EURO 2012 : FINALE DU 1ER JUILLET !!!

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Espagne

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Foot-Euro : Morientes:«Seule la Roja a ces ressources»


Fernando Morientes, l'ancien attaquant du Real Madrid, Monaco, Liverpool, Valence et Marseille, est convaincu que l'Espagne conservera son titre. L'entraîneur de la Juvenil B du Real (36 ans, 27 buts en 47 capes avec la Roja) passe en revue pour nous les forces et faiblesses des hommes de Del Bosque.

«Fernando Morientes, en votre qualité de quatrième meilleur buteur de la sélection espagnole, que pensez-vous de l'actuelle qui gagne très souvent ses matches par 1-0 ?
Même si elle ne marque pas beaucoup, le résultat est là car elle gagne. Et je ne connais aucune équipe actuelle aussi forte et aussi complète, du milieu de terrain jusqu'en attaque. Tous sont des joueurs déterminants. Pas seulement Torres, Llorente ou Negredo mais des milieux de terrain comme Silva, Xavi, Cazorla, Iniesta ou Fabregas ont tous le but au bout du pied. Et quand ils déboulent, ça fait du monde dans les vingt derniers mètres.

Quel est le point fort de l'Espagne d'aujourd'hui ?
Sans hésiter, son milieu de terrain, même si nos défenseurs sont parmi les plus rigoureux que je connaisse. Regardez les statistiques, on encaisse rarement un but. Mais nos milieux sont de loin les meilleurs en Europe et dans le monde. Ils sont capables de donner à leurs attaquants les meilleurs ballons. Le plus angoissant pour un attaquant de pointe, c'est de se retrouver seul devant avec très peu de ballons. Pour les nôtres, c'est l'inverse. Ils sont sans cesse appuyés par des joueurs qui jouent très haut et leur donnent le ballon au moment juste.

L'Espagne 2012 est-elle plus forte ou moins forte que l'équipe championne du monde en 2010 ?
En Afrique du Sud, nous avons atteint un sommet. On n'a pas eu le même rayonnement ensuite mais on a gagné en expérience, en maturité. Le bloc est resté le même, les automatismes sont encore là. Certains ont le droit de dire que l'Espagne n'a plus l'étincelle de 2010 mais dans le jeu collectif, la connexion entre les lignes, prenez l'Allemagne, le Portugal, l'Italie, les Pays Bas, aucun n'a autant de ressources que nous.

Comment expliquez-vous la métamorphose de l'Espagne, longtemps une bonne équipe mais sans titre, devenue championne d'Europe 2008, du monde en 2010 et en finale de cet Euro 2012 ?
J'ai joué avec presque tous ceux qui sont présents à l'Euro. Je les connais parfaitement. Dans le jeu, la personnalité, l'estime qu'ils se portent, ils forment le meilleur groupe de notre histoire. Ces trois éléments sont très difficiles à réunir. Mais ils l'ont fait. Sous le maillot national, il n'y a plus de joueur du Real, de Barcelone de Bilbao ou d'ailleurs.

Pourquoi n'avez-vous pas su créer cette alchimie à votre époque ?
Notre sélection avait aussi du talent mais à des moments déterminants, il nous a manqué ce petit détail important, un peu de chance pour passer du côté des vainqueurs. Sans aucune nostalgie, j'ai souvent pensé à ce qu'on aurait pu devenir si on n'avait pas perdu aux tirs au but contre la Corée du Sud (0-0 a.p, 3-5 tab) en quarts du Mondial 2002.

Vous avez cité des points communs entre ces deux époques mais vous n'avez pas parlé des différences?
La grande différence c'est qu'aujourd'hui les remplaçants ont le même potentiel que les titulaires. Tu joues la finale de l'Euro 2008, sans Villa, meilleur buteur, et tu gagnes. Tu joues la finale du Mondial avec Torres, Navas et Fabregas sur le banc, ils rentrent en prolongation et bam ! Navas est au départ de l'action décisive, Torres celui qui la continue et Fabregas passeur pour le but d'Iniesta. Dans quelle autre équipe, trouve-t-on cette richesse ? L'autre différence, c'est la précision et la vitesse du jeu de passes dans les trente derniers mètres. Tous les spécialistes te le diront, dans le football, c'est la chose la plus difficile à réaliser.

