Davis Cup 2009

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Le blog de la rédac' > La Coupe Davis est un révélateur !


On ne ment pas à la Coupe Davis, cette épreuve ancestrale remet toujours tous les champions à leur vraie place, en face de leurs responsabilités et de leurs carences, il en va de même pour le capitaine. Logique donc que toute la presse, pour se rassurer, reprenne en coeur le joyeux mais nostalgique thème des Mousquetaires pour désigner nos champions, même si on est assez loin de ces clichés noir et blanc de la grande époque et d’une ambiance bon enfant. Le tennis a évolué, les mentalités aussi.
"Dis tu l’as vu cette double page dans l’Equipe où ils ont habillé Simon, Gasquet, Monfils, Tsonga en pantalon blanc et raquettes anciennes ? - Ben non, quelle idée d’ailleurs"
L’idée c’est toujours la même, celle d’un tennis policé, réservé, vieille France, bref un tennis dont on ne veut plus…..
Ce que l’on ne veut plus aussi c’est une ambiance terne, des envois de sms, et certains non-dits.
Quand mon téléphone sonne ce matin, qu’un de mes indics m’explique avoir eu des explications sur l’ambiance qui règne dans le team France alors qu’il accompagne un futur champion sur l’épreuve des Petits Ducs à Dijon, je fais des bonds, j’en crois pas mes oreilles. Comme colporter des rumeurs est inutile, je m’empresse de vérifier ses dires, et surtout de me convaincre que tout cela n’est pas possible ou alors lié à une incompréhension, voir un choc de générations. Et il est certain que l’incompréhension peut exister entre un capitaine et des joueurs déjà au sommet.
A ce sujet le possible retour de Yannick doit être interprété avec le recul comme un vrai SOS. Bref, Guy Forget joue gros ce week-end alors que "ses" champions ont le vent en poupe. Gaël Monfils est 9e, inattaquable dans son début de saison, son état d’esprit. Jo-Wilfried Tsonga fait pêter l’audimat à chaque fois qu’il rentre sur un court, Gilles Simon, «The Brain » sait toujours retomber sur ses pattes, Llodra est revenu au bon moment sur son sol, et Richard est discret, disponible et heureux malgré des résultats peu probants. Il est d’ailleurs amusant de le voir nous expliquer qu’il est content d’être à côté de très grands joueurs.
«Ceux qui disent que l'ambiance n'est pas bonne, n’ont rien compris» explique un autre indic, très très proche du staff tricolore. Bref, bonne ou pas, comme le dit Forget, l’ambiance est face à la vérité du terrain. Et quel que soit le niveau des joueurs tricolores, une rencontre de Coupe Davis, c’est aussi tout simplement 4 simples, 4 duels, coupé par un double.
En somme; oui l’ambiance c’est important, mais cela ne fait pas tout.
Et c’est là que l'on rejoint notre capitaine car ce rendez-vous à Ostrava prend tout son sens. Tout son sens parce que le match est à l’extérieur dans une salle bondée et face à deux profils disons le un peu dingo. D’abord Berdych, ultra doué qui peut mettre n’importe qui à deux mètres de la balle et Stepanek, celui qui a déjà fait tourner en bourrique tous les ténors du circuit. Dimanche soir, ou samedi (NDLR: on ne sait jamais) on en saura donc un peu plus. En cas de défaite, le concept des Mousquetaires sera déjà rangé aux oubliettes, c'est déjà ça.

