Ballon d'Or 2011 - Entraineur 2011 - autres Distinctions 2011

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Foot - Amsud
Neymar élu meilleur joueur


Comme chaque année, le journal uruguayen El Pais désigne le meilleur joueur d'Amérique du sud. Après D'Alessandro en 2010, c'est Neymar qui a été élu en 2011 avec 130 votes sur 247 (un record depuis la création du prix il y a 26 ans). L'attaquant brésilien de Santos devance le nouveau joueur de Naples, Eduardo Vargas (qui évoluait à l'Universidad de Chile) et son équipier de Santos, Ganso. Oscar Tabarez, le sélectionneur uruguayen, a été élu meilleur entraîneur.

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Mourinho et Ronaldo ne verront pas Messi gagner


Le joueur portugais Cristiano Ronaldo et son entraîneur et compatriote José Mourinho n'assisteront pas lundi prochain à Zurich à la soirée organisée à l'occasion de la remise du Ballon d'Or FIFA.

Les deux stars du Real Madrid sont retenues à Malaga par le match retour des huitièmes de finale de la Coupe d'Espagne qui se jouera le lendemain.

Cristiano Ronaldo figure avec Lionel Messi et Xavi parmi les trois joueurs susceptibles de recevoir le Ballon d'Or.

Mourinho est avec Alex Ferguson (Manchester United) et Josep Guardiola (FC Barcelone) l'un des trois entraîneurs qui sera élu entraîneur de l'année. Le Real Madrid sera représenté lors de cette cérémonie par ses anciens joueurs Emilio Butragueno et Zinedine Zidane.

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Foot-ESP-Barça
Guardiola meilleur entraîneur


Pour la deuxième année consécutive, Pep Guardiola a été désigné comme le meilleur entraîneur du monde par la Fédération Internationale du Football, de l'Histoire et des Statistiques (IFFHS). Le technicien catalan devance José Mourinho et Sir Alex Ferguson.

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Foot - Ballon d'Or
Cruyff encense Messi


Johan Cruyff, a estimé dimanche dans une interview au journal argentin Olé que l'Argentin Leo Messi gagnerait "cinq, six, sept Ballons d'Or" dans sa carrière. « Messi sera le joueur à gagner le plus grand nombre de Ballons d'Or dans l'histoire. Il en gagnera cinq, six, sept, il est incomparable. Il joue un autre championnat», a confié l'ancien joueur et entraîneur du FC Barcelone dimanche.

Dans l'interview, le Néerlandais a d'ailleurs aussi tressé des éloges du milieu de terrain Xavi. « Xavi est l'âme du FC Barcelone. C'est le joueur qui a réellement réussi à faire grandir ce Barça-là. Il a de plus remporté avec la sélection espagnole le championnat d'Europe (en 2008) et la Coupe du monde (en 2010) et à mes yeux c'est une injustice de ne pas lui avoir donné un Ballon d'Or », a jugé le "Hollandais volant". L'attaquant du Barça, 24 ans, part en tout cas favori pour s'adjuger le Ballon d'Or 2011, qui sera remis lundi à Zurich au siège de la FIFA. Messi est opposé à Cristiano Ronaldo ainsi qu'à son coéquipier Blaugrana Xavi Hernandez.

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Foot - Ballon d'Or
Et de trois pour Messi ?

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Foot - Presse
Maazou 'Ballon de Plomb'
Moussa Maazou, Ballon de Plomb 2011 pour les Cahiers du Football.


A quelques heures de l'attribution du FIFA Ballon d'Or 2011, ce lundi soir à Zurich, les Cahiers du Football prennent le contre-pied, lundi, en décernant leur "Ballon de Plomb" annuel. Après Yohan Demont (2010), Mateja Kezman (2009) ou Frédéric Piquionne (2008), le magazine satirique "honore" l'attaquant nigérien Moussa Maazou.

Passé par Monaco et Bordeaux, actuellement prêté par le CSKA Moscou au club belge de Zulte-Waregem (D1), Maazou, qui a accumulé les pépins et les bévues dans l'Hexagone, devance le Marseillais André-Pierre Gignac et le Sochalien Modibo Maïga.

Les Cahiers rappellent quelques unes des perles du joueur de 23 ans. Il avait notamment expliqué ses difficultés à Bordeaux (2010-janvier 2011) par le style de jeu adopté par les Girondins. «Ici, il faut faire des passes, tout ça. On joue au football. C'est plus compliqué», avait-il dit. Moins drôle, Maazou s'était rompu les ligaments du genou droit après seulement 20 minutes de jeu lors de son premier match à Monaco où il venait d'être prêté. Il s'est encore récemment illustré dans les médias en déclarant : «Je n'ai rien à envier à un joueur du Real ou du Barça.» Pour l'humour (involontaire), il est même meilleur !

