Coupe des Confédérations 2009 (14 au 28 juin 2009)

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Coupe des Confédérations
21/06/2009 - 22:22
L'Italie éliminée


Largement battue par le Brésil (3-0), l'Italie quitte la Coupe des Confédérations par la petite porte. Les champions du monde sont éliminés en raison de la victoire des Etats-Unis sur l'Egypte (3-0). Contre toute attente, ce sont d'ailleurs les Américains qui accèdent aux demies avec le Brésil.

Hum hum ...

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Coupe des Confédérations
21/06/2009 - 22:27
Les affiches des demies


Les demi-finales de la Coupe des Confédérations opposeront l'Espagne aux Etats-Unis mercredi et le Brésil à l'Afrique du Sud jeudi.

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Coupe des Confédérations
21/06/2009 - 23:59
Les Américains aux anges


Les joueurs américains, qualifiés pour les demi-finales de la Coupe des Confédérations après leur victoire sur l'Egypte (3-0), ont toujours cru en leurs chances.

Bob Bradley (sélectionneur des Etats-Unis): "Nous étions dans un groupe très difficile mais savions qu'il fallait se battre pour saisir notre chance. Contrairement à notre match face au Brésil (0-3), nous avons démarré avec beaucoup d'énergie et marqué le premier but, qui s'avérait d'une grande importance. A la mi-temps, nous avons réalisé que si nous continuions notre jeu en les pressant nous marquerions d'autres buts."

Clint Dempsey (buteur américain et élu l'homme du match): "Nous ne savions que nous avions une chance de qualification qu'hier (samedi). Le mérite revient à toute l'équipe et à l'encadrement technique. Nous avons obtenu le résultat que nous recherchions. Maintenant, nous devons nous préparer pour affronter l'Espagne (en demi-finale)."

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Coupe des Confédérations
22/06/2009 - 00:02
Ghareeb: "Pas à la hauteur"


Shawki Ghareeb (sélectionneur adjoint de l'Egypte): "Je voudrais tout d'abord féliciter les Etats-Unis. En ce qui nous concerne, je pense que notre performance face au Brésil (3-4) et notre succès devant l'Italie (1-0) ont eu des effets sur les joueurs.

Notre jeu n'était pas à la hauteur pour nous qualifier mais nous pourrons tirer des enseignements positifs de notre séjour ici pour préparer nos matches de qualification au Mondial."

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Coupe des Confédérations
21/06/2009 - 23:39
Dunga: "Le Brésil supérieur"


Dunga (sélectionneur du Brésil): "Physiquement, tactiquement, le Brésil était supérieur. C'était le champion du monde, mais nous étions bien préparés.

Il nous reste beaucoup de choses à améliorer, mais nous avons d'excellents joueurs. Nous essayons toujours d'avoir la possession de balle au maximum. Nous avons une base de 23 joueurs, et nous nous adaptons, ça dépend des caractéristiques de l'adversaire. Contre les Américains, une équipe qui mise sur la vitesse, nous avons utilisé Miranda. Aujourd'hui, Luisao a bien remplacé Juan (blessé en début de match). Plus nous jouons ensemble, plus nous progressons, mais nous sommes sur le bon chemin."

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Coupe des Confédérations
22/06/2009 - 00:19
Buffon: "Pas de honte"


Gianluigi Buffon (Italie): "Le Brésil a montré sa valeur. C'est normal d'avoir un peu de mal contre le Brésil, en ce moment, ils sont meilleurs que nous, nous n'avons pas à avoir honte.

Et nous avions quatre ou cinq joueurs qui n'étaient pas à 100%, nous aurions souffert contre n'importe qui. Nous n'étions pas au mieux, ce n'est pas un alibi, mais cela atténue. Nous ne sommes pas préoccupés, il nous reste un an, j'espère qu'au Mondial tous les joueurs seront dans des conditions physiques optimales."

