David Goffin

David Goffin (ATP 134) a obtenu sa place dans le tableau final du tournoi de tennis ATP 250 de Marseille, lundi. Il s’est défait du Français invité Lucas Pouille (ATP 315), 7-5, 6-3, pour s’extraire du second tour des qualifications du tournoi doté de 724.015 euros et disputé sur surface dure. La partie a duré un peu plus d’une heure et demie.

1T : Jiri Lehecka (CZE, 32, n° - David Goffinq (134) 3/6 7/5 6/2

Citation :

]b]David Goffin, ce sont les illusions qu’on abandonne le moins facilement[/b]

Le bras qui lâche, le mental qui flanche. D’un coup, comme ça, au pire des moments, comme pour rappeler qu’eux aussi reviennent de loin.


Au tournoi ATP 250 de Marseille, face à Jiri Lehecka, 32e mondial, David Goffin a tout pour signer son match référence. Le genre de match, derrière lequel il court, presque aveuglement depuis des mois. Pendant plus d’une heure, il montre même plus que des bribes de tout ce qu’il est encore capable d’apporter au tennis : un jeu offensif, un placement toujours aussi juste et un service fiable.

Pendant plus d’une heure, aussi, il asphyxie son adversaire, loin d’être le premier venu, malgré ce nom encore méconnu du grand public. 6-3, 5-4 et une balle de match, une seule, pour mettre fin à l’hémorragie. Mais Goffin se loupe. Puis, il craque, brutalement. Comme si le château de cartes qu’il avait fébrilement construit jusque-là n’avait eu besoin que d’une infime secousse pour s’écrouler complètement.

La suite ? Aux antipodes de son début de match. Goffin n’y est plus, mentalement du moins. Il s’incline finalement 3-6, 7-5, 6-2 et dit, déjà, adieu à ses ambitions sur la Cannebière.

Forcément, c’est le regard éteint qu’il quitte le court, déçu. Déçu par le scénario cruel d’un match qui lui a subitement échappé, déçu par… lui-même, aussi, sans doute. On le disait il y a quelques jours, Goffin entamait sa mission rédemption à Marseille. Quasiment pas de points à défendre, peu de pression, donc, et un décor idéal pour se relancer. Une bonne fois pour toutes…


Le déclic n’était, sans doute, qu’à un petit point…

Il n’en n’est pas passé loin, de ce fameux déclic. Mais, à l’arrivée, retiendra-t-il les belles prédispositions entraperçues pendant quasiment deux sets ? Sans doute pas. Parce que le tennis est un monde cruel et qu’au final, ce qu’on lui rabattra, c’est cette satanée balle de match loupée.

Au final, à bien y réfléchir, ce match est peut-être, on ne peut plus symptomatique, des maux actuels de Goffin. Le tennis est là, mais il flanche inexorablement dans les moments importants. Il y a quelques mois, selon son propre aveu, c’était le contraire. Le moral était, lui, encore bien mais il cherchait son meilleur tennis, sans le trouver. Un tourbillon infernal dont le Belge ne parvient pas à se dépêtrer.

Faire une croix sur ses illusions ? C’est faire une croix sur une partie de soi.

Aujourd’hui, c’est donc depuis un étage qu’il ne connaissait pas qu’il se surprend à lorgner le Top 100. Ce Top 100 qui paraissait être une certitude absolue il y a quelques années et qui, aujourd’hui, ressemble presque à un objectif inatteignable. Parce que Goffin a lâché du lest et que, derrière, la jeunesse pousse. De plus en plus fort, de plus en plus vite.

Pas un hasard, d’ailleurs, si, outre Goffin, d’anciens tauliers du Top 10 sont, eux aussi, rattrapés par le temps, par les blessures ou par leurs propres contre-performances. Demandez plutôt à Diego Schwartzman (113e, ex-8e), Matteo Berrettini (123e, ex-6e) ou Denis Shapovalov (126e, ex-10e) ce qu’ils en pensent.

Alors, évidemment, la question qui se pose, est la suivante : qu’est ce qui anime encore ces joueurs, qui ont côtoyé le strass et les paillettes du plus haut niveau pendant longtemps, et qui se retrouvent, aujourd’hui, à ferrailler en qualifications de Grands-Chelems ou sur des tournois secondaires ?

La passion, sans aucun doute. Toujours palpable, toujours ancrée quelque part au fond de soi. "J’ai encore envie de participer aux plus grands tournois, de vivre de gros matches et de belles émotions" confiait, d’ailleurs, David Goffin au micro de Christine Hanquet il y a quelques semaines.