Est-ce que la Roja, au sommet depuis son titre mondial, aura du mal à aller plus haut ?
Pour en avoir discuté avec les joueurs, ils sont persuadés de pouvoir réussir un triplé historique : Euro-Mondial-Euro. Mentalement j'ai rarement vu des garçons avec une telle envie.»

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Foot - Euro - Espagne : «Nous ne regretterons jamais»


Samedi, Gianluigi Buffon a fait part de sa «reconnaissance» envers l'Espagne qui avait «joué le jeu» face à la Croatie lors du dernier match de poule. Xavi assure qu'il ne le regrettera pas, même si la Nazionale venait à battre la Roja, dimanche.

«Xavi, vous auriez pu éliminer l'Italie en faisant nul 2-2 contre la Croatie lors du dernier match de poule. Si elle venait à vous battre dimanche soir, auriez-vous des regrets ?
Nous avons fait le travail. Il y a eu des spéculations autour de ce nul, mais nous ne regretterons jamais. Nous, on joue pour la victoire. Pour beaucoup de gens, c'est devenu ennuyeux que l'Espagne gagne toujours, mais pour nous, c'est quelque chose de fantastique. Nous marquons l'histoire du sport. C'est ce que nous tenterons encore de faire dimanche.

L'Espagne va-t-elle disputer le match le plus important de son histoire ?
C'est une chance d'atteindre pour la deuxième fois d'affilée la finale de l'Euro. On a montré à tout le monde qu'on était là pour gagner, que notre football était bon. Pour moi, nous développons un jeu fantastique. Il faut continuer. C'est avec ce style qu'on a remporté des victoires. Je pense que les supporters peuvent s'identifier à notre équipe. Tout le monde devrait l'apprécier.

Vous n'avez pas eu votre rayonnement habituel lors de cet Euro. Cette compétition sera-t-elle la dernière que vous disputerez ?
Je ne sais pas. Notre philosophie de jeu correspond bien à mes caractéristiques. Tous les succès qu'on a remportés sont également une source de motivation. On verra bien comment je me sens lors du Mondial 2014. Le plus important pour moi aujourd'hui, c'est de battre l'Italie».

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Foot - Euro - Espagne : Villa et Puyol seront là


Tous deux absents pour cause de blessures, David Villa (tibia) et Carles Puyol (genou) seront présents dimanche dans les tribunes du stade olympique de Kiev pour assister à la finale de l'Euro entre l'Espagne et l'Italie, a annoncé samedi Vicente Del Bosque en conférence de presse. «C'est un beau geste, qui prouve que nous formons une belle famille. Cela nous fait beaucoup de bien qu'ils nous apportent ainsi leur soutien», a déclaré le sélectionneur espagnol au sujet des deux joueurs qui avaient été sacrés champions d'Europe et du monde en 2008 et 2010 lors des précédentes campagnes victorieuses de la Roja. (Avec AFP)

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Foot - Euro - Espagne : «L'Histoire n'influence rien»


En cas de victoire face à l'Italie, dimanche, l'Espagne deviendra la première nation à remporter trois tournois majeurs d'affilée. A l'image de Casillas, elle ne se considère pas pour autant comme favorite : «C'est du 50/50», pronostique-t-il.

A l'heure où l'Espagne peut entrer dans la légende, la symbolique est forte. Assis côte à côte, Xavi et Iker Casillas font face à la presse. Le milieu de terrain de Barcelone et le gardien du Real Madrid - un an d'écart - se côtoient en sélection de jeunes depuis leurs 15/16 ans. Ils sont devenus les figures de proue d'une génération exceptionnelle. Une génération qui peut emmener la Roja là où aucune formation n'est encore allée. En cas de succès face à l'Italie, dimanche, la sélection dirigée par Vicente Del Bosque ne sera pas seulement la première nation de l'histoire à conserver son titre européen. Elle deviendra également la seule à remporter trois tournois majeurs d'affilée. «C'est le match le plus important de notre vie qui nous attend», annonce Del Bosque.

