TOPIC COMMENTAIRES DES MATCHS ATP & WTA - ROLAND GARROS 2010

Résultats complets du Jour

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Tennis-RG (F)
Schiavone en finale


Après l'abandon d'Elena Dementieva en raison d'une déchirure au mollet, Francesca Schiavone devient la première Italienne à atteindre une finale de Grand Chelem

Même Francesca Schiavone est incrédule. Quand Elena Dementieva arrive vers sa chaise pour lui serrer la main et abandonner après la perte du premier set (7-6 [3] en 1h10'), l'Italienne n'y croit pas. Elle n'a pas vu les larmes de son adversaire, cachée sous sa visière, à la fin du tie-break. Elle n'a pas remarqué la Russe qui boîte en changeant de côté. Elle n'a pas senti le manque d'intensité physique de la 5e mondiale durant tout le match. Depuis le deuxième tour, Elena Dementieva souffre du mollet gauche et elle n'a pas pu aller plus loin. « J'ai senti une déchirure au niveau du mollet gauche, cela me faisait même mal de marcher. Je voulais rentrer sur le court pour jouer même avec la douleur. Je me levais tous les matins pour travailler, mais un simple pas était douloureux. Je voulais vraiment jouer parce que j'adore ce tournoi. Je me suis allée au bout de mes limites, mais je ne pouvais pas aller plus loin. J'ai essayé de faire mon mieux», résume la Russe qui arrive en boîtant en conférence de presse avec une poche de glace sous son survêtement.

En dehors du court, elle a tout essayé pour atténuer la douleur : anti-inflammatoires, anti-douleurs, infiltration... Sur le court, elle a tout essayé en abrégeant les échanges, mais elle ne peut pas aller au-delà de la douleur, premier set gagné ou perdu. Face à une adversaire comme Francesca Schiavone, la mission est quasi impossible : « Avec Francesca, il faut vraiment courir, se déplacer parce qu'elle vous fait courir énormément. Mon gros point fort, c'est mon déplacement. Je n'étais pas en mesure de l'utiliser ici, je ne pouvais donc pas continuer. » De son côté, l'Italienne s'est concentrée sur son jeu et s'est appliquée à faire courir son adversaire avec ses grands lifts courts croisés, ses slices de revers ou ses montées à contretemps. Elle se disperse pas. Depuis le début du tournoi, Francesca Schiavone reste dans sa bulle et se protège des émotions trop fortes. «De mon côté, je ne sentais déjà rien. Alors sentir quelque chose pour mon adversaire ? », plaide en plaisantant l'Italienne au micro de France Télévisions à sa sortie du court.

Schiavone, récompensée à 29 ans
Bien sûr, ce n'est pas le scénario de rêve et elle compatit pour la Russe. Mais une qualification pour une première finale de Grand Chelem balaie toutes les inhibitions. Et sa célébration de joie n'a rien d'indécent. Pendant plus d'une heure, elle s'est battue, a remonté un break et a vaincu ses peurs du début de match. Cela mérite bien un baiser sur la terre battue et une arrivée en applaudissant en conférence de presse. L'Italie n'a pas connu une telle émotion depuis Adriano Panatta en 1976. La 17e mondiale arpente le circuit depuis douze ans, elle travaille d'arrache-pied et voit tous ses efforts enfin récompensés à 29 ans. Avec son préparateur mental, elle mise sur la passion et le coeur. Son coeur s'illustre par sa combativité insatiable. Sa passion se voit dans sa volonté de ne jamais abdiquer et de faire évoluer son jeu. La Schiavone est rentrée chez la mamma depuis quelque temps, elle est toujours très entourée, mais elle se sent protégée. Contrairement aux apparences, l'Italienne a souvent montré des fragilités. Aujourd'hui, son mental correspond à son physique.

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Tennis - RG
Schiavone : «Mon moment est venu»


Malgré une petite déception sur la tournure de sa demi-finale avec l'abandon d'Elena Dementieva, Francesca Schiavone savoure sa première finale de Grand Chelem.

