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 Matchs de Légende, l'Histoire du Football

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Matthieu
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MessageSujet: Matchs de Légende, l'Histoire du Football   Matchs de Légende, l'Histoire du Football I_icon_minitimeVen 9 Avr 2010 - 3:55

Postez ici vos plus beaux souvenirs de Matchs, ceux que vous n'oublierez jamais parce que vous y étiez ou bien parce que le spectacle proposé derrière votre télé ou votre radio vous a marqué(e)s à jamais ...

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MessageSujet: Re: Matchs de Légende, l'Histoire du Football   Matchs de Légende, l'Histoire du Football I_icon_minitimeVen 9 Avr 2010 - 3:56

Citation :
Foot - CM - Rétro 1950
L'Uruguay éteint le Brésil


Jusqu'au coup d'envoi de la Coupe du monde le 11 juin prochain, notre site vous propose de revivre 80 ans de tournoi mondial, avec dix-huit rétros. Quatrième numéro : 1950. L'Uruguay remporte son deuxième titre, au Brésil.

80 ans de Coupe du Monde : 1950, tragédie brésilienne
Les spectateurs ont les pieds dans le ciment lorsque se tient l'inauguration du devenu célèbre Maracana Ce stade, le plus grand et le plus beau du monde, compte près de 200 000 places et se présente dans toute sa rondeur comme une arène espagnole. Pour la première rencontre du tournoi, il n'est pas tout à fait terminé. Il manque notamment la tribune de presse mais la municipalité de Rio de Janeiro s'est attribuée d'office 30.000 places.

Parce que les organisateurs de la Coupe du monde au Brésil n'ont pas répondu par écrit à une requête de la Fédération française demandant un aménagement du calendrier de l'équipe de France, les Bleus n'iront pas au Brésil. Voilà un beau prétexte proposé par les responsables fédéraux. La France est repêchée à la suite du forfait des Turcs et des Ecossais, mais les dirigeants de la FFF ne souhaitent pas que la formation d'Ibrir, Marche, Lechantre et consorts, sévèrement battue par l'Ecosse et la Belgique, aille se couvrir de ridicule en Amérique du Sud. Et les Bleus restent à la maison.

Le gardien de but mexicain Antonio Carbajal encaisse quatre buts (4-0) au cours du match d'ouverture contre le Brésil. Cette piètre performance ne l'empêchera pas de devenir le premier joueur de la planète à avoir disputé cinq Coupes du monde, de 1950 à 1966. Son record sera égalé bien plus tard par l'international allemand Lothar Matthäus en 1998.

L'Angleterre humiliée ! Pour sa première participation à la Coupe du monde, elle s'incline - défaite historique - devant les Etats-Unis 1 à 0 et elle subit ensuite le même sort face à l'Espagne malgré la présence dans son équipe du phénoménal Stanley Matthews. Le tournoi quadrangulaire excluait une finale. Pourtant, le dernier match disputé entre l'Uruguay et le Brésil, déjà assurés des deux premières places, fut considéré comme tel.

En dépit d'un parcours éblouissant jalonné de victoires écrasantes, devant l'Espagne et la Suède notamment, le Brésil s'incline chez lui, à Rio de Janeiro, 2 à 1, devant la Céleste uruguayenne et les 205 000 spectateurs du Maracana. Il termine à la deuxième place alors qu'un résultat nul lui suffisait pour remporter un titre disputé, cette année-là, sous la forme d'un Championnat dans la poule finale. L'Uruguay enlève la Coupe du monde pour la deuxième fois. Le Brésil tout entier porte le deuil pendant une bonne semaine.

La France n'effectue pas le voyage au Brésil. Pour cette quatrième édition, les Bleus manquent la qualification en concédant deux nuls et une défaite. Insuffisant.

LES MATCHES DES BLEUS, EN QUALIFICATIONS
Le 9 octobre 1949 à Belgrade
YOUGOLSLAVIE - FRANCE : 1-1
Le 30 octobre 1949 à Colombes
FRANCE - YOUGOSLAVIE : 1-1
Le 11 décembre 1949 à Florence
YOUGOSLAVIE - FRANCE : 3-2 ap
LES BUTEURS :1. Ademir (BRE) 9, 2. Schiaffino (URU) 5, 3. Chico (BRE), Basora, Zarra (ESP) 4




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MessageSujet: Re: Matchs de Légende, l'Histoire du Football   Matchs de Légende, l'Histoire du Football I_icon_minitimeVen 16 Avr 2010 - 3:49

Citation :
Foot - CM - Rétro 1954
Hongrie : le match de trop

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Irrésistible depuis quatre ans, la Hongrie, qui transperce l'Allemagne de la République Fédérale lors de la première phase du tournoi (8-3), se heurte aux joueurs de Sepp Herberger lors de la finale (2-3). Alors que les Européens découvrent la compétition à travers la petite lucarne, la France n'ira pas plus loin que le premier tour.
80 ans de Coupe du Monde : 1954, la surprise du siècle

La première en Europe, la Hongrie se met à jouer un football baroque, intuitif, renversant. Durant quatre ans, personne n'y résiste, même pas l'Angleterre, écrabouillée sur ses propres terres, à Wembley, en novembre 1953 (6-3). Pour la Coupe du monde en Suisse, tout le monde croit donc en la victoire des Magyars. Dans la première phase du tournoi, elle bat l'Allemagne (8-3) mais elle se fait astiquer les chevilles et perd sur blessure son animateur et maître à jouer, Ferenc Puskas. On ne le retrouvera qu'en finale, à nouveau contre les Allemands, mais sérieusement diminué. Il marquera le premier but de la Hongrie qui mènera 2-0 avant de s'incliner 2-3, dans la gadoue du stade de Berne, devant une équipe allemande qui met au goût du jour la puissance athlétique dans le football.

La France, de son côté, bat le Mexique (3-2) mais elle perd contre la Yougoslavie. (0-1) On va lui reprocher sa vie de château à Dully où elle prépare ses matches en jouant au golf et à la pétanque. Jacques Goddet, le directeur de L'Equipe prend sa plume pour lui en faire le reproche. «Décidément, écrit-il aussi, cette formation pratique le sport national du pousse-ballon». Pourtant, dans la formation tricolore figurent les noms de J.-J. Marcel, Jonquet, Kopa, Glovacki, Vincent. On les trouvera géniaux quatre ans plus tard en Suède. René Vignal, "le gardien volant", "the French flying goal keeper", comme disent les Anglais, blessé avec son club, le Racing, ne participe pas à la Coupe du monde. Il a cédé sa place au Strasbourgeois Remetter. Dix-sept fois international, le successeur de Julien Da Rui devient pendant le tournoi consultant pour le journal L'Equipe.

Qui pourrait imaginer que les Brésiliens aient été un jour de féroces matraqueurs ? Cela s'est pourtant passé, à Berne, en quarts de finale contre la Hongrie. Nilton Santos et Bauer sont expulsés pour brutalités. Didi, le grand Didi, frappe un adversaire. D'autres joueurs brésiliens prennent en chasse le rapide Czibor en cours de match et dans le couloir menant aux vestiaires. Pour la première fois de son histoire, la Coupe du monde est retransmise à la télévision. Huit matches sont diffusés à travers l'Europe. Il y a foule dans les bistrots qui attirent les consommateurs. Peu de gens ont les moyens de se payer un poste. En revenant de Suisse, l'international nîmois Kader Firoud se blesse gravement dans un accident de la route. Il est obligé de mettre fin à sa carrière de joueur. Il en commence une autre, très brillante, celle d'entraîneur.


Les matches des Bleus au premier tour

16 juin 1954 à Lausanne
YOUGOSLAVIE - FRANCE : 1-0 (1-0)
16 000 spectateurs spectateurs/Arbitre : M. Griffiths (Galles).
But : Milutinovic (14e) pour la Yougoslavie.
YOUGOSLAVIE : Beara - Stankovic, Horvat, Crnkovic, Cajkovski, Boskov, Milutinovic, Mitic, Vukas, Bobek, Zebec.
FRANCE : Remetter - Gianessi, Jonquet, Kaelbel, Penverne, Marcel, Kopa, Glovacki, Strappe, Dereuddre, Vincent.

19 juin 1954 à Genève
FRANCE - MEXIQUE : 3-2 (1-0)
19 000 spectateurs/Arbitre : M. Asensi (Espagne).
Buts : Vincent (19e), Cardenas (46e csc), Kopa (88e s.p.) pour la France. Naranjo (54e), Balcazar (85e).
FRANCE : Remetter - Gianessi, Kaelbel, Marche, Marcel, Mahjoub, Kopa, Dereuddre, Strappe, Ben Tifour, Vincent
MEXIQUE : Carbajal - Lopez, Avalos, Romo, Cardenas, Martinez, Torres, Naranjo, Lamadrid, Balcazar, Arellano


LES BUTEURS :
1. Kocsis (HON) 11 buts.2. Probst (AUT), Morlock (RFA), Hügi (SUI) 6 buts.5. Rahn (RFA), Schäfer (RFA), O. Walter (RFA), Hidegkuti (HON), Puskas (HON), Ballaman (SUI), Borges (URU) 4 buts.

