Le topic des "Bleus", l'équipe de France de football - 2

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Blanc et les «Brigades du Tigre»


Laurent Blanc est apparu particulièrement décontracté à la veille de la réception des Etats-Unis en amical. Au point d'entonner l'air de son feuilleton préféré.

Signe que la venue des Etats-Unis au stade de France, en amical, ne suscite pas une pression débordante chez les Bleus, Laurent Blanc était d'humeur badine devant la presse, jeudi soir. Pas suffisamment pour dévoiler sa composition d'équipe. Mais assez pour entonner l'air des Brigades du Tigre, «son feuilleton préféré», lorsqu'un confrère lui demanda l'identité des joueurs qu'ils comptaient aligner. A l'exception de Jérémy Mathieu, partant certain, le sélectionneur n'a (presque) rien laissé filtrer. Tout juste a-t-il confirmé que ce France-USA se prêtait davantage à donner du temps de jeu aux Koscielny, Giroud et autre Debuchy que la réception de la Belgique quatre jours plus tard. «Après, est-ce que ça sera 90, 45 ou 20 minutes, c'est le fil conducteur du match qui nous le dictera».

Ce qui semble acquis, c'est que le technicien n'aura pas trop à se creuser les méninges pour envoyer des joueurs en tribunes, ce perpétuel crève-coeur qui l'avait poussé à envisager une première liste de seulement 18 joueurs pour ce match. Si les blessures de Yohan Cabaye (aine), Loïc Rémy (adducteurs) et de Florent Malouda (grosse béquille à une cuisse) «évoluent bien», «ça sera certainement trop court pour vendredi», a-t-il révélé. Alors qu'on l'interrogeait sur ses choix, sur ses attentes et sur ce que ce match pouvait changer, il a rappelé que «rien n'était figé» au sujet d'une présumé hiérarchie. Au poste d'arrière gauche, par exemple. «J'ai vu quelques matches de Valence, et Jérémy Mathieu a un rôle important. Au poste de latéral comme au milieu, il amène sa qualité de centres et de frappes. Sur ce côté, je pense qu'on a une animation offensive à améliorer. Lui peut le faire...». Pour le reste, le sélectionneur se dit davantage centré sur «les principes de jeu qu'il souhaite mettre en place» que sur l'opposition que leur proposeront les USA. «C'est ce à quoi on aspire, mais ça demande du temps».

Face à cette volonté et en l'absence de Samir Nasri, forfait, quelle importance revêt le rôle de Franck Ribéry ? Doit-il être le dépositaire du jeu tricolore ? Doit-il se mettre au service de Karim Benzema ? «Son style, vous le connaissez, a répondu le sélectionneur. Ce n'est pas quelqu'un qui détient les clés du jeu. C'est plutôt un joueur qui est capable sur un exploit personnel de débloquer une situation. Même s'il est capable de marquer, il le dit lui-même, ce n'est pas un buteur dans l'âme. Lui, il préfère provoquer sur un côté, éliminer 2 ou 3 joueurs et délivrer des passes décisives. Je pense qu'un joueur comme Mario Gomez doit être content de l'avoir à ses côtés». A l'image de ce qu'il avait déjà déclaré par le passé, Blanc espère désormais qu'il parviendra à faire profiter les Bleus de sa forme éblouissante affichée au Bayern. Le contexte s'y prête. - Emery TAISNE, au Stade de France

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Une charnière Rami-Koscielny


Si l'on connaît la défense qui évoluera vendredi soir contre les USA, quelques doutes subsistent sur le système dans lequel évolueront les Bleus.

Fait inhabituel, mais en adéquation avec le caractère amical de ce France - Etats-Unis, Laurent Blanc a ouvert l'intégralité de la dernière séance d'entraînement des Bleus à la presse, jeudi soir, au Stade de France. Si les intentions du sélectionneur se précisent, elles n'apparaissent pas encore tout à fait limpides. Parmi les indications du jour, la confirmation d'une défense inédite face aux USA. Outre Jérémy Mathieu, Laurent Koscielny honorera lui aussi sa première sélection. Le défenseur d'Arsenal a disputé toute la séance aux côtés d'Adil Rami. Comme face à l'Albanie, le mois dernier, Mathieu Debuchy occupera, lui, le couloir droit.

