LIGUE DES CHAMPIONS 2011/2012

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Le Zenit écarte le Shakhtar


Le Zenit Saint-Pétersbourg a réalisé une excellente opération en dominant d’une courte tête le Shakhtar Donetsk dans le groupe G (1-0). Les 8es de finale s’éloignent en revanche pour les Ukrainiens.

Dans ce groupe G étonnant où les surprenants Chypriotes de l’Apoel Nicosie se taille la part du lion, on y voit un peu plus clair. A moins d’un miracle, le Shakhtar Donetsk, quarts de finaliste la saison dernière, ne verra pas les 8es de finale de la Ligue des Champions. Après 4 matches, les Ukrainiens n’ont toujours pas décroché de victoire. Pire, ils ont chuté ce mardi à Saint-Pétersbourg (1-0). Sans qu’il y ait quoi que ce soit à redire. Dominé dans les grandes largeurs, souvent pris de vitesse, étouffé par le pressing adverse, le Shakhtar a vécu un calvaire durant 45 minutes. Un calvaire logiquement sanctionné par l’ouverture du score de Lombaerts, juste avant la mi-temps sur une tête piquée au premier poteau (1-0, 45e+2). Et ce malgré les nombreux exploits de Rybka dans la cage ukrainienne pendant une première période à sens unique. La deuxième fut certes plus équilibrée. Mais avec une seule frappe cadrée au final, Donetsk ne pouvait guère espérer mieux. Avec 2 points au compteur, les hommes de Lucescu peuvent clairement faire une croix sur leurs ambitions. Le Zenit, en revanche, qui totalise 7 points au compteur, peut rêver…

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Marseille n'a pas démérité


Marseille a fait bien mieux que se défendre à Arsenal et obtient un nul mérité (0-0). Un résultat qui permet aux deux formations de conserver leur position dans ce groupe F.

Arsenal-Marseille 0-0

Bien loin du match terne de l’aller, Arsenal et Marseille nous ont offert un spectacle de meilleur acabit sur la pelouse de l’Emirates. L’OM a surtout haussé son niveau de jeu et est allé chercher un nul bien mérité qui lui permet d’asseoir sa deuxième place du groupe. Car dans un 4-2-3-1 équilibré, la bande à Didier Deschamps s’est montrée convaincante à défaut d’avoir été réaliste. Avec un soupçon supplémentaire d’audace et de tranchant, les Olympiens auraient pu en effet l’emporter face à des Gunners plutôt timorés et loin du visage affiché à Chelsea samedi dernier. Il faut dire qu’Arsène Wenger s’était privé volontairement de Van Persie, laissé sur le banc. Privés de leur homme en forme du moment, les Londoniens ont connu les pires difficultés pour se montrer consistants offensivement. Mais plus que leurs approximations, c’est bien la défense marseillaise qui fut à la hauteur en ne laissant rien passer.

Solides défensivement, les Phocéens n’en oubliaient pas pour autant d’offrir quelques séquences intéressantes avec un pressing haut qui surprenait leurs hôtes d’entrée. Mais ils semblaient tout aussi surpris des largesses défensives des locaux et manquaient de lucidité dans le dernier geste, comme sur ces deux actions des deux frères Ayew (2e, 6e), ou cette tentative tout juste hors cadre de Rémy (24e). Si Marseille dominait globalement, les Gunners parvenaient toutefois à se montrer menaçants, à l’image des essais de Walcott (10e) et Gervinho (30e) repoussés par Mandanda ou des maladresses de Ramsey (23e, 31e). Plus émoussés en seconde période, les vingt-deux acteurs offraient un spectacle moins emballant et les occasions se faisaient logiquement plus rares. Marseille restait dangereux mais manquait de spontanéité dans le dernier geste (62e, 80e, 81e). Si les entrées de Van Persie côté Arsenal et d’Amalfitano à Marseille apportaient un plus au sein des deux équipes, elles n’étaient pas suffisantes pour modifier le tableau d’affichage. Mais ce nul arrange tout le monde au final…

Les joueurs du match
Deux hommes ont paru impassables sur cette pelouse de l’Emirates Stadium. Souleymane Diawara et Nicolas N’Koulou ont livré une prestation de haut niveau face aux Londoniens. Impériale dans les anticipations et solide dans les duels, la charnière centrale de l’OM semble de plus en plus complémentaire. Marseille peut voyager tranquille avec ces deux-là...