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MessageSujet: Re: Matchs de Légende, l'Histoire du Football   Matchs de Légende, l'Histoire du Football I_icon_minitimeJeu 22 Avr 2010 - 3:27

Citation :
Foot - CM - Rétro 1958
Le monde découvre Pelé



Jusqu'au coup d'envoi de la Coupe du monde le 11 juin prochain, notre site vous propose de revivre 80 ans de tournoi mondial, avec dix-huit rétros. Sixième numéro : 1958. Premier trophée pour le Brésil et son génie de 17 ans, Pelé. Première demi-finale de la France.
80 ans de Coupe du Monde : 1958, première perf des Bleus

L'épopée suédoise restera longtemps une éblouissante référence pour le football français. C'est la première fois que les Bleus vont aussi loin, parvenant en demi-finales. Là, ils tombent les armes à la main devant un Brésil somptueux. Un Brésil qui se découvre un jeune roi de 17 ans, Edson Arantes do Nascimento, dit Pelé. Le trio Kopa-Fontaine-Piantoni suscite l'admiration de la presse suédoise et britannique. «Il faut remonter très loin dans l'histoire du football suédois pour trouver le souvenir de mouvements aussi élégants que ceux des Français», écrit l'éditorialiste du Svenska Dagbladet. Pour le Daily Express, «la France remportera cette Coupe du monde si elle peut maintenir la forme qu'elle a manifestée en laminant les chevaux de labour de l'Irlande du Nord».

Cinq millions de Français suivent la demi-finale France-Brésil à la télévision où officie l'excellent Jacques Sallebert. C'est un match intense, spectaculaire, avec des renversements inattendus. Vava marque pour le Brésil. Fontaine égalise. Didi redonne l'avantage au Brésil avant que Jonquet ne se blesse dans un choc avec Vava. Les règlements de la FIFA n'autorisent pas encore les remplacements en cours de match. Les Bleus joueront à dix jusqu'au bout du match devant un immense Brésil où Pelé marque trois fois en seconde mi-temps. A sept minutes de la fin, Roger Piantoni, le virtuose au pied gauche magique de l'attaque française, réduit la marque à 5-2. Il croise un tir victorieux après avoir dribblé trois joueurs brésiliens.

La samba au Brésil
La France décroche finalement la troisième place en battant l'Allemagne 6-3 dont 4 buts de l'inarrêtable "Justo" Fontaine qui deviendra, probablement pour l'éternité, le meilleur buteur d'une phase finale de Coupe du monde avec 13 buts. C'est le quadrimoteur du président de la République brésilienne qui a ramené l'équipe championne du monde à Rio. Il aura fallu attendre la sixième édition de cette Coupe Jules-Rimet pour consacrer enfin une équipe que l'on tenait depuis longtemps pour la meilleure et la plus belle de la planète. La réception sera triomphale. Des millions de Brésiliens restent dans la rue, dansent la samba et se battent à coup de fleurs. Chacun des joueurs aura en récompense officielle : une maison, un poste de télévision et un chronomètre en or.

Garrincha, qui n'en finit plus de dribbler sur le côté gauche et Zagallo, futur entraîneur des Brésiliens en 1970 et 1998, lui aussi remarquable technicien, apportent presque tous leurs ballons dans les pieds de Pelé. Le monde entier découvre Garrincha, jeune et pauvre paysan aux jambes arquées, inapte au football selon le médecin de son village. De son vrai nom Manoel Francisco dos Santos, il avait pris le nom d'un oiseau tropical insaisissable qu'il se plaisait à chasser, un garrincha. Les vieilles images de cinéma nous rappellent qu'il fut et qu'il est resté le meilleur ailier du monde. Personne ne l'a dépassé. Il est mort sans le sou il y a quelques années, dans la misère d'un hôpital délabré de la banlieue de Rio.


LES MATCHES DES BLEUS

PREMIER TOUR (Groupe 2)
8 juin 1958 à Norrkoping
FRANCE - PARAGUAY : 7-3 (2-2)
16 500 spectateurs/Arbitre : M. Gardeazabal (Espagne).
Buts : Fontaine (25e, 30e, 68e), Piantoni (51e), Wisnieski (62e), Kopa (70e), Vincent (84e) pour la France; Amarilla (21e, 43e s.p.), Romero (50e) pour le Paraguay
FRANCE : Remetter - Kaelbel, Jonquet, Lerond, Penverne, Marcel, Wisnieski, Fontaine, Kopa, Piantoni, Vincent.
PARAGUAY : Mageregger - Arevalo, Lezcano, Miranda, Achucarro, Villalba, Aguero, Parodi, Romero, Re, Amarilla.

11 juin 1958 à Vasteras
YOUGOSLAVIE - FRANCE : 3-2 (1-1)
12 000 spectateurs/Arbitre : M. Griffiths (Galles).
Buts : Petakovic (16e), Veselinovic (63e, 87e) pour la Yougoslavie; Fontaine (5e, 85e) pour la France
YOUGOSLAVIE : Beara - Tomic, Zebec, Crnkovic, Krstic, Boskov, Petakovic, Veselinovic, Milutinovic, Sekularac, Rajkov
FRANCE : Remetter - Kaelbel, Jonquet, Marche, Penverne, Lerond, Wisnieski, Fontaine, Kopa, Piantoni, Vincent

15 juin 1958 à Örebro
FRANCE - ECOSSE : 2-1 (2-0)
13 550 spectateurs/Arbitre : M. Brozzi (Argentine).
Buts : Kopa (22e), Fontaine (45e) pour la France; Baird (66e) pour l'Ecosse
FRANCE : Abbes - Kaelbel, Jonquet, Lerond, Penverne, Marcel, Wisnieski, Fontaine, Kopa, Piantoni, Vincent
ECOSSE : Brown - Caldow, Evans, Hewie, Turnbull, Mackay, Collins, Murray, Mudie, Baird, Imlach

Classement : 1. France 4 points (+ 4), 2. Yougoslavie 4 points (+ 1), 3. Paraguay 3 points, 4. Ecosse 1 point


QUART DE FINALE
19 juin 1958 à Norrköping
FRANCE - IRLANDE DU NORD : 4-0 (1-0)
11 800 spectateurs/Arbitre : M. Gardeazabal (Espagne).
Buts : Wisnieski (44e), Fontaine (56e, 64e), Piantoni (68e) pour la France.
FRANCE : Abbes - Kaelbel, Lerond, Penverne - Jonquet, Marcel - Wisnieski, Fontaine, Kopa, Piantoni, Vincent.
IRLANDE DU NORD : Gregg - Keith, McMichael, Blanchflower, Cunningham, Cush, Bingham, Casey, Scott, McIlroy, McParland.


DEMI-FINALE
24 juin 1958 à Stockholm
BRESIL - FRANCE : 5-2 (2-1)
27 100 spectateurs/Arbitre : M. Griffiths (Galles).
Buts : Vava (2e), Didi (39e), Pelé (52e, 64e, 75e) pour le Brésil. Fontaine (9e), Piantoni (82e) pour la France.
BRESIL : Gilmar - de Sordi, N. Santos, Zito, Bellini, Orlando, Garrincha, Didi, Vava, Pelé, Zagallo.
FRANCE : Abbès - Kaelbel, Lerond, Penverne - Jonquet, Marcel - Wisnieski, Fontaine, Kopa, Piantoni, Vincent.


MATCH DE CLASSEMENT
28 juin 1958 à Göteborg
FRANCE - RF ALLEMAGNE : 6-3 (3-1)
20 000 spectateurs/Arbitre : M. Brozzi (Argentine).
Buts : Fontaine (15e, 36e, 77e, 89e), Kopa (27e s.p.), Douis (50e) pour la France. Cieslarczyk (17e), Rahn (52e), Schäfer (83e) pour la France.
FRANCE : Abbes - Kaelbel, Lafont, Lerond - Penverne, Marcel - Wisnieski, Douis, Kopa, Fontaine, Vincent. Entr. : Batteux.
RF ALLEMAGNE : Kwiatkowski - Stollenwerk, Erhardt, Schnellinger, Wewers, Szymaniak, Rahn, Sturm, Kelbassa, Schäfer, Cieslarczyk. Entr. : Herberger.






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MessageSujet: Re: Matchs de Légende, l'Histoire du Football   Matchs de Légende, l'Histoire du Football I_icon_minitimeSam 1 Mai 2010 - 3:57

Citation :
Foot - CM - Rétro 1962
Le Brésil fait coup double



Jusqu'au coup d'envoi de la Coupe du monde le 11 juin prochain, notre site vous propose de revivre 80 ans de tournoi mondial, avec dix-huit rétros. Septième numéro : 1962, au Chili. Deuxième trophée consécutif pour le Brésil. La France est absente.

