Amélie Mauresmo

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Amélie Mauresmo > De retour dans le top 20
Par Audrey Riou, lundi 18 mai 2009 à 12:51


Une bonne perf' et hop, Amélie repasse dans le top 20. Elle gagne 5 places et quitte la 21ème place pour truster la 16ème. On espère que ce n'est là qu'un début d'ascension. A l'approche de Roland, on a bien envie d'y croire.

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Tennis - RG (F)
Mauresmo et la planète terre



Amélie Mauresmo et Roland-Garros, c'est une histoire d'amour contrarié. En quinze participations, elle n'a jamais dépassé les quarts de finale et pourtant elle possède toutes les armes pour y briller. Son coach, Hugo Lecoq, et son entraîneur de Fed Cup, Alexia Dechaume-Balleret, nous donnent quelques clés pour mieux appréhender le jeu sur terre battue de l'ancienne numéro 1 mondiale et comprendre les difficultés de la championne à dompter le tournoi de son coeur.



Son jeu est-il adapté à la terre battue ?

Hugo Lecoq : «Ses trajectoires liftées et bombées en fond de court sont parfaitement adaptées au jeu sur terre. Avec ses trajectoires qui coupent les couloirs, elle peut sortir l'adversaire du terrain et profiter au maximum de la faiblesse de déplacement adverse. Elle peut aussi faire jouer ses adversaires au-dessus de l'épaule avec son lift et bien en-dessous du genou avec son slice. Elle possède également les qualités physiques pour bien jouer sur terre, elle maîtrise bien la glissage, elle est assez aérienne, elle se sent bien physiquement sur cette surface. Elle ne s'enferme pas dans un système typiquement de terre battue. Elle est capable de jouer vers l'avant. On essaie de travailler l'amortie à l'entraînement. Elle en tente quelques-unes, mais pas suffisamment à mes yeux.»
Alexia Dechaume-Balleret : «Je ne vois rien dans son jeu ou dans son physique qui peut l'empêcher de bien jouer sur terre battue. Le seul frein se situe dans son approche psychologique, c'est-à-dire sa conviction qu'elle peut bien jouer sur terre. Mais elle vient de se rassurer en voyant qu'elle était capable de bien re-jouer sur terre battue. Il ne faut pas oublier qu'il y a quelques années, elle a très bien joué sur cette surface. Si elle possède la conviction qu'elle peut bien jouer sur cette surface, elle joue bien et va bien jouer. Il faut qu'elle garde ses intentions de jeu avec deux ou trois coups supplémentaires par rapport au dur car elle possède de nombreuses options et cela peut lui compliquer les choses. Si ces données sont acceptées mentalement, son tennis ne peut qu'être performant sur terre battue. Quand elle est forte physiquement, on a même l'impression qu'elle est indébordable.»



A-t-elle connu un blocage psychologique sur cette surface ?

Hugo Lecoq : «Il faut qu'elle soit en pleine possession de ses moyens physiques, sinon sa qualité de balle se dégrade et à ce moment-là, elle est moins efficace dans sa construction, sur les balles à mi-court et dans ses finitions. Si elle n'a pas la pleine possession de ses moyens physiques, ses doutes sont fondés car elle devient une joueuse classique sans ses coups qui font mal. D'autre part, elle a réalisé énormément de progrès physiques sur le bas du corps, elle est plus performante en terme de puissance. Mais cette puissance lui fait perdre du terrain sur les démarrages. Cela se matérialise par des glissades au départ qui lui font perdre du terrain. Elle a alors une sensation d'avoir un terrain un peu souple sur les appuis. Cela ne l'a pas favorisée. Actuellement, la qualité de ses coups de fond de court lui permet de diriger le jeu, de ne pas avoir à subir les attaques de ses adversaires et de se retrouver en défense.»
Alexia Dechaume-Balleret : «Je ne sais pas si on peut appeler cela un blocage psychologique. Je pense qu'elle connaît des difficultés avec Roland-Garros principalement. Mais elle a gagné des gros tournois sur terre. Comme elle n'a jamais réussi aussi bien qu'elle le souhaitait à Roland-Garros, elle n'aborde pas ce tournoi avec la même confiance, la même croyance et le même détachement qu'un autre tournoi.»



Pourquoi réussit-elle moins bien à Roland-Garros ?