«Francesca Schiavone, qu'avez-vous pensé au moment où Elena Dementieva vient vous serrer la main ?
Je ne savais pas. Je savais qu'elle était blessée quelque part, mais je ne me posais pas de question. Je pensais juste à continuer à jouer. Lorsque je l'ai vue, j'ai pensé : "As-tu besoin de quelque chose ?" Non, non. Ce n'était pas facile pour moi non plus. J'espère que cela va quand même pour elle. Je viens de lui parler. J'espère qu'elle pourra revenir à Wimbledon en bonne forme.

Que vous êtes-vous dit après le gain du premier set ?
C'est comme cela qu'il faut faire. J'ai gagné en n'attendant pas les fautes adverses, mais je l'ai poussée à jouer un jeu différent. J'étais très concentrée sur ma tactique et mon jeu à la fois. J'étais donc contente de pouvoir arracher ce set. Lorsque j'ai vu que je pouvais prendre ma serviette, je l'ai mise près de mon visage, et j'ai vu Elena trop proche. Je me suis dit : "Tiens, quelque chose s'est peut-être passé." Pendant peut-être dix secondes, je n'ai pas réussi à me rendre compte de ce qui se passait. Je sais que lorsqu'on se serre la main, c'est terminé. C'est là que mon cerveau a réalisé.

Etes-vous déçue de ne pas avoir fini le match ?
Oui, un peu, parce que je n'étais pas prête à terminer de cette façon. Cependant, je ne suis pas dérangée ni gênée. Je la connais, je la respecte. Si elle souhaite terminer le match de cette façon, elle a sûrement des raisons qui valent le coup. Quoi qu'il en soit, les échanges étaient longs. Je ne sais pas d'ailleurs comment elle a pu jouer pendant tout le set comme cela. Je ne le sais pas.

Pourquoi cette réussite vient-elle si tard ?
Pourquoi si tard ? Tout le monde est différent. Pour vous, c'est peut-être tard, mais cela peut être bon aussi. Le moment est venu pour moi, c'est tout. Avant, je n'étais peut-être pas prête, j'avais peut-être une chance que je ne l'ai pas saisie, qui sait ? Maintenant, je dois laisser cela de côté, continuer à travailler, ce que je fais depuis de nombreuses années.»

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Roland Garros > Dementieva: "J'ai mal au mollet"

Par Audrey Riou, jeudi 03 juin 2010 à 16:12


Même s'il est vrai que nous avions déjà remarqué que la Russe arrivait très raide sur ses jambes en conférence de presse, nous étions loin de penser que cela cachait un mal plus profond qui la contraindrait a abandonner en demi-finale. Voici ses explications.

"J'ai une douleur au mollet depuis le second tour. Ca me fait très mal quand je marche. J'ai bien essayé de surmonter cette douleur car ce sont des moments très spéciaux. Je voulais me battre. En plus, c'est difficile de contrôler son corps sur terre battue, ce qui me fait d'autant plus mal sur les déplacements, les gilssades... Vous savez le matin, dès je posais le pied par terre j'avais déjà mal. Mais je voulais vraiment jouer, ne pas y penser. J'ai essayé mais c'est devenu trop fort. Je suis évidemment très déçue..."

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Tennis - RG (F)
Stosur trop forte, trop vite


L'Australienne Samantha Stosur a rejoint Francesca Schiavone en faisant parler sa puissance pour dominer Jelena Jankovic (6-1, 6-2) en une heure de jeu.