On n’a pas aimé
Titulaire surprise à la place de Van Persie, Park Chu-Young a traversé ce match comme un fantôme. Le Sud-Coréen a semblé perdu à la pointe de l’attaque et n’a rien réussi de bon. Avec, en plus, un Chamakh loin d’être au niveau, Arsenal n'a pas beaucoup de choix au poste d'avant-centre...

L’autre rencontre du groupe
Le Borussia Dortmund était attendu dans l’autre match du groupe. Après son revers au Pirée (3-1), le club allemand a su rectifier le tir en battant les Grecs sur la plus petite des marges. Un but précoce et splendide de Grosskreutz, grâce à une belle frappe lointaine (1-0, 7e), a en effet permis aux hommes de Jürgen Klopp d’empocher trois points précieux. Mais pas sûr que cela soit suffisant pour espérer se qualifier après le nul ayant opposé Arsenal à Marseille…

Résultats du Groupe F :
Arsenal-Marseille 0-0
Dortmund-Olympiakos 1-0



Foot - C1 - Gr. F
Marseille serre le point
Marseille obtient un nul (0-0) encourageant sur la pelouse d'Arsenal. L'OM reste deuxième de sa poule, trois points devant Dortmund.

C'est la sempiternelle histoire du verre à moitié vide ou à moitié plein. Bien sûr, l'Olympique de Marseille a entretenu sa dynamique positive après son nul obtenu sur la pelouse d'Arsenal (0-0). Mais les joueurs de Didier Deschamps nous ont aussi laissé sur notre faim. C'est dire si la prestation livrée à l'Emirates -où les Londoniens n'ont toujours pas perdu en vingt-cinq matches de C1- comporte quelques promesses pour la suite de la saison. Dans un match beaucoup plus spectaculaire que celui livré il y a quinze jours au Vélodrome, les joueurs de Didier Deschamps ont confirmé leur aptitude à tenir tête à des Gunners, privés de van Persie au coup d'envoi. Il leur aurait fallu aller au bout de leurs intentions pour récupérer la première place du groupe F.

Retour au 4-2-3-1
Coïncidence ou pas, la fin de série des Olympiens -qui restaient sur trois succès toutes compétitions confondus- correspond au retour du 4-2-3-1. Avec Alou Diarra, mais toujours sans Lucho, entré en jeu à la 74e minute. Dans ce système qui a contraint Rémy à s'exiler côté droit, avant de totalement disparaître lorsqu'il est passé sur l'aile gauche en seconde période, l'OM a parfois semblé tiraillé entre sa volonté de faire mal aux joueurs d'Arsène Wenger et la peur de se faire prendre en contre. Deux occasions rapides signées André Ayew (2e, 5e) lui avaient pourtant montré la marche à suivre. Un trop grand déchet technique, un manque de mouvement et de précision à l'approche de la surface de Szczesny ont plombé les promesses nées de son entame tonitruante.

Les Olympiens se sont montrés solides jusqu'au bout, même lorsque une dernière action de van Persie (90+2e) leur a probablement fait craindre un coup de poignard similaire à celui du match aller.

Avec davantage de culot, l'OM aurait certainement pu ramener mieux que ce point du nul qui le maintient à la deuxième place, trois longueurs devant le Borussia Dortmund. Mais c'est oublier qu'Arsenal s'est lui aussi montré menaçant par l'intermédiaire de Gervinho (22e, 29e), Walcott (10e) et autres Ramsey (30e). Preuve qu'ils ont retenu les leçons de leur match aller, les Olympiens se sont montrés solides jusqu'au bout, même lorsque une dernière action de van Persie (90+2e) leur a probablement fait craindre un coup de poignard similaire à celui du match aller. C'est l'autre satisfaction de la soirée. A l'image de son trio Fanni-Diawara-Nkoulou, énorme pendant tout le match, l'OM a passé avec succès un test d'une toute autre ampleur que celui que leur avait proposé Ajaccio, Lens et Dijon. Un succès contre l'Olympiakos lors de la prochaine journée lui ouvrirait grand la porte des huitièmes. - E. T.

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Barcelone encore trop fort


Comme à l’aller, le FC Barcelone n’a pas eu à forcer son talent pour disposer du Viktoria Plzeň (0-4). Ce résultat assure une place en 8es à Barcelone et à l’AC Milan, auteur nul à Borisov (1-1). Les deux équipes se disputeront la première place de la poule dans trois semaines à San Siro.