Parmi les autres certitudes : Yann M'Vila et Marvin Martin devraient être titularisés au milieu. Déjà associés la veille, les deux joueurs ont de nouveau travaillé en ensemble dans un 4-4-2. Reste à savoir si le sélectionneur optera pour ce système, lui qui avait affirmé un peu plus tôt qu'il se concentrait davantage sur les principes de jeu qu'ils souhaitaient mettre en place que sur la qualité de son adversaire. Si c'est le cas, Kevin Gameiro et Karim Benzema débuteront tous les deux en pointe. Avec Jérémy Ménez à droite, et Franck Ribéry à gauche.

L'hypothèse d'un 4-3-3 n'est cependant pas totalement exclue. D'abord parce que Laurent Blanc a affirmé que les indications que l'on pouvait tirer de ses entraînements n'étaient pas toujours exactes...

L'hypothèse d'un 4-3-3 n'est cependant pas totalement exclue. D'abord parce que Laurent Blanc a affirmé que les indications que l'on pouvait tirer de ses entraînements n'étaient pas toujours exactes. Ensuite parce que les Bleus ont également travaillé ce système, mercredi soir à Clairefontaine. Dans ce cas de figure, Alou Diarra (qui a toutefois évolué en...charnière centrale jeudi soir pour faire le nombre) constituerait la pointe basse du triangle du milieu, tandis qu'Olivier Giroud pourrait, lui, fêter sa première cape. S'il n'a jamais évolué avec les autres joueurs offensifs pressentis pour débuter contre les USA lors de l'opposition à huit contre huit -avec Maxime Gonalons dans un rôle d'électron libre-, l'attaquant montpelliérain avait été associé à Menez et Ribéry, la veille. Il fait, de surcroît, partie des joueurs que Blanc souhaite voir évoluer au plus haut niveau. D'entrée de jeu ? - E. T., au Stade de France

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Lloris : «Le potentiel et l'envie»


Hugo Lloris espère que les Bleus entretiendront leur dynamique positive contre les USA, vendredi, en amical. Il souhaite que cette série d'invincibilité (15 matches) s'étire jusqu'à l'Euro.

«Hugo Lloris, à quel type de match vous attendez-vous contre les Etats-Unis ?
Les matches ne sont jamais joués d'avance. Je connais certains de leurs joueurs qui évoluent en Europe, moins ceux qui jouent dans leur Ligue. C'est une équipe athlétique, avec des joueurs rapides, modernes... On risque d'avoir un défi physique. Même si là-bas, le foot n'est pas le sport numéro un, ces dernières années, ça a quand même évolué, ils ont une équipe compétitive. Ça ne sera pas évident, mais le fait que ce soit un match amical va nous permettre de nous concentrer sur notre façon de jouer. On a pas mal de détails à peaufiner avant l'Euro.

Après une année à lutter pour la qualification à l'Euro, est-ce plaisant de jouer deux matches sans enjeu ?
Il y a moins de pression, mais on reste des compétiteurs. On a quand même un Euro à préparer. Même si ça paraît encore loin, ça va arriver très vite.

Êtes-vous attaché à votre série d'invincibilité (15 matches) ?
C'est important pour ce climat de sérénité qui règne actuellement et pour le degré de confiance. L'objectif, c'est de garder ça jusqu'à l'Euro. On en a le potentiel et l'envie. Les victoires conditionnent beaucoup le reste.

Durant ces deux matches, Laurent Blanc devrait effectuer beaucoup de changements. Les anciens ont-ils une obligation de performance par rapport aux nouveaux ?
Déjà, on commence à tous se connaître. Quels que soient les joueurs qui seront titularisés, il y a un climat de confiance qui règne, un sens du devoir et de la responsabilité. Tout le monde a cette obligation de performance. S'il y a des changements, ça demandera simplement plus de concentration et de communication que d'habitude.

C'est la troisième fois d'affilée que vous vous présentez devant nous. Vous habituez-vous à ce nouveau rôle ?
Je fais partie, avec d'autres, de ceux qui étaient au début de l'aventure. On a connu une Coupe du monde, on a une petite expérience, un certain vécu, mais honnêtement, le brassard, ça reste secondaire. On a tous des responsabilités. Ce qu'on recherche, c'est la performance, que l'équipe de France gagne et qu'elle aille le plus loin possible à l'Euro».

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Et sans la pression, alors ?


Un mois après leur qualification laborieuse aux dépens de la Bosnie, les Bleus entament leur préparation à l'Euro contre les USA vendredi (21h00).