80 ans de Coupe du Monde : 1962, le Brésil confirme

Quatre ans après son triomphe de 1958, le Brésil signe le doublé et présente au monde entier un nouveau génie du ballon rond, Amarildo. Cette année là, l'édition sera une des plus festives mais également une des plus violentes. La France, demi-finaliste en Suède, ne parvient pas à se qualifier. A l'inverse de l'Italie, mais qui ne fera qu'un aller-retour au Chili, rapidement battue par le pays organisateur (2-0). Elle termine à neuf un match saccagé par une série de pugilats, de tacles abominables. Hélas, cette épidémie de violence va gâcher une grande partie de cette Coupe du monde 1962. En revanche, le public, la gentillesse et l'accueil chilien vont faire de ce tournoi le plus festif, le plus chaleureux de l'après-guerre.

La Yougoslavie, qui termine quatrième, présente cette année-là, l'un des plus beaux quatuors offensifs de l'histoire de la Coupe du monde. Sekularac, Jerkovic le meilleur buteur de l'épreuve (5 buts), Galic et le jeune Skoblar, futur star de l'OM, forment l'attaque yougoslave. Dans la ville de sable d'Arica, le sirocco va souffler dans les buts du meilleur gardien du monde, le Soviétique Lev Yachine. Il commet deux énormes bourdes qui permettent au Chili de battre et d'éliminer l'URSS 2-1.
Deuxième échec de la Tchécoslovaquie

Dans chaque ville et à toute heure naît un génie du football au pays de la samba. Pelé, blessé, ne jouera pas contre l'Espagne un match qualificatif pour les quarts de finale. Qu'à cela ne tienne, l'entraîneur Moreira fait appel au jeune Amarildo, tête brûlée de Botafogo. C'est sa toute première apparition dans la Seleçao. Il va marquer les deux buts de la victoire brésilienne (2-1).

La finale oppose à Santiago, le tenant du titre le Brésil à la Tchécoslovaquie. Les Tchèques possèdent dans leurs rangs un véritable artiste en la personne de Josef Masopust qui va d'ailleurs remporter le Ballon d'Or France Football en fin d'année. Le stratège du Dukla Prague ouvre la marque pour la Tchécoslovaquie mais Amarildo lui réplique dans la foulée, deux minutes plus tard. La mi-temps est sifflée sur le score de un partout. Mais Zito puis Vava offrent un avantage irrémédiable au Brésil. Les Sud Américains deviennent Bi Campeao tout comme Pelé (qui ne joue pas la finale), Vava, Garrincha, Zagalo, Gilmar, Djalma et Nilton Santos. La Tchécoslovaquie perd sa deuxième finale après celle de 1934 contre l'Italie.

LE CLASSEMENT DES BUTEURS
1. Jerkovic (YOU) 5 buts
2. Garrincha (BRE), Vava (BRE), L. Sanchez (CHI), Albert (HON), Ivanov (URSS) 4 buts
7. Amarildo (BRE), Tichy (HON) 3 buts

LE BILAN
32 matches, 89 buts, 7 pénalties (et transformés) 2 expulsions.

LES MATCHES DES BLEUS (en qualifications)

25 septembre 1960
(Helsinki) Finlande - France : 1-2

11 décembre 1960
(Colombes) France - Bulgarie : 3-0

28 septembre 1961
(Parc des Princes) France - Finlande : 5-1

12 novembre 1961
(Sofia) Bulgarie - France : 1-0

16 décembre 1961
(Milan) Bulgarie - France : 1-0 (match d'appui)




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MessageSujet: Re: Matchs de Légende, l'Histoire du Football   Matchs de Légende, l'Histoire du Football I_icon_minitimeMer 5 Mai 2010 - 3:21

Citation :
Foot - CM - Rétro
1966 : Retour aux sources



L'Angleterre s'offre son premier sacre en dominant l'Allemagne de l'Ouest à domicile (4-2), à l'issue d'une finale controversée. L'Italie sort par la petite porte après avoir été éliminée par la Corée du Nord, surprenante (1-0). La belle équipe de France, emmenée par Aubour, Herbin ou encore Bosquier, s'arrête au premier tour.

La France, bonne et belle sur le papier, avec Aubour, Bosquier, Herbin ou encore Gondet, va se désunir sous les chamailleries tactiques de ses entraîneurs. Ils sont trois pour la diriger : Guérin, Domergue et Jasseron. Ils vont choisir le béton italien pour jouer les deux premiers matches. Résultat, un piteux match nul contre les Mexicains (1-1) et une défaite devant l'Uruguay (2-1). Une deuxième et dernière défaite contre l'Angleterre (0-2), plus honorable celle-là, renverra les Frenchies sur le continent.

Malgré la présence de Fachetti qui tient la maison derrière, de Mazzola et Rivera devant qui devraient additionner leurs talents, les Italiens vont subir une défaite historique devant la Corée du Nord (0-1), aussi infamante que celle des Anglais devant les Etats-Unis en 1950 (0-1). On va l'appeler "le Pelé européen". Eusebio le Portugais a déjà fait plier le grand Real Madrid, il y a quatre ans, avec son club de Benfica. Ici, en Angleterre, grâce à son coup de reins, sa superbe technique en mouvement, son jeu de tête et sa puissance de frappe, il marque deux des trois buts de son équipe face au Brésil (3-2).

Grand, presque chauve à 26 ans, Bobby Charlton est l'âme de l'équipe d'Angleterre. Footballeur de tous les devoirs, de tous les combats, il est né dans les froides terres du Nord, du côté de Newcastle. Fils de mineur, il a grandi sur les terrains de foot avec son frère Jackie, avant de rejoindre les Busby Babes, les bébés du célèbre manager-entraîneur de Manchester United, Matt Busby. Rescapé de la catastrophe aérienne de Munich qui décime son club en 1958, Bobby conduit aujourd'hui l'équipe d'Angleterre. Il marque les deux buts des Anglais contre le Portugal (2-1) et conduit son équipe en finale.

Il faudra attendre une trentaine d'années et les progrès techniques de la télévision pour s'apercevoir que le but décisif accordé aux Britanniques au début de la prolongation de la finale contre l'Allemagne (4-2) n'était pas valable. Le ballon, en retombant de la transversale après le tir de Hurst, n'avait pas franchi la ligne de but. Pour atténuer ce doute et ne pas entacher une victoire logique, il ne faut pas oublier que le deuxième but allemand n'aurait pas dû être validé non plus à cause d'une faute de main.


PREMIER TOUR (groupe 1)

13 juillet 1966 à Londres
FRANCE - MEXIQUE : 1-1 (0-0)
69 000 spectateurs/Arbitre : M. Ashkenasi (Israël).
Buts : Hausser (62e) pour la France. Borja (49e) pour le Mexique
FRANCE : Aubour - J. Djorkaeff, Artelesa, Budzinski, De Michele, Bonnel, Bosquier, Combin, Herbin, Gondet, Hausser.
MEXIQUE : Calderon - Chaires, Hernandez, Nunez, Pena, Mercado, Diaz, Reyes, Fragoso, Borja, Padilla.

15 juillet 1966 à Londres
URUGUAY - FRANCE : 2-1 (2-1)
45 000 spectateurs/Arbitre : M. Galba (Tchécoslovaquie). Buts : Rocha (27e), Cortes (32e) pour l'Uruguay; De Bourgoing (15e s.p.) pour la France
URUGUAY : Mazurkiewicz - Ubina, Troche, Manicera, Caetano, Cortes, Goncalvez, Rocha, Viera, Sasia, Perez.
FRANCE : Aubour - J. Djorkaeff, Artelesa, Budzinski, Bosquier, Bonnel, Simon, Herbet, Gondet, De Bourgoing, Hausser.

20 juillet 1966 à Londres
ANGLETERRE - FRANCE : 2-0 (1-0)
98 000 spectateurs/Arbitre : M. Yamasaki (Pérou).
Buts : Hunt (39e, 76e) pour l'Angleterre
ANGLETERRE : Banks - Cohen, J. Charlton, Moore, Wilson, Stiles, R. Charlton, Peters, Greaves, Hunt, Callaghan.
FRANCE : Aubour - J. Djorkaeff, Artelesa, Budzinski, Bosquier, Bonnel, Herbin, Simon, Herbet, Gondet, Hausser.

Classement
1. Angleterre 5 points
2. Uruguay 4 points
3. Mexique 2 points
4. France 1 point

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MessageSujet: Re: Matchs de Légende, l'Histoire du Football   Matchs de Légende, l'Histoire du Football I_icon_minitimeVen 7 Mai 2010 - 3:38

Citation :
Foot - CM - Rétro
1970, le Brésil dans la légende


Le Brésil reprend la Coupe à l'Angleterre et devient plus que jamais la référence du ballon rond avec ce troisième sacre, après 1958 et 1962. Le match du siècle qui restera dans les mémoires met en scène un Franz Beckenbauer blessé et combatif. La France n'est pas parmi les qualifiés.

L'Amérique latine se découvre un nouvel artiste. Il est Péruvien, beau gosse et footballeur de talent. Sous la baguette et les bons conseils du Brésilien Didi, la jeune équipe du Pérou lance, sous les feux du grand soleil de Mexico, le génial Teofilo Cubillas, avant-centre déroutant par sa technique et sa force de pénétration. Pour le premier match de son équipe, contre la Bulgarie (3-2), il inscrit un but fabuleux, dribblant trois adversaires et terminant son action par une "lucarne" de rêve. Contre le Maroc (3-0), Cubillas, âgé de 22 ans, marque deux buts étincelants et permet au Pérou de courir vers les quarts de finale où le Brésil, futur vainqueur de l'épreuve, l'empêchera d'aller plus loin (2-4).