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Qui laissera sa place ?
Gasquet, Simon et Tsonga tireront-ils tous dans le même sens face aux Tchèques ? (DPPI)


Jamais, depuis l’époque glorieuse des Mousquetaires, la France n’avait eu d’équipe de Coupe Davis aussi forte. Sauf qu’évidemment, tout le monde ne pourra pas être sur le court face à la République tchèque…
Abondance de biens ne nuit pas. Ce proverbe, Guy Forget a eu le temps de le méditer ces dernières semaines, voire même ces derniers mois. Depuis l’éclosion conjointe de Jo-Wilfried Tsonga, Gilles Simon et Gaël Monfils en 2008, qui succédait à celle un an auparavant de Richard Gasquet, le capitaine tricolore dispose en effet d’une formidable armada tout terrain. Seule l’Espagne, en fait, est en mesure de surpasser la machine de guerre hexagonale avec cinq membres dans le Top 25 mondial, contre «seulement» quatre chez les Bleus. Sauf que, malheureusement, la Coupe Davis ne se joue pas sur une simple addition des classements ATP. Ainsi, que le numéro 3 tchèque se nomme Jan Hernych et qu’il soit 66e mondial ne confère en rien un avantage aux Français qui, eux, dans le même rôle, disposent d’un Jo-Wilfried Tsonga qui tape à la porte du Top Ten. Ou autrement dit, vendredi, seulement deux joueurs seront à pied d’œuvre de chaque côté. Reste à savoir lesquels dans le clan tricolore. Et, surtout, reste à voir comment gérer les egos des uns et des autres lorsqu’il s’agira d’annoncer qu’untel devra suivre ses copains depuis les tribunes de la Cez Arena d’Ostrava. Un problème de riches dont a parfaitement conscience Forget lorsqu’il déclare : «Je sais très bien comment cela se passe dans ces cas-là : si on gagne, j’aurai forcément fait les bons choix mais si on perd…»

Des arguments contradictoires
C’est donc à un beau casse-tête que se prépare le capitaine des Bleus sachant que le mieux classé de tous, Gilles Simon, ne paraît pas être le plus intouchable. Que le numéro 2, Gaël Monfils, reste sur une finale à… Acapulco. Sur terre battue donc, alors que la rencontre contre la République tchèque se disputera sur du taraflex en indoor. Qu’il y a aussi un double importantissime à remporter et que dans ce cas-là, il serait étonnant de voir Forget se priver de son seul spécialiste de l’exercice, Michaël Llodra, au sein de la liste des quatre joueurs retenus. Ce qui éliminerait, de facto, l’un des quatre nouveaux mousquetaires du tennis français. Et enfin, dernier facteur à prendre en compte, Simon, Monfils et Tsonga ont disputé à eux trois une seule rencontre de Coupe Davis, le dernier nommé s’imposant contre le Roumain Andreï Pavel l’an passé. L’expérience de Richard Gasquet, dix matches au compteur, pourrait du coup s’avérer précieuse.

Gasquet veut bien «ramasser les serviettes»
Vous l’aurez donc compris, les arguments ne manquent pas pour justifier telle ou telle sélection et, sagement, Forget a décidé d’attendre le dernier moment pour effectuer son choix. «J’attends de voir ce que donneront les entraînements sur place, de voir comment chacun se sent sur ce court, mais aussi physiquement. Car avec un tel choix, il est hors de question d’aligner deux joueurs en simple qui ne soient pas à 100% de leurs moyens.» Une note d’intention légitime pour le capitaine français, qui n’aura ensuite plus qu’à croiser les doigts pour que ses choix passent bien auprès de ses ouailles et que tous aient le même état d’esprit que Gasquet, qui confiait récemment : «Moi, je suis partant pour tout. Etre numéro 5, jouer le double, ramasser les serviettes…» Au royaume des individualistes, trouver un collectif n’est pas chose aisée. Mais en Coupe Davis, il n’existe pas de plus impérieuse nécessité. Demandez aux Argentins depuis leur finale perdue contre l’Espagne…

Jacklyn a écrit:

Matthieu a écrit:

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Coupe Davis: les Bleus rejoints lundi par Monfils



Gilles Simon, Jo-Wilfried Tsonga, Richard Gasquet et Michaël Llodra, membres de l'équipe de France pour le match du 1er tour du Groupe mondial de Coupe Davis contre les Tchèques du 6 au 8 mars, devaient s'envoler dimanche soir pour Ostrava, lieu de la rencontre où Gaël Monfils les rejoindra lundi.