Les préoccupations ne sont plus les mêmes. Et on ne s'en plaindra pas. Pendant que le Portugal doit en découdre avec une connaissance commune, la Bosnie, pour tenter de valider son billet pour l'Euro, l'équipe de France, elle, est déjà entrée dans la préparation de l'épreuve continentale. Bien sûr, les Etats-Unis et la Belgique n'ont pas le prestige de l'Angleterre, que les Bleus avaient battue il y a un an à Wembley (2-1), ni du Brésil croisé trois mois plus tard au Stade de France (1-0), et encore moins de l'Allemagne, contre qui les joueurs de Laurent Blanc s'étalonneront le 29 février prochain à Brême. Mais ces deux derniers matches de l'année civile suscitent, à défaut d'une réelle attente, une certaine curiosité. L'objet digne d'intérêt ? Le vent de fraîcheur que devrait insuffler Blanc dans son onze de départ, l'attraction Ribéry dont l'état de forme éblouissant au Bayen contraste toujours avec celui affiché en sélection. Mais aussi le visage que nous proposeront ses équipiers.

On n'ira pas jusqu'à dire que les Bleus ont des choses à se faire pardonner. Après le traumatisme de Knysna, avoir terminé premiers de leur groupe est une satisfaction qui ne se renie pas. Mais personne -et surtout pas Laurent Blanc- n'a oublié l'impression mitigée sur laquelle ils nous avaient quittés le mois dernier. Sous la pression, à travers les difficultés rencontrées pour imposer leur jeu, mais aussi la fébrilité affichée en première période dans un match que les Bosniens «méritaient de gagner», dixit Pjanic, les Bleus ont pu mesurer que leur croissance était encore loin d'être terminée. Quinze mois après l'arrivée de Laurent Blanc, et à l'exception d'un match référence signée à Sarajevo en octobre 2010, le projet de jeu que le sélectionneur souhaite instaurer reste un vaste chantier. Quoi de mieux que deux matches amicaux pour le faire avancer ?

Le temps où les USA s'offraient à la France comme une victime idéale pour faire le plein de buts et de confiance semble toutefois révolu. Si l'opposition reste largement dans leurs cordes, on n'attend pas des Bleus qu'ils s'imposent 6-0 comme leurs devanciers l'avaient fait à Paris en 1979. «Depuis plusieurs années, ils sont tout le temps qualifiés pour les grandes compétitions. Il ne faut pas les sous-estimer», assure toutefois Alou Diarra, qui a également réfuté le terme de «sparring-partner» pour qualifier la sélection désormais dirigée par Jürgen Klinsmann. Reste que, dans les faits, Blanc devrait plutôt profiter de ce match-là que de celui face à Hazard et ses équipiers pour procéder à des essais. Aux Mathieu, Debuchy, Koscielny et autre Giroud, dont le sélectionneur attend de savoir «s'ils ont le niveau international», d'apporter quelques éléments de réponse. A six mois de l'annonce de la liste des 23, il reste des places à gagner. Et une dynamique (15 matches sans défaite) à entretenir. - Emery TAISNE

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Amical au Havre en août 2012


Info L'Equipe. Entre la phase finale de l'Euro 2012, en juin prochain, et le début des qualifications pour le Mondial 2014, en septembre suivant, les Bleus disputeront au moins un match amical. L'adversaire reste à déterminer mais le lieu est connu : il s'agira du nouveau stade du Havre de 25 000 places, qui aura été inauguré quelques semaines plus tôt, le 12 juillet. Clin d'oeil à l'équipe de France : l'enveloppe de la nouvelle enceinte des Ciel et Marine, à l'entrée de la ville, aura une dominante... bleue.

Vendredi 11 novembre 2011
Match amical au Stade de France (21h00)
France - Etats-Unis

Mardi 15 novembre 2011
Match amical au Stade de France (21h00)
France-Belgique

Vendredi 2 décembre
Tirage au sort de la phase finale de l'Euro 2012, à Kiev (Ukraine)

Mercredi 29 février 2012
Match amical à Brême
Allemagne-France

Du vendredi 8 juin au dimanche 1er juillet
Euro 2012, en Ukraine et en Pologne

Août 2012
Match amical au Havre
Adversaire à déterminer

Vendredi 7 septembre 2012
Début des éliminatoires pour la Coupe du monde 2014
Finlande-France

Petite Victoire de la France face aux USA, 1/0 ............. Merci Rémy pour ton But d'entrée, les marseillais sont en forme , sinon r.a.s. ..................

Le Résultat est là mais quand on n'est pas capables d'y ajouter la manière face à un tel Adversaire, qui plus est chez soi ...............

Le Match Amical face aux Diables s'annonce ouvert !!!

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Rémy éclaire la nuit


Sept mois avant l'Euro, la France s'est imposée en amical face aux Etats-Unis (1-0), vendredi au SDF. Rémy a été décisif dès son entrée en jeu...