Quelle mouche a donc piqué Alf Ramsey pour qu'il fasse sortir Bobby Charlton, métronome d'une équipe anglaise qui mène 2-0 devant l'Allemagne ? Toujours est-il qu'à partir de cet instant, la mécanique britannique se dérègle et les Allemands ont plus de champ, plus d'espaces. Ils reviennent au score, égalisent par le vieux tigre de Seeler. C'est la prolongation. L'Angleterre va perdre son titre et rentrer à la maison. Gerd Müller marque à la 108e minute le but du 3-2 et il efface du même coup le douloureux souvenir de la finale perdue à Wembley il y a quatre ans.
L'Italie se déchire

La belle image du combattant héroïque sera fixée pour l'éternité. Franz Beckenbauer entre dans la légende. Dans cette demi-finale folle et superbe que cinquante champions considèreront vingt-sept ans plus tard comme "le match du siècle", il devient le jeune empereur d'une équipe allemande qui sera longtemps menée à la marque par l'Italie. A 1-1, on approche de la prolongation lorsque Beckenbauer se blesse à l'épaule. Il va souffrir pendant une demi-heure et porter un bandage qui bloquera son bras droit. Pas moins de cinq buts seront inscrits dans cette émouvante course-poursuite qui va passionner tous les téléspectateurs européens et se terminera par la victoire de l'Italie 4-3.

L'Italie se déchire : Mazzola ou Rivera, Rivera ou Mazzola. Il n'y a qu'une place pour deux et c'est la plus belle, celle du créateur, du meneur de jeu, du maestro. Les journaux prennent parti et se chamaillent pour la titularisation de l'un ou de l'autre, bataille d'autant plus rude que l'un joue à l'Inter (Mazzola), l'autre au Milan (Rivera). Pour la finale contre un Brésil somptueux, c'est Mazzola, plus collectif, qui est titularisé. Rivera, incomparable technicien mais un peu trop personnel, entrera à huit minutes de la fin à la place de Boninsegna. Peine perdue. Il n'empêchera pas Pelé et sa troupe d'artistes de remporter une troisième Coupe du monde.


France non qualifiée

6 novembre 1968
(Strasbourg)
France - Norvège : 0-1

10 septembre 1969
(Oslo)
Norvège - France : 1-3

15 octobre 1969
(Solna)
Suède - France : 2-0

1er novembre 1969
(Parc)
France - Suède : 3-0


LE CLASSEMENTS DES BUTEURS
1. Gerd Müller (RFA) 10 buts
2. Jaïrzinho (BRE) 7 buts
3. Cubillas (PER) 5 buts


LE BILAN
32 matches, 95 buts, 4 penalties (et transformés), 0 expulsion.





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MessageSujet: Re: Matchs de Légende, l'Histoire du Football   Matchs de Légende, l'Histoire du Football I_icon_minitimeVen 14 Mai 2010 - 3:25

Citation :
Foot - Coupe
Calais fête ses 10 ans


Il y a dix ans, Calais, alors en CFA, atteignait la finale de la Coupe de France, perdue face à Nantes. Si la plupart des joueurs calaisiens ont raccroché les crampons, ils seront présents au stade de l'Epopée de Calais le 25 mai à 19h00. L'équipe du Variétés Club de France y affrontera en effet Calais 2000 afin de fêter le 10ème anniversaire de son extraordinaire parcours.

Blanc, Giresse, Zidane, Dugarry, Deschamps, Karembeu, Noah, Papin, Puel, Rocheteau, Kombouaré, Girard, Montanier, Pires, Garcia, Fournier, Lama, Roche, Bravo, Rouyer ou encore Wallemme sont annoncés côté Variétés. Côté calaisien, on retrouvera les Becque, Schille, Merlen, Baron, Canu, Millien, Vasseur, Gérard, Hogard et autre Dutitre. C'est Ladislas Lozano qui coachera Calais 2000. La totalité de la recette sera reversée à l'association les Enfants de la terre de Yannick Noah.


Je n'oublierai jamais cette MAGNIFIQUE AVENTURE SPORTIVE ET HUMAINE !! I love you

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MessageSujet: Re: Matchs de Légende, l'Histoire du Football   Matchs de Légende, l'Histoire du Football I_icon_minitimeSam 15 Mai 2010 - 2:46

Citation :
Foot - CM
1974, l'heure de Beckenbauer


Vingt ans après son premier sacre, l'équipe d'Allemagne de l'Ouest remporte à domicile la nouvelle Coupe face aux Pays-Bas (2-1). Si Franz Beckenbauer décroche le titre, les éloges reviennent au talentueux Hollandais, Johan Cruyff. Les Brésiliens tenants du titre n'ont pas été à la hauteur du rendez-vous. Sans la France, encore.

Pour la première fois, le champion sortant est invité à disputer le match d'ouverture de la Coupe du monde. L'évènement paralyse malheureusement les 22 acteurs brésiliens et yougoslaves, qui se séparent sur le score vierge de 0-0.

A la cérémonie d'ouverture, on change de Coupe. Le Brésil, vainqueur à trois reprises, a gardé définitivement le vieux trophée du sculpteur Abel Lafleur, qui est en argent massif, plaqué or et pèse 3,8 kg. La nouvelle oeuvre d'art a été réalisée par l'Italien Silvio Gazziniga. Elle est en or 18 carats et pèse 4,970 kg. Désormais, la FIFA ne fera plus cadeau du trophée après trois victoires. Il sera constamment remis en jeu.

Match historique à Hambourg dans le groupe 1 où l'Allemagne de l'Ouest joue pour la première fois contre le "frère ennemi" de l'Est, la RDA. Et grosse surprise, les Allemands de l'Est battent leurs voisins, 1-0, but de Sparwasser.

Cette Coupe du monde sera marquée par un duel de géants qui opposera le maître des lieux, Franz Beckenbauer, déjà starisé au Mexique en 1970, à Johan Cruyff, un diable blond qui a grandi sur les quais fleuris d'Amsterdam. Cruyff est sans doute le premier footballeur qui réalise les gestes techniques les plus fous en pleine course. Lorsque se joue la finale de cette Coupe du monde allemande, il vient d'être champion d'Espagne avec Barcelone après avoir gagné trois Coupes d'Europe avec l'Ajax.

Les "Oranges Mécaniques" de Rinus Michels écrasent tout sur leur passage. Personne n'y résiste, match après match, les adversaires sont balayés par Neeskens, Rep, Cruyff et Rensenbrinck. Tous sauf un : l'Allemagne du Kaiser Franz, pays organisateur, qui confie à Berti Vogts la garde de "Johan 1er" en finale. La tenacité du petit défenseur fera la différence (2-1).

Etonnant dans une finale de Coupe du monde : l'arbitre Taylor a le courage et l'honnêteté de siffler dès la première minute un penalty en faveur des Hollandais sur la pelouse du Stade Olympique de Munich ! Neeskens le transforme mais les Allemands égaliseront aussi sur penalty avant de s'imposer grâce à un deuxième but inscrit par l'inévitable Gerd Müller.

France non qualifiée
13 octobre 1972 (Parc des Princes)
France - URSS : 1-0
15 novembre 1972 (Dublin)
Irlande - France : 2-1
19 mai 1973 (Parc des Princes)
France - Irlande : 1-1
26 mai 1973 (Moscou)
URSS - France : 2-0

Le classement des buteurs
1. Lato (POL) : 7 buts
2. Neeskens (HOL), Szarmach (POL) : 5 buts
4. Gerd Müller (RFA), Rep (HOL), Edström (SUE) : 4 buts

Le bilan
38 matches, 97 buts, 7 penalties (et transformés), 5 expulsions.

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MessageSujet: Re: Matchs de Légende, l'Histoire du Football   Matchs de Légende, l'Histoire du Football I_icon_minitimeJeu 20 Mai 2010 - 3:57

Citation :
Foot - CM - Rétro
1986, Maradona et... les autres


L'Argentine a marqué les esprits avec son deuxième sacre en éliminant la RF d'Allemagne (3-2), et surtout avec son génie du ballon rond, Maradona. Platini, Fernandez, Tigana et le jeune Papin conduisent l'équipe de France jusqu'en demi-finale, où les Bleus sont sèchement arrêtés par la RFA (0-2).

Le Mexique accueille pour la deuxième fois la Coupe du monde. C'est le premier pays à obtenir une telle faveur. Seize ans après la somptueuse finale Brésil - Italie, les plus grandes équipes sont au rendez-vous. La France d'Henri Michel obtient sa première et difficile victoire devant la modeste équipe du Canada. C'est le tout jeune Jean-Pierre Papin, remplaçant dans l'attaque française, déjà rapide et opportuniste, qui marque l'unique but de la partie sur une passe en profondeur de Fernandez. C'est le 1 200e but de l'histoire de la Coupe du monde (1-0).