«En atteignant cette finale, on a encore un peu plus écrit l'Histoire.» (Xavi Hernandez)Avant la demi-finale face au Portugal, le sélectionneur espagnol avait déjà prononcé les mêmes paroles. Le contexte de dimanche leur donne encore davantage de poids. «Nous avons travaillé dur depuis des années, rappelle-t-il. Nous espérons une victoire pour valider tout ce que l'on a fait». Il y a quatre ans, Casillas se souvient que pas grand-monde ne croyait en sacre de l'Espagne. «Personne à ce moment-là n'aurait imaginé qu'on pourrait gagner deux Euros et une Coupe du monde, souligne-t-il. Depuis, l'évolution est visible. En atteignant cette finale, on a encore un peu plus écrit l'Histoire». Xavi complète : «Nous avons de la chance d'avoir une telle génération. Nous avons passé de fabuleuses années ensemble, mais ce n'est pas fini. Il faut continuer à prouver encore et encore».

Del Bosque : «Le foot évolue, il ne faut pas vivre dans le passé»
Le paradoxe de cette équipe espagnole, c'est que ses performances - ou plutôt la manière dont elles sont obtenues - continuent de «faire débat». Alors que son style de jeu était loué en 2008, il soulève beaucoup de critiques depuis le début du tournoi. «On ne peut pas convaincre tout le monde, évacue Del Bosque. Le foot évolue, il ne faut pas vivre dans le passé». La raison pour laquelle le sélectionneur refuse également de considérer l'Espagne comme favorite dimanche soir. «Il faut regarder le présent, explique-t-il. Nous avons dû aller jusqu'aux tirs au but pour nous qualifier, notre style de jeu est assez similaire avec l'Italie, je ne crois pas qu'on puisse dire qu'il y ait une grande différence entre les deux équipes». Et de conclure : «L'Histoire n'influence rien.» Mais l'expérience, si. - Emery TAISNE, à Kiev

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Foot - Euro - Espagne : À gauche, tout va bien


Si le style de jeu de l'Espagne a été beaucoup critiqué depuis le début de l'Euro, son couloir gauche fait, lui, l'unanimité grâce au tandem Jordi Alba-Andrés Iniesta.

L'un ne va plus sans l'autre. On connaissait Andrés Iniesta. On a découvert Jordi Alba. Depuis le début de l'Euro, ces deux-là s'entendent à merveille. Tellement bien qu'en quart de finale, Laurent Blanc n'a pas hésité à mettre en place une tactique spécifique pour bloquer le couloir gauche espagnol. En vain. Malgré les titularisations conjuguées de Mathieu Debuchy et d'Anthony Réveillère, c'est de ce côté qu'est venue l'ouverture du score : Iniesta a lancé Alba, qui a pris de vitesse Debuchy, et délivré une passe décisive pour Xabi Alonso. Contre l'Italie (1-1), lors du premier match de poule, le milieu de terrain de Barcelone avait déjà été à l'origine du but de Fabregas. Rebelote contre l'Eire (4-0), puis contre la Croatie (1-0). À chaque fois, la justesse technique et la capacité des deux joueurs à parfaitement combiner ont mis leurs adversaires au supplice.