Ce devait être un match pour saisir sa chance dans l'optique de la construction de la liste des 23 qui iront à l'Euro. Partant du principe qu'il n'a pas fait beaucoup avancer le chantier collectif des Bleus, France - Etats-Unis a en partie répondu aux attentes. On attendait de voir à l'oeuvre les Giroud, Koscielny et autre Mathieu. L'individualité à avoir le mieux sorti son épingle du jeu se nomme finalement... Loïc Rémy. Alors que l'on voyait les joueurs de Laurent Blanc se diriger vers un nouveau nul, tant ils ont eu du mal à peser offensivement, l'attaquant marseillais a agrémenté leur série de 16 matches sans défaite d'une onzième victoire que les Américains auraient pu leur contester si Altidor, à la lutte avec Koscielny, avait obtenu le penalty qu'il réclamait en première période (20e).

Les sifflets qui ont accompagné le retour des Bleus aux vestiaires ont été suffisamment éloquents. On savait les USA difficiles à bouger. On ne s'attendait pas, en revanche, à ce que Ménez et ses équipiers éprouvent autant de difficultés à créer le danger devant la cage de Tim Howard. A l'exception d'une sortie dans les pieds de Benzema sur l'une des rares actions où les Bleus ont réussi à prendre la profondeur (45e), le portier américain d'Everton n'a rien eu à faire en première période. C'est dire si en l'absence de Nasri, forfait, et de Martin, sur le banc au profit d'Alou Diarra, les offensives tricolores ont manqué de folie et de justesse technique. Une satisfaction tout de même : l'apport offensif de Jérémy Mathieu, toujours dans le sens du jeu. Pour sa première sélection, le latéral gauche de Valence a beaucoup combiné avec Ribéry, en plus de prendre ses responsabilités à l'image de ces deux coups francs qu'il a lui-même frappés (26e, 40e).

Ce n'est donc pas un hasard si les Bleus se sont montrés les plus dangereux sur phases arrêtés. En l'espace de deux minutes, Benzema a buté sur la barre transversale d'Howard à la suite d'un corner de Ribéry (55e), avant de trouver les gants du gardien américain sur coup franc (56e). C'était avant que la valse des changements (entrées successives de Giroud et Gonalons à la 60e, puis de Rémy et Martin à la 65e) ne donne un souffle de fraîcheur au onze tricolore et à ses intentions. Après une double occasion avortée de Rémy et Giroud (70e), l'attaquant de l'OM, lancé en profondeur par Martin, a confirmé ses bonnes dispositions en Bleu en inscrivant son 4e but en 16 sélections (72e). Avec un peu de plus de précision, Giroud aurait pu, lui aussi, enjoliver une soirée dont il se souviendra de toute façon longtemps (90e). Hormis Koscielny, Mathieu et lui, ils ne sont pas nombreux à pouvoir en dire autant.

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«Pas un match parfait»


Satisfaits du résultat, les Bleus reconnaissent malgré tout qu'ils auraient pu «faire mieux» contre les Etats-Unis(1-0), vendredi soir.

Il y a ceux comme Alou Diarra qui estiment que la victoire remportée vendredi soir contre les USA (1-0) est «méritée». Et les autres comme Loïc Rémy qui, au contraire, reconnaissent qu'elle «ne reflète pas tout à fait» les difficultés rencontrées. «On a encore eu beaucoup de déchets dans le jeu», a notamment souligné l'attaquant marseillais, qui a délivré son équipe à la 74e minute. Dans l'ensemble, toutefois, tous les joueurs tricolores ont voulu retenir un résultat qui permet aux Bleus d'entretenir leur dynamique positive. Cela fait désormais seize matches (et onze victoires) que les Bleus sont invaincus. «Ce type de match doit servir à engranger un maximum de confiance, a encore rappelé Rémy. C'est ce qu'on a fait.»

Pour autant, ce succès ne peut pas totalement occulter la déception engendrée par les promesses du 4-4-2 aligné par le sélectionneur au coup d'envoi. «Ça a été un match difficile contre une formation bien regroupé, admet Kevin Gameiro qui n'a jamais réussi à se mettre en position de tir en première période. Forcément, pour un attaquant, c'est frustrant de n'avoir pas beaucoup de ballons à se mettre sous la dent». «On n'a pas trop l'habitude de ce système, appuie Karim Benzema. On a essayé de combiner, mais ça n'a pas tout le temps fonctionné...» Qu'a-t-il manqué au juste ? «Un peu plus d'entente offensive entre les quatre devant, estime encore l'attaquant du Real Madrid. A revoir à l'entraînement...» «On aurait pu être meilleure dans l'utilisation du ballon», résume Hugo Lloris.