Alexia Dechaume-Balleret : «Certaines années, c'était peut-être trop d'attentes personnelles. A un moment donné, elle s'est sentie à juste titre dans la position de pouvoir aller au bout. A chaque fois, il y a eu chute. Elle le voulait tellement et elle sentait tellement le désir de tout le monde que c'était trop lourd à porter. Elle n'a jamais réussi à enlever ce bagage trop lourd de ses épaules. Certaines années, elle a connu des problèmes physiques comme son opération de l'appendicite. Je pense aussi qu'elle aurait dû se montrer parfois plus égoïste. Vouloir gagner pour le public, vouloir bien jouer et donner du beau tennis, ce sont trop de choses à porter. Comme le font si bien les Américaines, il faut jouer pour soi.»
Hugo Lecoq : «C'est plutôt un contexte émotionnel que tennistique. La pression sur ses épaules, l'attente du public et de la presse font qu'elle n'arrive pas à avoir du détachement, du "lâcher prise". Comme le contexte émotionnel prend le dessus sur tout le reste, cela empiète sur ses qualités tennistiques. Elle n'arrive pas à se sortir de ce cercle vicieux. Elle joue toujours sur des grands courts, le public est assez exigeant avec elle mais ne lui apporte pas le soutien qui lui permettrait de se lâcher, contrairement au Gaz de France. Quand elle arrive au GDF, le public est tout de suite derrière elle, il y a une ambiance qui la galvanise. Je lui dis qu'il faut que ce soit donnant-donnant. Il faut qu'elle soit capable de montrer une attitude corporelle positive et encourageante et que le public soit réceptif. C'est comme ça que la mayonnaise va prendre.»



Que faut-il pour qu'elle réussisse Roland-Garros ?

Hugo Lecoq : «Il faut qu'elle soit capable de se détacher du regard des gens. Même si c'est important quand on est champion. Il faut qu'elle prenne du plaisir, se lâche comme à Madrid et se concentre uniquement sur son tennis et ses intentions de jeu en faisant abstraction de l'environnement. Quand elle va arriver à Roland-Garros, cela ne sera plus uniquement une question de tennis. Elle est capable de bien jouer sur terre, elle l'a montré cette semaine ou en Fed Cup même si les conditions sont un peu différentes.»
Alexia Dechaume-Balleret : «De l'extérieur, on peut dire qu'il faut qu'elle prenne du plaisir, qu'elle ait du détachement parce qu'elle n'a plus rien à prouver à quiconque avec son exceptionnelle carrière. Mais ce ne sont que des paroles. De l'intérieur, c'est elle qui se retrouve sur le court avec un public qu'il faut apprivoiser et avec certaines choses qui peuvent la rattraper.»



Le 21/05/2009 à 16:00:00 | Mis à jour le 21/05/2009 à 16:57:36

Je la vois bien aller en 2è semaine mais après, ça dépendra du Tirage ... Faudra déjà voir dès le 1er Tour comment elle va gérer la pression du Tournoi parisien car il ne lui a jamais réussi ...

Mauresmo jouera Groenefeld au 1er Tour de Roland, match piège dans toute sa splendeur ...

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Roland Garros > Mauresmo: "Accepter la pression"
Par Laurent Trupiano, vendredi 22 mai 2009 à 14:58


"Je me réadapte tranquillement car la balle n'a pas la même vivacité ici qu'à Madrid, c'est évident. Après il faut que j'accepte durant ce Roland Garros cette fameuse pression. Après c'est vrai que je prends plus de plaisir sur le court, en fait plus je suis cool, mieux je joue. Le challenge c'est de se concentrer sur le jeu et ne pas perdre de vue les schémas tactiques, c'est une des clés pour oublier l'environnement et tout le reste. L'autre satisfaction c'est aussi le fait que je suis en plein forme, cela faisait longtemps que cela n'était pas arrivé. Après le seul bémol c'est que Roland Garros n'est pas Madrid, même si je reste persuadé que jouer dans une filière courte, prendre la balle tôt est une vraie bonne option. Quand j'étais dans le top de ma carrière, on était beaucoup de joueuses françaises dans les trente premières et cela nous permettait de nous surpasser, je me souviens notamment de la "bataille" avec Mary qui m'a toujours piqué au vif (rires). Là c'est vrai que c'est pas le cas, Alizé bloque un peu, mais après son année 2008, c'est assez classique. Il faut donc chercher la motivation ailleurs, même si je ne me suis pas fixé d'objectifs précis sur ce Roland Garros. Après aujourd'hui, j'ai envie de dire qu'il n'y a pas de joueuses qui dominent outrageusement donc il y a toujours une petite porte, ici ou ailleurs "

Enorme surprise (quoique ) avec la défaite d'entrée de jeu d'Amélie face à Groenefeld, 64 63.

On savait que l'allemande avait de quoi l'embéter avec son gros service et ses frappes lourdes mais quand même ...

