/2010) puis le Bayern (Champion d'Allemagne 2009/2010 et Vainqueur de la Coupe d'Allemagne), il n'y a pas de mystères, c'est qu'on est au-dessus des autres ...

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L’Inter étend son empire


Quintuple championne d’Italie, l’Inter Milan a enfin réussi à faire main-basse sur la Ligue des Champions. Les Nerazzurri sont venus à bout à Santiago Bernabeu d’un Bayern Munich plus joueur mais terriblement impuissant (2-0).

Bayern Munich-Inter Milan 0-2
Inter Milan : Milito (35e, 70e)

Le disciple a dépassé le maître. A Madrid, terre probable de ses futures facéties, José Mourinho a maté le Bayern de Louis Van Gaal pour offrir un fantastique triplé à l’Inter Milan. A l’issue d’un duel particulièrement tactique. Avec d’un côté des Intéristes défendant très bas mais à la perfection. Et de l’autre des Bavarois dominateurs en termes de possession de balle mais inoffensifs. Si ce n’est sur des coups d’éclats de Robben (10e, 23e). Incapable de mettre du rythme et de trouver les intervalles, le Bayern se cassait constamment les dents sur le mur noir et bleu. Et pour couronner le tout, se faisait piéger sur une erreur de marquage de Demichelis, immédiatement exploité par Milito (0-1, 35e). Le coup parfait pour l’Inter, explosif et redoutable en contre. Le Bayern était d’ailleurs tout près de l’apprendre une nouvelle fois à ses dépens juste avant la pause, Butt sauvant la maison bavaroise devant Sneijder (43e).

Au retour des vestiaires, le Bayern tentait bien d’emballer les débats, se révélait plus audacieux dans la circulation du ballon. Mais l’efficacité faisait défaut. Par manque d’adresse devant le but à l’image de Müller face à Julio Cesar (46e), de réussite avec cette volée de Müller contrée par Cambiasso (63e) ou encore en raison de la classe du portier adverse, parfait sur une frappe enroulée de Robben (66e). Sur le reculoir, l’Inter courbait l’échine mais comme souvent ne rompait pas. Mieux, après une superbe occasion pour Pandev (48e) et quelques missiles de Sneijder sur coup franc (54e, 65e), les Milanais crucifiaient les Munichois sur un nouveau contre bien pensé et conclu de main de maître par Milito (0-2, 70e). Le coup de grâce pour Munich… Après 45 ans d’attente, l’Inter Milan, beaucoup trop forte tactiquement, remporte enfin la Ligue des Champions !

Le joueur du match
Diego Milito mérite bien une statue à son effigie devant Giuseppe Meazza. Un but à Sienne pour offrir le titre de champion lors de la dernière journée, un autre pour permettre à l’Inter de faire le doublé avec la Coupe d’Italie contre la Roma et un doublé ce samedi pour mettre à genou le Bayern. L’Argentin, véritable poison au sang froid (2 tirs, 2 buts), précieux dans son rôle de pivot, altruiste, décisif… est bien le grand bonhomme de la fin de la saison milanaise.

Tactique et coaching
Maître Mourinho a encore frappé. Cette finale a été la copie conforme de la demi-finale retour face au FC Barcelone au Nou Camp. A un détail près : l’Inter a été particulièrement tranchante en contre. Son 4-2-3-1 du départ s’est vite transformé en 4-4-1-1 avec Pandev et Eto’o dans le rôle d’essuie glace pour fermer les couloirs. Et dès qu’un élément montrait un signe de fatigue, il a immédiatement été suppléé par un joueur frais (Stankovic à la place de Chivu, 68e et Pandev, ereinté, remplacé par Muntari, 79e). Du grand art… Louis Van Gaal a eu beau chercher des solutions, tenter s’insuffler du sang neuf avec Klose (63e), puis Gomez (74e), rien n’y a fait. Le Bayern s’est révélé impuissant dans les 20 derniers mètres tout au long de la rencontre.