Viktoria Plzeň-Barcelone 0-4
Barcelone : Messi (24e, 45e+2, 90e+2), Fabregas (72e)

Pour la 200e de Pep Guardiola sur le banc, le FC Barcelone s’est emparé de la tête de la poule H au bénéfice de succès décroché sur le terrain du Viktoria Plzeň (0-4). Une victoire tranquillement obtenue par le Barça qui connaissait toutefois un début de rencontre compliqué face à une équipe tchèque décomplexée. A tel point que Victor Valdes se trouvait à deux doigts de rater l’occasion de battre le record d’invincibilité de Manuel Reina dans le but de Barcelone (826 minutes). Un record que le portier parvenait toutefois à vaincre, après avoir notamment remporté un face à face devant Petržela (17e). Quelque peu chahutée, la formation championne d’Europe en titre ne paniquait pas pour autant. Malgré une équipe légèrement remaniée (Villa et Iniesta sur le banc, Villa au repos), les Catalans parvenaient à mettre leur jeu en place pour bousculer l’équipe adverse. Il fallait toutefois attendre la moitié du premier acte pour que la rencontre bascule. Crocheté par Čišovský dans la surface, Messi obtenait un penalty qu’il transformait lui-même dans la foulée (0-1, 24e). Au passage, Čišovský était expulsé et laissait ainsi ses partenaires à dix.

Le reste de la partie n’allait être qu’une formalité pour Barcelone. Messi doublait la mise juste avant la pause, inscrivant au passage son 201e but sous les couleurs du Barça (0-2, 45e+2). Avec une possession de balle au-delà des 70%, les Catalans imposaient leur tempo comme à leur habitude. Le Viktoria se retranchait dans ses derniers mètres pour s’éviter un naufrage. Cela n’empêchait toutefois pas Fabregas de corser l’addition en réception d’un centre millimétré de Cuenca côté droit (0-3, 72e). Ainsi, Guardiola pouvait faire tourner en fin de rencontre, permettant notamment à Alexis Sanchez de faire son retour à la compétition. Le temps pour le Chilien de contribuer à l’action permettant à Messi de signer le triplé dans le temps additionnel (0-4, 90e+2). Ce succès assure aux Catalans la qualification pour les 8es de finale. Ultime challenge pour eux dans cette phase de poules : s’imposer à San Siro dans trois semaines pour s’assurer de la première place du groupe H.

Le joueur du match
Qui pourra empêcher Lionel Messi d’être sacré Ballon d’Or en fin d’année ? L’Argentin, auteur de son deuxième triplé en quatre jours, continue d’affoler les statistiques. Le voilà désormais au-delà des 200 buts sous le maillot catalan au terme d’une prestation encore accomplie.

On n’a pas aimé
On ne pourra pas reprocher grand-chose au Viktoria Plzeň qui n’avait pas les armes pour rivaliser avec le grand Barcelone. La double sanction penalty-carton rouge en première période peut toutefois laisser quelques regrets aux Tchèques qui s’étaient montrés méritants en début de match. Autres regrets pour Plisen, les échecs de Milan Petrzela face au but. L’attaquant a pourtant eu deux énormes occasions de mettre un terme à la série d’invincibilité de Valdes.

L’autre rencontre du groupe
Auteur du nul sur le terrain du Bate Borisov (1-1), le Milan AC repartira de Biélorussie avec des sentiments mitigés. Un résultat qui condamne les Rossoneri à abandonner la tête de la poule H à Barcelone. En Biélorussie, le Milan avait pourtant pris la rencontre par le bon bout grâce à Ibrahimovic, buteur au terme d’un contre mené par Robinho (0-1, 22e). Ce dernier ratait le but du break en trouvant le poteau (40e). Bien que supérieure, la formation de Massimiliano Allegri devait s’en remettre à Abbiati pour maintenir son avance. Finalement, un penalty provoqué par Abate permettait à Renan Bressan d’égaliser (1-1, 55e). Fatigué dans la dernière demi-heure, le Milan AC n’a pas trouvé son second souffle pour reprendre l’avantage. Ainsi, il lui devra absolument vaincre la formation catalane dans trois semaines à San Siro pour espérer terminer premier du groupe.