«Nous avions un très bon joueur avant lui avec Capedevilla. Il l'a parfaitement remplacé. Je parie que son futur sera exceptionnel.»Mercredi soir, face au Portugal, l'association Alba-Iniesta a encore débouché sur la meilleure occasion franche du match (104e). Le lendemain, Vicente Del Bosque a rendu un hommage appuyé à son latéral gauche. «Nous sommes enchantés de ses performances, a-t-il souligné. Nous avions un très bon joueur avant lui avec Capedevilla. Il l'a parfaitement remplacé. Je parie que son futur sera exceptionnel.» Ancien entraîneur de la Real Sociedad, et spécialiste du football espagnol, Raynald Denoueix nous a également dit tout le bien qu'il pense d'Alba. «Il va vite, il a un bon placement, il récupère beaucoup de ballons, il participe bien aux actions offensives, il est bon dans la dernière passe... Il est intelligent et adroit, il pige tout.» Lors du premier tour, Alba est aussi le joueur espagnol à avoir parcouru le plus grand nombre de kilomètres : 34,453. Seuls bémols émis par le technicien : le jeu de tête du défenseur de 23 ans, 1m65 seulement. Mais aussi le positionnement d'Iniesta à gauche.

«Il faut être con pour ne pas s'entendre avec Iniesta»
Si l'international espagnol a également tenu ce rôle à Barcelone cette saison, «c'est parce qu'il manquait du monde devant», et notamment David Villa, rappelle-t-il. «Pour voir le meilleur Barça» - et par ricochet la meilleure Espagne - il serait plus judicieux de l'installer dans l'axe. «Sa meilleure place, c'est quand il est à côté de Xavi et Busquets, insiste-t-il. Le problème, c'est que c'est le seul à pouvoir jouer sur les extérieurs en continuant à être bon. Du coup, on le met là, mais il est tellement génial à l'intérieur que c'est un peu dommage de s'en priver.» Dommage, mais pas préjudiciable en atteste sa complicité avec Alba. Denoueix encore : «En même temps, il faut être con pour ne pas s'entendre avec Iniesta». Après avoir fermé les portes de la Masia à Alba en 2005 parce qu'il le trouvait trop limité physiquement, le Barça a revu ses positions. Et déboursé 14 millions d'euro à Valence pour les réunir. Décidément, l'un ne va plus sans l'autre. - Emery TAISNE, à Donetsk

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Foot - Euro - Finale : L'Italie a su s'adapter


Depuis le premier match entre l'Espagne et l'Italie en phase de poules (1-1), le 10 juin dernier, la Nazionale a beaucoup évolué. Elle se présentera cette fois dimanche pour la finale avec de nouvelles certitudes et ne jouera pas le match nul.

Pour une fois au moins les pronostiqueurs seront d'accord : aucun d'entre eux ne cochera la case du milieu (N) au moment de valider sa grille avant la finale de l'Euro, dimanche entre l'Espagne et l'Italie. Contrairement au premier match entre les deux équipes, en phase de poules, lors duquel elles s'étaient neutralisées (1-1), il n'y aura pas de match nul cette fois, c'est une certitude. Car en finale, il faut toujours un vainqueur. Le résultat de cette deuxième rencontre sera donc forcément différent du premier. Mais ce n'est pas le seul changement attendu. Les autres se situeront tous a priori côté transalpin. Non seulement parce que les Espagnols n'ont aucune raison de changer leur système bien rodé, qui leur a déjà fait tout gagner, mais plus sûrement parce que les Italiens ont évolué depuis trois semaines, à mesure qu'ils progressaient dans la compétition. Et pas qu'un peu...

Une assise défensive plus confortable et plus sûre
L'évolution la plus frappante de la Nazionale, c'est avant tout sa défense remaniée à plusieurs reprises. D'abord composée de trois joueurs axiaux (Chiellini, De Rossi, Bonucci), elle a montré quelques signes de fragilité inquiétants contre la Roja en ouverture. Mais ne s'est inclinée qu'une fois face à la meilleure équipe du monde, ce qui a poussé Cesare Prandelli à la reconduire lors du deuxième contre la Croatie (1-1). Là encore, l'arrière-garde italienne a fini par craquer, sans doute en grande partie à cause de son manque d'automatismes. Face à l'Irlande (2-0), Prandelli a donc tout changé, profitant du retour de Barzagli, qui avait débuté le tournoi blessé. De Rossi est remonté au milieu devant une ligne de quatre, permettant tout de suite à son équipe de retrouver une assise défensive plus confortable, et plus sûre. Seulement il était dit que dans cet Euro, jamais l'Italie ne pourrait enchaîner deux rencontres avec les mêmes hommes. Chiellini blessé et absent contre l'Angleterre (0-0, 4 tab à 2) puis Abate à son tour forfait face à l'Allemagne (2-1) n'ont pas empêché leur sélection d'avancer. Dimanche, tout le monde devrait enfin être apte. Un luxe dont Prandelli ne va certainement pas se plaindre.

