Ysaline Bonaventure

Cagnes-sur-Mer (France - ITF - W80 - Terre-battue - outdoor)
Simple
1T : Viktoriya Tomova (BUL, 133) - Ysaline Bonaventure (121, n° 6/2 6/2

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Saison terminée pour Ysaline Bonaventure victime d’une chute regrettable alors qu’elle s’échauffait à Roland-Garros. La Belge souffre d’une grosse entorse du genou avec déchirure partielle du ligament

La joueuse a raconté sa mésaventure sur Twitter : "Hello à tous, comme vous avez pu le constater, je ne suis pas dans le tableau des qualifs de Roland Garros. J’ai dû me retirer du tournoi suite à une chute survenue vendredi matin à l’échauffement. J’ai glissé dans la zone de warm up qui venait d’être très maladroitement nettoyée et donc humide. Le diagnostic est tombé, grosse entorse du genou avec déchirure partielle du ligament interne. Je vais devoir rester éloignée des courts pour une période de 4 à 8 semaines et c’est donc synonyme de fin de saison 2020. Grosse déception."

Les circonstances de la chute interpellent évidemment… Comment la joueuse a-t-elle pu se retrouver dans une zone glissante au moment de son échauffement? Les conséquences sont non négligeables pour la joueuse.

Très mauvaises nouvelles : avec les forfaits elle avait une chance encore de rentrer dans le tableau directement.
Proche du top 100 un bon parcours en qualifs pour arriver au 1er tour lui permettait peut-être d'être dans le MD de l'Australian Open!

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NEWS : Après un an de collaboration, c’est avec une énorme déception que je me sépare de mon coach Germain Gigounon. Comme on le voit souvent dans les communiqués de joueurs, c’est souvent d’un commun accord, ce qui n’a pas été mon cas, dans cette situation. Une décision assez soudaine, et qui me tombe desssus, quelques semaines avant de reprendre la nouvelle saison. C’est dans des situations comme celle-ci que l’on se rend compte à quel point la relation coach joueuse ne tient qu’à un fil et qu’une relation de confiance peut s’arrêter du jour au lendemain. Cela reste un choix que je respecte mais que je n’accepte pas pour autant. De mon côté, je vais prendre le temps de me remettre sur pied, pour être prête pour mon départ en Australie mi décembre. Ce qui ne nous tue pas, nous rend plus fort.

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Une quarantaine forcée et rocambolesque à New York (tout ça pour avoir disputé une partie de cartes avec Benoît Paire, testé positif au Covid-19) ; une blessure au genou après avoir glissé sur un sol laissé mouillé par le service d’entretien de la salle de fitness à Roland-Garros ; et un coach, Germain Gigounon en l’occurrence, qui lui annonce que leur collaboration est terminée pour mieux servir David Goffin : lors de ces deux derniers mois, Ysaline Bonaventure n’a pas vraiment bien porté son nom…

« L’annonce de Germain, début novembre, a été le coup de massue », nous confie-t-elle depuis sa voiture qu’elle conduit tous les jours (deux fois 1h30) entre Sprimont, où elle habite depuis un presque un an, et le centre AFT de Mons, où elle se refait désormais une santé. « J’étais sur ma chaise à la maison, le souffle coupé, lorsque Germain a avoué par téléphone qu’il ne pouvait pas laisser passer l’occasion de coacher David Goffin. D’un côté, je peux le comprendre, mais de l’autre, ça fait mal car j’avais galéré, avant, pour trouver un coach comme lui. Je peux même dire que je n’avais jamais connu quelqu’un qui s’investissait ainsi à 1000 %. Un vrai passionné. Et ça va sans doute maintenant aider David Goffin, même si ce n’est pas à moi de dire si ça va marcher entre eux deux.

N’importe quel coach rêverait de coacher David… Mais moi, je sais ce que j’ai perdu. On restait sur un an d’une superbe collaboration, avec Germain, et tout continuait à très bien se passer puisqu’on voulait travailler sur le long terme et que tout était déjà envisagé pour la reprise en Australie. J’ai été choquée. Je peux comprendre, mais ce n’est pas pour ça que j’accepte… La prochaine fois que je croiserai Germain et David sur le circuit, ça ne sera plus pareil. Même si je leur souhaite le meilleur ensemble, c’est malheureusement la triste loi du sport. Moi, je me suis retrouvée dans le trou, en pleine dégringolade… »

À tel point que, juste après, la Stavelotaine a changé d’air pour dix jours de décompression en Turquie, en compagnie de Daniel Meyers de la Fondation « Hope and Spirit » dont elle est une des ambassadrices. « Je me voyais mal reprendre doucement le tennis avec cette énorme déception en tête. Surtout qu’avec l’affaire Roland-Garros, j’ai aussi saisi mon avocat. Le tournoi a reconnu la faute des services d’entretien. Ça risque de prendre du temps, mais je ne lâcherai pas l’affaire. J’ai beaucoup perdu dans l’aventure. J’étais nº1 en qualifs, j’avais de belles perspectives devant moi, en termes de performance et d’un classement qui aurait aussi pu me permettre d’entrer directement dans le tableau en Australie… Ça fait beaucoup, je vais me battre ! J’en ai discuté tant et plus avec Steve Darcis qui m’a toujours aidée quand j’avais des problèmes (NDLR : et qui a même coaché temporairement Ysaline, en 2019) et je ne l’en remercierai jamais assez. Il était là pour me soutenir dans ce break, et il est à nouveau là pour ma reprise actuelle au centre AFT de Mons où il continue de s’occuper du Team Pro. »