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Foot - FIFA Ballon d'Or
Messi, évidemmment !


Grand favori, l'Argentin Lionel Messi a reçu des mains de Ronaldo son troisième Ballon d'Or FIFA, le troisième d'affilée. Il devance Ronaldo et Xavi.

Lionel Messi, un Ballon d'Or entre les mains. C'est une image qui nous ramène à la fois à un passé récent, au présent, mais aussi sans doute à l'avenir. Dans un palais des congrès de Zurich qui avait déjà accueilli son précédent sacre, l'Argentin a rejoint Michel Platini, Johan Cruyff et Marco van Basten dans le cercle très fermé des joueurs ayant été couronnés à trois reprises. Avec "Platoche", il est le même le seul à y être parvenu trois années de suite, à la différence que la Pulga a accompli cette prouesse à 24 ans alors que l'actuel président de l'UEFA en avait lui 29. C'est dire si l'ère Messi, amorcée en 2009, semble partie pour durer. A moins que 2012, année d'Euro, ne vienne ouvrir une parenthèse à son règne.

*Mondial des Clubs, Supercoupe d'Europe, Ligue des champions, Supercoupe d'Espagne, Liga.

Grandissime favori, Lionel Messi n'a pas reçu le plébiscite historique de 2009 lorsqu'il avait recueilli 473 points sur 480 possibles (Entre-temps, le système de votes a changé). Son nouveau sacre prête toutefois moins à discussions que celui de l'an dernier lorsque l'absence de Sneijder dans le trio de tête avait fait jaser au moins autant que l'ordre du tiercé où les champions du monde espagnols Xavi et Iniesta lui avaient laissé les honneurs. Des six titres qu'il pouvait glaner avec le Barça en 2011, Messi en a remporté cinq*, laissant seulement la Coupe du Roi lui échapper. Depuis l'annonce des trois finalistes au siège de L'Equipe le 5 décembre, personne n'avait d'ailleurs sérieusement envisagé un autre dénouement. Ni Xavi qui ambitionnait plutôt ce trophée l'an passé. Ni Cristiano Ronaldo, qui n'a même pas effectué le voyage jusqu'en Suisse, au prétexte du huitième de finale de Coupe du Roi à Malaga, mardi soir. Ni le principal intéressé.

«C'est un grand plaisir pour moi, a souligné l'international argentin lors de la remise de son Ballon d'Or par Ronaldo. J'aimerais remercier tous mes équipiers du Barça et de la sélection argentine. Sans eux, je n'aurais pas pu le faire. Ni celui-là, ni les précédents». Pris de court l'an passé, Messi avait cette fois soigneusement préparé son discours pendant les vacances. Outre des statistiques une nouvelle fois affolantes (59 buts et 37 passes décisives en 70 matches), il savait depuis les deux Clasicos du Printemps et ses deux buts inscrits à Madrid en Ligue des champions qu'il avait remporté son mano a mano avec Cristiano Ronaldo. Entre les deux, la lutte ne fait sans doute que commencer. Pour l'heure, l'Argentin a nettement pris l'ascendant. Jusqu'à quand ? La question est posée... - E. T.

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Le palmarès complet :

L'équipe type de l'année 2011 : Casillas - Alves, Pique, Ramos, Vidic - Xabi Alonso, Xavi, Iniesta - Ronaldo, Rooney, Messi
Prix du président de la FIFA : Sir Alex Ferguson
Meilleur entraîneur d'une équipe féminine de l'année 2011 : Norio Sasaki
Meilleur entraîneur de l'année 2011 : Pep Guardiola
Prix du fair-play : La Fédération japonaise
Prix Puskas : Neymar
Meilleure joueuse de l'année 2011 : Homare Sawa
Meilleur joueur de l'année 2011 : Lionel Messi

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Foot - Ballon d'Or
Messi parmi «les joueurs d'exception»


Avec ce troisième trophée, Leo Messi rejoint Johan Cruyff, Michel Platini et Marco van Basten. L'analyse de Jean-Michel Larqué.

