Marion Bartoli

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Les années impaires réussissent à Marion Bartoli, 10e joueuse mondiale et numéro un française du tennis féminin. C'est en effet en 2007 que l'Auvergnate fit sensation sur le gazon anglais en se hissant en finale du tournoi de Wimbledon, perdue face à Venus Williams. Il fallut attendre 2009 pour qu'elle atteigne à nouveau un quart de finale de Grand Chelem, en Australie. Et 2011 pour qu'elle enchaîne brillamment une demie à Roland-Garros et un quart à Wimbledon. 2013 devrait donc être un bon cru pour cette battante au style si atypique avec son coup droit et son revers à deux mains. Motivée, optimiste, Marion Bartoli est tête de série n° 3 de l'Open GDF Suez, dont la finale est prévue dimanche 3 février au stade Pierre-de-Coubertin, à Paris, et auquel participe également la finaliste 2012 de Roland-Garros, l'Italienne Sara Errani.

Que peut-on vous souhaiter pour l'année 2013 ?

Du succès. Quelque chose de simple, finalement. On fonctionne beaucoup à la victoire. Et la santé qui va avec, évidemment. J'aimerais aller le plus loin possible à Roland-Garros, où j'ai déjà atteint les demi-finales en 2011. C'est chez moi. Mais aussi à Wimbledon, après la finale de 2007 et les quarts en 2011. Dans l'immédiat, j'aimerais remporter l'Open GDF-Suez, où j'ai une revanche à prendre par rapport à la dernière édition du tournoi [finale perdue en 3 manches contre l'Allemande Angelique Kerber]. Je la dois aussi au public, qui avait été super avec moi.

On a souvent décrit vos relations avec le public français comme difficiles. Est-ce votre sentiment ?

Pas du tout. Je n'ai jamais mal vécu ce rapport avec le public, qui est aussi lié à mes propres performances, ce qui est normal. C'est vrai qu'il y a eu des années où j'ai été plus soutenue que d'autres. Mais j'ai toujours reçu un bon accueil en France.

L'année 2013 peut-elle effacer cette médiocre année 2012 ?

Il ne faut pas oublier que j'ai bien terminé 2012, avec un quart de finale à l'US Open. Le milieu de saison avait été très décevant, avec une baisse physique - j'ai même été malade à Madrid -, que ce soit à Roland-Garros ou Wimbledon, avec deux éliminations dès le 2e tour. Il a fallu que je travaille pour retrouver mon niveau physique, et j'ai réussi à rebondir. J'ai fourni un gros match à l'US Open. Si vous n'assurez pas physiquement contre Maria Sharapova, elle vous marche dessus ! J'avais à nouveau le niveau.

Je démarre cette nouvelle saison plus motivée que jamais, car mon corps continue de suivre. Je vais me servir de l'expérience de 2011, qui fut ma meilleure année, et des enseignements de 2012.

J'ai aussi disposé de plus de temps que les autres années pour ma préparation, avec huit semaines, dont quinze jours à Dubaï pour m'acclimater à la chaleur. Cela n'a malheureusement pas payé aux internationaux d'Australie, avec une sortie prématurée au 3e tour [face à la Russe Ekaterina Makarova, 19e joueuse mondiale]. Mon niveau de jeu m'a déçue, alors que j'avais bien joué les deux premiers matchs.

Comment expliquer cette panne ?

Je pense que c'est la combinaison de plusieurs choses : la fatigue physique, la conséquence du travail effectué cet hiver - je n'ai pas bien récupéré -, un mauvais timing également.

Quels secteurs de votre jeu devez-vous améliorer ?

Le service en priorité. J'ai péché, pendant le match contre Ekaterina Makarova. Il faut aussi que mes coups de fond de court soient plus percutants. Je me suis souvent retrouvée à 2 mètres derrière la ligne de fond, et ce n'est pas normal. Il faut que je retrouve mon jeu court, un jeu à risque et à forte intensité.

Vous êtes actuellement 10e au classement mondial. Ce rang est-il justifié ?

Il l'est toujours... à partir du moment où vous n'êtes pas blessée. J'ai aujourd'hui un classement autour de ce rang, et il est justifié. Mais je veux faire mieux.