Résultats du groupe H
BATE Borisov – Milan AC 1-1
Viktoria Plzen – FC Barcelone 0-4

Sur ce Lien Défilant, Classements des différentes Poules :

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Résultats du Soir en LDC :

20:45 FT Ajax 4 - 0 D. Zagreb (2 - 0)
20:45 FT Bayern Munich 3 - 2 Napoli (3 - 1)
20:45 FT Benfica 1 - 1 Basel (1 - 0)
20:45 FT Inter 2 - 1 Lille (1 - 0)
20:45 FT Lyon 0 - 2 Real Madrid (0 - 1)
20:45 FT Manchester United 2 - 0 Otelul (1 - 0)
20:45 FT Trabzonspor 0 - 0 CSKA Moscow (0 - 0)
20:45 FT Villarreal 0 - 3 Manchester City (0 - 2)

CARTON de l'AJAX qui ECRASE "logiquement" Zagreb !

Le Bayern a BEAUCOUP souffert face au toujours séduisant Napoli ..

Le Benfica concède le Nul sur sa Pelouse face à Bâle, Surprise qui fait l'Affaire de MU !!

L'Inter s'impose à l'expérience et au réalisme face au LOSC, les nordistes n'ont UNE FOIS DE PLUS pas démérité ...

MU a ENCORE souffert face à cette coriace Equipe d'Otelul qui aura vraiment bien tenu sa partie dans cette Compét' qu'elle découvrait !
On marque très tôt et on plie l'Affaire en toute Fin de Match mais entre les deux Buts, on aura eu du mal à franchir la Muraille défensive adverse ...
Heureusement qu'on a su se montrer réalistes ce Soir car un 0/0 était possible au vu de la Partie ...................
Merci donc tout particulièrement à Wayne et à Valencia !!
BRAVO les gars pour ces 3 Points pris et cette 2ème Victoire d'affilée qui permet de retrouver de la confiance !!!

Moscou et Trabzon se sont "assez logiquement" neutralisés ...

City s'est "baladé" sur la Pelouse de Villareal, les espagnols sont clairement en Crise ..

Lyon s'incline "en toute logique" face à des madrilènes impressionnants de Maitrise collective et toujours aussi talentueux individuellement parlant !

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Foot - C1 - Gr. D
Un Real injouable pour Lyon


Grâce à un doublé de Ronaldo (24e et 69e), le Real Madrid s'impose (2-0) contre Lyon et empoche sa première victoire à Gerland.

Toutes les séries ont une fin, même les plus savoureuses. Depuis ce mercredi, Lyon n'est plus invaincu sur sa pelouse face au Real Madrid. Après quatre matches (dont trois victoires) particulièrement bien maîtrisés sur sa pelouse, l'OL a fini par tomber. Mais pas de très haut finalement. Car il y a quinze jours, les Gones avaient déjà mordu la poussière à Santiago-Bernabeu (0-4). La prise de Gerland était donc dans l'air. L'équipe de Rémi Garde s'est inclinée (0-2) sur un doublé de Cristiano Ronaldo, à chaque fois buteur sur coup de pied arrêtés. La supériorité du Real était manifeste, la victoire des Espagnols totalement méritée. Lyon se doit désormais de ne pas manquer son rendez-vous lors de la prochaine journée face à l'Ajax Amsterdam. Dans la course aux huitièmes de finale, que l'OL n'a pas pris l'habitude de manquer, une victoire sera impérative sous peine de se mettre dans une situation très inconfortable avant la dernière journée, qui risque d'être décisive.

Lyon contre le Real
Si Lyon a dû se coucher, lui qui sortait d'une semaine rédemptrice grâce à ses deux succès sur Saint-Etienne (2-1, 2-0), c'est que le Real Madrid est un véritable rouleau compresseur. Actuellement, rien ne lui résiste. Sur les huit derniers matches toutes compétitions confondues, les hommes de Mourinho ont marché sur leurs adversaires, avec 29 buts inscrits et seulement 3 encaissés. Les chiffres parlent tout seul. Il fallait donc un petit miracle pour Lyon. La première période a confirmé que le Real était une machine injouable. Trop de facilité collective, technique et individuelle affichée face à une équipe de Lyon, certes valeureuse mais qui n'a rien de galactique. Et c'est le plus galactique des Madrilènes qui a brisé la glace. D'un coup franc supersonique contrôlé à 98 km/h, Cristiano Ronaldo a froissé en un éclair les ambitions lyonnaises (24e, 0-1).