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Foot - C. Conf
Hommage dimanche à Foe


La FIFA commémorera dimanche la mort du Camerounais Marc-Vivien Foe lors d'une cérémonie précédant la finale de la Coupe des Confédérations. Foe s'était écroulé au sol lors de la demi-finale de la Coupe des Confédérations contre la Colombie au Stade de Gerland à Lyon, le 26 juin 2003. Peu de temps après, il était décédé. Le diagnostic avait détecté une hypertrophie cardiaque. «Juste avant le coup d'envoi, lorque les deux équipes seront au centre du terrain, nous expliquerons au monde ce qu'il s'est passé, a déclaré lundi le président de la FIFA Sepp Blatter. C'était un évènement triste et tragique, mais ce qui en est ressorti c'est que le football en sait plus sur les maladies cardiaques. Et nous essayons désormais d'empêcher de similaires tragédies». (Avec AFP)

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Foot - C. Conf
Le Brésil à son tour volé


Après l'Egypte, c'est au tour de la délégation brésilienne d'avoir été victime d'un vol à son hôtel durant la Coupe des Confédérations, ravivant la question de l'insécurité en Afrique du Sud à moins d'un an du Mondial 2010. De l'argent et une veste auraient été volés au défenseur Kleber et au physiothérapeute Odir Carmo. «On a eu un problème, le même que l'Egypte. On nous a volé à notre hôtel», a affirmé Dunga. Un porte-parole de la sélection a indiqué qu'il soupçonnait que le vol se soit produit vendredi alors que le groupe était parti faire un safari. (Avec AFP)

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Coupe des Confédérations
22/06/2009 - 20:56
L'Egypte accuse les médias


Le capitaine égyptien, Mohamed Abou Trika, a demandé réparation au journal britannique The Independent on Sunday qui l'a accusé ainsi que ses coéquipiers d'avoir fêté la victoire face à l'Italie (1-0) avec des prostituées, lors de la Coupe de la Confédération.

"Mes coéquipiers et moi sommes respectueux. Nous prions cinq fois par jour et donnons toujours le meilleur de nous-même sur le terrain, a certifié le leader des Pharaons. Vous avez le droit de nous critiquer en termes footballistiques, mais vous ne pouvez pas nous juger sur notre morale", a-t-il déclaré.

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La Furia inarrêtable


Après un parcours jusque-là parfait, on voit mal ce qui pourrait empêcher l’Espagne d’aller jusqu’en finale. Néanmoins, les Etats-Unis, impressionnants face à l’Egypte (3-0), n’ont rien à perdre et joueront leur chance.

Tous les records tombent
15 victoires consécutives, 35 matches sans défaites. Voilà qui donne un indice sur le niveau actuel de la sélection espagnole. Depuis le début du tournoi, elle a toujours dominé ses rivaux, grâce à un jeu collectif bien maîtrisé et très efficace. Quelque soit l’adversaire, elle semble toujours savoir comment faire pour prendre le dessus, comment trouver la faille. Avec 3 victoires en 3 matches, la Furia Roja réalise un parcours parfait. Avec 8 buts marqués et aucun encaissé, elle semble intouchable, et on voit mal ce qui pourrait lui barrer la route jusqu’à la finale. Que ce soit face à la défense très regroupée de l’Iran (1-0) ou l’agressivité des Bafana Bafana (2-0), ils ont toujours su trouver la solution pour ouvrir la marque, sans jamais paniquer. Face aux Etats-Unis, les Espagnols devront néanmoins se montrer prudents. S’ils ont jusque là affronté des adversaires largement à leur portée, Donovan et ses coéquipiers sont capables de leur poser beaucoup de problèmes, et le match très sérieux face à l’Egypte en dit long sur le potentiel de cette équipe.

L’outsider inattendu
Dans le groupe B, on voyait bien sûr le Brésil se qualifier. On attendait ensuite l’Italie, ou peut-être une performance de l’Egypte, mais peu nombreux sont ceux qui imaginaient les Etats-Unis dans le dernier carré. Et pourtant, la sélection américaine s’est qualifiée au terme d’un incroyable scénario, profitant de la défaite de l’Italie face au Brésil (3-0). Mais cette qualification n’est pas volée. Loin d’être ridicule contre l’Italie (défaite 3-1) et en manque de réussite face au Brésil (défaite 3-0), les Américains ont su montrer leur vrai visage face à l’Egypte (3-0). Derniers du groupe avant le match, ils sont, grâce à leur efficacité, passés devant leurs adversaires à la différence de buts. Une maîtrise collective, de la concentration, un contre parfaitement mené, deux services parfaits de Donovan, et les Etats-Unis rejoignaient l’Espagne en demi-finales. Après un ce petit miracle, la sélection américaine n’a rien à perdre. Nul doute que la possibilité d’être l’équipe qui brisera l’incroyable élan des Espagnols suffira à la motiver.