"C'est une rencontre difficile mais actuellement nos joueurs jouent bien", s'est réjoui en conférence de presse le capitaine Guy Forget en faisant part de son "impatience". "Il faut conserver nos acquis. Je pense qu'ils sont tous très inquiets. S'ils ne se posaient pas de question par rapport à ça, ça me paraîtrait anormal", a-t-il commenté à propos du relatif manque d'expérience de son équipe.

Effectivement, parmi les trois Français les mieux classés à l'ATP, Simon (8e) et Monfils (10e) honoreront contre la République tchèque leur première sélection, et Tsonga (11e) n'avait avant cette rencontre été sélectionné qu'une fois.

Au repos cette semaine, Tsonga et Llodra, spécialiste du double, étaient arrivés les premiers samedi matin à Roland-Garros pour le stage de préparation et ont été rejoints par Richard Gasquet (26e) et Gilles Simon, demi-finalistes à Dubaï.

En revanche, "La Monf", finaliste sur la terre battue d'Acapulco, ne sera à pied d'oeuvre dans l'est de la République tchèque que lundi après-midi.

Avant de découvrir la salle, le court en intérieur et les balles, Guy Forget a apprécié la bonne santé de ses joueurs.

"Je n'ai plus de soucis d'épaule et je n'ai même plus besoin de prendre d'anti-inflammatoires", a ainsi expliqué Richard Gasquet.

"J'ai pu enchaîner à Marseille, a également témoigné Llodra, appelé comme remplaçant et lui aussi touché à l'épaule. Même s'il faut faire attention, cela prouve que je suis sur la bonne voie".

Sans entrer dans le détail de son équipe, Forget, qui "attend encore quelques indications", est cependant revenu sur le choix de sa sélection, laissant apparaître implicitement quelques indices.

"Le fait qu'ils soient là tous ensemble, c'est un moyen de commencer à créer un ciment entre eux, a-t-il commencé. Je veux que tous aient le sentiment qu'ils sont importants. Qu'il n'y a pas de passe-droit ou de privilégié".

Le capitaine a ensuite souligné que "l'hyper-sensible" Richard Gasquet, décrié l'an passé lors du match aux Etats-Unis, avait "les nerfs à fleur de peau" à l'évocation de ce souvenir. Il a en outre estimé que la préparation de Monfils, obligé de composer avec un décalage horaire important après avoir joué un tournoi sur terre battue au Mexique, n'était "pas idéale".

"Mais il a emmagasiné de la confiance et ça, ça n'a pas de prix", a-t-il conclu.

En simples, les Bleus devraient affronter Radek Stepanek (16e), redoutable depuis janvier, et Jan Hernych (66e).

Dans ses confrontations directes, la France mène sept victoires à six, mais ne s'est plus imposée en République Tchèque depuis... 1926.

Mis à part Stepanek les bleus ont une bien meilleur équipe ils devraient gagner

"Abondance de bien ne nuit pas" ........... A condition de bien savoir les gérer !!
On est à priori supérieurs aux tchèques, au niveau classements et résultats récents. Ils joueront cependant chez eux et nous n'avons plus gagné là bas depuis ... 83 ans donc méfiance lol.
J'espère que Guy saura faire les bons choix ...
Perso j'alignerais Tsonga et Simon en simple. Jo est en pleine forme, tant physique qu'au niveau de ses résultats. Il peut battre n'importe qui sur dur ... Simon est un bagarreur qui ne lâche jamais une rencontre. Par ailleurs, son style de jeu, ses qualités de relanceur notamment, peuvent être précieuses face à un gars comme Stepanek qui sert très bien ... Je garderais Richard pour le double, son expérience peut-être précieuse. Je l'associerais à Llodra, notre spécialiste en la matière ...