C'était un petit club très fermé au sommet du football européen. Un petit club de trois membres, mais Leo Messi a décidé de rebattre les cartes de ce podium. Avec ce troisième Ballon d'or d'affilée, le prodige argentin rejoint donc Johan Cruyff, Michel Platini et Marco van Basten, tous triples récipiendaires du trophée suprême. Qu'ont-ils en commun, ces membres d'honneur ? «Rien, coupe Jean-Michel Larqué. Aucun des trois autres, déjà ne se ressemblait. C'est le propre des joueurs d'exception, qui sont plus des artistes que des footballeurs qui récitent bien leur leçon. Ils ne sont pas dans la norme, ils inventent, ce qui les rend inestimables.»

Sur ce podium d'artistes, Leo Messi pourrait bientôt s'adjuger, d'un coup de pied gauche bien senti, la première place. «Il a toutes les chances, après les avoir rejoints, de les dépasser. A son âge, on ne peut imaginer qu'il s'arrête là sauf problème de santé. Il est tellement au-dessus que je ne vois pas pourquoi il n'y en aurait pas d'autres derrière ... En dehors d'un pépin physique ou d'une éclipse qui ne semble pas se dessiner, je ne vois pas comment il ne pourrait pas battre ce record. Je le vois toujours avec une longueur d'avance sur Ronaldo et Iniesta par exemple ...» Leo Messi reçoit son troisième trophée à 24 ans. Au même âge, Cruyff et van Basten n'en étaient qu'au premier, quand Michel Platini attendait 27 ans pour connaître le même honneur. Voilà qui laisse de la marge au meneur de jeu blaugrana. Surtout qu'évoluer dans la meilleure équipe du monde à l'heure actuelle offre une garantie supplémentaire de battre ce record.

«Barcelone est la meilleure équipe au monde aussi parce qu'il y a Leo Messi. Difficile de dire qui rend service à l'autre. Il a autour de lui des joueurs exceptionnels, exceptionnels aussi parce qu'ils ont Leo Messi à côté d'eux dans les moments difficiles. Au-delà des résultats, c'est une équipe qui a inventé un nouveau genre de football.» Alors, le triple Ballon d'Or 2009, 2010 et 2011 pourrait-il continuer sa collection dans un autre club ? «On dit que les grandes équipes font les grands joueurs, mais on sait aussi qu'il n'y a pas de grandes équipes sans un grand joueur. Le Real Madrid, c'était une grande équipe parce qu'il y avait Di Stefano. L'Ajax, c'était une grande équipe parce qu'il y avait Cruyff, l'équipe de France, c'était une grande équipe parce qu'il y avait Platini puis Zidane. L'un et l'autre se rejoignent, mais un grand joueur fait une grande équipe.» Pas de doute, Leo Messi est de taille pour dépasser ces messieurs. A.-S. BOURDET

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Foot - FIFA Ballon d'Or
Platini : «Messi est un tueur»


Le président de l'UEFA Michel Platini a salué lundi le 3e FIFA Ballon d'Or d'affilée remporté par Lionel Messi, qui a égalé son record établi entre 1983 et 1985.

«Michel Platini, que pensez-vous du sacre de Lionel Messi, triple lauréat à seulement 24 ans ?
Le Ballon d'Or est quelque chose de subjectif. L'avoir donné à un garçon comme Messi, il n'y a rien de plus logique parce qu'il fait des choses merveilleuses. Il est aidé par un collectif exceptionnel et donc c'est formidable qu'il l'ait trois fois à 24 ans.

A quel niveau peut-on le situer dans l'histoire du football ?
Laissez-le finir sa carrière. Tout va vite dans le football. Vous savez quand Ronaldinho a gagné son premier Ballon d'Or (en 2005, ndlr), j'ai dit: "Il va en gagner beaucoup celui-là". Il n'en a plus gagné après. Mais Messi, c'est tout un ensemble. Il a besoin d'avoir un collectif comme le FC Barcelone et c'est un tueur dans l'âme. Il a l'air gentil, sympathique mais pour marquer des buts comme ça, il faut être un tueur. On ne gagne pas si on est trop gentil dans le football.

Est-ce qui ne lui manque pas une Coupe du monde et des performances en équipe nationale pour définitivement marquer l'histoire ?
A 24 ans, il a encore le temps de la gagner. C'est déjà un superbe et fantastique joueur. Il ne faut pas essayer de le placer dans le temps. C'est le grand joueur de cette génération comme il y a eu d'autres grands joueurs dans d'autres générations. Il n'y a que dans le football qu'on compare les générations. Je n'ai jamais entendu quelqu'un comparer Adriano Celentano, les Beatles ou Edith Piaf mais dans le football ça se fait. Les anciens disaient: "Di Stefano est le plus grand joueur de tous les temps". Puis après, il y a eu Pelé, Cruyff. Messi est un formidable joueur. (AFP)