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La faillite des anciens


9 juillet 2006, l’Italie est sur le toit du monde du foot après avoir battu la France aux tirs aux buts. Moins de trois ans plus tard après, et à une année seulement de la défense de son trône, la Squadra Azzurra provoque bien plus de cauchemars que de rêves chez ses supporters.

Une équipe vieillissante
Les superlatifs n’ont pas manqué dans la presse italienne pour qualifier la sortie, qui plus est par la petite porte, du Champion du Monde de cette Coupe des Confédérations. La Gazzetta dello Sport a ainsi jugé «humiliante» la dernière défaite face au Brésil, ne voyant dans cet échec que «l’espoir que cette leçon serve à Lippi pour revenir en Afrique du Sud d’ici un an avec une autre équipe». Le son de cloche était le même du côté de la Stampa, qui jugeait que le bilan transalpin était «choquant». Etait notamment mis en cause l’âge de la sélection concoctée par Marcelo Lippi. La défense en a ainsi pris pour son grade : l’arrière-garde transalpine Zambrotta-Cannavaro-Chiellini-Dossena, qui tournait à une moyenne d’âge de 32 ans et demi, a en effet été dépassée par la vitesse et la fraîcheur des attaquants brésiliens (3-0), tout comme elle l’avait été par les Egyptiens quelques jours auparavant (1-0). Et ce ne sont pas les remplaçants Fabio Grosso (31 ans), Nicola Legrottaglie (31 ans) ou Alessandro Gamberini (28 ans) qui auraient rajeuni cette défense où le novice Davide Santon (18 ans) a fait office de bizut. Les difficultés rencontrées poussent ainsi la presse à réclamer du changement puisque «les vieux n’y sont plus» selon Le Corriere della Sera.

Le renouvellement pose problème
Mais si le même Corriere della Sera fustige ses anciens, parlant de «la peur et l’égarement qui se lisaient sur le visage de nos joueurs face au football joyeux et brillant de la Seleçao», il n’est pas non plus tendre avec ses jeunes qui, selon le quotidien milanais, «n’y sont pas encore». Il est en effet bien difficile de sortir un joueur ayant apporté quelque chose de plus à cette équipe d’Italie au cours de ces trois matches : Davide Santon, qui s’est imposé à l’Inter au poste d’arrière gauche, et que José Mourinho présente comme «le nouveau Maldini», a souffert quand il a pu s’exprimer, laissant penser que, comme Karim Benzema chez les Bleus, il est encore un peu tendre pour ce niveau. Daniele De Rossi, intronisé numéro 10 et meneur de jeu, s’est battu mais a paru bien seul, peu aidé par Andrea Pirlo ou Gennaro Gattuso. Giorgio Chiellini, enfin, a du mal à confirmer ses bonne prestations avec la Juventus sous le maillot de la Squadra, aux côtés d’un Fabio Cannavaro recordman de sélections (126), mais victime de ses «vieilles» jambes à de nombreuses reprises, comme sur le premier but brésilien. Et ce ne sont pas les retours attendus de Marco Materazzi (36 ans) ou Alessandro Nesta (33 ans) qui apporteront des solutions durables à ce problème de renouvellement. On pourra d’ailleurs remarquer que les postes où le renouveau a du mal à se faire sont ceux où des joueurs étrangers sont vus comme les meilleurs à leur postions dans le Calcio.

Des motifs d’espoir
Si la déception est de mise côté italien après cette campagne ratée, quelques motifs de satisfaction se dégagent néanmoins. Tout d’abord Gianluigi Buffon. A 31 ans, le portier transalpin est certainement le seul «vieux» qui puisse s’estimer à l’abri des critiques visant les cadres, tant ses prestations furent irréprochables. L’émergence de buteurs est également une bonne nouvelle pour les hommes de Marcelo Lippi : après une bonne saison à Villareal (30 matches, 12 buts), Giuseppe Rossi a confirmé son potentiel sous le maillot national en inscrivant 3 buts en 8 sélections. Alberto Gilardino a lui retrouvé le bonheur de marquer après trois années de galère au Milan AC : il a en effet inscrit 19 buts en 35 matches de Serie A avec la Fiorentina, soit autant que sur ses deux dernières années chez les Rossoneri (30 matches, 12 buts en 2006-2007, 30 matches, 7 buts en 2007-2008). Il a surtout montré qu’il pouvait être aussi efficace avec la Nazionale puisqu’il a mis 3 ballons au fond des filets en 9 rencontres, ce qui porte son total à 12 réalisations en 34 caps. Quelques éclairs qui semblent satisfaire le sélectionneur national qui, s’il critique lui aussi son équipe, prône la patience : «J’espérais que notre conditions physique s’améliorerait au cours de la compétition, mais ce ne fut pas le cas. Au lieu de ça, nous avons beaucoup souffert dans ce troisième match, contre un adversaire qui était juste plus fort. Notre performance générale a été décevante, j’en suis conscient, mais je ne changerai pas mon projet de jeu pour autant. Je reste persuadé que les jeunes comme Santon ou Rossi ne doivent être intégrés que progressivement. Aurais-je dû les faire débuter aujourd’hui ? Je ne crois pas. On n’a juste pas été assez entreprenants», a-t-il ainsi déclaré à L’Equipe. Faute à demi-avouée, faute à demi-pardonnée ?