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Coupe Davis > Chiudinelli: "On est triste pour Roger"
Par Jérémy Alen, lundi 02 mars 2009 à 10:14

Celui qui doit remplacer presque à la dernière minute Roger Federer est motivé comme jamais, même s'il sait que le combat est devenu un peu inégal: "Sans Roger, ce n'est pas la même rencontre. On est triste pour lui, mais aussi pour notre équipe. Roger ne pouvait pas être à 100% donc c'est logique qu'il ne vienne pas. Pour ma part, je suis content de revenir dans le team, j'en garde de très bons souvenirs. On se doit de donner le maximum d'autant que j'ai appris que la salle sera bondée. On se doit aussi de le faire pour nos supporters qui s'étaient organisés pour voir Federer face aux USA, et pour qui le voyage a été long, pour eux aussi on ne doit pas baisser les bras''

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Coupe Davis: Murray forfait pour Grande-Bretagne-Ukraine

Andy Murray a dû déclarer forfait pour la rencontre de Coupe Davis Grande-Bretagne - Ukraine, comptant pour le 1er tour du groupe I prévue à Glasgow du 6 au 8 mars, en raison d'un virus.
Murray, N.4 mondial qui se réjouissait de disputer un match de Coupe Davis dans sa ville natale, avait déjà dû déclarer forfait pour le tournoi de Dubaï la semaine dernière.
"La santé d'Andy ne s'est pas amélioré. Après des visites quotidiennes du médecin de la LTA et plusieurs examens médicaux, on a conseillé à Andy de se reposer au moins sept jours pour guérir du virus", a indiqué un porte-parole de Murray.
Les chances de la Grande-Bretagne, réléguée dans le Groupe I de la zone Europe/Afrique après sa défaite (3-2) en barrages face à l'Autriche en septembre, de remporter la rencontre face à l'Ukraine sont désormais très minces.

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3/03 15h30 - Tennis, Coupe Davis

Nalbandian forfait


David Nalbandian a renoncé à sa participation au premier tour de la Coupe Davis.

Victime d’un virus, David Nalbandian ne pourra pas participer au match entre l’Argentine et les Pays-Bas au premier tour de la Coupe Davis ce week-end. Juan Martin Del Potro est pressenti pour le remplacer.

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Coupe Davis > Cilic: "Nous sommes favoris"

Par Jérémy Alen, mardi 03 mars 2009 à 08:32


"Début 2006, je m'en rappellerai toujours Ivan Ljubijic m'avait invité dans le team, aujourd'hui j'en suis un leader tout comme Mario car on se tient de près au classement. Nous sommes favoris car on joue chez nous, en indoor, sur une surface que l'on apprécie et qui collent bien avec le jeu de Mario et le mien mais en même temps et cela on le sait en Coupe Davis, il peut tout se passer. Comme lors de notre victoire historique que j'avais vécu....devant la tv, j'espère maintenant vivre ses émotions un jour sur le court"

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Coupe Davis : Michaël Llodra, ce remplaçant de luxe qui assume son statut



Appelé par Guy Forget aux cotés des Jo-Wilfried Tsonga, Gilles Simon, Gaël Monfils et Richard Gasquet pour affronter la République tchèque en Coupe Davis, Michaël Llodra fait de la résistance. Remplaçant et heureux à la fois.
Entre Michaël Llodra et la Coupe Davis, l'histoire d'amour dure depuis sept ans. Et pourtant le Parisien n'a pas souvent eu le plus beau rôle. Cantonné au double avec Fabrice Santoro ou Arnaud Clément ou encore Sébastien Grosjean ou Nicolas Escudé, il n'a disputé que quatre matches en simple dont trois défaites. Un bilan qui n'enlève rien à la saveur de la compétition. "C'est vrai que la Coupe Davis ne ressemble à aucune autre compétition mais je crois que par le passé, chacun d'entre eux a démontré qu'il savait gérer la pression y compris dans les grands rendez-vous. Du coup, je pense qu'ils sauront parfaitement se débrouiller. Maintenant si je sens que je peux les aider ou apporter un plus, je le ferai volontiers."