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Foot-FIFA Ballon d'Or
Domenech: «Messi peut durer»


Invité de Bixente Lizararu dans "Le club Liza" sur RTL, Raymond Domenech a commenté le troisième FIFA Ballon d'Or d'affilée de Lionel Messi à travers cette anecdote : du temps où il était sélectionneur de l'équipe de France, il s'était rendu à Barcelone assister à un tournoi auquel participait "La Pulga". «Au bout d'un quart d'heure, Pat (ndlr Patrick Vieira) voulait le couper en deux, il n'y arrivait pas, il courrait dans tous les sens, c'était un truc impressionnant, se souvient-il. Je suis rentré chez moi, j'ai dit "j'ai vu le fils de Dieu". Ce jour-là, il était exceptionnel et il l'a confirmé.»

Alors que l'Argentin a rejoint le cercle très fermé à avoir remporté ce trophée à trois reprises, Domenech le voit aller encore plus loin. «Il n'est pas souvent blessé en plus, souligne-t-il. Il ne se fait pas attraper, depuis le temps qu'il y en a qui cherche à l'attraper, il passe à travers à chaque fois. Moi je pense qu'il peut durer. Il peut durer parce qu'en plus c'est quelqu'un qui a une vie à peu près saine, normale, qui ne fait pas la une en dehors, qui vit bien. Et qui est un passionné de foot et qui vit pour ça. Il peut durer.»

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Foot - Ballon d'Or
Kopa : «Pas n°1 tout seul»


Elu Ballon d'Or en 1958, Raymond Kopa livre son regard sur ce trophée et le nouveau sacre de Lionel Messi.

«Raymond Kopa, que représente un Ballon d'Or dans une carrière ?
Une récompense exceptionnelle. J'ai eu la chance de faire ma meilleure année en 58 : champion d'Espagne, champion d'Europe, troisième de la Coupe du monde, meilleur joueur de l'épreuve... C'est un souvenir impérissable, un très très grand honneur dans une carrière footballistique. Bien souvent, ce titre m'est cité. Le trophée est là, en bonne place, très visible pour tous mes amis.

Le Ballon d'Or, c'est un fil conducteur dans une carrière ?
Déjà, il faut avoir la chance de jouer à une certaine dimension. Il ne s'agit pas que d'être bon en club, mais aussi d'obtenir des résultats comme cela a été mon cas et celui de Messi actuellement. Il joue dans une équipe d'exception, la meilleure au monde actuellement. Elle me rappelle le grand Real où j'ai eu la chance de jouer pendant trois ans : deux fois champions d'Espagne, une seule défaite, trois Coupe d'Europe... Ça aussi, il faut le faire ! Si je reste, il y en a six dans la poche parce que ce Real, c'est l'équivalent de Barcelone. Largement.

Contrairement à Cruyff, Platini, van Basten et désormais Messi, vous n'en avez remporté qu'un...
(Il coupe). Oui, mais si vous prenez le palmarès des Ballon d'Or à partir de 58, vous verrez que j'ai toujours été très bien placé à chaque fois : 2e, 3e, 4e... Et puis, j'avais quand même des joueurs d'exception contre moi : Di Stefano, Puskas,... Les battre en 58 était déjà difficile. Je ne pouvais pas être Ballon d'or à chaque fois.

Mais est-il possible d'établir une analogie entre ces quatre joueurs ?
On peut faire des différences, mais leur point commun, c'est qu'ils sont tous les quatre des joueurs d'exception, avec un talent fou. Messi aurait eu sa place dans le grand Real dans lequel j'ai eu la chance de jouer.

Messi n'a que 24 ans. Pensez-vous qu'il est parti pour étendre son règne pendant de longues années ?
On ne peut pas toujours être sûr à 100%, mais pour l'instant, c'est lui qui est en tête. Maintenant, il ne faut pas non plus oublier que lorsqu'il joue avec l'Argentine, c'est plus difficile pour lui... Et puis, il y a quelques joueurs autour de lui... C'est comme Raymond Kopa. Si j'ai gagné le Ballon d'Or, c'est qu'autour de moi, il y avait du monde. On ne devient pas numéro un tout seul.

Quand on est joueur, on ne se lasse pas de ce type de récompense ?
Non, une carrière de footballeur, ça passe vite. Qu'il en profite un maximum !»

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Foot-FIFA Ballon d'Or
L'Argentine célèbre son Messi


En Argentine, on savoure ce nouveau triomphe de l'enfant chéri. Même si les performances de la Pulga (la Puce) divisent encore spécialistes du ballon rond et amateurs.