On n’a pas aimé
Mais où était donc Ivica Olic ce samedi ? Le Croate, véritable bourreau de Lyon en demi-finales, a traversé cette finale telle un fantôme. Il a surtout été méconnaissable, lui qui ne lâche jamais rien, lui qui se bat sur chaque ballon tel un mort de faim. Ce samedi, il était doux comme un agneau. A sa décharge, on ne peut pas dire que son compagnon de route devant, Thomas Müller ait été plus inspiré…

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Foot - C1
Le triomphe des Mourinho et Milito


La victoire de l'Inter Milan, samedi face au Bayern Munich (2-0) est surtout celle de deux hommes : José Mourinho et Diego Milito. Retour en quelques points sur cette 55e finale de l'histoire.

Qui a gagné la bataille tactique ? Van Gaal ou Mourinho ? (Thyrkel)
L'élève a battu le maître. Comme face au Barça et à Chelsea, José Mourinho a montré qu'il était le meilleur tacticien d'Europe et peut-être du monde. Son 4-2-1-3 a totalement déstabilisé les joueurs du Bayern qui sont venus buter dans un double rideau défensif où, Samuel Eto'o s'est souvent mué en latéral droit.
Après celle gagnée avec Porto en 2004, José Mourinho a remporté avec l'Inter Milan sa deuxième Ligue

Le stade a-t-il chanté une future venue de Mourinho ? (bacci)
Le stade Santiago-Bernabeu était à 48% allemand et 48% italien. Les restants, quelques supporters du Real et les invités de l'UEFA se sont montrés des plus discrets. Ce soir, l'ambiance et le bruit était ailleurs.

L'Inter joue-t-elle mieux au foot sans le ballon ? (RRROO)
Mais l'Inter joue très bien avec le ballon. Il est évident que les phases sans ballon se sont révélées déterminantes dans le replacement et dans la manière dont les italiens ont fait déjouer les Allemands.

Diego Milito peut-il postuler pour le Ballon d'Or s'il fait une belle Coupe du monde ? (forcalgeria)
S'il fait une belle Coupe du monde, c'est que son compère Lionel Messi n'en aura pas fait une mauvaise... Ce soir, Diego Armando Milito a brillé, a été décisif et élu "Meilleur joueur du match", une première récompense !
après un relai avec Sneijder sur le premier but, Diego Milito a inscrit le deuxième en solitaire.

Pourquoi faut-il juste une demi-occasion à Milito pour planter un but ? (kenza)
Pour inscrire deux buts, il a fallu au moins deux occasions. Plus sérieusement, Diego Milito et Wesley Sneijder ont affolé en permanence la défense centrale du Bayern, van Buyten-Demichelis, trop lourde face à la vivacité des deux compères Intéristes.

Pensez-vous qu'avec 5 arbitres comme en Ligue Europa, la main de Maicon aurait été siffléé ? (bacci)
Il y avait bien main de Maicon sur l'action de la 16e minute. Je ne pense pas que sifflée, elle ait changé la face de cette finale tant la différence était grande, ce soir, entre les deux équipes. Le cinquième arbitre l'aurait probablement vue (ou pas !). Tant que la vidéo ne sera pas partie prenante des rencontres de ballon rond, il existera des actions comme celle-là. L'histoire du football en est remplie...

Dans quel état d'esprit s'est déroulé cette finale ? (Bibi92)
Dans un excellent état d'esprit, tant autour du stade avant la rencontre que lors d'une partie jouée dans un bon état d'esprit. Seulement trois cartons jaunes ont été distribués par l'Anglais Howard Webb, qui n'a jamais eu besoin d'élever le ton pour calmer les 22 acteurs.
Franck Ribéry, suspendu, a quand même eu droit à sa médaille à la fin du match.

L'absence de Franck Ribéry sur le côté gauche du Bayern s'est-elle fait ressentir ? (footman83)
Enormément. Les hommes de Louis van Gaal n'ont jamais su ouvrir le jeu sur les côtés comme le fait si bien Franck Ribéry, et prendre en défaut la défense milanaise. Pire, ils sont obstinés à passer par le centre. Une erreur fatale.