Contre la Hongrie, pour le dernier match de la poule de qualification, Jean Tigana inscrit le deuxième but des Bleus, qui jouent en blanc ce jour-là. Il aura une importance anecdotique évidente : ce sera le seul de la carrière internationale de "Jeannot", sélectionné à 52 reprises (3-0).

Un meurtre, des suicides, essentiellement des crises cardiaques, il y aura 7 morts et 2 000 blessés dans la ville et les banlieues de Rio de Janeiro lorsque la population brésilienne apprendra l'élimination de la Seleçao par la France. Guadalajara est le théâtre d'un des plus beaux matches de l'histoire du football. Au terme de la rencontre et de sa prolongation (1-1), Platini rate son tir au but, Fernandez réussit le sien (4-3 t.a.b.). On sera passé du drame à l'explosion de joie dans l'étouffante cuvette de Jalisco.

Génie ou malandrin, Maradona est la grande star de cette Coupe du monde. Contre l'Angleterre, il triche en marquant de la main mais se rachète un peu plus tard en inscrivant l'un des buts les plus étonnants du siècle. Il part de son camp et dribble presque toute l'équipe d'Angleterre avant de tromper le gardien Shilton (2-1). En finale, au stade Azteca, alors que les deux formations, Argentine et Allemagne, sont à égalité 2-2, il adresse une longue passe millimétrée à Burruchaga qui permet au joueur de Nantes de marquer, à six minutes de la fin, le but vainqueur (3-2). - Stéphane BITTON


PREMIER TOUR (groupe C)

1er juin 1986 à Léon
FRANCE - CANADA : 1-0 (0-0)
35 000 spectateurs/Arbitre : M. Silva (Chili).
But : Papin (79e) pour la France
FRANCE : Bats - Bossis, Amoros, Battiston, Tusseau - Tigana, Giresse, Platini, Fernandez - Rocheteau (Stopyra, 69e), Papin
CANADA : Dolan - Lenarduzzi, Bridge, Samuel, Wilson, Ragan, Sweeney (Lowery, 54e), Norman, James (Segota, 82e), Valentine, Vrablic

5 juin 1986 à Léon
FRANCE - URSS : 1-1 (0-0)
37 000 spectateurs/Arbitre : M. Arppi Filho (Brésil).
Buts : Rats (54e) pour l'URSS ; Fernandez (62e) pour la France
FRANCE : Bats - Battiston, Ayache, Bossis, Amoros - Tigana, Fernandez, Platini, Giresse (Vercruysse, 83e) - Papin (Bellone, 77e), Stopyra
URSS : Dassaev - Bessonov, Larionov, Kuznetsov, Demianenko, Yaremchuk, Aleinikov, Zavarov (Blokhine, 60e), Yakovenko (Rodionov, 70e), Belanov, Rats

9 juin 1986 à Léon
FRANCE - HONGRIE : 3-0 (1-0)
30 000 spectateurs/Arbitre : M. Valente (Portugal).
Buts : Stopyra (30e), Tigana (64e), Rocheteau (85e) pour la France
FRANCE : Bats - Battiston, Ayache, Bossis, Amoros, Tigana, Giresse, Platini, Fernandez, Papin (Rocheteau, 62e), Stopyra (Ferreri, 71e).
HONGRIE : Disztl - Kardos, Sallai, Garaba, Roth, Dajka, Detari, Varga, Hannich (Nagy, 46e), Esterhazy, Kovacs (Bognar, 66e).

Classement
1. URSS, 5 points (+ Cool
2. France, 5 points (+ 4)
3. Hongrie, 2 points
4. Canada, 0 point.


HUITIEME DE FINALE
17 juin 1986 à Mexico-City
FRANCE - ITALIE : 2-0 (1-0)
60 000 spectateurs/Arbitre : M. Esposito (Argentine).
Buts : Platini (15e), Stopyra (58e) pour la France
FRANCE : Bats - Battiston, Ayache, Bossis, Amoros, Tigana, Giresse, Platini (Ferreri, 86e), Fernandez (Tusseau, 75e), Stopyra, Rocheteau
ITALIE : Galli - Scirea, Bergomi, Vierchowod, Cabrini, Bagni, Baresi (Di Gennaro, 46e), De Napoli, Conti, Altobelli, Galderisi (Vialli, 58e).


QUART DE FINALE
21 juin 1986 à Guadalajara
FRANCE - BRESIL : 1-1 a. p. (1-1, 1-1) France vainqueur 4 tirs au but à 3
68 000 spectateurs/Arbitre : M. Igna (Roumanie).
Buts : Careca (18e) pour le Brésil. Platini (42e) pour la France.
Tirs au but : Socrates (m), Stopyra (r), Alemao (r), Amoros (r), Zico (r), Bellone (r), Branco (r), Platini (m), Julio Cesar (m), Fernandez (r)
FRANCE : Bats - Amoros, Battiston, Bossis, Tusseau - Giresse (Ferreri, 84e), Tigana, Platini, Fernandez - Rocheteau (Bellone, 101e), Stopyra.
BRESIL : Carlos - Josimar, Julio Cesar, Edinho, Branco - Elzo, Socrates, Alemao, Junior (Silas, 91e) - Müller (Zico, 72e), Careca.


DEMI-FINALE
25 juin 1986 à Guadalajara
RF ALLEMAGNE - FRANCE : 2-0 (1-0)
50 000 spectateurs/Arbitre : M. Agnolin (Italie).
Buts : Brehme (9e), Völler (90e) pour la RFA.
RF ALLEMAGNE : Schumacher - Brehme, Jakobs, K.-H. Förster, Briegel - Matthäus, Magath, Rolff, Eder - K.-H. Rummenigge (Völler, 58e), K. Allofs.
FRANCE : Bats - Ayache, Battiston, Bossis, Amoros - Giresse (Vercruysse, 72e), Tigana, Platini, Fernandez - Bellone (Xuereb, 66e), Stopyra.


MATCH DE CLASSEMENT
28 juin 1986 à Puebla
FRANCE - BELGIQUE : 4-2 a. p. (2-1, 2-2)
22 000 spectateurs/Arbitre : M. Courtney (Angleterre).
Buts : Ceulemans (11e), Claesen (73e) pour la Belgique. Ferreri (27e), Papin (43e), Genghini (103e), Amoros (109e s.p.) pour la France.
FRANCE : Rust - Bibard, Le Roux (Bossis, 55e), Battiston, Amoros - Tigana (Tusseau, 83e), Ferreri, Genghini, Vercruysse - Papin, Bellone. Entr. : H. Michel.
BELGIQUE : Pfaff - Gerets, Demol, Renquin (Frank Van der Elst, 46e), Vervoort - Scifo (Leo Van der Elst, 64e), Grün, Mommens, Ceulemans - Veyt, Claesen

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MessageSujet: Re: Matchs de Légende, l'Histoire du Football   Matchs de Légende, l'Histoire du Football I_icon_minitimeMer 26 Mai 2010 - 3:14

Citation :


Foot - CM - Rétro
1990 : La revanche allemande


Une finale au goût de revanche : Argentine - Allemagne, comme quatre ans auparavant. Cette fois-ci, les Allemands s'imposent, sur un penalty douteux (1-0). L'équipe de Franz Beckenbauer mérite son troisième titre. L'Italie, qui accueille pour la deuxième fois ce grand rendez-vous, s'arrête en demi-finale face à l'Argentine (1-1, 3-4 aux t.a.b.). La France bute au stade des qualifications.

Le Cameroun tire le premier coup de canon de cette Coupe du monde italienne, la plus joyeuse et la mieux organisée jusqu'à présent. Yannick Noah assiste à la première surprise du tournoi : la victoire en match d'ouverture des Camerounais sur le tenant du titre, l'Argentine. C'est François Oman-Biyik qui marque de la tête le but vainqueur (1-0). Et puis, Roger Milla va épater les foules italiennes. A 38 ans passés, il bat à lui seul la Roumanie (2-1). Contre les Colombiens, il chipe la balle au gardien Higuita pour inscrire le but le plus rigolo du Mondial.

L'Italie remporte ses trois matches de poule avec, au coeur de son attaque, un énergumène quasiment inconnu, Salvatore "Toto" Schilacci. C'est le nouveau buteur de la Squadra, soutenu par Giannini et le nouveau phénomène de la Serie A, Roberto Baggio. Dans l'antre de Diego Maradona, au stade San Paolo de Fuorigrotta, à Naples, les Italiens vont être stoppés en demi-finale par l'Argentine (1-1, 3-4 aux t.a.b.). C'est encore Schilacci qui ouvre la marque mais les hommes de Bilardo égaliseront en deuxième mi-temps par Caniggia. Les tirs au but feront sangloter l'Italie.

Dans l'autre demi-finale, Angleterre-Allemagne, on se partage la domination. La bataille est féroce mais quelquefois spectaculaire. Paul Gascoigne, comique troupier et footballeur de génie, prend son deuxième carton jaune du tournoi et comprend qu'il ne jouera pas la finale si les Britanniques se qualifient. Seul, loin du ballon et de ses équipiers, il éclate en sanglots. Larmes inutiles, l'Angleterre sera éliminée (1-1, 4-3 aux t.a.b.). Encore une fois aux tirs au but !