S'il s'accorde à dire que son équipe «aurait pu mieux faire», Laurent Blanc assure pour sa part avoir vécu cette rencontre relativement sereinement. «Autant je suis agacé certaines fois, autant là, sur ce match, au niveau du stress, je n'en avais guère». Satisfait du comportement des nouveaux (Koscielny, Mathieu, Giroud et Koscielny), le sélectionneur regrette cependant «les mauvais choix» effectués en première période. «Quand vous avez 4 attaquants, les espaces sont durs à trouver et il n'y avait pas de passeur, a-t-il expliqué. C'est toute la problématique d'un 4-4-2. Il faut qu'il y ait un attaquant qui décroche pour servir l'autre en profondeur». Ce qui ne l'empêche pas d'avoir «envie» de revoir à terme ce schéma tactique. En résumé, les Bleus ont gagné. Mais comme souligne Mathieu Debuchy, ce n'était «pas un match parfait».

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Mathieu : «J'ai fait le job»


Contre les USA vendredi soir, Jérémy Mathieu a fait coup double : première sélection et première titularisation. Le latéral gauche espère avoir marqué des points.

«Jérémy Mathieu, comment avez-vous vécu cette première sélection ?
J'avais un peu la pression avant le match. Je me suis dit qu'il fallait vite que je rentre dedans. C'est ce qui s'est passé. Le premier ballon et les premiers contacts m'ont permis de me sentir vite à l'aise, en confiance. J'ai essayé de jouer comme je sais le faire. Il fallait se lâcher pour marquer des points.

Justement, pensez-vous en avoir marqué ?
Il faut demander ça au coach, mais je pense avoir fait le job. Même si j'ai raté quelques trucs, dans l'ensemble, j'ai été assez costaud.

Qu'avez-vous ressenti au moment de la Marseillaise ?
De la fierté. Ce moment, ça faisait longtemps que je l'attendais, et je ne suis pas prêt de l'oublier. Mais maintenant que j'ai fêté ma première sélection, je ne veux pas m'arrêter-là. Le plus dur, c'est de revenir et de jouer. Dès mardi contre la Belgique ? C'est au coach de décider. Je sais qu'il compte faire tourner, mais comme tout joueur, oui, j'en ai envie.

On vous a vu souvent vous porter vers l'avant, et même tirer quelques coups francs...
C'est mon jeu qui veut ça. Avec Franck (Ribéry), on a beaucoup combiné, même si je suis un peu moins monté en deuxième période. Pour les coups de pieds arrêtés, c'était une consigne du coach. Tout ce qui était à gauche, c'était à moi de m'en charger, même si j'en ai raté un. Il a voulu me donner un peu de responsabilité.

Que vous a-t-il dit à la fin du match ?
Il a juste félicité tout le monde. On est dans la continuité, on a gardé notre cage inviolée... C'était une bonne soirée. Même si on sait qu'on a encore des choses à améliorer dans notre jeu, l'important, c'était de rester invaincu. Tout le monde est content.»



Laurent Blanc sur la prestation des nouveaux (Giroud, Gonalons, Koscielny et... Mathieu): «Ils se sont bien comportés. Ils ont amené ce qu'on attendait d'eux, notamment Jérémy Mathieu sur le côté gauche. Ce que je retiens, c'est la performance collective, une victoire de plus. Ce qui m'a plu, c'est que les joueurs ont essayé de bien jouer au football. Dans la conquête du ballon, on a été bon. Je suis satisfait même si on aurait pu mieux maîtriser les situations offensives et les joueurs n'ont pas fait les meilleurs choix, sinon on aurait pu marquer plus de buts.» - E. T., au Stade de France

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Gonalons voit plus loin


Entré à l'heure de jeu, Maxime Gonalons a fêté sa première sélection contre les USA (1-0), vendredi soir. Il vise désormais l'Euro.

Sa convocation surprise pour pallier le forfait de Samir Nasri, mercredi, lui avait déjà procuré «beaucoup d'émotions». Alors une première sélection au Stade de France contre les Etats-Unis (1-0), deux jours seulement après avoir intégré le groupe Bleu, Maxime Gonalons ose à peine en parler. «Je ne m'y attendais pas spécialement, confie-t-il, des étoiles encore plein les yeux. Quand le coach a fait appel à moi, je me suis échauffé correctement, j'ai essayé de me préparer du mieux possible pour rendre une copie propre. Au final, ça ne s'est pas trop mal passé».