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Foot - C. Conf
Les Bafana Bafana chez Mandela


L'ancien président sud-africain Nelson Mandela a rencontré mercredi l'équipe nationale, les Bafana Bafana, pour leur souhaiter bonne chance avant leur demi-finale de la coupe des Confédérations contre le Brésil jeudi. Le Nobel de la Paix, âgé de 90 ans, a salué les joueurs qui lui ont offert un maillot vert des Bafana avec son nom inscrit dessus. Selon la Fondation Mandela, il avait demandé à recevoir les footballeurs pour les encourager avant ce match. «C'était un moment historique pour nous de rencontrer un tel homme», a déclaré Joel Santana, le coach brésilien de l'Afrique du Sud. M. Mandela, à la santé fragile, n'a fait aucune déclaration lors de cette entrevue.

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Football - Coupe des Confédérations
24/06/2009 - 21:00
L'Espagne prend la porte



Grosse surprise dans cette Coupe des Confédérations, avec l'élimination de l'Espagne en demi-finale face aux Etats-Unis (0-2). Les hommes de Vicente Del Bosque ne battront pas le record d'invincibilité et sortent de la compétition sans gloire face à de surprenants américains.

Toutes les séries prennent fin un jour. Même pour cette équipe d'Espagne que l'on pensait invincible et intouchable depuis son titre de championne d'Europe. Une série d'invincibilité qui ne devait surtout pas s'achever face aux Etats-Unis, rescapé de dernière minute après un succès inespéré face à l'Egypte (3-0) lors de son dernier match de groupe. C'est ce qui fait la beauté du football. Rien n'est jamais acquis. Battus par les hommes de Bob Bradley (2-0), les Espagnols quittent la compétition au stade des demi-finales et voient leur invincibilité de 35 matches réduite à néant.

Le favori ibérique, avec trois victoires en autant de matches, huit buts marqués et aucun encaissé, se présentait en pleine confiance du côté de Bloemfontein. Un statut et un état d'esprit qui ne leur avaient jusqu'alors joué aucun mauvais tour. Mais voilà, en face, les Américains, déjà heureux d'arriver à ce stade de la compétition, ont tout de l'équipe surprise. Une qualification au finish, un collectif soudé et des individualités qui vont faire parler d'elles (Altidore, Onyewu).


Un réalisme incroyable

Redoutés pour leur jeu court et rapide, les hommes de la Roja sont tombés sur un bloc équipe très efficace, regroupé autour d'un Tim Howard rarement aussi serein dans ses buts. Après trente minutes de jeu, les Etats-Unis menaient au score grâce à un but plein de sang-froid de Jozy Altidore (1-0, 27e), suite à une action collective de toute beauté. En seconde période, même scenario, aux Ibériques la possession de balle et les occasions de buts. Une domination stérile. En face, les coéquipiers du capitaine Carlos Bocanegra faisaient parler leur réalisme en inscrivant le but de la qualification par Clint Dempsey, qui profitait d'une erreur de benjamin de Sergio Ramos (2-0, 74e). Deux tirs cadrés, deux buts. Qui dit mieux?

A un an de la Coupe du Monde, la sélection américaine a montré qu'aucune nation n'était invincible. La Roja ne peut que confirmer. Pas de conclusions hâtives, mais face au bloc défensif des Américains, les coéquipiers de Fernando Torres, n'ont pas réussi à trouver la solution. L'apport des joueurs de couloirs est une des raisons à cet échec. Que ce soit Ramos, Capdevilla ou Riera, très peu de décalages sont venus des ailes. Ce qui rendait le jeu espagnol beaucoup trop lisible. A méditer pour les mois à venir. La route vers le Mondial est encore loin.