Bernard Tapie, le matin de la finale, annonce spectaculairement au cours d'une conférence de presse, qu'il vient de se rendre propriétaire de la marque Adidas. Le président de l'OM est à son apogée.

Re-belote à Rome. On retrouve les mêmes finalistes qu'à Mexico, quatre ans plus tôt. Cette fois, c'est l'Allemagne qui va battre l'Argentine grâce à un penalty injustement sifflé par l'arbitre mexicain M. Codesal et transformé par Brehme. Franz Beckenbauer, qui a déjà remporté le Trophée comme joueur, et ses hommes méritaient tout de même cette troisième victoire en Coupe du monde. - Stéphane BITTON


France non qualifiée

28 septembre 1988 au Parc
France - Norvège : 1-0

22 octobre 1988 à Nicosie
Chypre - France : 1-1

19 novembre 1988 à Belgrade
Yougoslavie - France : 3-2

8 mars 1989 à Glasgow
Ecosse - France : 2-0

29 avril 1989 à Parc
France - Yougoslavie : 0-0

5 septembre 1989 à Oslo
Norvège - France : 1-1

11 octobre 1989 à Parc
France - Ecosse : 3-0

18 novembre 1989 à Toulouse
France - Chypre : 2-0

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MessageSujet: Re: Matchs de Légende, l'Histoire du Football   Matchs de Légende, l'Histoire du Football I_icon_minitimeVen 28 Mai 2010 - 3:11

Citation :
Foot - CM - Rétro
Le Brésil puissance quatre



Le Brésil, premier pays à brandir la Coupe du monde pour la quatrième fois, s'impose comme la grande nation du ballon rond à l'issue d'une finale décevante face à l'Italie (0-0, 3-2 aux t.a.b.). La Seleçao coupe net le parcours des Etats-Unis, pays organisateur, en huitièmes de finale (1-0). En revanche, le génie argentin, Maradona, perd de sa splendeur quand la presse révèle qu'il se dope à l'éphédrine. Suspendu seize mois, il est expulsé du tournoi. Le mythe en prend un coup...

Les Super Eagles du Nigeria fracassent la Bulgarie de Stoïchkov (3-0). C'est la première sensation de la World Cup américaine. Amokachi et Amunike, buteurs patentés et grands artistes à l'africaine, sont déjà champions d'Afrique. Ils deviendront, deux ans plus tard, champions olympiques à Atlanta.

«C'était trop beau», titre L'Equipe. Après l'Haïtien Jean-Joseph en 1974 et l'Ecossais Willie Johnston en 1978, c'est Diego Maradona qui est dopé ! L'information, d'abord contestée, fait le tour de Dallas où l'Argentine vient de battre le Nigeria (2-1), puis du monde entier. Diego le vétéran, qui avait marqué un but splendide contre la Grèce (4-0), avait besoin de force, d'énergie. Sa faiblesse lui a fait prendre des comprimés de Décidex, un médicament à base d'éphédrine. Reconnu positif, il quitte la délégation argentine. Il sera finalement suspendu pour seize mois.

Le chemin des Etats-Unis va s'arrêter en huitième de finale. Soutenus par les étudiants et tous les fanas de «soccer» de Dallas, encouragés par Bill Clinton qui se déplace en personne, les joueurs de Bora Milutinovic chutent devant le Brésil (0-1), futur vainqueur de l'épreuve. Juste avant la mi-temps, Leonardo donne un coup de coude au visage d'un adversaire. Le futur joueur du Paris-SG est exclu sur-le-champ par l'arbitre français Joël Quiniou.

Sans Leonardo, mais avec les duettistes Romario et Bebeto, le Brésil élimine les Pays-Bas (3-2) dans un match qui sera le plus beau et le plus indécis du tournoi. C'est le diabolique Branco, et son pied gauche phénoménal, qui va donner la victoire aux Brésiliens. Bebeto, inscrivant le deuxième but, va manifester sa joie en interprétant, avec Mazinho et Romario, une scène qui rappelle Trois Hommes et un couffin. Les trois joueurs font le geste de bercer le bébé que la femme de Bebeto vient de mettre au monde.

Sous le soleil torride du Rose Bowl à Los Angeles, les Italiens vont pleurer toutes les larmes de leurs corps. Après un match et un score nuls de 0-0, le Brésil va devenir le seul pays à avoir remporté quatre Coupes du monde. Lors des tirs au but, Massaro, Baggio et Baresi ratent la cible. Les Brésiliens dédient leur victoire à Ayrton Senna, mort deux mois plus tôt sur le circuit d'Imola. - Stéphane BITTON


France non qualifiée

9 septembre 1992 à Sofia
Bulgarie - France : 2-0

14 octobre 1992 au Parc
France - Autriche : 2-0

14 novembre 1992 au Parc
France - Finlande : 2-1

17 février 1993 à Ramat Gan
Israël - France : 0-4

27 mars 1993 à Vienne
Autiche - France : 0-1

28 avril 1993 au Parc
France - Suède : 2-1

22 août 1993 à Stockholm
Suède - France : 1-1

8 septembre 1993 à Tampere
Finlande - France : 0-2

13 octobre 1993 au Parc
France - Israël : 2-3

17 novembre 1993 au Parc
France - Bulgarie : 1-2


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MessageSujet: Re: Matchs de Légende, l'Histoire du Football   Matchs de Légende, l'Histoire du Football I_icon_minitimeMer 2 Juin 2010 - 3:14

Citation :


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1998 : Et 1, et 2 et 3 zéro


La France, pays organisateur, se fait un nom dans l'histoire du ballon rond en battant des Brésiliens muets en finale sur un score qui résonne encore dans le tout nouveau Stade de France (3-0). Les joueurs d'Aimé Jacquet ont résisté au dangereux Paraguay en huitièmes, à la grande Squadra Azzurra en quarts, et aux solides Croates en demie. Toute la France est euphorique et fête inlassablement ses héros.

Soixante ans après, la France se voit, à nouveau, confier l'organisation d'une Coupe du monde. La compétition prend une nouvelle dimension avec 32 participants. Dix villes sont concernées mais pas Strasbourg, la capitale européenne, qui n'a pu trouver d'accord avec l'Etat français. La France a enfin son grand stade, construit en 18 mois à Saint-Denis, le public voulait l'appeler "Michel Platini", il se nommera : Stade...de France !

Pour la première fois dans une Coupe du monde, trois équipes se séparent de leur entraîneur avant la fin de la compétition. La défaite de l'Arabie Saoudite face à la France est fatale au Brésilien Parreira qui dirige la formation du Golfe. Il est remplacé par un technicien du cru : le Saoudien Al-Kharashi. La Corée du Sud remplace elle, Cha Bum kun, ex-vedette des années 80 en Allemagne, par Seok P. Pyung, après la défaite face aux Pays-Bas (0-5). Enfin, Henrik Kasperczak dirige la Tunisie jusqu'au 23 juin avant d'être remplacé par A. Selmi.

La grosse surprise du premier tour vient du groupe D et de l'Espagne, qui réussit le "carton" du tournoi face à la Bulgarie 6 à 1, mais est devancée par le Nigeria et le Paraguay pour accéder aux huitièmes de finale.

A Lyon, lors du match politiquement "historique", c'est l'Iran qui prend le dessus sur les Etats-Unis 2-1. Le match se déroule dans un parfait état d'esprit.

En quart de finale à Marseille, le "très engagé" Pays-Bas - Argentine, voit le succès des coéquipiers de Bergkamp, buteur victorieux à la 89e minute, sur les Argentins 2-1. Numan et Ortega sont expulsés.

Dans "l'autre" demi-finale, le Brésil et les Pays-Bas ont recours aux tirs au but. Cocu et Ronald de Boer manquent leur tentative. Le tenant du titre peut défendre sa couronne. Les Bleus poussent un grand "ouf". Marcel Desailly confirme : " On voulait absolument éviter les Pays-Bas en finale, ils nous faisaient peur ...".



12 juin : La France entame parfaitement "son" Mondial, en disposant de l'Afrique du Sud 3-0. C'est Dugarry qui ouvre la voie aux Bleus.

18 juin : Un doublé d'Henry, Trezeguet puis Lizarazu pour conclure, la France s'impose sans difficulté face à l'Arabie Saoudite 4-0. Zidane est exclu.

24 juin : Troisième victoire pour la France face au Danemark (2-1). C'est le Paraguay, vainqueur du Nigeria 3-1 qui sera son adversaire en huitièmes.

28 juin : Que ce fut long ! Il aura fallu 114 minutes et un but en or de Laurent Blanc pour sortir les Tricolores des griffes du Paraguay et de son super gardien Chilavert.

3 juillet : "Vous pouvez le faire", titre le journal L'Equipe avant d'affronter l'Italie en quarts. La France accède à la quatrième demi-finale de son histoire, après 120 minutes où chacune des deux formations a eu la possibilité de mettre l'autre K.O. La chance, elle, est française (4-3 aux t.a.b.).