Il n'y aura pas de déficit de fraîcheur entre les deux finalistes du tournoi féminin samedi : si Francesca Schiavone a pu s'économiser après l'abandon d'Elena Dementiava au bout de 69 minutes sur les courts (7-6, ab.), sa prochaine adversaire Samantha Stosur a disputé deux sets express contre Jelena Jankovic (6-1, 6-3). Avec ses balles trop puissantes, trop liftées pour la Serbe (n°4), l'Australienne atteint en 60 minutes chrono sa première finale en Grand Chelem à 26 ans. Avec son service qui tutoie les 200 km/h et son coup droit dévastateur, l'ancienne numéro un mondiale de double confirme qu'elle est devenue depuis deux ans une terreur sur terre battue. Après ses victoires successives sur la quadruple vainqueur du tournoi (Henin) et la numéro un mondiale (S. Williams), elle a rapidement confirmé sa supériorité physique et mentale face à une Jankovic qui a vite fait courir sa robe jaune dans le vide.

Précipitée avec son adversaire sur le court après l'abandon de Dementieva, Stosur a d'entrée déployé le jeu qui a fait des merveilles depuis le début de la saison sur terre (victoire à Charleston, finale à Stuttgart, quarts de finale à Madrid), poussant Jankovic sur les talons avec une première balle précieuse (91 % de points gagnés quand elle passe) et jouant avec les lignes aussi bien en coup droit qu'en revers. «Face à elle, c'est difficile d'avoir le rythme, concède Jankovic. Elle sert tellement bien. Je me sentais lourde dans mes déplacements, j'avais un mauvais temps de réaction sur les retours.» Assez compréhensible quand les services kickés déboulent à plus de 190 km/h, une puissance rare sur le circuit féminin. A partir du troisième jeu, Stosur enfile les breaks pour remporter la première manche (6-1).

Après un premier set qui confirme son emprise physique sur le match, Stosur se mesure face à un défi plus psychologique. Déjà fébrile au moment de conclure contre Serena Williams en quarts, l'Australienne (n°7) donne corps à l'hypothèse de sa fragilité mentale en concédant le break d'entrée dans la deuxième manche (0-2). Mais la joueuse aux gros bras ne lâche pas prise, débreake dans la foulée, s'empare dans la foulée du service de son adversaire en variant coup droit long de ligne et amortie gagnante et enterre les derniers espoirs de Jankovic. L'Australienne qui plafonnait autour de la 30e place avant un long arrêt pour maladie a désormais la tête et les bras d'une championne : «Elle est costaud, regardez son physique, lance Jankovic. Mais mentalement, elle est aussi plus forte qu'avant. C'était une de ses faiblesses.» Il n'y aura pas de déficit psychologique en finale : Stosur débutera à la conquête du titre face à une joueuse qui disputera à 29 ans le match le plus important de sa carrière. - A. T.-C., à Roland-Garros

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Roland Garros > Stosur: "Je veux apprécier ce moment"

Par Audrey Riou, jeudi 03 juin 2010 à 18:29


Après son match quasiment parfait face à Jelena Jankovic, l'Australienne s'est présentée avec un grand sourire en conférence de presse. Extraits.

Sa première finale en Grand Chelem
"Fantastique ! Je n'aurais pas pu rêver un meilleur match pour aller en finale, c'est fantastique! Je m'attendais à un match dur et finalement tout a roulé. Je n'ai eu aucun doute, à aucun moment. J'ai juste déroulé. L'année dernière Francesca et moi nous sommes affrontées au 1er tour ici et je m'en étais sortie. Cette finale, c'est une grande occasion pour chacune d'entre nous. J'ai vraiment hâte !

Son tournoi
"J'ai bien joué depuis le début du tournoi. C'est vrai, qu'après le match contre Justine j'ai senti qu'il y avait quelque chose qui se passait et encore plus hier. Au fur et à mesure, ça devient plus facile. Je suis dans un état d'esprit où je me dis: "Même si je rate un point, donnez moi les balles pour le prochain et tout repart à zéro."

Sur son service kické
"Mon coach m'a montrée comment servir kické et j'ai tout de suite capté. Je l'utilise depuis les Juniors c'est une vrai arme. Je peux choisir entre différent coups c'est une vrai force. Le fait que mon coach "Brady" m'ait appris ce coup très jeune est vraiment une force, et je l'en remercie."