100e but de Ronaldo...
A l'image de Benzema, la partition du Real était juste, et millimétrée. Face à l'explosive armada blanca, capable d'un pressing impressionnant, Lyon souffrait en silence. En fin de première période, Lyon s'est quand même un peu découvert. Il a montré le bout de son nez avec la superbe frappe de Gourcuff, détournée par Casillas (45e). Après la pause, l'OL se devait de mettre plus d'intensité et davantage de folie. Un soupçon d'agressivité a surgi au mitan de ce deuxième acte, symbolisé par la double frappe d'Ederson (68e). Mais, ironie de l'histoire, Madrid a doublé la mise dans les secondes qui ont suivi par Ronaldo, qui s'est fait justice sur un penalty généreusement accordé (69e, 0-2). Vingt-quatre heures après le triplé de Messi, le Portugais a également fait chauffer la marmite à statistiques. L'ancien Red Devil a signé son 100e but (dont 16 en C1) en 105 matches officiels avec le Real. Chapeau bas. - David MICHEL

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Foot - C1 - Gr. A
Le Bayern presque qualifié


Dans le groupe A, le Bayern Munich a dominé Naples grâce à un triplé de Gomez (3-2) alors que Manchester City s'est imposé à Villarreal (3-0).

Grâce à un triplé de Mario Gomez, le Bayern Munich a battu Naples (3-2) et a du même coup quasiment assuré son billet pour les huitièmes de finales de la Ligue des champions, mercredi à l'Allianz Arena. Après quatre journées, le Bayern est leader invaincu du groupe A avec 10 points devant Manchester City (7 pts), qui a repris à Naples (5 pts) la deuxième place à la faveur de sa victoire (3-0) à Villarreal, sur deux buts de Yaya Touré et un de Mario Balotelli. Difficile dans ces conditions d'imaginer cette équipe munichoise ne pas valider définitivement son billet dès la réception de Villarreal le 22 novembre, laissant à Manchester City et Naples la lutte pour la deuxième place.

Schweinsteiger s'est blessé
Bien servi par Schweinsteiger, Mario Gomez a enchaîné contrôle-crochet pour fusiller De Sanctis d'une frappe du gauche (17e, 1-0), le 250e but du Bayern en Ligue des champions ! Six minutes plus tard, "Super Mario" a doublé la mise d'une reprise du plat du pied (23e, 2-0). L'entraîneur Walter Mazzari en tombait la veste de rage pour aller haranguer ses troupes. Lavezzi a semblé bien seul, lâché par un Cavani totalement transparent. En renard des surface, Gomez a repris un ballon repoussé par De Sanctis pour s'offrir un "hat trick" (42e, 3-0).

Après 45 minutes de souffrance, Naples a trouvé une consolation grâce à son défenseur argentin Federico Fernandez (45e, 3-1) avant que ce même Fernandez ne réduise la marque en reprenant de la tête un coup-franc d'Inler (79e, 3-2). Mais le miracle n'a pas eu lieu. Seule ombre au tableau pour l'entraîneur Jupp Heynckes : la sortie sur une civière de Bastian Schweinsteiger (53e), touché à une épaule lors d'un contact aérien avec Inler. (avec AFP)

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Foot - C1 - MU
Rooney, un milieu «fantastique»


Exceptionnellement replacé au milieu, mercredi face aux Roumains d'Otelul Galati (2-0), Wayne Rooney «a été fantastique», pour son entraîneur Sir Alex Ferguson. «Sa vision des joueurs autour de lui et ses choix de passe ont été vraiment bons, a ajouté l'entraîneur mancunien dont l'équipe occupe la tête du groupe C en Ligue des champions. C'était une solution de court terme. Mais je n'hésiterai pas à l'utiliser de cette façon (contre de plus grosses équipes)», a-t-il néanmoins ajouté au sujet de son habituel avant-centre. (Avec AFP)

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Foot - C1 - Gr. B
Lille n'était pas si loin


Lille s'est incliné à Milan face à l'Inter (2-1). Mais le LOSC, encore en course pour les huitièmes de finale, n'a pas à rougir de cette défaite.