8 juillet : Menés au score par la Croatie, puis réduits à dix après l'expulsion injuste de Blanc, les Français arrachent leur place en finale grâce à deux buts monumentaux de Lilian Thuram.

12 juillet : "La France bat le Brésil 3 à 0 en finale de la Coupe du monde". Il faut se répéter où relire plusieurs fois cette phrase pour réaliser l'ampleur de la performance de Deschamps et ses coéquipiers. On n'avait plus vu pareilles scènes de joies collectives depuis la Libération. L'ex-tube de Gloria Gaynor "I will survive" est remis au goût du jour par les Bleus. Et un, et deux, et trois ... zéro !

13 juillet : Les Champs-Elysées fêtent les Bleus dans une euphorie indescriptible. La liesse ne veut pas s'arrêter.



PREMIER TOUR (groupe C)
12 juin 1998 à Marseille (Stade Vélodrome)
FRANCE - AFRIQUE DU SUD : 3-0 (1-0)
Buts : Dugarry (34e), Issa (77e c.s.c.), Henry (90e) pour la France.
FRANCE : Barthez - Thuram, Blanc, Desailly, Lizarazu - Deschamps, Djorkaeff (Trezeguet, 82e), Petit (Boghossian, 72e), Zidane - Henry, Guivarc'h (Dugarry, 26e).
AFRIQUE DU SUD : Vonk - Fish, Issa, Jackson, Nyathi - Radebe, Moshoeu, Fortune, Augustine (Mkhalele, 56e) - Masinga, Mc Carthy (Bartlett, 89e).

18 juin 1998 à Saint-Denis (Stade de France)
FRANCE - ARABIE SAOUDITE : 4-0 (1-0)
Buts : Henry (36e, 77e), Trezeguet (68e), Lizarazu (85e) pour la France.
FRANCE : Barthez - Thuram, Blanc, Desailly, Lizarazu - Deschamps, Boghossian, Zidane (expulsé, 70e), Diomède (Djorkaeff, 58e) - Henry (Pires, 78e), Dugarry (Trezeguet, 29e).
ARABIE SAOUDITE : Al Deayea - Al Jahni (A. Al Dosari, 76e), Al Khilaiwi (expulsé, 19e), Zubromawi, Sulimani - Amin, Owairan (Al Harbi, 33e) (Al Mowalad, 63e), K. Dossari, Saleh - Al Jaber, Al Shahrani.

24 juin 1998 à Lyon (Stade Gerland)
FRANCE - DANEMARK : 2-1 (1-1)
Buts : Djorkaeff (12e s.p.), Petit (56e) pour la France. M. Laudrup (42e s.p.) pour le Danemark.
FRANCE : Barthez - Karembeu, Desailly, Leboeuf, Candela - Diomède, Vieira, Petit (Boghossian, 64e), Djorkaeff - Pires (Henry, 71e), Trezeguet (Guivarc'h, 85e).
DANEMARK : Schmeichel - Rieper, Hogh, Heintze, Laursen (Colding, 46e) - Schjonberg, Helveg, A. Nielsen, Jorgensen (Sand, 54e) - M. Laudrup, B. Laudrup (Tofting, 75e).

HUITIEMES DE FINALE
28 juin 1998 à Lens (Félix-Bollaert)
FRANCE - PARAGUAY : 1-0 b.e.o. (0-0, 0-0)
42 000 spectateurs/Arbitre : M. Bujsaim (Emirats Arabes Unis)
But : Blanc (114e) pour la France.
FRANCE : Barthez - Thuram, Blanc, Desailly, Lizarazu - Djorkaeff, Deschamps, Petit (Boghossian, 69e), Henry (Pires, 64e) - Diomède (Guivarc'h, 76e), Trezeguet.
PARAGUAY : Chilavert - Arce, Gamarra, Ayala, Sarabia - Acuna, Paredes (Caniza, 74e), Benitez, Enciso - Cardozo (A. Rojas, 94e), Campos (Yegros, 55e).

QUARTS DE FINALE
3 juillet 1998 à Saint-Denis (Stade de France)
FRANCE - ITALIE : 0-0 a.p. (0-0, 0-0) France vainqueur 4 tirs au but à 3
78 000 spectateurs/Arbitre : M. Dallas (Ecosse).
Tirs au but : Zidane (r), R. Baggio (r), Lizarazu (m), Albertini (m), Trezeguet (r), Costacurta (r), Henry (r), Vieri (r), Blanc (r), Di Biagio (m).
FRANCE : Barthez - Thuram, Blanc, Desailly, Lizarazu - Djorkaeff, Deschamps, Zidane, Petit, Karembeu (Henry, 65e) - Guivarc'h (Trezeguet, 65e).
ITALIE : Pagliuca - Bergomi, Maldini, Cannavaro, Costacurta - Pessotto (Di Livio, 93e), D. Baggio (Albertini, 52e), Di Biagio, Moriero - Del Piero (R. Baggio, 67e), Vieri.

DEMI-FINALE
8 juillet 1998 à Saint-Denis (Stade de France)
FRANCE - CROATIE : 2-1 (0-0)
78 000 spectateurs/Arbitre : M. Garcia Aranda (Espagne).
Buts : Suker (46e) pour la Croatie. Thuram (47e, 69e) pour la France.
FRANCE : Barthez - Thuram, Blanc (expulsé, 74e), Desailly, Lizarazu - Djorkaeff (Leboeuf, 74e), Deschamps, Zidane, Petit, Karembeu (Henry, 30e) - Guivarc'h (Trezeguet, 69e).
CROATIE : Ladic - Soldo, Jarni, Simic, Stimac - Bilic, Boban (Maric, 65e), Stanic (Prosinecki, 90e), Asanovic - Vlaovic, Suker.

FINALE
12 juillet 1998 à Saint-Denis (Stade de France)
FRANCE - BRESIL : 3-0 (2-0)
78000 spectateurs/Arbitre : M. Belqola (Maroc).
Buts : Zidane (27e, 45e), Petit (90e) pour la France.
FRANCE : Barthez - Thuram, Leboeuf, Desailly (expulsé, 68e), Lizarazu - Djorkaeff (Vieira, 75e), Deschamps, Zidane, Petit, Karembeu (Boghossian, 57e) - Guivarc'h (Dugarry, 66e).
BRESIL : Taffarel - Cafu, Aldair, Junior Baiano, Roberto Carlos - Cesar Sampaio (Edmundo, 74e), Dunga, Rivaldo, Leonardo (Denilson, 46e) - Bebeto, Ronaldo.

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MessageSujet: Re: Matchs de Légende, l'Histoire du Football   Matchs de Légende, l'Histoire du Football I_icon_minitimeVen 4 Juin 2010 - 3:09

Citation :

Foot - CM - Rétro
2002 : Ronaldo super star


Grand dominateur de la compétition, le Brésil remporte sa cinquième Coupe du monde, co-organisée par la Corée du Sud et le Japon. Une première. Les protégés de Luiz Felipe Scolari s'imposent en finale face à l'Allemagne (2-0) grâce à un doublé de Ronaldo. Vainqueur en 1998 face au Brésil, la France connaît cette fois un tout autre destin avec une élimination dès le 1er tour.

Coup de tonnerre sur la Coupe du monde, lors du match d'ouverture, la France, tenante du titre et privée de Zinédine Zidane, s'incline face au Sénégal 1-0. Pour leur deuxième rencontre, les Bleus, réduits à dix après l'expulsion d'Henry (25e) sont tenus en échec par l'Uruguay (0-0). Enfin, à l'issue du troisième match, la France est éliminée, dès le premier tour ce qui n'était plus arrivé depuis 1966 et le Brésil, et sans avoir marqué un seul but dans la compétition, après une deuxième défaite, cette fois contre le Danemark (0-2). Leboeuf, Dugarry et Djorkaeff prennent leur retraite internationale.

Face à l'Angleterre, Ronaldinho côtoie le haut puis le bas. A l'issue d'une remarquable chevauchée, il élimine Ashley Cole d'un passement de jambes et décale Rivaldo qui sans contrôle, trompe Seaman de l'intérieur du gauche (45e). Un peu plus tard (50e), coup franc pour le Brésil à plus de 30 mètres sur la droite du but de Seaman. "Ronnie" a vu le gardien avancé et tire. Seaman a beau reculer, il s'affale dans ses filets derrière le ballon qui est entré en pleine lucarne opposée. Sept minute plus tard, dans une action engagée, Ronaldinho écrase la cheville de Mills. Le geste paraît involontaire. Mais l'arbitre mexicain Ramos, qui a déjà expulsé Thierry Henry contre l'Uruguay, brandit du rouge. Ronaldinho n'en croit pas ses yeux mais doit quitter le terrain.

L'Asie est à la fête pour "sa" première Coupe du monde. Le Japon termine premier du groupe H devant la Belgique et la Russie. La Corée du Sud n'est pas en reste et domine le groupe D, le Portugal et la Pologne sont... éliminés. Mieux même, les Coréens rentrent dans le dernier carré après avoir sorti l'Italie en huitièmes et l'Espagne en quarts. Une grande première pour le football asiatique.