C'est surement ENCOREEEEEEEEEEE le mental qui a plié chez Mauresmo ... Encore la peur de jouer à Paris A ce niveau là, ça en est pathétique ... Après tant d'années d'expérience, tant de matchs disputés, tant de victoires ... Bref ...

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Tennis - RG (F)
Mauresmo tombe dans le piège


La Française s'est inclinée au premier tour face à la jeune Allemande Anna-Lena Groenefeld, 6-4, 6-3. Amélie Mauresmo n'a pas réussi à faire douter son adversaire qu'elle avait pourtant battu lors de leurs cinq dernières confrontations. Dommage pour la Française qui a deux fois concédé son service en début de manche, sans parvenir à debreaker, tant l'Allemande a fait parler sa puissance.




Le 24/05/2009 à 21:36:00

Mauresmo jouera Zvonareva au 1er Tour d'Eastbourne. La française partira logiquement favorite vu que l'herbe n'est pas du tout ce que préfère Vera et vu que la russe revient de blessure ...

63 16 63 après un léger passage à vide en cours de match ( ) Mauresmo s'est bien ressaisit face à Vera et se qualifie logiquement pour les 8èmes.

Elle jouera Makarova en 8èmes.

67 67 (86 et 1315 ) Vraiment pas de bol pour Mauresmo

Et hop là une autre TDS qui sort !! Chaud devant

Mauresmo débutera face à Czink à Wimbly.

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Mauresmo dans son jardin



Victorieuse en 2006, Amélie Mauresmo se retrouve avec bonheur dans son jardin londonien. Malgré un gazon plus lent au fil des ans, la Française apprécie toujours autant le jeu sur herbe et se sent en forme pour affronter Melinda Czink au premier tour.



«Amélie Mauresmo, comment vous adaptez-vous au jeu sur herbe ?
Cela se passe bien. C'était déjà bien à l'entraînement à Eastbourne, mais les matches n'ont pas été terribles. Il y a toujours ce temps d'adaptation. Mais là, cela va vraiment bien.



Votre jeu s'adapte-il naturellement au gazon ?
Cela vient à l'entraînement naturellement. Mais il faut que cela vienne en match. Au début, c'est toujours pareil avec quelques hésitations et quelques mauvais choix à Eastbourne. Généralement, cela s'installe avec des choses très simples. Après la mise en route, cela va bien.



Dès que vous arrivez à Wimbledon, vous vous sentez bien ?
Oui. Même à Eastbourne. C'est psychologique (rires). En 2002 quand j'ai atteint ma première demi-finale ici, j'ai senti pour la première fois comment jouer sur herbe. Le chip claque, on peut suivre derrière à certains moments. Il est très important de trouver les bonnes zones au service sans forcément servir très fort avec une bonne intensité surtout dans les zones. Depuis 2002, cela s'est plus ou moins répété chaque année avec des bonnes sensations, du relâchement. Ici en particulier, il y a un truc qui se passe.



Avec votre jeu, vous êtes un peu le dernier des Mohicans sur le circuit féminin ?
J'ai l'impression. En plus, j'ai le sentiment qu'on peut faire des échanges du fond sur la surface. Au service, on a un peu plus de temps pour retourner. J'ai l'impression que la surface est moins rapide. Chez les hommes, ils servent à 220 km/h et ils jouent derrière. Cela me paraît incroyable. Même Roger (Federer) qui faisait service-volée sur ses deux services en 2001, a réalisé 5% de service-volée lors de son dernier titre à Wimbledon. Cela montre l'évolution de la surface.



Cela pose-t-il des problèmes pour votre jeu ?
Cela demande un peu plus de patience. Il y a davantage d'échanges du fond parce qu'on ne peut plus aller de la même manière vers l'avant.



Que pensez-vous de votre adversaire, Melinda Czink ?
Je ne la connais pas. Je sais juste qu'elle est gauchère. Je pense qu'elle joue à plat, à hauteur de hanches des deux côtés. A priori, ce n'est pas une joueuse qui monte au filet. Elle devrait jouer son jeu de dur avec des zones croisées pour partir long de ligne. Dans ce type de match, la difficulté est d'y aller à fond avec la bonne intensité et de ne pas se faire surprendre. »

61 46 62 Match en dents de scie pour Mauresmo mais ça passe ...

Peut-être un peu de décompression dans le 2è set car elle a remporté les 1ers et 3èmes somme toute facilement ...

Elle jouera Kucova en 32è. Normalement, sur son meilleur niveau, ça doit passer pour la française ...

63 63 Ca passe sereinement pour Mauresmo face à Kucova. Elle n'a pas connu de baisse de régime comme lors du Tour précédent ...