Au moins Lille aura tout tenté. C'est peut-être ce que doit se dire Rudi Garcia, qui après avoir vu son équipe timorée à l'aller, a cette fois assisté à un match beaucoup plus consistant de ses joueurs, malgré leur nouvelle défaite (2-1). Battus mercredi et donc toujours derniers du groupe B, les Lillois ne doivent pas avoir de regrets. Car même avec les absences de Balmont et Basa, ils n'ont pas démérité à Giuseppe-Meazza. Leur audace, à l'image du onze concocté par leur entraîneur qui avait aligné quatre attaquants au coup d'envoi, n'a pas été récompensée certes, mais l'image donnée par le champion de France en Italie est aujourd'hui loin de celle aperçue il y a deux semaines à Villeneuve d'Ascq. Compte tenu en plus du nul entre Trabzonspor et le CSKA Moscou (0-0), tout espoir de qualification en huitièmes n'est pas perdu. Bref, la soirée est-elle vraiment si mauvaise ?

L'Inter, plus vieille équipe de l'histoire de la C1
Opposé à une formation intériste en reconquête d'un public (15 000 spectacteurs seulement présents dans les tribunes) et en quête de résultats cette saison tout simplement, Lille a fait ce qu'il a pu. Mais pris à la gorge d'entrée, les partenaires d'Aurélien Chedjou finalement bien présent n'ont pas mis longtemps à s'incliner face à plus forts qu'eux. De retour après un mois d'absence, c'est Walter Samuel qui s'est chargé d'ouvrir la marque sur corner (19e). D'une tête rageuse, le vétéran argentin a lancé les papis italiens (31 ans et 318 jours, plus vieille équipe alignée dans l'histoire de la C1) sur la voie du succès. Si Diego Milito s'était montré plus adroit à plusieurs reprises (2e, 48e et 52e), l'Inter aurait même pu mener largement, plus tôt dans la partie.

La réduction du score tardive par De Melo témoigne de l'implication apportée jusqu'au bout par les Nordistes à ne pas lâcher.
En dépit d'une meilleure deuxième période lilloise, le buteur argentin a néanmoins quand même trouvé le chemin des filets, à l'issue d'un remarquable travail de Zanetti (65e). Assez lent dans ses transmissions et peu inspiré dans ses prises de balle, à l'image de Jelen, pas dedans et sorti à la mi-temps, le LOSC n'a toutefois pas à rougir d'avoir été dominé par le 17e de Serie A. Car l'Inter n'est aujourd'hui pas à sa place dans son Championnat. La réduction du score tardive par De Melo, tout en finesse après une erreur de Lucio (83e), témoigne également de l'implication apportée jusqu'au bout par les Nordistes à ne pas lâcher. Lille y a cru mais cela n'a pas suffi, encore une fois. Puisque ce n'est pas trop tard, la prochaine sera peut-être la bonne. - H.S.

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Le Bayern s'est fait peur


Le Bayern Munich a joué avec le feu face à Naples (3-2). Mario Gomez a de nouveau brillé avec un triplé. Les Bavarois sont presque en 8es de finale de la Ligue des Champions.

Bayern Munich – Naples 3-2
Bayern : Gomez (18e, 24e et 42e)
Naples : Fernandez (45e et 82e)

Le Bayern Munich a un pied et demi en 8e de finale de la Ligue des Champions. Avec cette victoire sur Naples, les Bavarois comptent 5 points d’avance sur le 2e. Après une courte observation tactique, le match se débridait. Luiz Gustavo frappait du gauche à 25 mètres et montrait la fébrilité de De Sanctis (10e). Sur l’occasion suivante, Gomez contrôlait à 20 mètres, se retournait et croisait du gauche pour ouvrir le score (1-0, 18e). L’attaquant doublait ensuite la mise sur un centre de Kroos qu’il reprenait au second poteau (2-0, 24e). Après plusieurs grosses occasions, et des phases de jeu à répétition, les locaux enfonçaient le clou. Ribéry combinait avec Kroos, dont la frappe repoussée profitait à Gomez pour un triplé (3-0, 42e). Les Napolitains maintenaient le suspense grâce à un coup de tête de Fernandez sur un coup franc excentré (3-1, 45e). Mais le Bayern était vraiment tranquille devant son public.

En seconde période, le rythme du match partait fort avec un coup d’accélérateur des Italiens. Mais la blessure de Schweinsteiger mettait un terme à la folie mise en place par les Napolitains. Le Bayern était moins bien organisé au milieu et fermait le match. Impuissant, le Napoli s’en remettait aux exploits de Lavezzi. Mais la frappe de l’Argentin n’inquiétait pas le portier allemand (67e). A bout de nerfs, les hommes de Walter Mazzarri terminaient même le match à 10, après l’exclusion de Zuniga. En face, c’est Badstuber qui recevait un deuxième avertissement, et qui rentrait aux vestiaires. Dans la foulée, Naples relançait le match. Sur un nouveau coup franc, Fernandez signait un doublé de la tête (3-2, 82e). En fin de match, le Bayern resserrait sa défense et conservait son avance au tableau d’affichage. Un succès qui permet aux Munichois d’avoir une confortable marge au classement. Naples est troisième du groupe.