Aux cotés du quatuor talentueux dont dispose aujourd'hui Guy Forget, Michaël Llodra fait figure de cadre indéboulonnable en ... tribune. Classé 92e au classement ATP, il assume pleinement son statut de remplaçant. "Ce n'est pas un rôle ingrat pour autant. Etre cinq aujourd'hui, c'est ce qui fait la force de cette équipe de France. Cela nous laisse des alternatives en fonction de la surface, de la forme du moment de chacun, du profil des adversaires. La Coupe Davis ne se gagne pas à quatre, mais à cinq, voire plus. C'est une chance énorme que nous avons et des Tchèques par exemple ne l'ont pas." Et qu'on ne parle pas de conflit de génération au sein de cette équipe de France. "On essaie de me faire dire que je ne suis pas bien, que je ne suis pas à ma place dans cette équipe mais au risque de décevoir je peux vous dire que je suis parfaitement à mon aise dans ce groupe. Bien sûr nous ne sommes pas du tout à fait de la même génération mais je m'entends très bien avec les quatre autres", confie Michaël Llodra. Le vétéran des Bleus vit à fond chacune de ses sélections : Je suis fier de faire partie de cette équipe. Jouer en sélection a toujours été un honneur mais aussi un plaisir pour moi et c'est le genre de choses qui ne change pas avec le temps. Que je joue ou que je ne joue pas, bien sûr ça a son importance mais ce qui compte vraiment c'est que je puisse apporter ma pierre à l'édifice."

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«Avantage aux Tchèques»



De passage à Paris entre sa finale à Acapulco et le premier tour de Coupe Davis à Ostrava, Gaël Monfils a accepté de nous livrer ses impressions avant la rencontre face à la République tchèque.


Sport24.com : Gaël, vous revenez d’Acapulco où vous avez échoué en finale face à Nicolas Almagro (6/4 6/4). J’imagine que vous devez être déçu. Surtout que vous attendez un nouveau titre ATP depuis près de quatre ans (Ndlr : Sopot en août 2005)…
Gaël Monfils : Oui et non. C’est vrai qu’on me le rabâche tout le temps. Personnellement, je suis assez content de moi. J’arrive à être constant. C’est ce qui compte. Je suis persuadé que j’arriverai à gagner d’autres tournois. Ça prend un peu plus de temps que prévu mais petit à petit je pense que ça va aller…


Sport24.com : Pourquoi avoir fait le choix de disputer le tournoi d’Acapulco une semaine avant le premier tour de Coupe Davis en République tchèque ?
Gaël Monfils : En fait, je m’y étais inscrit six semaines avant et à l’époque, je n’avais pas encore parlé à Guy (Forget). Je n’étais pas certain d’être retenu en Coupe Davis. Pour moi cela s’inscrivait dans une certaine logique. Je voulais aller à Acapulco avant d’enchaîner sur la tournée américaine avec Indian Wells et Key Biscane. C’était un choix assez cohérent. Maintenant l’équipe de France reste prioritaire mais je ne pouvais pas me désinscrire du tournoi (Ndlr : les joueurs payent une lourde amende en cas de désistement).


Sport24.com : Vous ne craignez pas d’avoir des problèmes d’adaptation sur la moquette d’Ostrava après une semaine de compétition sur terre battue ?
Gaël Monfils : Non, je ne pense pas. Je me suis rapidement adapté à la terre battue. Il n’y a pas de raison que je n’arrive pas à le faire dans l’autre sens.