Hé bien ça alors !!!!!!!!!!!!!! C'est une énorme surprise, ils se sont sûrement vus trop beaux trop tôt

Ca va être intéressant de suivre leur comportement post défaite, sauront-ils immédiatement se ressaisir ?

Les américains l'ont joué à l'italienne lol. Je les savais capables d'un coup d'éclat de ce type car ils ont des gars qui ont de la technique, du collectif et de la vivacité mais de là à ...

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Foot - C. Conf.
Le rêve américain


Les Etats-Unis ont privé l'Espagne (2-0) d'un trente-sixième match sans défaite, mercredi soir. Ils se qualifient pour la finale de la Coupe des Confédérations.

L'histoire est en marche. Pas celle dont aurait aimé s'enorgueillir l'Espagne. Après quinze victoires d'affilée, la Seleccion est tombée mercredi soir à Bloemfontein, en Afrique du Sud. Toutes les séries ont une fin. Pas sûr que les joueurs de Del Bosque imaginaient la leur être stoppée contre une équipe des Etats-Unis, qu'on n'attendait pas franchement à ce niveau-là. Sur la lancée de sa démonstration contre l'Egypte (3-0), la sélection dirigée par Bob Bradley a affiché un visage sans complexe. Deux réalisations d'Altidore (27e) et Dempsey (74e) lui permettent d'atteindre pour la première fois la finale de la Coupe des Confédérations. L'Espagne, elle, échoue au pied d'un record historique. Elle ne fera pas mieux que le Brésil et ses trente-cinq matches sans défaite.

L'exploit américain porte la patte de son sélectionneur, Bob Bradley. En alignant quatre joueurs à vocation offensive (Donovan, Dempsey Altidore et Davies) dans son onze de départ, le technicien a considérablement gêné la défense ibérique, seul véritable point faible du champion d'Europe en titre. Mais c'est surtout dans leur expression collective que les USA ont impressionné. L'ouverture du score est intervenue au terme d'une action construite, où le jeu de passes des Etats-Unis n'a pas eu grand-chose à envier à celui des Espagnols. Les exploits de Tim Howard devant la paire Villa-Torres et la solidarité affichée par une défense parfois à la limite de l'héroïsme ont ensuite suffi à éteindre un hypothétique Espagne-Brésil en finale. Seul point noir dans une soirée de rêve : l'expulsion de Michael Bradley. La troisième en quatre matches pour les USA. - Emery TAISNE
Les temps forts

7e : Comme un prémice du scénario qui allait suivre, les Etats-Unis ont été les premiers à allumer la mèche sur un retourné acrobatique de Davis, qui a terminé sa course juste à côté du but de Casillas. 45e : L'Espagne tente de réagir par Fernando Torres. Légèrement excentré, l'attaquant de Liverpool place une lourde frappe, mais Howard avait bien fermé son angle. 65e : Dans la foulée d'une tentative de Fabregas difficilement avortée, Howard se montre à nouveau décisif en détournant sur son poteau un tir de Ramos. Neuf minutes plus tard, les USA doublaient la mise. L'Espagne venait de laisser passer sa chance.

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Foot - C. Conf. - ESP
Del Bosque : «Un accident»


Le sélectionneur de l'Espagne, Vicente Del Bosque a évoqué «un accident» pour qualifier la défaite de son équipe contre les Etats-Unis (0-2) en demi-finale de la Coupe des Confédérations. «Ce n'est jamais agréable de perdre, nous n'étions plus habitués, mais arrive un jour où l'on perd, a-t-il expliqué. La Coupe des Confédérations est finie pour nous, nous essaierons de gagner le prochain match, et de nous qualifier pour la Coupe du monde» .

«C'était dur de passer par le milieu, où les Américains étaient très regroupés, alors nous avons essayé d'écarter, avec Sergio Ramos à droite, et Riera à gauche, a poursuivi le technicien. Nous n'avons pas mal joué, nous avons fait ce que nous pouvions. Nous avons eu beaucoup d'occasions mais ils ont fermé la porte et nos attaquants ont eu du mal face à leurs défenseurs. C'est juste un accident. Nous devons accepter cette défaite, mais notre équipe a de l'avenir, nous sommes en paix avec nous, même après la défaite.» (Avec AFP)