Inévitablement, le milieu de terrain de l'OL n'a pas pu s'empêcher de se poser «pas mal de questions» lorsque Laurent Blanc lui a demandé de retirer son survêtement à la 60e minute de jeu. Cette demi-heure passée sur le terrain, il «a essayé de la savourer» autant que possible. Son regard s'est-il souvent tourné vers le chronomètre ? «C'est vrai que j'aurais pu espérer jouer plus, s'amuse-t-il. Mais je ne vais pas non plus faire la fine bouche. Je ne me prends pas la tête. Je suis rentré, on a gagné et fait plaisir à notre public. C'est bien pour la confiance».

L'appétit venant en mangeant, Gonalons ne compte pas s'arrêter là. A 7 mois de l'Euro, participer à l'épreuve continentale est devenu un vrai objectif. «Oui, bien sûr, dit-il. Même si je suis jeune, si je suis là, c'est que j'ai les qualités pour». Celui qui s'était révélé à Anfield le 20 octobre 2009 sait néanmoins que seules ses performances en club lui permettront d'y prétendre. «Si j'y arrive sur la durée, on verra bien ce qui se passera...» En attendant, il a prévu d'offrir son premier maillot bleu à ses parents. Un maillot floqué du numéro 11, un 11 novembre 2011. «On en rigolait tout à l'heure avec Anthony Réveillère. C'est peut-être un signe du destin.» - Emery TAISNE, au Stade de France

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Le spectre du 4e chapeau


La victoire de la Croatie en Turquie (3-0) vendredi n'a pas arrangé les affaires des Bleus, qui voient grandir le risque de se retrouver dans le 4e et dernier chapeau lors du tirage au sort de l'Euro, prévu le 2 décembre à Kiev. La France est 12e des coefficients UEFA, selon le classement publié le 12 octobre et qui sera actualisé après les barrages retour du 15 novembre. Or, avec l'Ukraine et la Pologne classées en tant qu'organisateurs dans le premier chapeau des têtes de série, la France recule de fait au 14e rang pour la répartition théorique en vue du tirage.

Dans ce classement, seuls la Croatie (7e) et le Portugal (11e), sont actuellement en barrages. Il faudrait donc que ces deux pays soient éliminés en barrages pour que la France se retrouve dans le 3e chapeau. Si le sort du Portugal reste encore indécis après son nul en Bosnie (0-0) vendredi soir en barrage aller, la messe semble être dite en faveur de la Croatie. Si les Croates gardent leur avantage chez eux, la France sera condamnée au 4e et dernier chapeau.

Le pire tirage, dans un groupe de la mort, serait alors : Espagne, Allemagne, Suède et France ! Un tirage plus clément serait, par exemple, Pologne, Russie, Grèce et France.

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Cabaye et Malouda s'entraînent


Handicapés respectivement par une blessure à l'aine et par une grosse béquille à une cuisse depuis le début du rassemblement, Yohan Cabaye et Florent Malouda sont de nouveau opérationnels.

Ménagés depuis le début du rassemblement, Yohan Cabaye (aine) et Florent Malouda (cuisse) ont pris part sans gêne apparente à la séance d'entraînement des Bleus samedi, au lendemain du succès contre les Etats-Unis (1-0) vendredi soir en amical. Sous le regard des adhérents de l'UNFP venus fêter le 50e anniversaire de l'organisme au Stade de France (dont l'ancien Ballon d'Or France Football Raymond Kopa, l'ancien sélectionneur des Bleus Michel Hidalgo, les trois champions du monde 1998 Lilian Thuram, Christian Karembeu et Bernard Diomède, mais aussi Just Fontaine, Ludovic Giuly ou encore Jean-Alain Boumsong), les deux joueurs ont participé à des ateliers de circulation et frappes de balles en compagnie des remplaçants de la veille.

Alors que le trio Sakho-Abidal-Réveillère - pressenti pour débuter contre la Belgique, mardi soir en amical - a également effectué quelques exercices de vivacité à part, les titulaires se sont, eux, contentés d'un footing et de quelques jongles sous la houlette d'un préparateur physique. La séance s'est conclue par une petite opposition à cinq contre cinq avec Cabaye en électron libre. D'un côté : Carrasso, Réveillère, Abidal, Martin et Rémy. De l'autre Mandanda, Sakho, Gonalons, Malouda et Giroud. Sauf mauvaise surprise, Laurent Blanc devrait pouvoir compter sur l'ensemble de ses troupes contre les Diables Rouges.