Sport24.com : Aujourd’hui, vous êtes n°9 mondial, n°2 français. Pensez-vous être titulaire ce week-end ?
Gaël Monfils : Je ne sais pas trop. On verra bien. Le classement ATP et la Coupe Davis sont deux choses totalement différentes. Je vais arriver demain en République tchèque. On va parler avec les autres membres de l’équipe (Ndlr : Gilles Simon, Jo-Wilfried Tsonga, Richard Gasquet et Michaël Llodra). On verra, qui est le plus frais, qui se sent le mieux, qui à la plus de confiance, quel type de jeu pratiquer… Après on en parlera avec Guy, mais je pense que c’est nous qui allons aiguiller son choix. Je sais que Guy accorde la même confiance aux cinq joueurs qu’il a sélectionnés. Que je sois titulaire ou non peu importe. J’ai confiance en mes coéquipiers.


Sport24.com : Il y a d’ailleurs une grosse densité dans cette équipe de France. Profitez-vous de cette émulation ?
Gaël Monfils : Pas forcément. Je ne regarde pas toujours les résultats de mes compatriotes. Je suis content quand ils font de bons résultats mais bon «Chacun pour soi et Dieu pour tous !» Après si on peut occuper les cinq premières places, tant mieux.


Sport24.com : Vous estimez-vous favoris contre les Tchèques ?
Gaël Monfils : Non, pas forcément. A ce niveau-là, il n’y a plus de favoris. En face, ça joue très bien. Radek (Stepanek) a fait un début de saison incroyable. Berdych était dans le Top 10. Il peut jouer au niveau Top 5 dans un grand jour. Je pense que ce sera une rencontre équilibrée ; peut-être même à l’avantage des Tchèques, vu qu’on évoluera à l’extérieur.


Sport24.com : Votre relative inexpérience en Coupe Davis par rapport à ces joueurs-là peut-elle également constituer un désavantage ?
Gaël Monfils : C’est sûr. Maintenant, ça reste un match de tennis. On sait tous ce que c’est de représenter le drapeau. Ça ne devrait pas poser trop de problèmes.

On évacue la pression comme on peut hein Gaël

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Coupe Davis > Merci l'Equipe.fr

Par Jérémy Alen, mardi 03 mars 2009 à 18:38


Ce matin l'Equipe.fr nous a appris que Gaël Monfils avait raté son avion et serait donc en retard pour son rendez-vous à Ostrava. Il aura donc qu'un jour effectivement pour convaincre Guy. De notre côté, on continue à enquêter sur la question de l'ambiance.

Pas de bol

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Coupe Davis > Albert Costa : "Nous avons tout pour faire quelque chose de grand"




Baptème du feu pour Albert Costa qui est désormais sélectionneur de l'équipe espagnole. A l'aube du premier tour contre la Serbie, Costa revient sur les conditions de jeu de ce premier tour difficile et sur cette équipe espagnole qui espère bien soulever à nouveau le saladier d'argent cette année.



Comment sont les premières sensations de l'équipe espagnole?
Les premières sensations sont très bonnes. J'ai été en mesure d'avoir un premier contact avec la terre battue de Benidorm, aux côtés de Rafa Nadal, Feliciano Lopez, David Ferrer, Tommy Robredo et Nicolas Almagro, qui pour ces deux-derniers reviennent tout juste d'Amérique du Sud.



Pour ces débuts en tant que capitaine, la Serbie est un rival de taille. Comment allons-vous gagner?
Je crois que ça va être très difficile.Il y a beaucoup de respect entre ces deux équipes et ça devrait être très équilibré. J'espère simplement que nous n'allons pas trop jouer Djokovic.



"Nole", Tipsarevic, Troicki et Zimonjic constituent cette équipe serbe. Mis à part Djokovic qui joue bien sur toutes les surfaces, les autres sont plutôt des joueurs de punch sur surface rapide ...
Peut-être qu'ils sont plus des spécialistes de surface rapide, mais il faut faire attention avec eux parce ce sont de bons joueurs. Ils ont également à Djokovic, qui obtiennent de bons résultats dans tous les types de surfaces.



Où en sommes-nous à Benidorm ?
La surface est très bien et les gradins sont maintenant en cours de finalisation (+ de 16000 spectateurs sont attendus) et seront prêts pour le week-end. Tout va être parfait.