Le joueur du match
Très efficace dans la surface de réparation adverse, Mario Gomez a fait souffrir le Napoli. Avec 5 occasions dans le match, il a signé 3 buts. Puissant, habile techniquement, et très adroit devant le but, l’avant-centre a été le grand homme du Bayern dans cette partie.

On n’a pas aimé
Les prestations d’Edinson Cavani et Marek Hamsik n’ont pas été satisfaisantes dans un match européen face un grand club comme le Bayern. Dos au jeu, l’Uruguayen a manqué la plupart de ses enchaînements. Pour le Slovaque, c’est l’investissement défensif qui n’a pas été à la hauteur.

L’autre rencontre du groupe
En Espagne, Manchester City a fait la loi contre Villarreal (0-3). Les Citizens ont maîtrisé facilement la rencontre face à un Sous-marin jaune qui sombre encore. Yaya Touré a ouvert le score pour les Anglais sur un bel enchainement dans les 16 mètres (0-1, 30e). Mario Balotelli transformait ensuite un penalty qu’il avait obtenu lui-même (0-2, 45e). L’Italien se muait ensuite en passeur pour Yaya Touré, qui s’offrait un doublé (0-3, 73e). Manchester est donc 2e, avec 7 points, alors que le Bayern est en tête du groupe (10 points). Villarreal n’a toujours aucun point, tandis que Naples en compte 5.

Programme du groupe A :
20h45
Villarreal – Manchester City 0-3
Bayern Munich – Naples 3-2

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Foot - C1 - Lille
«Encore les cartes en main»


Les Lillois ont surtout voulu retenir le positif après leur défaite à Milan face à l'Inter (2-1), mercredi. Ils peuvent encore se qualifier pour les 8es.

Déçu oui, mais pas totalement, tel était le sentiment de Rudi Garcia après la défaite de Lille, mercredi en Ligue des champions à Milan face à l'Inter (2-1). Si l'entraîneur nordiste reconnait amplement la supériorité de son adversaire, il se satisfait surtout que le résultat négatif ne mette pas un terme définitif aux ambitions lilloises dans la compétition. «Cela fait deux matches qu'on joue contre l'Inter Milan, on perd deux fois, la marche est trop haute pour nous, a-t-il constaté après coup. Deux victoires sont nécessaires maintenant, mais seront aussi suffisantes, a-t-il aussitôt ajouté. Car la bonne nouvelle de la soirée, c'est le match nul entre Trabzonspor et Moscou (0-0)». «On s'attendait à être éliminé, mais on a encore les cartes en main», s'est réjoui lui aussi Eden Hazard. On est capable de gagner contre le CSKA (Moscou) et Trabzon(spor), on l'a prouvé à l'aller».

Eden Hazard a joué son jeu à Milan face à l'Inter mais cela n'a pas suffi.
Mais pourquoi le LOSC n'est-il pas parvenu à rivaliser avec une équipe actuellement classée 17e de Serie A ? «J'ai trouvé qu'on a manqué de capacité d'accélération dans les 30 derniers mètres, a répondu Garcia. On est plutôt bien dans le jeu, mais pas très efficaces dans les zones de vérité». «On a essayé de les bousculer en première période, mais ils sont difficiles à bouger, a poursuivi Hazard. Une différence de niveau ? Je ne sais pas. On a essayé de jouer notre jeu, mais c'est toujours compliqué contre les grosses équipes». Autre explication avancée par son entraîneur : sa tactique n'a pas fonctionné comme il l'aurait souhaité. «On avait mis un plan de jeu en place qui était de les laisser sortir pour pouvoir exploiter les espaces, a reconnu le technicien. Mais j'ai trop peu vu, en tous cas à 0-0, la recherche des espaces et de la profondeur».