La victoire de l'Inter n'est-elle pas un retour à ce qu'est le football gagnant, en tout cas un retour à ce que devrait être le football ? Un combat tactique et technique avant tout. (palande55)
Si les victoires de l'Inter Milan en 1964 et 1965 étaient marquées du sceau du Catenaccio (le verrou défensif), la victoire de ce soir ne souffre d'aucune discussion. Tactiquement et techniquement, Mourinho a réussi son pari. Le match a été agréable à voir et nous a réconciliés avec "son" football... - Stéphane BITTON, à Madrid.

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Foot - C1
Mourinho et ses boys dans la légende


L'Inter Milan a remporté sa troisième Ligue des champions, samedi à Madrid, face au Bayern Munich (2-0). L'homme du match, Diego Milito, a inscrit un doublé.

Cette saison, le football se joue toujours à onze et au final, c'est toujours l'Inter qui l'emporte. Après Chelsea et le tenant du titre Barcelone, le Bayern n'a rien pu faire samedi en finale face à la maîtrise totale des Intéristes (2-0). Il n'y a presque pas eu de match entre les deux équipes, tant les hommes de José Mourinho ont été supérieurs dans l'organisation et la finition à ceux de Louis van Gaal. L'Argentin Diego Milito a éclaboussé de toute sa classe la 55e finale de la Ligue des champions par deux éclairs de génie aux 35e et 70e minutes. L'Inter Milan et son président Massimo Moratti rejoignent dans la légende du club nerazzuro la génération victorieuse en 1964 et 1965 des Mazzola et Jaïr. Le vide de 45 ans est comblé. La nuit va être chaude à Milan. - Stéphane BITTON à Madrid.

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Foot - C1 - Inter
Moratti : «Une grande joie»


Massimo Moratti, président de l'Inter Milan (sur le site officiel du club) : «Je n'ai pas pleuré, contrairement à (José) Mourinho. Et il a beaucoup pleuré. J'espère que ce n'est pas parce qu'il se sent coupable (NDLR, le technicien portugais est pressenti pour devenir l'entraîneur du Real Madrid). Les joueurs sont si heureux. C'est un exploit tellement énorme. Le spectacle a été grandiose et c'est une grande joie. C'est merveilleux.»

Diego Milito (attaquant de l'Inter Milan) : «Je remercie l'Inter, le président et le coach de m'avoir fait signer l'été dernier. Je suis si heureux, je n'ai jamais ressenti une telle joie. C'est incroyable. Je suis très content pour l'Inter, parce que nous voulions vraiment gagner cette compétition, et pour le président qui est la première personne à mériter ce trophée. Nous sommes très heureux ce soir. C'est une sensation unique. C'est le football. J'ai trente ans, mais j'ai toujours combattu et toujours essayé de faire de mon mieux et d'apprendre. Nous verrons ce qui arrivera l'année prochaine.»

Goran Pandev (attaquant de l'Inter Milan) : «Je suis arrivé ici en janvier et ça a été une saison merveilleuse pour moi. Je me suis très bien adapté et je remercie tout le monde. Nous avons réalisé un grand match ce soir et nous méritions de gagner cette Ligue des Champions après avoir éliminé Barcelone et Chelsea. Profitons de ce trophée maintenant et espérons que Mourinho restera afin que nous puissions gagner à nouveau.»

Juste après la finale de Ligue des champions, remportée samedi avec l'Inter Milan face au Bayern Munich (2-0), José Mourinho a brièvement évoqué son avenir, qui selon lui ne sera sans doute pas en Lombardie. «Il est plus probable que je parte plutôt que je reste, a-t-il déclaré. Je veux être le seul entraîneur à remporter la Ligue des champions avec trois clubs différents», a-t-il aussitôt ajouté. En Espagne, la rumeur fait état de son arrivée imminente au Real Madrid, en remplacement du Chilien Manuel Pellegrini. D'ailleurs l'intéressé ne s'en cache pas, ce sera le Real ou rien. «Seul le Real est intéressé par moi, mais je n'ai pour l'heure discuté avec personne et je n'ai rien signé, a-t-il précisé. J'ai promis de ne parler qu'après la finale. Il y a beaucoup de choses en Italie que je n'ai pas aimées et depuis trois à quatre mois, je pense à partir». Ses joueurs ne sont pas dupes, ils ne se font plus d'illusions. Pour Javier Zanetti par exemple, le départ du Portugais ne fait plus aucun doute. «Malheureusement, c'est vrai, a confirmé l'Argentin. L'entraîneur s'en va, cette victoire est la sienne». (Avec AFP)