Lors du match pour la troisième place, il ne faut que 11 secondes au Turc Hakan Sükür pour tromper le gardien sud-coréen Lee Won-jae et inscrire le but le plus rapide de l'histoire de la Coupe du monde de football.

31 mai 2002 à Séoul (Seoul World Cup Stadium)
SENEGAL - FRANCE : 1-0 (1-0)
But : P. B. Diop (30e) pour le Sénégal.
62 561 spectateurs/Arbitre : Ali Mohamed Bujsaim (EAU)
FRANCE : Barthez; Thuram, Desailly, Leboeuf, Lizarazu; Vieira, Petit, Djorkaeff (Dugarry, 60e) - Wiltord (Cissé, 81e), Trezeguet, Henry. Entr. : Lemerre.

6 juin 2002 à Busan (Busan Asiad Main Stadium)
FRANCE - URUGUAY : 0-0
38 070 spectateurs/Arbitre : Felipe Ramos Rizo (MEX)
FRANCE : Barthez - Lizarazu, Desailly, Thuram, Leboeuf (Candela, 16e) - Vieira, Petit - Wiltord (Dugarry, 90e), Micoud, Henry (expulsé, 25e) - Trezeguet (Cissé, 81e). Entr. : Lemerre.

11 juin 2002 à Iincheon (Incheon Munhak Stadium)
DANEMARK - FRANCE : 2-0 (1-0)
48 100 spectateurs/Arbitre : Vitor Melo Pereira (POR)
Buts : Rommedahl (22e), Tomasson (67e) pour le Danemark.
FRANCE : Barthez - Candela, Thuram, Desailly, Lizarazu - Vieira (Micoud, 70e), Makelele - Wiltord (Djorkaeff, 83e), Zidane, Dugarry (Cissé, 54e) - Trezeguet. Entr. : Lemerre.

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MessageSujet: Re: Matchs de Légende, l'Histoire du Football   Matchs de Légende, l'Histoire du Football I_icon_minitimeSam 5 Juin 2010 - 2:51

Citation :


Foot-CM-Rétro
2006 : L'Italie prend sa revanche


Cornaquée par Marcello Lippi, l'Italie s'adjuge sa quatrième Coupe du monde en s'imposant en finale face à la France. La décision se fait lors de la séance des tirs au but et après le pétage de plomb de Zidane...

Huit ans après l'élimination en quarts de finale face à la France lors de la séance des tirs au but et six années après le traumatisme vécu face à ses mêmes Bleus en finale de l'Euro 2000, l'Italie prend sa revanche en triomphant en finale lors d'une nouvelle séance de tirs au but (1-1, 5-3 tab) qui tourne cette fois en sa faveur. Finaliste malheureuse de l'édition 1994 face au Brésil, la Nazionale efface par la même occasion ce mauvais souvenir de sa mémoire.

Héros six ans plus tôt en inscrivant le fameux but en or, David Trezeguet n'a cette fois pas la même réussite. L'attaquant de la Juventus Turin manque son tir au but, le ballon se fracassant sur la barre transversale de Buffon, son équipier en club. Fabio Grosso, le dernier tireur italien, ne rate pas la cible et propulse ainsi la sélection de Lippi sur le toit du monde.

Zidane et Materazzi
Zidane et Materazzi, les deux buteurs du match, respectivement à la 7e minute d'une panenka et à la 19e, font doublement basculer la partie. Alors que le match est aussi indécis que tendu, les deux joueurs ont une vive altercation lors de la prolongation. L'Italien provoque oralement le Français, qui réplique immédiatement d'un coup de boule dans l'abdomen de l'Intériste, plié en deux. Ce sera le tube de l'été. Il est expulsé sur le champ et laisse les Bleus à dix. Pour son dernier match, Zidane sort ainsi par la petite porte.

Avant d'affronter l'Italie à Berlin, la France élimine le Portugal à Munich sur un penalty de Zidane. Dans l'autre demi-finale, le suspense est insoutenable jusqu'au bout à Dortmund. L'Italie et l'Allemagne se départagent à la fin de la prolongation grâce à deux buts signés Grosso (119e) et Del Piero (120e). La Nazionale est au paradis, la Mannschaft anéantie, elle qui rate de si peu la finale de « sa » Coupe du monde. Les écrans géants du Westfalenstadion montrent pendant plusieurs minutes des supporters allemands en pleurs. L'émotion est à son paroxysme.

L'autre très grand match du Mondial reste la confrontation entre le Brésil et la France en quarts de finale. A Francfort, les Brésiliens, super favoris de la compétition, entendent bien faire plier des Bleus après leurs échecs cinglants de 1986 et 1998. Mais ce jour-là, Zidane, déjà auteur d'un doublé mémorable en 1998, marche sur l'eau. Sa prestation est tout simplement extraordinaire. Et c'est sur un de ses coups francs que Thierry Henry, muet jusque-là, marque le seul but du match. La Seleçao, très passive sur le marquage de Henry à l'image d'un Roberto Carlos très distrait, est une nouvelle fois à terre.

Excepté la Côte d'Ivoire, tombé dans un groupe très relevé avec l'Argentine et les Pays-Bas, toutes les grandes nations sont sorties de leur groupe. En huitièmes de finale, l'Espagne est mangé par la France, le Portugal sort les Oranje et l'Italie domine difficilement l'Australie de Guus Hiddink...



Groupe G
13 juin 2006, Stuttgart (Gottlieb-Daimler-Stadion)
FRANCE - SUISSE : 0-0
52.000 spectateurs/Arbitre : Valentin Ivanov (Russie).
FRANCE : Barthez - Sagnol, Thuram, Gallas , Abidal - Wiltord (Dhorasoo, 84e), Vieira, Zidane (cap.), Makelele, Ribery (Saha, 70e) - Henry.

18 juin 2006, Leipzig (Zentralstadion)
FRANCE - COREE DU SUD : 1-1 (1-0)
Buts : Henry 9e pour la France. Park Ji-sung 81e pour la Corée du Sud.
43.000 spectateurs/Arbitre : Benito Archundia (Mexique).
FRANCE : Barthez - Sagnol, Thuram, Gallas, Abidal - Vieira, Makelele - Malouda (Dhorasoo, 88e), Zidane (cap.) (Trezeguet, 90+1e), Wiltord (Ribery, 60e) - Henry.

23 juin 2006, Cologne (FIFA World Cup Stadium)
FRANCE - TOGO : 2-0 (0-0)
Buts : Vieira 55e, Henry 61e pour la France.
45.000 spectateurs/Arbitre : Jorge Larrionda (Uruguay).
FRANCE : Barthez - Sagnol, Thuram, Gallas, M. Silvestre - Ribéry (Govou, 77e), Vieira (cap.) (A. Diarra, 81e), Makelele, Malouda (Wiltord, 74e) - Trezeguet, Henry.

Huitièmes de finale
27 juin 2006, Hanover (FIFA World Cup Stadium)
FRANCE - ESPAGNE : 3-1 (1-1)
Buts : David Villa 28e sp pour l'Espagne. Ribéry 41e, Vieira 83e, Zidane 90e+2 pour la France.
43.000 spectateurs/Arbitre : Roberto Rosetti (Italie).
FRANCE : Barthez - Sagnol, Thuram, Gallas, Abidal - Vieira, Makelele - Ribéry, Zidane (cap.), Malouda (Govou, 74e) - Henry (Wiltord, 88e).

Quarts de finale
1er juillet 2006, Frankfurt (FIFA World Cup Stadium)
FRANCE - BRESIL : 1-0 (0-0)
But : Henry 57e pour la France.
48.000 spectateurs/Arbitre : Luis Medina Cantalejo (Espagne).
FRANCE : Barthez - Sagnol, Thuram, Gallas, Abidal - Vieira, Makelele - Ribéry (Govou, 77e), Zidane (cap.), Malouda (Wiltord, 81e) - Henry (Saha, 86e).

Demi-finale
5 juillet 2006, Munich (FIFA World Cup Stadium)
FRANCE - PORTUGAL : 1-0 (1-0)
But : Zidane 33e sp pour la France.
66.000 spectateurs/Arbitre : Jorge Larrionda (Uruguay).
FRANCE : Barthez - Sagnol, Thuram, Gallas, Abidal - Vieira, Makelele - Ribéry (Govou, 72e), Zidane (cap.), Malouda (Wiltord, 69e) - Henry (Saha, 85e).

Finale
9 juillet 2006, Berlin (Olympiastadion)
ITALIE - FRANCE : 1-1 (1-1, 1-1) ap/5p à 3p
Buts : Zidane 7e sp pour la France. Materazzi 19e pour l'Italie.
Tirs au but : Pirlo (1-0), Wiltord (1-1), Materazzi (2-1), Trezeguet (2-1), De Rossi (3-1), Abidal (3-2), Del Piero (4-2), Sagnol (4-3), Grosso (5-3).
69.000 spectateurs/Arbitre : Horacio Elizondo (Argentine).
FRANCE : Barthez - Sagnol, Thuram, Gallas, Abidal - Vieira (A. Diarra, 56e), Makelele - Ribéry (Trezeguet, 100e), Zidane (cap.) (exp. 110e), Malouda - Henry (Wiltord, 107e)

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