Ce n’est donc pas Steve Darcis qui sera le prochain coach de la nº1 francophone. « Non, Steve est bien occupé à la Fédération. Je suis en train de mettre un staff en place, tout sera officiel dans un bon mois, mais ne vous tracassez pas, je ne quitterai pas la Belgique ! »

La Stavelotaine parle d’avenir, visiblement la « cure turque » lui a fait du bien. « Tout à fait ! J’avais emmené un kiné avec moi et désormais ma blessure au genou gauche (NDLR : déchirure partielle du ligament interne) est pratiquement guérie. À part jouer des matches, je peux tout refaire aux entraînements, et sans attelle. Maintenant, j’ai tourné la page. Au début, je culpabilisais. Je me demandais ce que j’avais bien pu faire pour provoquer tout ça… Mais j’ai compris que je n’avais rien à me reprocher et que ça ne servait plus à rien de ruminer. Au contraire, je vais ressortir encore plus forte de cette expérience. Il y a des choses plus graves dans la vie. Là, je suis à nouveau très motivée, contente de pouvoir rejouer au tennis, désormais sans Germain, certes, mais avec un projet devant moi : on va y arriver ! »

Aujourd’hui 122e joueuse mondiale (elle avait atteint un meilleur classement de 109e en juillet 2019), Ysaline Bonaventure veut définitivement ranger ce pain noir au fond de l’armoire aux mauvais souvenirs. « C’est plutôt un avantage pour moi que la tournée australienne prenne du retard (NDLR : on parle d’un minimum de quinze jours de report, avec un Open d’Australie début février, mais rien n’est encore officiel), je serai d’autant plus prête pour entamer la saison. Une saison que j’espère enfin pouvoir terminer sans blessure, après ma déchirure pectorale, fin 2019, et mon genou, cette année. Si la poisse m’épargne désormais, je pense pouvoir finir 2021 dans le top 80 ! »

Voilà un objectif intéressant, surtout clairement tourné vers l’avenir, sans plus parler du passé, même si la cicatrice n’est pas encore totalement effacée…

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Tennis: Ysaline Bonaventure a choisi… Arthur De Greef comme coach


Voici quinze jours, Ysaline Bonaventure (122e mondiale) nous confiait sa déception d’avoir vu son coach Germain Gigounon partir à la rescousse de son ami David Goffin. Mais elle avait déjà une petite « idée belge » pour sa prochaine collaboration en vue de la nouvelle saison 2021. Au centre AFT de Mons, c’est Arthur De Greef (28 ans) qu’on a vu se transformer en coach de la Stavelotaine !

Premier sport à avoir pu reprendre après le confinement, le tennis belge, niveau amateur, vit des heures difficiles en ce moment avec un deuxième confinement qui ouvre les piscines, mais ferme désormais les clubs de la petite balle jaune qui s’étaient pourtant habitués à un protocole très strict. Via diverses actions symboliques, ces clubs espèrent attirer l’attention des autorités pour un prochain assouplissement des règles car, ici aussi, la situation devient catastrophique.

Du côté du centre AFT de Mons, il faut « montrer patte blanche » pour pouvoir s’entraîner, comprenez que seules nos élites sont autorisées à jouer, alors que la préparation de la saison 2021 bat son plein. Même les journalistes sont refusés à l’entrée sans un carton d’invitation, ce qui ne nous a pas empêchés, ce lundi matin, de voir l’arrivée d’un nouveau binôme au sein du tennis belge, celui formé par Ysaline Bonaventure et Arthur De Greef qui coachera la Stavelotaine, pour sa toute première expérience à ce niveau, en 2021.

335e joueur mondial à 28 ans
Arthur De Greef n’a que 28 ans, mais les blessures à répétition (dernièrement aux abdos) l’empêchent de vivre pleinement (et surtout rentablement) une carrière au plus haut niveau. Actuellement classé au 335e rang mondial, cela fait désormais trois ans que le Brabançon galère dans les challengers sans vraiment retrouver un fil ascendant. Il avait atteint son meilleur classement en juin 2017, 113e, mais a quitté le top 150 depuis octobre de la même année. Et même si ça ne sent pas encore tout à fait le moment de tourner la page au niveau de sa carrière pro, ça y ressemble de plus en plus. Déjà en janvier dernier, le Ucclois avait assuré une partie de sa future reconversion en rachetant, avec son papa, le club du TC Géronsart, près de Namur. Cette toute nouvelle collaboration avec Ysaline Bonaventure est un autre pas. Les deux se connaissent très bien pour avoir partagé nombre d’aventures sur le circuit, mais aussi déjà pas mal de camps d’entraînement ensemble. Le fameux « clic » qu’attendent généralement joueur et entraîneur d’une nouvelle expérience ne devrait pas être compliqué à trouver.

Ysaline Bonaventure s’était réjouie de son association avec un autre « jeune retraité belge » du circuit, en la personne de Germain Gigounon, elle espère évidemment pouvoir faire « bis », ici.

Australian Open (Australie - Grand-Chelem - 55.156.686$ - Dur - outdoor)
Q1 : Ysaline Bonaventure (122, n°13) - Natalija Kostic (SER, 191) 6/3 6/3

Q2 : Ysaline Bonaventure (122, n°13) - Antonia Lottner (GER, 179) 6/1 6/3

Q3 : Valeria Savinykh (RUS, 225) - Ysaline Bonaventure (122, n°13) 6/4 7/5

Dommage mais peut-être une place de Lucky Loser?

Citation :

Après la déception, le réconfort Malgré ma défaite au dernier tour des qualifications, j’ai obtenu une place dans le tableau final de l’Open d’Australie, suite à un désistement d’une joueuse. J’ai donc été repêchée comme Lucky Loser. Tellement heureuse de commencer l’année sur un tableau final et le deuxième en Australie