Vous avez donc choisi Nadal, Ferrer, Robredo, Almagro et Feliciano en cinquième homme. Qui va jouer les simples et le double ?
J'ai des idées, mais je préfère ne pas les dévoiler. Je ne veux pas donner d'indices. L'équipe sera la première à le savoir.



Ce week-end, nous avons vécu une finale Djokovic- Ferrer en finale de Dubaï. Cela t'a influencé pour aligner les joueurs en simple ?
Nous savons que battre Djokovic est très difficile, mais David et Tommy peuvent le faire. Je sais que chez nous, sur terre, avec l'esprit d'équipe qui nous anime, les matches peuvent être très durs et très accrochés.



On dit que le pire en tant que Capitaine c'est d'avoir à dire à certains joueurs qu'ils n'ont pas leur place dans l'équipe...
L'Espagne a au moins deux ou trois équipes en back-up. L'Espagne a un très grand nombre de joueurs et des très bons. Malheureusement, on ne peut en sélectionner que quatre. La bonne nouvelle est que chaque joueur se sent concerné et qu'il fasse tout pour bien jouer tout le long de l'année, pour rentrer dans cette sélection.



L'Espagne est logiquement favorite. L'équipe joue à domicile, possède des joueurs de qualité et est actuellement tenante du titre. Est-ce une pression supplémentaire?
C'est quelque chose que je mets de côté. L'année dernière, ils ont remporté la Coupe Davis de façon extraordinaire comme en Argentine. Mais on a entamé une nouvelle année et on repart donc à zéro.



Le président sortant de la RFET, Pedro Muñoz, disait que "le tennis est le tennis, mais la Coupe Davis, c'est beaucoup plus". Es-tu d'accord avec cette affirmation?
Certain. Les joueurs espagnols sont habitués à jouer en équipe et aiment la Coupe Davis. La responsabilité est plus grande quand on joue pour son pays. Je pense que cette année, nous avons toutes les options pour faire quelque chose de grand.

Albert, lui, affirme ses ambitions et la Force de son équipe

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Coupe Davis > Le Taraflex survit en Coupe Davis

Par Jérémy Alen, mercredi 04 mars 2009 à 08:25


Surface prohibée en 2009 sur le circuit ATP, mais surface homologuée par l'ITF, le Taraflex va sévir ce week-end à Ostrava. Le dernier tournoi en France qu utilisait cette surface était le GP de Lyon. Rebond bas, balles qui fusent, c'est la surface préférée des "sliceurs". Elle avantage un jeu comme celui de Stepanek mais aussi celui de LLodra par exemple. Cette surface a été mis de côté notamment à cause d'un certain nombre de crtiques sur l'effet elastique qu'elle procure, le premier qui l'avait attaqué était Roger Federer car il s'agissait de la seule surface qu'il accusait l'avoir blessé. A tel point que tant que quand Bercy se jouait encore sur Taraflex il a toujours evité de venir sur la capitale...Rafa était d'ailleurs du même avis...

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4/03 16h01 - Tennis, Coupe Davis

Vassallo Arguello appelé


Martin Vassallo Arguello défendra les couleurs de l’Argentine contre les Pays-Bas en Coupe Davis.

Ce n’est pas Juan Martin Del Potro qui remplacera David Nalbandian, forfait pour cause de virus pour le match Argentine-Pays-Bas en Coupe Davis. Le n° 7 mondial a en effet refusé la convocation. Martin Vassallo Arguello, lui, a accepté de donner un coup de main.

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Coupe Davis > Tursunov: "Safin capitaine ????"

Par Jérémy Alen, mercredi 04 mars 2009 à 10:26


Le fantasque russe se méfie de la Roumanie: "Le classement ne veut rien dire dans cette compétition, la Roumanie n'a rien à perdre, l'équipe comporte des joueurs experimentés donc tout peut arriver". Interrogé aussi sur l'avenir de Safin, et sur l'idée qu'il puisse devenir capitaine, Dimitri a eu cette réponse: ''Après avoir cassé des chaises, etc, voir Safin sur un banc en tant que capitaine, calme et posé, pourquoi pas après tout..."