L'objectif en fin d'année reste le Top 8 ?

Oui, car cette place me permettrait de participer aux Masters de Doha, au Qatar. C'est le même objectif depuis 2007. J'étais alors numéro neuf mondiale, et j'avais pu être remplaçante de Venus Williams, qui avait déclaré forfait aux Masters.

"Strong is beautiful" est le slogan développé par la Women's Tennis Association (WTA). L'évolution de plus en plus physique du tennis féminin, à laquelle vous avez contribué, est parfois déplorée. Qu'en pensez-vous ?

Il faut suivre le mouvement. Je note que, pour le public, le spectacle devient plus intéressant. On est désormais en concurrence avec le tennis masculin, avec plus de suspense chez nous au sommet de la hiérarchie.

A 28 ans, ressentez-vous une pression de résultat, liée à l'âge ?

Pas vraiment. L'âge ne m'angoisse pas. En termes d'évolution, je suis satisfaite de ma carrière. Je suis entrée dans le Top 10, je suis la numéro un française, j'ai remporté sept tournois WTA et j'ai disputé une finale de Grand Chelem. C'est tout de même pas mal.

Vous avez récemment rappelé être "capable de battre les meilleures". Quelles sont les adversaires que vous redoutez le plus ?

Cette phrase, en fait, je n'ai cessé de la répéter. C'est le cas quand je suis à mon meilleur niveau. En mars 2012, j'ai battu en deux manches à Miami la numéro un Viktoria Azarenka, qui restait sur 26 victoires consécutives. Et en trois confrontations, j'ai déjà battu Serena Williams, à Wimbledon en 2011. Je pense qu'en 2013, on retrouvera le trio de tête, Victoria Azarenka, Maria Sharapova et Serena Williams. Et sans doute l'Américaine Sloane Stephens, révélée à Melbourne, qui a beaucoup de qualités en termes d'explosivité et de rapidité. Et j'espère bien qu'on me retrouvera !

Les primes aux épreuves du Grand Chelem ont fortement progressé - environ 35 % sur les trois premiers tours en Australie. Cela vous semble-t-il opportun ? Quelle était votre position lors du mouvement de grogne des joueurs apparu lors de l'US Open 2011 ?

Je n'étais pas dans ce mouvement, nous ne sommes pas dans la contestation. L'augmentation en Australie a été importante pour la base de la pyramide - les joueurs situés entre la 70e et la 500e place, qui ne gagnent pas des mille et des cents. Cela va donc dans le bon sens.

En France, l'affaire Depardieu et le débat sur la taxe à 75 % ont pris une ampleur extraordinaire. Qu'en pensez-vous, en tant que Genevoise ?

Beaucoup de monde en parle, mais ça n'intéresse personne. C'est aux politiques de s'occuper de cela. Je paie des impôts à hauteur de mes revenus quand je dispute des tournois en France.

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Au terme d'une première manche serrée, la numéro un française s'est d'abord détachée à 6-2 dans le jeu décisif avant d'enchaîner deux doubles fautes et de finalement gâcher ses quatre balles de set.

Breakée d'entrée dans la seconde manche, Marion Bartoli n'a par la suite jamais réussi à refaire son retard malgré des jeux de service frisant la perfection, souvent "blancs".

Finaliste du tournoi l'an dernier, la Française a fini par s'incliner sur la quatrième balle de match de Mona Barthel, sur un ace.

"Elle a fait un très gros match, il y avait énormément d'intensité. J'avais déjà perdu contre elle sur terre battue très facilement car c'est une joueuse qui a une frappe de balle à plat et qui va très vite", a-t-elle résumé en conférence de presse, le visage fermé.

"J'ai fait ces deux doubles fautes qui m'ont marquée sur le plan mental. (...) Elle est grande et c'est vrai qu'elle a un geste assez rapide. Je ne suis jamais vraiment arrivée à la mettre en danger sur ce coup-là."


"D'habitude, le retour de service est une des armes mais aujourd'hui, je n'y suis pas arrivée", a analysée Marion Bartoli.