La passion, donc, mais pas que. Les illusions, aussi, sans doute. Les illusions de redevenir ce qu’on était, de se racheter une image dans son propre esprit… et celui des autres. De remarcher dans ses propres pas et d'écrire, une 2e fois, ses propres exploits.

Ces illusions qui nous poussent à nous surpasser, à ne pas abandonner. Parce qu’abandonner ses illusions, c’est sans doute aussi, faire une croix sur une partie de soi…

David Goffin s'est hissé au second tour des qualifications du tournoi de tennis ATP 500 de Rotterdam, samedi aux Pays-Bas. Le Liégeois, 134e mondial, s'est imposé 6-4, 6-2 en 1 heure et 6 minutes face au Français Grégoire Barrère (ATP 105) pour son entrée en lice dans cette épreuve sur surface dure dotée de 2.134.985 euros, dont il fut finaliste en 2017.





Barrère et Goffin s'étaient déjà affrontés l'an dernier à Rotterdam, au 1er tour. Un match qui avait tourné à l'avantage du Français sur un vibrant 6-0, 7-6 (7-3).

Au prochain tour, déterminant pour accéder au tableau principal, David Goffin affrontera le Néerlandais Gijs Brouwer (ATP 159), 27 ans. Ce dernier, bénéficiaire d'une wild card, a écarté le Français Luca Van Assche (ATP 68), 1e tête de série des qualifications, sur un double 6-3.

Plus tôt dans la journée, Zizou Bergs (ATP 133) s'était hissé au 2e et dernier tour des qualifications en battant l'Autrichien Jurij Rodionov (ATP 89/N.4), 6-4, 7-6 (7/5). Le prochain adversaire du N.1 belge sera l'Italien Giulio Zeppieri (ATP 111) qui a éliminé l'Espagnol Roberto Bautista-Agut, 7e tête de série et 102e mondial.

Citation :

David Goffin a réussi à se qualifier pour le tableau final du tournoi de tennis ATP 500 de Rotterdam, dimanche aux Pays-Bas. Le 134e mondial a disposé du Néerlandais Gijs Brouwer (ATP 159), 7-6 (10/, 6-2 pour se qualifier dans cette épreuve sur surface dure dotée de 2.134.985 euros où il avait atteint la finale en 2017. La partie a duré 1 heure et 50 minutes.

Sorti des qualifications, David Goffin se hisse au deuxième tour du tournoi de Rotterdam. Il a dominé le Croate Dino Prizmic, bénéficiaire d’une Wild Card, en trois sets, au premier tour (6-4, 6-7, 6-1).

Citation :

David Goffin a été éliminé au deuxième tour du tournoi de tennis ATP 500 de Rotterdam, joué sur surface dure et doté de 2.134.985 euros, mercredi aux Pays-Bas. Goffin, 133e mondial, a été battu en deux sets 6-3, 6-1 par l’Australien Alex de Minaur, 11e mondial et tête de série N.5. La rencontre a duré 1 heure et 22 minutes.

David Goffin (ATP 112) a été éliminé au 1er tour du Challenger 125 de Pau (dur/148.625 euros), mercredi en France. Classé 8e tête de série, le N.1 belge s’est incliné face au Français Pierre-Hugues Herbert (ATP 165), 7-6 (7/2), 6-7 (3/7), 7-5. La partie a duré trois heures.

Indian Wells (Etats-Unis - ATP - ATP 1000 - Dur - outdoor)
Simple
Q1 : David Goffin (112, n°13) - Maxime Cressy (USA, 183) 6/7 6/3 6/3

Q2 : David Goffin (112, n°13) - Luca Nardi (ITA, 123, n°11) 7/6 5/7 6/4

1T : Andy Murray (GBR, 61) - David Goffinq (112) 6/3 6/2

Phoenix (Etats-Unis - Challenger - CH 175 - Dur - outdoor)
Simple
Q1 : David Goffin (112, n°2) - Seongchan Hong (COR, 227) 6/2 6/4

Q2 : Terence Atmane (FRA, 136, n° - David Goffin (112, n°2) 6/3 3/6 6/3

Miami (Etats-Unis - ATP - ATP 1000 - Dur - outdoor)

Q2 : Harold Mayot (FRA, 141) - David Goffin (112, n°19) 7/6 6/2