Au même titre que la galette des rois, on célèbre désormais Messi chaque début d'année en Argentine, lorsque ce dernier reçoit le Ballon d'Or en guise de fève. Couronné pour la troisième fois en trois ans, Messi est adulé comme un roi par tous les spécialistes. José Pekerman, qui lui offrit sa première sélection contre la Hongrie en août 2005, ne se lasse pas de l'observer. «C'est incroyable ce qu'il a réussi à faire en si peu de temps, si l'on tient compte de sa jeunesse. Il ne s'arrête pas sur sa réussite, il cherche toujours à battre des records. Ce qui a pu prendre beaucoup plus de temps à d'autres grands joueurs, il le réalise sur une période bien plus courte. On ne peut qu'être impressionné». L'ancien sélectionneur albiceleste a la sensation que «pour lui, tout a l'air facile». Sauf en équipe nationale, où il peine à atteindre son meilleur niveau. «Il n'a pas encore pu concrétiser les succès des équipes dans lesquelles il a joué, même si individuellement, il reste un joueur indispensable», note Pekerman, considérant que c'est «une question de temps».

La Une du quotidien Olé mardi.
L'opinion publique n'est pas toujours tendre avec Messi dans son pays d'origine, contrairement au monde professionnel. «Il y a encore de la frustration chez les Argentins par rapport à la sélection. D'autant qu'en équipe de jeunes et aux Jeux Olympiques, il a réalisé la même chose (qu'à Barcelone)». Pour Osvaldo Piazza, c'est justement «son entourage barcelonais qui le sublime : en sélection il n'a pas de "socio" de cet acabit, mais plutôt un ensemble de talents solitaires. Vous pouvez avoir un bon orchestre, si chacun joue sa partition de son côté, vous n'obtenez pas de belle musique», résume le libéro de la grande époque des Verts. «La presse dit parfois qu'il ne donne pas tout, mais il faut voir le contexte : les sélectionneurs défilent et aucun projet de jeu à long terme n'est établi», se désespère l'ancien Stéphanois.

Les spécialistes s'inclinent, l'opinion trépigne
Un autre ancien pensionnaire du championnat de France n'hésite pas à placer Messi au-dessus de Maradona et Pelé. «Avec tout le respect qu'ils méritent, en ce moment, je pense que Messi est supérieur à tous, il fait des choses que personne n'avait réalisé jusqu'à présent dans l'Histoire du football», juge Carlos Bianchi, réfutant au passage «l'affirmation selon laquelle il faut d'abord être champion du monde avec sa sélection pour être le meilleur de l'Histoire». L'Uruguayen Victor Hugo Morales, célèbre pour son commentaire enflammé sur le but de Maradona face aux Anglais en 1986, abonde également dans ce sens. «Aucun joueur ne lui arrive à la cheville actuellement. C'est une grande reconnaissance pour le football argentin. Messi porte en lui les gênes du footballeur argentin. Ce n'est pas un hasard si parmi les cinq meilleurs joueurs du monde, trois sont argentins : Maradona, Di Stefano et Messi», souligne cet érudit du ballon rond, avant de conclure : «Messi est de la même race que Diego (Maradona), c'est un artiste sublime au coup de patte efficace». -
Florent TORCHUT, à Buenos Aires

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Kompany et Hazard non-repris dans le Onze de l'UEFA


Les Diables Rouges Vincent Kompany (Manchester City) et Eden Hazard (Lille) n'ont pas été repris dans le Onze de l'année 2011 de l'UEFA.

L'équipe UEFA de l'année est composée par les internautes. Plus de 4,5 millions de votes ont été comptabilisés.

En défense centrale, là où évolue Kompany, on trouve le Brésilien Thiago Silva, champion d'Italie avec l'AC Milan, et l'Espagnol Gerald Picqué, champion d'Espagne et d'Europe avec le FC Barcelone.

Vincent Kompany faisait déjà partie des nominés pour le Onze de l'année de la FIFA, dans lequel il n'avait finalement pas été repris. A la place de milieu gauche, les votants ont préféré à Eden Hazard le Gallois de Tottenham Gareth Bale.

Le Onze UEFA de l'année est à forte coloration blaugrana, puisqu'on retrouve pas moins de cinq joueurs du FC Barcelone: Picqué et Dani Alves (défense), Xavi et Iniesta (milieu) et Lionel Messi (attaque). Josep Guardiola, l'entraîneur du Barça, a été élu "entraîneur de l'année".