TOPIC COMMENTAIRES DES MATCHS ATP & WTA - ROLAND GARROS 2010

A suivre ce Mercredi : les Derniers 1/4 Mecs et Filles

http://www.rolandgarros.com/fr_FR/scores/schedule/schedule16.html

VAMOS RAFA, Jankovic, Serena et Nole !!!!!!!!

Résultats complets du Jour

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RAVI pour Rafa, content pour Jelena, déçu pour Serena et Nole ...

Journée mitigée disons

Citation :

Tennis - RG (H)
Nadal plus décisif


Plus fort lors des moments importants, Rafael Nadal domine (7-6, 7-6, 6-4) son compatriote Nicolas Alamgro et se qualifie pour les demi-finales où l'attend Jürgen Melzer.

Dans un western spaghetti, vous auriez au générique, le frappeur Nicolas Almagro qui explose la porte du saloon et dégaine plus vite que son ombre, et le héros Rafael Nadal qui souffre (un peu mais pas trop) et finit toujours par gagner. De la fiction à la réalité, le duel a produit une fin attendue avec la victoire (7-6 [2], 7-6 [3], 6-4 en 2h34') du Majorquin et un scénario avec quelques rebondissements pour pimenter l'histoire. « Si je ne croyais pas en mon tennis, j'aurais pris le premier avion hier et je serais avec ma fiancée, ma maman et mes nièces en train de faire un barbecue à la maison (sourires). Mais je crois en mon tennis et en mon jeu, assène le 21e mondial. Il a gagné, je dois le féliciter et continuer à travailler. Mais je sors du court la tête haute. J'ai fait mon match avec une bonne attitude.»

La première (petite) surprise : le break d'entrée de Nicolas Almagro pour mener 3-0. En douze minutes, il a marqué autant de jeux (3) que lors de son match de 2008 contre son compatriote à Roland-Garros. Comme souvent, le numéro 2 mondial prend son temps et ses marques avant de trouver son rythme, de s'adapter aux frappes de mammouth de son adversaire et de revenir à 3-3. Echauffée par Thomas Muster, présent dans la tribune des joueurs, la tête de série n°19 commence tambour battant avant de s'user sur les lifts surpuissants de Rafael Nadal. Jouer au-dessus de l'épaule, ça use, ça use. Même pour un gros bras comme Nicolas Almagro.
Nadal aux jeux très décisifs

La deuxième surprise : le nombre de fautes directes du quadruple vainqueur de Roland-Garros. Au premier set, il commet dix-huit fautes directes (34 au total). Après 2h34' de grande intensité, cela peut paraître normal au commun des joueurs. Pour les critères nadalesques sur terre battue, c'est une zone de turbulences. Rafael Nadal n'aime pas être bousculé et Nicolas Almagro n'est pas un homme à jouer petit bras. Le nouveau protégé de Jose Perlas agresse en permanence son leader, se régale sur les deuxièmes balles et met en position d'instabilité le Majorquin. Mais il doit réaliser des exploits et la tentation de surjouer n'est jamais loin.

La troisième (demi) surprise : les montées au filet de Rafael Nadal. Auteur de seize montées au filet, le numéro 2 mondial n'a pas hésité à venir vers l'avant lors de chaque moment chaud. Ses deux tie-breaks démontrent sa capacité à élever son niveau de jeu quand l'enjeu le vaut. Lors du premier jeu décisif, il fait exploser Nicolas Almagro en coup droit et conclut sur une fusée en revers croisé. Lors du deuxième jeu décisif, il enregistre quatre points gagnants sur les quatre premiers points. Sur la deuxième et dernière balle de break du 21e mondial à 4-4 au deuxième set, il enchaîne service-volée. Comme toujours face à ses compatriotes, l'histoire se répète. A la fin, Rafael Nadal se tourne vers son clan et lève les bras. Les caméras sont toujours bien en place.

Citation :

Tennis - RG (H)
Melzer sort Djokovic


Jurgen Melzer a éliminé Novak Djokovic (3-6, 2-6, 6-2, 7-6[3], 6-4) et se qualifie pour la première demi-finale de Grand Chelem de sa carrière.