Garcia : «On est inexpérimenté, c'est vrai»
S'il n'a pas voulu chercher d'excuse pour justifier ce deuxième échec consécutif qui est aussi la première défaite à l'extérieur de Lille cette saison, la première toutes compétitions confondues depuis le 9 avril, Garcia a quand même fait allusion au calendrier. «Nous avions joué il y a trois jours, alors que l'Inter a eu un jour de récupération en plus. On ne nous a pas mis dans les meilleures conditions pour affronter ce match-là, a-t-il regretté, avant finalement de baisser pavillon. On est inexpérimenté, c'est vrai. Il faut qu'on soit plus convaincus que chacun doit hausser son niveau de jeu et le niveau de l'équipe dans ces matches-là. A nous de montrer qu'on est capable d'être meilleurs que les équipes qui viennent du deuxième chapeau (CSKA Moscou) et du quatrième chapeau (Trabzonspor). On a au moins notre destin entre nos mains». (Avec AFP)

Hazard : «Dribbler, ça ne sert à rien»
A nouveau questionné sur son style de jeu et son avenir, tout comme avant la rencontre en conférence de presse, Eden Hazard n'a une nouvelle fois pas esquivé les questions. A l'inverse, l'attaquant belge a même expliqué pourquoi il n'avait pas essayé d'y aller tout seul, malgré ses qualités techniques. «Les Italiens pensaient que je dribblerais plus ? Dribbler pour dribbler, ça ne sert à rien, a-t-il lâché. Moi, j'essaie de jouer mon jeu, mais je ne vais pas dribbler cinq joueurs automatiquement. Maintenant, ils me connaissent, ils savent que je ne suis pas qu'un dribbleur. On m'attend dans un club italien ? Pour l'instant je suis à Lille !»

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Foot - C1 - Lyon
«Beaucoup plus proches»


Malgré la nouvelle défaite contre le Real Madrid, mercredi (0-2), les Lyonnais veulent tirer des enseignements positifs de leur deuxième période pour viser la qualification contre l'Ajax Amsterdam.

« On a beaucoup couru. » Le constat est signé Maxime Gonalons, quelques minutes après avoir vu déferler une sacrée marée blanche sur la pelouse de Gerland. « Ses contres sont impressionnants, c'est vraiment une équipe au top », poursuit le milieu de terrain, admiratif. Malgré cette nouvelle défaite et une différence de buts plus que négatif sur l'ensemble des deux matches (0-6), les Lyonnais retirent des éléments positifs de ce deuxième match : n'avoir pas lâché comme il y a 15 jours à Bernabeu et avoir su relever la tête en seconde période. « On a perdu, c'est vrai, mais on est satisfaits de notre deuxième mi-temps, insiste Gonalons. On a été jusqu'au bout de nos actions, on s'est créé des occasions. Dans le jeu, on a été bien, on a posé des soucis. »

Benzema encense Lloris
« Les 20-25 premières minutes ont été très dures, enchaîne Kim Källström. Sur l'ensemble du match, on a quand même mieux rivalisé avec le Real qu'il y a 15 jours. On leur a posé des problèmes. On a pu produire du jeu, on a même bien joué après la pause. Les Madrilènes méritent leur victoire mais on était beaucoup plus proches aujourd'hui. » Même Karim Benzema, très content d'avoir fait partie du premier Real vainqueur à Gerland, a un mot pour son ancienne équipe : « Lyon a réalisé une très bonne deuxième période. On n'a pas eu peur même s'il y a eu plusieurs occasions et une barre. On a su marquer ce deuxième but qu'il fallait pour plier le résultat mais cela n'a pas été le même match qu'à l'aller. » Le beau mano a mano avec Hugo Lloris a été l'un des faits de cette rencontre. «Cela confirme ce que j'ai toujours dit, c'est un très bon gardien, dit Benzema. Heureusement que Lyon l'a dans ses cages.»

« Une finale contre l'Ajax »
Surtout dans l'optique d'une qualification pour les 8es de finale que l'OL devra aller chercher face à l'Ajax lors des deux derniers matches avec une confrontation directe dans trois semaines à Gerland. « Il faut gagner les deux si on veut passer, affirme Ederson. On est prêts pour la bataille. Face au Real, on a bien rivalisé, ça doit servir pour la suite. » Tout cela fait également dire à Gonalons que « c'est de bon augure ». Le milieu de terrain parle d' « une finale contre l'Ajax ». « On n'aura pas d'autre choix que de l'emporter. Ça va mettre du piment dans ce groupe. » Et juré, Benzema a promis que le Real, déjà qualifié, jouerait le jeu lors du dernier match contre l'Ajax. - Sylvain LARTAUD, à Lyon

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