«Nous avons progressé, dans la condition physique comme dans la condition psychologique. Nous ne devons pas avoir peur de la confrontation avec eux.»L'autre modification tactique qui a touché les Azzurri s'est produite au milieu, avec le remplacement de Thiago Motta par Riccardo Montolivo en soutien des attaquants. Titulaire face à l'Espagne le 10 juin dernier et premier choix de Prandelli pour occuper ce poste, le Parisien s'est lui aussi blessé. Par la force des choses donc, son équipe a dû s'adapter. Et en son absence, le Florentin a saisi sa chance. Par sa justesse de passe et sa vision du jeu, il a étonné. Si son sélectionneur décide de le reconduire en finale, il posera assurément des problèmes aux Busquets et consorts. Tout comme Mario Balotelli, devenu au fil des matches le danger n°1 de l'Italie. «Il a un énorme potentiel et un très bon entraineur (Roberto Mancini) qui l'aidera à grandir, a estimé Prandelli, vendredi en conférence de presse. Mario voudra réitérer sa prestation contre l'Allemagne (NDLR, il a marqué un doublé)», qui lui permet d'arriver en pleine confiance le jour J. «Nous avons progressé, dans la condition physique comme dans la condition psychologique, a ajouté le technicien. Nous ne devons pas avoir peur de la confrontation avec eux. Nous devons avoir le courage de jouer, avec nos idées, avec nos qualités». Le message est lancé ! - H.S.

L'authenticité, ne jamais tricher, ni avec soi-même, ni avec les autres, il n'y a que ça de VRAI !!

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Foot - Euro - Italie : Buffon : «Une mentalité unique»


Même si l'Italie ne partira pas favorite contre l'Espagne, dimanche en finale de l'Euro, Gianluigi Buffon estime que la solidarité affichée par la Nazionale peut lui permettre de créer «la surprise» jusqu'au bout.

«Gianluigi Buffon, pour quelle(s) raison(s) l'Italie pourrait-elle gagner la finale de l'Euro ?
Sur le papier, l'Espagne a plus de chances que nous. Ils ont gagné beaucoup de trophées, engrangé beaucoup de confiance... Nous, on est davantage une surprise, mais j'espère qu'on le restera jusqu'à la fin. Il y a quelque chose d'unique dans la mentalité italienne, tout le monde a beaucoup de respect pour le maillot national. Nous sommes tous solidaires, sur la même longueur d'onde. C'est notre force.

Quel joueur redoutez-vous le plus dans cette équipe espagnole ?
L'Espagne a tellement de bons joueurs... Si je disais que j'avais une préférence, ce serait manquer de respect aux autres. Ils ont dominé le football mondial lors des six dernières années, il faut juste les féliciter. Est-ce que remporter un troisième trophée d'affilée peut leur ajouter de la pression ? A leur place, je serais surtout heureux. C'est un avantage pour eux d'avoir cette mentalité de gagnants. Mais sur le terrain, les deux équipes partiront à 0-0.
«Malgré notre quatre titres de champion du monde, on a su se montrer humbles et changer notre style de jeu.»Jusqu'à présent, l'équipe d'Italie était surtout réputée pour sa rigueur défensive. Comment expliquez-vous le changement opéré depuis le début de l'Euro ?
Malgré notre quatre titres de champion du monde, on a su se montrer humbles et changer notre style de jeu. Le coach a été fantastique. Il nous a donné ses instructions, il nous a montré le chemin. Sans lui, ça n'aurait pas été facile.»