Avait-il vu, de son oeil espiègle, son compatriote cinéaste Emir Kusturica dans les tribunes du Suzanne-Lenglen ? Toujours est-il que Novak Djokovic, pourtant gratifié d'un quart de finale « accessible » face à Jurgen Melzer, avait décidé de faire son cinéma. Du mauvais cinéma, récité, peu assuré, et sans happy end à la clé, puisque le n°3 mondial a laissé les flashes et les autographes à l'Autrichien (3-6, 2-6, 6-2, 7-6[3], 6-4), qui atteint sa première demi-finale en Grand Chelem. Djokovic s'est, lui, contenté d'un second rôle, hésitant, sur une partition en noir et blanc où il alterna le bon et le très mauvais. Alors qu'il menait sans convaincre, mais tout de même, 2 sets à rien, un break en poche (2-1) service à suivre dans la troisième manche, « Nole » a accusé un sérieux passage à vide de trois sets pour boucler une saison sur terre décidément bien terne. «Je suis très déçu de ce match, j'étais censé le gagner, normalement », concédait-il en salle de presse, où il portait logiquement le masque.
Novak Djokovic a parfois fait son cinéma sur le Lenglen.

On le savait, Novak Djokovic était en quête de confiance sur cette surface cette année. On le savait, son service laissait cruellement à désirer ces temps-ci. Mais bon gré, mal gré, le Serbe était arrivé en quart de finale, porté par un tableau plutôt heureux. Il est arrivé au 3e set en tête, mercredi, porté par les cadeaux de son adversaire, sûrement pas par ses double-fautes à répétition. Malgré ses 29 ans, Melzer disputait le premier quart de finale de sa carrière et le Lenglen parut alors bien grand au gaucher autrichien. Mais à Novak Djokovic tout autant, même s'il savait, à l'expérience, camoufler son manque d'aisance en se montrant décisif sur les points importants. Un petit numéro d'acteur, qui prit rapidement fin. A 2-1 dans la 3e manche, ses difficultés de placement, ses revers de premier communiant ne trompaient personne, et surtout pas lui-même. De double-fautes en amorties cruelles, il laissait le set à Melzer, complètement remis en selle.

Au 4e set, c'était la grande illusion pour « Nole », qui tenait la baraque péniblement mais à quel prix : un jeu de service, à 4-3, qu'il mit près de 20 minutes à défendre, sauvant 7 balles de break consécutives. Il pouvait hurler sa rage après cette bataille, mais il y avait laissé bien des forces, qui lui coûtèrent sans doute le jeu décisif (6-3). Dans le 5e set, enfin, un peu de dramaturgie avec trois balles de break concédées au pire moment, 4-4, finit l'ensemble. A sa troisième balle de match, Melzer mettait fin à la comédie. Emir Kusturica se levait de sa chaise, et partait sans avoir trouvé le héros qu'il était venu chercher. A.-S.B, à Roland-Garros

Citation :

Tennis - RG (F)
Stosur s'offre Serena


Après avoir sauvé une balle de match, Samantha Stosur élimine (6-2, 6-7, 8-6) Serena Williams et rejoint Jelena Jankovic en demi-finale.

Le mental ne suffit pas toujours. Même pour Serena Williams. La numéro 1 mondiale aurait pu perdre 6-2 6-3, elle a finalement perdu (6-2, 6-7 [2], 8-6 en 2h24') contre Samantha Stosur. Moins physique, moins technique dans le jeu sur terre battue, moins réfléchie que l'Australienne, l'Américaine n'avait qu'une arme : son incroyable rage de vaincre. Elle lui a permis de retarder l'échéance malgré 46 fautes directes et dix-sept points consécutifs encaissés de 3-2 à 6-2, 1-0 (0-40). Elle lui a permis de faire trembler la 7e mondiale qui a servi pour le match à 5-3 au deuxième set.

Mais la Samantha Stosur d'aujourd'hui n'est plus la même. «J'avais décidé de ne pas la laisser dicter les échanges», résume la native de Brisbane. Elle arrive à Roland-Garros avec un passé. Elle n'est plus seulement une joueuse dangereuse au physique athlétique, au grand service et à l'excellent coup droit. Depuis un an, elle a accumulé de la confiance et sait qu'elle peut battre les meilleures. Elle en est aujourd'hui convaincue. Elle l'a fait au tour précédent contre Justine Henin. Cela change tout. Derrière ses lunettes de soleil et sous sa casquette, elle n'a plus la tête qui tourne quand le succès se pointe. «Jouer des finales de Grand Chelem sur des grands courts m'a beaucoup aidée, explique l'Australienne. Tu ne peux réaliser ce genre de choses qu'en les vivant. Cela m'a beaucoup appris. Cela m'a appris à gérer mes émotions en simples.»