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03/03/2009 15:03
Tennis - Coupe Davis - La Serbie défie Nadal



Il n'y a pas que la France qui joue son premier tour de Coupe Davis du 6 au 8 mars, et parmi les autres duels alléchants en perspective, on trouve évidemment le duel entre l'Espagne de Rafael Nadal et la Serbie de Novak Djokovic. Le n°1 mondial contre le n°3, le tout devant une foule espagnole surchauffée à Benidorm. Nadal, qui n'avait pas pu participer à la victoire des siens l'an dernier contre l'Argentine, entend bien se rattraper. L'Espagne devra en revanche se passer de Fernando Verdasco, demi-finaliste à Melbourne, mais qui n'a pas joué depuis pour cause d'une blessure à une cheville.

Nadal, récent vainqueur de l'Open d'Australie, n'a, lui, plus joué depuis la finale perdue à Rotterdam suite à une blessure au genou droit, tandis que le leader serbe a retrouvé le chemin de la victoire à Dubaï, contre David Ferrer. «Nadal ne peut pas être en pleine forme, puisqu'il a renoncé à jouer Dubaï la semaine dernière. En plus il n'était pas présent à la finale l'an dernier et cela va donc lui ajouter une pression supplémentaire», a ainsi estimé Bogdan Obradovic, capitaine de la Serbie. Djokovic arrive, lui, avec une confiance renouvelée et veut croire que son début de saison poussif est désormais de l'histoire ancienne. Arrivé lundi à Benidorm avec ses coéquipiers, il était déjà prêt à partir à l'assaut des tenants du titre. «Ma victoire à Dubaï m'a donné des ailes, et en particulier parce que j'ai dominé David Ferrer. Cela sera peut-être un avantage psychologique avant cette rencontre de Coupe Davis.» Un enthousiasme qui ne le prive pas de sa lucidité. «C'est la seule grande compétition par équipes du circuit et beaucoup de facteurs peuvent jouer. Il est donc difficile de faire des prédictions, encore plus pour nous qui jouons devant le public espagnol où au moins 15000 personnes viendront pour soutenir les joueurs. Pour cette raison, je me dis que Ferrer sera légèrement favori si on doit se retrouver.»

Ferrer compte sur la foule
Sur terre battue, la Serbie ne sera pas forcément sur sa surface de prédilection mais, en plus de Djokovic, elle pourra compter sur d'autres joueurs de talent à l'image de Viktor Troicki, Janko Tipsarevic et du joueur de double Nenad Zimonjic. L'Espagne n'aura donc pas forcément beaucoup de marge. Rafael Nadal verra comme toujours reposer sur lui tous les espoirs même s'il pourra s'appuyer sur le retour en forme de David Ferrer ainsi que sur l'expérience de Tommy Robredo et Feliciano Lopez.

David Ferrer, récemment finaliste à Dubaï, a clairement affiché ses ambitions. «Je me sens très bien et surtout très motivé à l'idée de jouer ce match qui se déroulera tout près de chez moi et donc devant ma famille et mes amis. La Serbie sera un adversaire très difficile mais nous sommes bien décidés à l'emporter. Je veux absolument gagner cette rencontre. J'ai bien joué à Dubaï et retrouvé de bonnes sensations alors j'ai confiance. Nous savons tous à quel point Djokovic est bon et à quel point les Serbes sont de redoutables compétiteurs, mais nous jouerons à domicile et j'espère bien que nos fans joueront leur rôle.» Chez eux, les Espagnols partent évidemment favoris, mais une surprise n'est pas impossible, tant cette équipe serbe a du potentiel. Mais Nadal, lui, a prouvé à de nombreuses reprises combien il aime ces matches sous haute tension. La lutte s'annonce donc de toute beauté si chacun tient son rang - C.B.