Son entrée sur le terrain
"J'ai été surprise de rentrer aussi tôt. J''étais encore en train de mettre ma bande sur la cheville. J'ai même été un peu en retard. J'ai dû me bousculer un peu. Je me suis calmée, je n'ai pas paniqué. J'ai gagné, c'est parfait. Pour cette finale, je veux m'amuser, je veux apprécier. On ne sait jamais si cela arrivera une seconde fois !"

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Roland Garros > Jankovic : "Ce n'était pas moi"

Par Vincent Esse, jeudi 03 juin 2010 à 18:06


Jelena Jankovic est totalement passée à côté de sa demi-finale face à Samantha Stosur, et n'a pas manqué de le faire remarquer après match : "Je me sentais lourde, lente, apathique et quand j'avais une opportunité j'ai fait des erreurs grossières. Ce n'était pas moi aujourd'hui. Je n'étais pas du tout nerveuse, mais je n'ai jamais réussi à entrer dans le match"

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Tennis - RG (Juniors)
Mina éliminé


Finaliste l'an dernier, Gianni Mina (n°3) a été éliminé jeudi en quarts de finale chez les juniors. Il était le dernier Français engagé.


Garçons

Quarts de finale :
James Duckworth (AUS) bat Gianni Mina (FRA/n°3) : 6-3, 6-4

8es de finale :
Gianni Mina (FRA/n°3) bat Jannick Lupescu (HOL) : 6-1, 6-3

2e tour :
Victor Baluda (RUS/n°15) bat Lucas Pouille (FRA/WC) : 4-6, 6-1, 6-4
Gianni Mina (FRA/n°3) bat Alessandro Colella (ITA) : 6-2, 7-5
Mikhail Biryukov (RUS/Q/n°14) bat Thomas Szewczyk (FRA/WC) : 6-3, 6-2

1er tour :
Lucas Pouille (FRA/WC) bat Taro Daniel (JAP) : 6-1, 4-6, 6-2
Nick Chappell (USA) bat Antoine Escoffier (FRA/WC) : 6-2, 5-7, 6-3
Oliver Golding (GBR) bat Mick Lescure (FRA/WC) : 7-6(5), 6-4
Gianni Mina (FRA/n°3) bat Ricardo Rodriguez (VEN) : 6-3, 6-4
James Duckworth (AUS) bat Medy Chettar (FRA/WC) : 7-6(5), 6-7(, 6-2
Dane Webb (USA/LL) bat Lucas Szewczyk (FRA/WC) : 7-5, 7-5
Peter Heller (ALL) bat Tristan Lamasine (FRA/Q) : 2-6, 6-4, 7-5
Renzo Olivo (ARG/n°11) bat Romain Arnéodo (FRA) : 1-6, 6-4, 6-3
Thomas Szewczyk (FRA/WC) bat Federico Gaio (ITA/Q) : 6-3, 6-7(3), 7-5
Duilio Beretta (PER/n°9) bat Grégoire Barrère (FRA/WC) : 6-7 [5], 6-3, 8-6
Mate Pavic (CRO) bat Mathias Bourgue (FRA) : 6-4, 7-6(





Filles

8es de finale :
Silvia Njiric (CRO) bat Amandine Hesse (FRA/WC) : 6-3, 6-3
Ons Jabeur (TUN) bat Morgane Pons (FRA/WC) : 6-3, 6-1

2e tour :
Amandine Hesse (FRA/WC) bat Ester Goldfeld (USA) : 6-3, 7-6(9)
Nastja Kolar (SLV/n°4) bat Charlène Seateun (FRA/WC) : 6-4, 7-6 [2]
Irina Khromacheva (RUS/n°3) bat Laëtitia Sarrazin (FRA/WC) : 6-2, 6-3
Ons Jabeur (TUN) bat Caroline Garcia (FRA/n°15) : 6-3, 6-3
Morgane Pons (FRA/WC) bat Ulrike Eikkeri (NOR) : 6-7(5), 6-4, 6-3