Stosur, la victoire de la confiance
Quand elle se retrouve avec une balle de match à sauver à 5-4 (30-40), elle ose. Son attaque de coup droit suivie au filet démontre son évolution mentale. Elle n'a plus peur de perdre, elle joue pour gagner. Même contre Serena Williams et son ascendant psychologique sur l'ensemble du circuit. Si la qualité de jeu n'est pas au rendez-vous, elle gagne au mental. Et ce n'est pas rien contre la numéro 1 mondiale. «J'ai commis beaucoup de fautes et je n'étais pas dans mon meilleur jour aujourd'hui, déplore Serena Williams après sa victoire en double avec sa soeur contre Huber/Medina Garrigues. Je suis un peu déçue par ma manière de jouer. Je n'ai pas aussi bien joué que lors de mes quatre premiers matches. Mais elle a vraiment bien joué.»

Pour faire lever la foule, il a fallu attendre 2h20 de jeu. Sur deux énormes passings de coup droit puis de revers, Samantha Stosur réalise le break à 6-6 et elle tient son engagement en appuyant sur le retour de revers de son adversaire. «Je ne savais pas si j'aurais une autre chance, avoue la 7e mondiale. Au troisième set, j'étais un peu tout le temps en défense sur mes secondes balles, j'ai essayé de m'accrocher et d'attendre une autre opportunité. Heureusement, elle est arrivée à 6-6 et j'ai su la saisir.» Sur le central, l'Australienne a vaincu la numéro 1 mondiale et surtout ses propres démons. La timide "Sam" a pris du galon. Une demi-finale en Grand Chelem peut être le fruit du hasard (et encore). Deux demi-finales consécutives à Roland-Garros, ce n'est plus une coïncidence.

Citation :

Tennis - RG (F)
Jankovic en demies


Jelena Jankovic s'est qualifiée pour la 3e demi-finale de sa carrière à Roland-Garros en battant la Kazakhe Yaroslava Shvedova (7-5, 6-4).

Shvedova et Jankovic, c'est une longue histoire. Une longue histoire, qui se joue habituellement en trois sets âprement disputés, et dont le dernier acte, à l'US Open, fit grincer des dents la Serbe, sortie au troisième tour par une Kazakhe 36e mondiale. Cette fois-ci, hormis quelques petits cris d'énervement, c'est toutes dents dehors, comprendre avec un sourire éclatant, que la 4e joueuse mondiale a bouclé son opposition (7-5, 6-4). «Je me sentais bien aujourd'hui, c'était le premier jour où je jouais avec le soleil, soupirait la grande brune en salle de presse. Mais ça a été un match serré, difficile, pour m'ouvrir la voie des demi-finales». A l'expérience, sûrement, puisque Jankovic, malgré sa robe d'un jaune vif, n'a rien montré d'éclatant sur le court Suzanne-Lenglen, mais a su profiter du moindre faux-pas de son adversaire, lâchée par sa première balle en seconde manche.

Une telle défaillance face à une joueuse dotée d'une telle qualité de retour, cela ne pardonne pas. Jusque-là, la Kazakhe avait pleinement tenu son rôle d'empêcheuse de touner en rond, faisant la course en tête durant la première manche presque perdue contre le cours du jeu. Mais dès que sa première balle flanchait, elle s'exposait aussitôt aux claques de la Serbe (30% de points gagnés à peine sur sa seconde balle) qui, elle-même en délicatesse avec son service (50% de première balle dans le 2e set), prenait tous les risques. «Elle a vraiment très bien joué au début du match. Elle se lâchait, elle frappait dans la balle, elle ne faisait aucune erreur. Elle servait parfaitement bien. J'ai essayé de saisir mes chances à mon tour, et c'est là que j'ai commencé à regarder son deuxième service, c'est là que j'ai essayé d'être plus agressive, d'attaquer, de mettre la pression sur elle.»