Je partage ton avis Matt, une victoire amplement méritée de l'Inter avec la pépite Milito, rapides en contres et avec une défense de fer, ils ont fait la difference, je le pressentais aussi après leur belle perf contre le Barça en demi.
N'empêche qd même que sur le 2e but de Milito, Van Buyten est entièrement responsable en reculant comme un poltron et n'osant pas mettre son pied en contre ni effleurer Milito, pas étonnant qu'avec un gaillard pareil, la belgique ne s'est pas qualifié pr la coupe du monde

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Foot - C1
La presse salue la «renaissance» intériste


L'Inter n'avait plus gagné le plus beau trophée européen depuis 45 ans ! Du coup, la presse évoque surtout la «renaissance» nerazzurra. «La grande Inter renaît», titre le Corriere della Sera qui évoque la «fin d'une malédiction». «Milito détruit le Bayern. Mourinho pleure et part», peut-on lire sur la Gazzetta dello Sport. Le coach portugais est d'ailleurs dans tous les journaux. «Ce triomphe est celui de Mourinho, un entraîneur extraordinaire qui a fait passer l'Inter dans une autre dimension», écrit le Corriere dello Sport. La Repubblica évoque les "3 M" de l'Inter : «Moratti, Milito, Mourinho. Mais le départ du Portugais sera dur à digérer.»

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Foot - C1
Bernabeu, le parc du Prince


Diego Milito, surnommé «Il Principe» (le Prince), a éclaboussé de tout son talent la 55e finale de la Ligue des champions. En réussissant un doublé, il a été le principal artisan du succès de l'Inter sur le Bayern (2-0).

Il est des hommes qui incarnent mieux une période ou une aventure que d'autres. Dans quelques années, lorsqu'à la veillée, les anciens évoqueront l'Inter Milan 2009-2010, ses réussites et son fabuleux triplé, une première pour un club italien, ils parleront forcément avec nostalgie de «l'Inter de José Mourinho et Diego Milito» comme d'autres avant eux ont parlé de celui «de Helenio Herrera et Sandro Mazzola». Et ce sera leur rendre le plus beau des hommages, celui qu'ils méritent depuis samedi soir.
Quatre fois décisif

Celui qui a construit cet Inter, c'est Mourinho. Celui qui lui a donné ses plus beaux atours, c'est Diego Milito. L'attaquant argentin est, à 30 ans, l'homme de cette fin de saison intériste. Une saison, sa première au club, marquée par un triplé C1-Championnat-Coupe qui fera date dans l'histoire des Nerazzuri. Milito peut savourer ces titres, lui qui n'en avait glané aucun dans sa déjà longue carrière (Racing Club, Saragosse, Genoa et Inter). Diego s'est avéré décisif au moment le plus important de la saison, celui des dénouements. Et pour le coup, il n'en a pas manqué un seul. Buteur lors des quatre dernières rencontres de l'Inter 2009-2010, il a fait basculer le destin d'une bonne équipe en celui de légende.

Car si depuis samedi soir, l'Inter Milan est entrée dans l'histoire, elle le doit en grande partie à son attaquant argentin. Unique buteur, le 5 mai dernier, de la finale de la Coupe d'Italie contre la Roma (1-0), il écrivait alors le premier volet de la trilogie. Quatre jours plus tard, il était l'artisan d'une difficile mais indispensable victoire des Nerazzuri face au Chievo Vérone (1-0). La Roma ne voulant toujours pas lâcher prise dans la conquête du championnat. Le Scudetto passait donc par une victoire à Sienne. Elle fut acquise sur le plus petit des scores 1-0, ne cherchez pas le nom du buteur, Dieeeego Armaaaaando Milito comme aime à le répéter le speaker du club.