Et tu es de loin le Meilleur Gardien du Monde, Gigi !!!!!

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Foot - Euro - Italie : Cassano, l'atout coeur


Opéré du coeur il y a huit mois, Antonio Cassano sera titulaire dimanche en finale de l'Euro contre l'Espagne (20h45). L'attaquant de l'AC Milan est indispensable au système de Cesare Prandelli.

Nous sommes le samedi 30 octobre 2011 et la peur s'empare des joueurs du Milan. Antonio Cassano vient de s'écrouler dans l'aéroport lombard au retour d'une rencontre remportée la veille chez la Roma (3-2). L'attaquant international italien, à l'origine du troisième but d'Ibrahimovic, est immédiatement hospitalisé suite à un accident vasculaire cérébral (ictus ischémique) causé par un problème cardiaque (perméabilité du foramen ovale interauriculaire). Opéré du coeur le 4 novembre, beaucoup pensent qu'il ne pourra plus rejouer au foot. Huit mois plus tard, le natif de Bari âgé de 29 ans sera pourtant titulaire en finale de l'Euro face à l'Espagne.

Un schéma fait pour lui donner des duels avec les défenseurs.
Médicalement, c'est un miracle pour le joueur qui n'a refoulé les terrains que le 7 avril contre la Fiorentina (1-2). Mais sportivement, il faut souligner que Cassano (10 buts en 34 capes) est indispensable au système de jeu mis en place par Cesare Prandelli. «Notre début de match contre l'Allemagne (2-1) a été très bon. Nous pensions bien pouvoir leur faire mal au milieu et l'idée était de permettre à Cassano d'avoir de nombreux duels à un contre un», avait-il révélé après la rencontre. Joueur fantasque, terminant souvent les matches en slip après avoir donné son équipement aux supporters, c'est une personnalité à part mais très appréciée par ses équipiers. «J'aime sa folie, sa façon de dire les choses, de se comporter dans le vestiaire. C'est une vraie valeur ajoutée et il se sous-estime en matière de leadership», a tenu à expliquer son capitaine Gigi Buffon. «Je ne suis pas surpris, a ajouté son sélectionneur, samedi. Il a une détermination exceptionnelle. Il a travaillé très dur. Je ne sais pas si sa maladie l'a rendu plus fort, mais devenir père l'a rendu plus responsable».
«Quand il jouait au Real, il était dans une autre phase de sa vie. Cela n'avait rien à voir avec les choses impressionnantes qu'il montre aujourd'hui sur le terrain», avertit Iker Casillas.En tout cas, ses adversaires craignent sa technique, son caractère imprévisible et sa complémentarité avec Balotelli. Auteur d'une passe décisive pour Balotelli face à l'Allemagne (2-1), il avait marqué en poule face à l'Irlande (2-0). Des performances qui ne sont pas passées inaperçues chez les Espagnols, notamment ceux qui le connaissent bien pour avoir joué avec lui lorsqu'il portait le maillot du Real Madrid (quatre buts en 29 matches joués de janvier 2006 à août 2007). «Il faudra essayer de neutraliser Cassano. Il est beau à voir jouer, même à l'entraînement, se rappelle ainsi Sergio Ramos. S'il y a bien un danger, dans cette équipe, il s'appelle Cassano.» «Quand il jouait au Real, il était dans une autre phase de sa vie. Cela n'avait rien à voir avec les choses impressionnantes qu'il montre aujourd'hui sur le terrain», avertit Iker Casillas. Pas au top physiquement, remplacé au cours des cinq matches joués par l'Italie depuis le début de cet Euro, "Fantantonio" n'est plus qu'à un pas d'un premier titre avec une Nazionale qui l'adore.

FORMIDABLE Leçon de vie que son Histoire perso !!

FORZA ITALIA !!!

Vamos España !!!!!

ESPAÑA = CAMPEAONA !!!!!!!!!!!!!!!!!

CAMPEONAAAAAA

Pauline a écrit:

CAMPEONAAAAAA

Bravo !!!!!!!