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La Française Marion Bartoli (WTA 10), grippée, a déclaré forfait pour la rencontre de Fed Cup que la France dispute ce week-end à Limoges face à l'Allemagne. Cette rencontre est dans le cadre du 1e tour du Groupe mondial II de la Fed Cup.

Bartoli devait effectuer son grand retour en Fed Cup après neuf ans d'absence à la suite d'un conflit avec la fédération.

La numéro un française sera remplacée par Pauline Parmentier (WTA 76). Le reste de l'équipe française se compose d'Alizé Cornet (WTA 36), Kristina Mladenovic (WTA 69) et Virginie Razzano (WTA 158).

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Tennis - FRA : Bartoli change tout


Marion Bartoli, en marge du match de Fed Cup contre l'Allemagne, a annoncé qu'elle changeait de structure d'entraînement. La n°1 française ne sera ainsi pas accompagnée par son père à Doha. La Fédération française prend le relais : un préparateur physique, Nicolas Perot, est envoyé aux côtés de la 10e joueuse mondiale mais c'est Xavier Moreau qui aura ensuite cette tâche. Amélie Mauresmo donnera ponctuellement des conseils à celle qui a de nouveau affiché l'ambition de gagner un tournoi du Grand Chelem.

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Tennis - FRA : Moreau pas inquiet pour Bartoli


On s'affaire en coulisses autour de Marion Bartoli. La Française a décidé de rejoindre le système fédéral, mais l'organisation à mettre en route pour l'aider se dessine à peine. Si Xavier Moreau est serein, il reste des interrogations.

Xavier Moreau, préparateur physique de l'équipe de France, a confié lundi dans nos colonnes qu'il ne s'inquiétait pas de voir Marion Bartoli changer de système d'entraînement. L'ancien préparateur physique d'Amélie Mauresmo, qui veille aussi sur Kristina Mladenovic et donc désormais sur Bartoli, a été agréablement surpris par la n°1 française : «Elle a passé les tests physiques, et, au vu des résultats, ce n’est pas étonnant qu’elle soit 10e mondiale. Ses qualités sont très au-dessus des autres. Ceux qui disaient qu’elle bossait n’importe comment avec son père disaient des conneries. Mais ce qui m’a le plus marqué, c’est sa détermination dans sa décision, très révélatrice de son envie d’aller tout en haut. Et je pense qu’elle va aller au bout de cette décision.»

Des zones d'ombre persistent en revanche : la volonté de Bartoli de voir Amélie Mauresmo devenir son coach à plein temps, alors que ce ne sera finalement pas le cas pour l'instant, la prise en charge d'une 11e joueuse mondiale sans que tout soit en place et en devant gérer le fait qu'elle n'a pas l'habitude de voler en solo, l'urgence de lui trouver un coach à plein temps ou encore la réaction de Walter Bartoli qui a été totalement dépassé par les derniers événements.

[9] Marion Bartoli (FRA) d Francesca Schiavone (ITA) 7 - 6 (5) 6 - 3 au qatar.

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Tennis - WTA - Doha : Bartoli s'arrête là


Marion Bartoli n’ira pas plus loin à Doha. La Française, qui a désormais décidé de se passer de son père, est tombée sur un os mercredi : Svetlana Kuznetsova (6-4, 6-4). Au lendemain de sa victoire face à Francesca Schiavone, la Française n’est pas parvenue à dominer la Russe, plus à l’aise au moment de réaliser les breaks (trois contre un) et solide sur son engagement. A l’image des deux balles de break sauvées en milieu de deuxième set, Kuznetsova était la plus forte mercredi au Qatar et rejoint sur sa première balle de match Samantha Stosur, victorieuse de Niculescu (6-4, 1-6, 6-3), en huitièmes de finale.

Je serais curieux de voir la tête de son père...

A mon sens, les textos ont déjà dû fuser car elle n'exclut DEJA plus de reprendre son père comme Coach

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Tennis - FRA : Bartoli tente de s'adapter


Marion Bartoli a continué de découvrir à Doha les difficultés de ne plus avoir son père comme coach. La Française reste déterminée, mais laisse aussi la porte ouverte à un retour de Walter Bartoli.