Le doublé en poche, restait à conquérir le Graal européen au nez et à la barbe de van Gaal. La suite est connue. Deux buts inscrits, une grosse empreinte sur la finale de Madrid, un titre de «meilleur joueur du match» et le plus beau des hommages rendu par son entraîneur José Mourinho qui le remplaça par Materrazzi à quelques secondes de la fin du match pour lui permettre de goûter au salut du peuple milanais. La saison n'est pas encore terminée, une autre coupe lui tend peut-être les bras... - Stéphane BITTON à Madrid

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Foot - C1
100 000 personnes à Milan


L'Inter Milan a été fêtée dimanche par 100 000 personnes dans les rues de la capitale lombarde ! Le club nerazzurro, vainqueur de la C1 samedi soir contre le Bayern Munich (2-0), n'avait plus gagné cette coupe depuis 45 ans. José Mourinho, qui a déclaré qu'il quittait le club sûrement pour aller au Real Madrid, est rentré chez lui et n'a pas été de la fête.

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Foot - Supercoupe
Inter-Atletico le 27 août


Depuis 2000, la Supercoupe d'Europe oppose chaque année à Monaco le vainqueur de la Ligue des champions au gagnant de la Ligue Europa. En ouverture de la prochaine saison européenne, l'Inter Milan rencontrera donc l'Atletico Madrid. Ce match aura lieu le 27 août prochain au Stade Louis II. L'an passé, Barcelone avait battu Donetsk (1-0). Une seule équipe italienne a remporté ce trophée depuis la nouvelle version de 2000 : l'AC Milan qui s'était imposé sur Séville en 2007 (3-1) et contre Porto (1-0).

Fan_tennis80 a écrit:

Je partage ton avis Matt, une victoire amplement méritée de l'Inter avec la pépite Milito, rapides en contres et avec une défense de fer, ils ont fait la difference, je le pressentais aussi après leur belle perf contre le Barça en demi.
N'empêche qd même que sur le 2e but de Milito, Van Buyten est entièrement responsable en reculant comme un poltron et n'osant pas mettre son pied en contre ni effleurer Milito, pas étonnant qu'avec un gaillard pareil, la belgique ne s'est pas qualifié pr la coupe du monde

C'est clair qu'Hier Soir, la Défense du Bayern c'était pas l'assurance tous risques Van Buyten, notamment, est en effet passé au travers. Sur cette action il avait peut-être peur de faire faute sur le génial Milito, d'où sa retenue, mais bon quand t'es défenseur central faut éviter de te poser trop de questions ...
Quand tu vois les défenseurs de l'Inter à côté ... Ils crochent dedans

La Défense du Bayern a connu différents visages cette Saison. Catastrophique en Poule et contre Manchester (tout en ayant su passer), elle avait en revanche été IMPECCABLE contre Lyon mais bon, Lyon n'est pas vraiment du même Calibre que L'inter, MU ...
Hier Soir elle est retombée dans ses travers ...

Van Gaal est un apôtre du jeu offensif, sauf à l'AZ
C'est à son Honneur mais simplement quand on ne pratique pas un marquage individuel sur une équipe italienne et qu'on se contente d'un laxiste marquage en zones, c'est TRES TRES TRES RISQUE vu leur aptitude quasi innée aux contres ...
C'est pour ça que Van Gaal est un BON COACH mais n'est pas pour moi un Grand Stratège car s'il l'était, il saurait concocter une Tactique différente selon les adversaires rencontrés et c'est LOIN d'être le cas ... Son Schéma de Jeu d'Hier était très classique, ultra prévisible ... Mourinho et les intéristes se sont régalés ...

Moi qui suis d'assez près l'équipe hollandaise de football, je déplore qu'elle ne sache jamais évoluer dans son appréhension des rencontres. Son jeu est plus que séduisant, elle regorge de Talents ultra techniques, mais le si faible sens tactique gâche tout et elle se vautre quasi systématiquement contre des équipes qui jouent à l'italienne ... Le Foot c'est 50% de Talents individuels et collectifs et 50% de sens tactique. On ne peut rien espérer s'il manque une des deux composantes ...