1er tour :
Monica Puig (PRI/n°1) bat Clothilde De Bernardi (FRA/WC) : 6-4, 6-4
Amandine Hesse (FRA/WC) bat Luksika Kumkhum (THA) : 6-4, 6-2
Charlène Séateun (FRA/WC) bat Jovana Jaksic (SER) : 6-4, 6-4
Richel Hogenkamp (HOL) bat Jade Suvrijn (FRA/WC) : 7-6(5), 7-5
Maria-Teresa Torro-Flor (ESP/Q) bat Léolia Jeanjean (FRA/WC) : 6-3, 6-3
Laëtitia Sarrazin (FRA/WC) bat Andrea Gamiz (VEN) : 6-3, 6-2
Natalija Kostic (SER/Q) bat Estelle Cascino (FRA/WC) : 6-4, 4-6, 6-3
Caroline Garcia (FRA/n°15) bat Mai Grage (DAN) : 6-3, 6-4
Morgane Pons (FRA/WC) bat Karolina Pliskova (RTC/n°2) : 6-3, 6-1

Ce n'est décidément pas l'année des français

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Tennis - RG (Juniors)
Mina : «Dur nerveusement»


De son match contre Rafael Nadal à son élimination en quarts de finale du tournoi juniors dont il était un des favoris, Gianni Mina a vécu de son propre aveu une quinzaine très compliquée nerveusement.

«Gianni Mina, quel sentiment vous laisse cette défaite contre James Duckworth (6-3, 6-4) en quarts de finale du tournoi juniors ?
Je suis déçu évidemment. Mon objectif, c'était d'aller au bout de ce tournoi. (...) J'étais en finale l'an dernier. Tout le monde m'a vu jouer contre Nadal. Tout le monde s'attendait à ce que j'aille jusqu'au bout. Aujourd'hui, je n'ai pas très bien géré cette pression. Je n'étais pas si stressé que cela mais je n'ai pas fait un super match. Je n'ai pas bien bougé, je n'ai pas mis de jus dans ma balle. Je n'ai pas pu placer mon jeu. Il m'a pris de vitesse.

Comment avez-vous vécu toutes les sollicitations depuis votre match contre Rafael Nadal?
J'étais surpris. C'était sympa et j'ai profité de ces moments-là. Je voulais tout donner en juniors mais je savais que ce serait une semaine très difficile. Mes trois premiers matches n'ont pas l'air trop compliqués quand on regarde les scores mais il fallait que je me concentre. C'était vraiment compliqué.

Cette quinzaine a-t-elle été compliquée nerveusement ?
Là, ça devenait long. Plus j'avançais dans le tournoi juniors, plus je me disais que cela allait être dur. Nerveusement, mentalement, ce n'était pas facile. Me dire que je devais jouer encore une semaine chez les juniors, avec des matches où j'étais favori, attendu. D'un côté, je suis déçu d'avoir perdu mais presque content que ce soit fini car c'était dur.

Ce match contre Rafael Nadal a-t-il été une bonne chose ou un cadeau empoisonné ?
Cela m'a plus apporté qu'autre chose. Les gens me connaissent et m'encouragent, j'ai fait des plateaux télé. C'est dommage pour le tournoi juniors. Je sais que je peux aller loin vu le niveau de jeu que j'ai produit. Il faut que je gère ce type de moments. J'ai encore des progrès à faire dans certains compartiments de mon jeu mais si je continue à travailler, je pense que cela ira. On me dit que j'ai un potentiel. Je suis un bosseur. »- Recueilli par A. T.-C., à Roland-Garros

A suivre ce Vendredi : les 1/2 Messieurs

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VAMOS RAFA et Tomas !!