Marion Bartoli a logiquement du mal à se faire à l'absence de son père en tournoi. Dans nos colonnes jeudi, la n°1 française ne cache pas les difficultés de ce changement de situation : «Quand on a eu l’habitude d’avoir quelqu’un à ses côtés pendant plus de vingt ans, forcément, ça fait un changement. (...) Cela me manque un tout petit peu sur certains exercices que mon père peut arriver à créer pour passer un petit peu au-dessus en termes de niveau de jeu. (...) Je suis plutôt allée vers la difficulté que vers la facilité. (...) Je trouve que, globalement, je m’améliore.»

Si Walter Bartoli n'est plus physiquement présent, il reste tout de même très impliqué puisque la Tricolore confie lui parler tous les jours au téléphone et avoir passé une demi-heure avec lui à débrifer sa défaite à Doha contre Svetlana Kuznetsova. Si bien qu'elle ne ferme pas à un retour de son père à l'avenir : «Je peux donc très bien me rendre compte qu’il me manque quelque chose et chercher la bonne personne pour m’aider. Et ça peut aussi être mon père. (...) Dans un cadre différent. Il sera peut-être moins avec moi sur le terrain mais peut-être en dehors, pour m’aider à avoir la meilleure préparation possible.»

Dubaï 1er tour : Marion Bartoli (FRA) d Klara Zakopalova (CZE) 3 - 6 6 - 4 6 - 1

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Tennis -WTA- Dubaï : Bartoli rejoint S. Williams


Marion Bartoli sera bien au rendez-vous face à Serena Williams. La Française a en effet fini par se défaire de Klara Zakopalova lundi au premier tour (3-6, 6-4, 6-1).

Marion Bartoli a décroché une victoire à la bagarre qui devrait l'aider à augmenter son capital confiance. Menée 6-3, 4-3 break par Klara Zakopalova, la n°1 française a totalement inversé la tendance (3-6, 6-4, 6-1). D'abord en remportant le deuxième set puis en forçant la Tchèque à se résigner. Battue par Zakopalova en début de saison à Shenzhen, Bartoli a encore eu du mal à trouver la parade face aux grandes frappes à plat adverses. Face à une joueuse qu'elle a désormais dominée 4 fois en 7 rencontres, la Tricolore a su se remettre dans la bonne voie, elle qui avait chuté au deuxième tour à Doha alors qu'elle y avait disputé les demies en 2012.

Grippée en Fed Cup et donc juste à Doha, elle a sans doute eu raison de demander une invitation dans le tableau de Dubaï pour tenter de retrouver le rythme et d'engranger des points. Si elle veut enchaîner les victoires, elle va devoir dès le prochain tour retrouver tous ses moyens et réussir un exploit face à la n°1 mondiale Serena Williams. Face à l'Américaine, elle ne pourra pas se permettre de commettre comme aujourd'hui 10 doubles fautes en un set et demi. Mais le défi qui s'annonce est de nature à la faire franchir le cap après lequel elle court depuis le début de la saison.

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Tennis - WTA - Dubaï : S. Williams renonce


Serena Williams a déclaré forfait pour le tournoi de Dubaï mercredi, selon une annonce de l'organisation. Elle aurait dû affronter Marion Bartoli dans l'après-midi. La Française disputera donc les quarts de finale face à Caroline Wozniacki. L'Américaine a de nouveau invoqué des douleurs dans le bas du dos, persistantes depuis environ deux semaines. Elle n'a pas voulu prendre de risques, et fera son retour sur le circuit au tournoi de Miami.

[8] Caroline Wozniacki (DEN) d Marion Bartoli (FRA) 4 - 6 6 - 1 6 - 4

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Alors qu'elle menait 2-1 au début du troisième set, Marion Bartoli a perdu les quatre jeux suivants. Elle s’est accrochée, est revenue à 5-4, mais s’est finalement inclinée 6-4 dans la dernière manche. C'est la sixième défaite de la Française contre Wozniacki en huit rencontres.

BYE à IW, elle débutera face à Mladenovic ou Scheepers, pas évident .....