Une légère baisse de précision dans les attaques de Shvedova, à l'image d'un smash tout cuit qu'elle manquait complètement à 4 jeux partout, et Jankovic de ne pas en croire ses yeux. Impeccable en défense, cette dernière n'a laissé aucune fenêtre à Shvedova, convertissant 6 de ses 8 balles de break obtenues (dont 4 sur 4 dans le second set). Le souvenir de l'US Open sans doute encore en tête, la dame en jaune porte haut ses couleurs cette année sur la terre battue parisienne. La voilà qualifiée pour sa troisième demi-finale à Roland-Garros, la sixième de sa carrière en Grand Chelem. Face à Samantha Stosur, soleil ou pas, elle ne voudra pas s'arrêter en si bon chemin. A.-S. BOURDET, à Roland-Garros

Citation :

Tennis - RG (H)
Melzer : «Mon plus beau match»


Tombeur de Novak Djokovic en quart de finale après une bataille de 4h00, l'Autrichien Jurgen Melzer estime avoir livré le plus beau match de sa carrière.

«Jurgen Melzer, vous étiez mené deux sets et un break à rien. Que s'est-il passé ?
J'ai changé de match ! La seule chose que je me sois dite, c'est que c'était mon premier quart de finale en Grand Chelem alors, je ne devais pas baisser les bras, je devais me battre. Je ne jouais pas si mal, mais je ratais l'opportunité de finir les points. A un moment, c'est devenu un match ouvert. J'aurais dû gagner le 4e set plus rapidement, et le 5e était une bataille tout du long.

Qu'avez-vous ressenti lorsque votre volée, pourtant facile, finit dans le filet sur la balle de match ?
Oui, c'était une volée facile, mais j'en ai raté pas mal dans ma vie et je n'aime pas trop ces coups-là. Sur les points de break, j'ai bien joué. A la fin, c'était juste une bataille, on était tous les deux fatigués, tout nous faisait mal.. Et puis je suis passé !

Qu'est-ce-qu'il s'est passé en vous pour que vous atteigniez ce niveau en Grand Chelem, aujourd'hui, à 29 ans ?
Simplement, je suis un bon joueur de tennis. Il manquait deux petits maillons ci ou là mais je croyais en moi-même ! J'ai toujours eu suffisamment de jeu pour disputer de bons matches. Il y a eu un déclic à Vienne, l'an dernier : j'ai gagné chez moi, et plus vous gagnez de matches au haut niveau, plus vous gagnez en confiance en vous. Pour moi, ce n'était pas une question de talent, mais une question de mental.

Vous savourez encore, ou vous pensez déjà à votre demi-finale face à Rafael Nadal ?
(Souriant) Je viens de jouer le plus beau match de ma vie, et pour l'instant, je n'ai pas l'esprit suffisamment clair pour penser au match contre Nadal ! » A.-S.B, à Roland-Garros

A suivre ce Jeudi : les 1/2 Filles :

http://www.rolandgarros.com/fr_FR/scores/schedule/schedule17.html



Allez Jelena !!

Les finales dames ont au vu des résultats eu l'air d'être palpitantes
Dementieva a abandonné contre Schiavone et Jelena a perdu 6/2-6/1!
J'ai bien fait de ne pas regarder

Stosur risque plus que probablement de gagner le tournoi...

Ca fait pas mal de temps qu'on dit que le Circuit féminin ne ressemble plus à rien, on a Aujourd'hui touché le fond

1/2 INDIGNES D'UN GC !!!!!!!!
Spectacle LAMENTABLE ...
sans le moindre suspense, aucun COMBAT, festival de fautes directes, deux filles expérimentées mais sans le moindre moral, on a tout eu

Matthieu a écrit:

Ca fait pas mal de temps qu'on dit que le Circuit féminin ne ressemble plus à rien, on a Aujourd'hui touché le fond

1/2 INDIGNES D'UN GC !!!!!!!!
Spectacle LAMENTABLE ...
sans le moindre suspense, aucun COMBAT, festival de fautes directes, deux filles expérimentées mais sans le moindre moral, on a tout eu

J'ai sacrifié une belle après-midi de repos en espérant voir quelque chose de correct après ma grosse déception d'hier, je le regrette amèrement !

MINABLE !

Allez Justine, Kim, Serena, Venus et Maria!! Ces 5 filles doivent absolument être dans le top 10 et être régulière pour sauver la face de la WTA!

Pauline a écrit:

Allez Justine, Kim, Serena, Venus et Maria!! Ces 5 filles doivent absolument être dans le top 10 et être régulière pour sauver la face de la WTA!

Oui voilà, être TOP 10 ET SURTOUT AVEC LE NIVEAU QUI VA AVEC ...