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Roland Garros > Le rêve de Chang

Par Charlotte Ezdra, vendredi 04 juin 2010 à 11:32


Au cours d'une interview accordée pour le site officiel de Roland Garros, Michael Chang est revenu sur l'un des plus grands moments de sa carrière, sa victoire aux Internationaux de France 1989.
"De mon titre, je n'ai pas d'images en particulier en tête" avoue-t-il. "Tout est étalé sur quinze jours et il se passe tellement de choses. Et puis ça fait très, très longtemps et je n'aime pas vivre dans le passé. Mais je peux vous dire que j'ai joué à un niveau qui pour moi constituait un rêve. J'ai vécu des choses extraordinaires et je suis très reconnaissant au tennis de m'avoir apporté ça. Je me sens honoré, car le tennis m'a aussi appris beaucoup de leçons."

Résultats complets du Jour

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RAVI de la Qualif' de Rafa, déçu pour Berdych qui a fait un Bon Match mais qui a craqué sur la Fin ...

En tout cas, on a eu 2 vraies belles 1/2, rien à voir avec celles WTA d'Hier

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Roland Garros > Berdych:" Robin peut s'imposer"

Par Audrey Riou, vendredi 04 juin 2010 à 17:19


Tomas Berdych a debriefé sa défaite en conférence de presse. Nous n'avons pas eu le droit à un seul sourire mais à un regard très lucide sur son match et son beau parcours à Roland Garros.

Tomas, quand le match a-t-il tourné ?
Je ne sais pas. C'est difficile de savoir quand le match a tourné, mais je pense que le moment important, c'était au premier set, lorsque j'ai perdu mon service. Ce jeu n'était pas très bon. J'ai fait des fautes gratuites, j'ai donné des points gratuits. J'ai perdu mon service facilement. C'était tôt dans le match, mais c'est important quand même parce que j'aurais pu rester à sa hauteur. J'ai eu quelques occasions pour faire le break. J'aurais pris le premier set et le match aurait été différent.

Étais-tu fébrile au premier set, lorsque tu es rentré sur le court ?
Non, pas du tout. J'ai essayé d'apprécier le moment. Non, je n'étais pas nerveux. J'avais obtenu de bons résultats, ici. J'avais atteint les demi-finales. Donc, je voulais apprécier le moment sur le court. Je suis un peu déçu du résultat.

Tu frappes la balle très fort. Frappe-t-il la balle aussi fort que toi ?
Je ne sais pas. Je n'ai pas vu le match des tribunes. Vous, vous avez votre jugement parce que vous avez vu le match des tribunes. Vous avez eu la chance de le voir des tribunes. Il a pratiqué un bon tennis. Il a joué son jeu, a été agressif et a très bien servi. C'est ce qu'il a fait aujourd'hui. Il a remporté le match. Point final.

Quels sont les souvenirs que tu garderas de ces Internationaux de France ? Y a-t-il un moment spécial dont tu te souviendras pendant longtemps ?
Non, je ne vais pas garder ce souvenir pendant très longtemps, parce que j'espère continuer sur ma lancée en obtenant de meilleurs résultats, peut-être ici, on ne sait pas. Pour moi, les deux dernières semaines ont été absolument remarquables. Chaque tour que j'ai remporté ici a constitué un grand moment. A chaque fois que vous vous imposez face à votre adversaire, vous appréciez le moment où vous êtes heureux. Tout cela, ce sont des bons moments pour moi. Même si vous remportez cinq ou six matches, si vous ne remportez pas le tournoi, néanmoins le dernier match, la demi-finale en tout cas, vous donne l'impression que vous laissez quelque chose. Il faut rentrer chez soi, s'entraîner et se préparer pour les prochains matches.

Que penses-tu des chances de Robin pour la finale ?
Attendons de savoir qui sera son adversaire en finale. On ne le sait pas pour l'instant. S'il joue contre Rafa, je pense que c'est le seul qui l'ait battu ici. Je pense qu'il a une grande occasion de s'imposer.