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Rémy : «Devenir titulaire»


Buteur contre les Etats-Unis (1-0), vendredi soir en amical, Loïc Rémy ne cache plus ses ambitions. Il vise désormais une place de titulaire.

Loïc Rémy avait des petits yeux au moment de se présenter devant la presse au lendemain du succès arraché contre les Etats-Unis (1-0), vendredi soir en amical. «La nuit a été courte», s'est-il excusé. Comme il le fait à chaque fois qu'il marque, l'attaquant de l'Olympique de Marseille a revu les images de son but, son quatrième en seize sélections. Il a aussi revisionné les occasions manquées par les Bleus -«parce que ça fait toujours progresser»-. Et plus particulièrement celle qu'il s'était procuré quelques minutes avant son but libérateur sur une action jumelle. «J'aurais peut-être dû la frapper du coup de pied, ça aurait été un choix plus judicieux», regrette-t-il encore. Il y un an, lorsqu'il était le joueur «timide qui venait d'arriver à l'OM», Rémy ne cache pas qu'il aurait «peut-être gambergé» après ce raté. «Aujourd'hui, je me pose moins de questions face au but». C'est ce que tendent à prouver les statistiques.

Depuis la rentrée des classes au mois d'août, l'ancien Niçois est tout simplement le meilleur réalisateur des Bleus avec trois buts à son compteur. A gauche comme face au Chili, dans l'axe ou à droite comme face à l'Albanie et les Etats-Unis, Rémy démontre par son efficacité qu'il peut légitimement prétendre à une place dans le onze. «Je me donne les moyens de mes ambitions, dit-il. J'aspire à devenir titulaire». Même s'il ne souhaite pas «lancer des déclarations à tout va», le Marseillais se verrait bien s'installer sur le flanc droit de l'attaque tricolore, lui qui évolue pourtant dans... l'axe en club. «Mais par rapport aux progrès que j'ai encore à faire à ce poste, je me sens plus à l'aise à droite», explique-t-il. Et puis, dans l'axe, il y a aussi Karim Benzema «qui est bien ancré», rappelle-t-il. «On connaît ses stats, c'est une gâchette. Mais si derrière, il y a un ou deux joueurs qui peuvent suivre la cadence, ça ne peut être que positif». Ce qu'il n'aimerait pas, en revanche, c'est être perçu comme «un joker de luxe». Il a «d'autres ambitions».

Remplaçant vendredi soir en raison d'une gêne récurrente aux adducteurs (il s'est toutefois montré rassurant sur ce sujet), Rémy ne sera pas loin d'atteindre son objectif «s'il continue à être performant et à marquer des buts», souligne Laurent Blanc. Sa réussite n'étonne pas, en tout cas, Maxime Gonalons avec qui il avait évolué chez les jeunes à Lyon. «Par rapport à son talent et sa mentalité, j'ai toujours cru qu'il allait réussir», affirme le néo-international. L'intéressé, lui, ne va pas jusque-là. Parfois, il se dit même «surpris» par sa progression. A quoi l'attribue-t-il ? Principalement à l'expérience prise en Ligue des champions avec l'OM et à son entraîneur Didier Deschamps. A son contact, Rémy dit avoir «énormément progressé mentalement». Tactiquement, le technicien lui a également permis d'améliorer la qualité de ses appels, lui qui est «l'un des rares joueurs marseillais à prendre la profondeur». Un atout également indispensable en sélection, comme il a encore pu le démontrer vendredi.

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Koscielny :«Bousculer la hiérarchie»


Laurent Koscielny, qui a fête sa première sélection en équipe de France contre les Etats-Unis (1-0), vendredi, assure ne pas se sentir inférieur à Adil Rami et Philippe Mexès, les deux titulaires habituels en défense centrale.

«Laurent Koscielny, comment jugez-vous votre première sélection ?
Je suis satisfait. Ma première mission, c'était de ne pas prendre de but. On y est arrivé et en plus, on a gagné. A l'avenir, quand on pensera à ma première sélection, on retiendra la victoire.

En tant qu'ancien défenseur, Laurent Blanc vous a-t-il donné des conseils particuliers ?
Non. Il nous a simplement dit de nous lâcher, de jouer notre jeu, qu'il n'y avait pas de pression parce que c'était un match amical... J'ai essayé de me montrer le plus sérieux possible, d'être propre dans mes relances. J'aurais peut-être aimé avoir un attaquant un peu plus dur en face de moi, mais les USA nous ont quand même posé des problèmes. Défensivement, c'était costaud. Ce sont des matches où il faut rester concentré 90 minutes, qui peuvent nous aider à progresser.

Avez-vous craint que l'arbitre vous sanctionne d'un penalty pour une faute sur Altidore à la 20e minute ?
Non, pas du tout.

A-t-on davantage de pression lors d'un match international ?
Au niveau technique et du rythme, c'est pareil que la Ligue des champions. Au niveau de la pression, en revanche, c'est différent, tu joues quand même pour ton pays. Même si tu n'as pas les jambes qui tremblent, tu as quand même plus de pression. Mentalement et physiquement, ça peut t'user.

Pensez-vous faire partie de la liste des 23 qui iront à l'Euro ?
Il y a toujours un doute, il ne faut jamais être confiant à 100%. D'ici la liste, il reste énormément de matches pour se montrer. Pour le moment, dans ma tête, je ne suis pas dans le groupe. Mon but, c'est de continuer à travailler pour être meilleur à chaque match. On verra le reste à la fin du Championnat.

Selon vous, la hiérarchie en défense centrale est-elle figée ou bien caressez-vous l'espoir de «piquer» la place de l'un des deux titulaires : Rami ou Mexès ?
Faire partie du groupe serait déjà très bien. Mais la hiérarchie est aussi là pour être bousculée par les "petits". A moi de faire ce qu'il faut. Je ne suis pas inférieur à Rami et Mexès. La différence, c'est qu'eux connaissent le niveau international, mais je suis prêt à essayer de prendre une place. La concurrence est là pour m'aider à progresser et à grandir.»

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Foot - Bleus
Giresse : «Pas de vraie ossature»


Quatrième glorieux ancien à venir passer une journée avec les Bleus, Alain Giresse a donné son point de vue sur cette équipe de France.

Sa présence n'avait pas été annoncée dans le programme des Bleus. Au moment de se présenter devant nous, Alain Giresse lui-même ignorait encore ce qu'il allait dire aux joueurs de Laurent Blanc pendant les moments passés à leurs côtés. Comme Zinedine Zidane, Just Fontaine et Maxime Bossis avant lui, l'ancien international et actuel sélectionneur du Mali a été invité à partager son expérience avec la nouvelle génération tricolore. «Qu'on le veuille ou non, ça touche, a-t-il confié en préambule. Retrouver cette ambiance quand on a connu des moments forts en sélection, c'est forcément quelque chose d'émouvant. C'est un petit clin d'oeil agréable à l'histoire de l'équipe de France et au lien qui peut exister entre le présent et le passé.»

S'il n'a pas pu se rendre au Stade de France en raison du match amical du Mali programmé un peu plus tôt face au Burkina Faso (1-1), le technicien a malgré tout suivi la prestation des Bleus contre les Etats-Unis (1-0), vendredi soir. «Je pense qu'on est toujours en phase de recherche d'un collectif, d'un jeu..., a-t-il estimé. Il y a beaucoup d'incertitudes : dans le jeu, dans l'assemblage des lignes, dans le positionnement et la complémentarité... Il n'y a pas de vraie ossature». Ni de leader capable de tirer le collectif vers le haut. Giresse rappelle que les équipes de France «brillantes l'ont été parce qu'il y avait de grands leaders : Michel Platini et Zinedine Zidane». Sent-il un joueur dans l'effectif actuel capable de prendre le relais ? «Sur ce qu'il est en train de démontrer au Real, Benzema, pourquoi pas. Mais il n'y a pas de recette miracle pour s'affirmer. C'est sur le terrain, par rapport au jeu et à sa capacité à créer une adhésion autour de lui. Des joueurs comme ça, ça ne se crée pas. Ça se fait de manière naturelle».

Malgré tout, l'équipe de France «avance», a-t-il souligné en référence au chemin parcouru depuis le traumatisme de Knysna, «une plaie toujours ouverte». Alors qu'on lui demandait si le niveau de jeu affiché donnait tout de même matière à être inquiet à sept mois seulement de l'Euro, c'est «un passage obligatoire après 2010», a-t-il répondu. «Oui, ça peut être inquiétant, mais c'est aussi rassurant parce qu'il reste sept mois... On est peut-être dans une période moins heureuse, mais ça, c'est l'Euro qui nous le dira». En attendant, l'ancien international (47 sélections) avoue être séduit par Marvin Martin et son 1m71. «C'est un garçon plein de spontanéité, de fraîcheur et de lucidité dans sa qualité technique. Le débat sur les petits a toujours existé. Heureusement que des équipes comme le FC Barcelone et l'Espagne ont montré que le talent n'est pas lié à la taille du joueur». Du haut de son 1m63, Giresse parle en connaissance de cause. - E. T., à Enghien-les-Bains