LIGUE DES CHAMPIONS 2011/2012

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Foot - C1 - Presse : «Si près... Si loin»


Terriblement déçue, la presse madrilène a la gueule de bois en ce lendemain d'élimination du Real par le Bayern. En Allemagne, tous les médias se font évidemment l'écho de la future finale «à la maison».

Ils la voulaient tellement, la «Décima» ! Cette «dixième» Ligue des champions qui semblait tendre les bras à un Real implacable, futur vainqueur de la Liga. Mais la séance des tirs au but a été fatale à un Real à la fois «si près» (il a mené 2-0) et «si loin» comme le titre Marca. «Un Real brouillon a laissé passer une chance unique de disputer la finale de la Ligue des champions», poursuit le quotidien madrilène, suivi par AS qui en «reste à genoux». Les deux journaux de la capitale mettent en avant la performance de Casillas, qui a arrêté deux tirs au but, même si cela «n'a pas suffi». «Ils ont perdu à la roulette russe, écrit le quotidien généraliste ABC. A bout de souffle, le Real a été éliminé par un Bayern plus précis.» De toute façon, Munich était «infiniment supérieur» écrivent les Catalans de Sport qui s'insurgent contre les deux penalties qui auraient pu être sifflés pour le club bavarois : «Il y a une justice ! Le Real a payé son esprit calculateur.»

Une séance de tirs au but qui a fait chanceler l'Allemagne.
Plus que le match en lui-même, c'est surtout la séance de tirs au but irrespirable qui focalise l'attention de la presse allemande. «La folie des tirs au but, titre le Sport Bild. Mais grâce à Neuer, il y aura la finale à la maison.» «Neuer a tenu dans la séance fatidique», lui répond Kicker. «Mia San im Finale!» titre d'ailleurs l'hebdomadaire spécialisé, en détournant l'une des devises bavaroises du Bayern («Mia san mia»). Cette dernière, qui pourrait se traduire par «Nous sommes qui nous sommes», est d'ailleurs inscrite sur l'arrière du col des maillots des joueurs. Ces derniers ont sorti «un match énorme» pour Bild qui met surtout en avant la prestation de Bastian Schweinsteiger qui a fait «déchanter» le Real.

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Foot-C1-Finale : Ribéry: «Le match de ma carrière»


Dans un entretien accordé lundi au magazine allemand Kicker, Franck Ribéry a confié que la finale de Ligue des champions de samedi face à Chelsea était le plus grand match qu'il ait à disputer depuis le début de sa carrière : «Bien sûr, il y a la Coupe du monde, l'Euro, mais ce match est le plus important de ma carrière. On est meilleur qu'en 2010 (Le Bayern avait perdu face à l'Inter (0-2) ndlr). Bien plus détendu, on se met moins de pression. Et on prend plus de plaisir à jouer. Le coach a instauré une bonne atmosphère et les joueurs ont une grande confiance en lui». Le Bayern n'a plus que la Ligue des champions pour remporter un trophée cette saison. En Championnat comme en Coupe d'Allemagne, les Bavarois sont tombés sur plus forts qu'eux avec Dortmund. (Avec AFP)

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Foot - Ligue des Champions - Finale : Lampard et Schweini ont la clé


Chacun de leur côté, Frank Lampard et Bastian Schweinsteiger tenteront de conduire, grâce à leur aura et leur vision du jeu, leurs formations vers la victoire en finale de la Ligue des champions samedi (21h00).

Samedi soir, sur les coups de 23h00 ou un peu plus tard si la rencontre se prolonge au-delà des arrêts de jeu, l'un ou l'autre aura l'honneur de soulever la Ligue des champions au milieu de ses partenaires et des confettis dans la nuit munichoise. Eux, ce sont Bastian Schweinsteiger et Frank Lampard, capitaine en l'absence de John Terry suspendu. Les deux hommes sont les cerveaux de leurs formations. «C'est le joueur qui a le plus d'influence dans le groupe, le point d'orientation de l'équipe. Lors de son absence, on a senti que le Bayern avait perdu son leader», confie Valérien Ismaël à propos du milieu allemand. Emmanuel Petit, qui a joué avec Lampard à Chelsea pendant trois ans (2001-2004), est sur la même longueur d'onde : «Lampard, Drogba et Terry forment la colonne vertébrale de l'équipe. Ce que n'a pas compris Villas-Boas, c'est qu'on ne peut pas déloger comme cela des joueurs qui symbolisent aussi fortement le club».

Un nouveau Schweinsteiger depuis 2009
Blessé une bonne partie de la saison, l'Allemand a fait son retour il y a un peu plus d'un mois et retrouve peu à peu le niveau qui en fait l'un des meilleurs spécialistes du poste. «Quand il est à 100% de ses moyens, c'est une référence parce qu'il est capable de faire la différence, poursuit Ismaël. C'est le moteur de l'équipe». Replacé dans l'axe en 2009 par Louis Van Gaal, l'ancien ailier gauche a trouvé son poste de prédilection selon l'ancien défenseur du club bavarois (2005-décembre 2007) : «Sur le côté, il n'avait pas la vitesse nécessaire pour faire la différence en un contre un. Son repositionnement a été une très bonne décision».

Deux leaders à suivre
Son adversaire direct a lui toujours évolué en relayeur et continue d'être décisif (3 buts, 3 passes décisives en C1), même si les années l'ont obligé à gérer davantage ses efforts. «Avant, Lampard accompagnait tout le temps les actions, il faisait du ''box to box''. Aujourd'hui, il a perdu en physique mais gagné en maturité tactique», explique le champion du monde 1998. Dernier point commun entre les deux joueurs, leur soif de vaincre qu'ils tenteront de transmettre aux coéquipiers moins expérimentés. «On peut s'attendre à ce que Schweinsteiger exprime tout son potentiel lors de cette finale à cause de la pression qui pèse sur les épaules du Bayern. Il va montrer la voie à suivre», révèle Ismaël alors que Petit assure que Lampard est taillé pour ce genre de match : «Tu n'as pas besoin de lui dire ce qu'il à faire. Lampard fait partie de cette trempe de joueurs qui se lève le matin pour jouer des finales».

Les équipes probables
Bayern Munich :
Neuer - Lahm, J. Boateng, Timochtchouk, Contento - Kroos, Schweinsteiger - Robben, Müller, Ribéry - Gomez.
Chelsea :
Cech - Bosingwa, G. Cahill, David Luiz, As. Cole - Obi Mikel, Lampard - S. Kalou, Mata, Malouda (ou Sturridge ou Essien) - Drogba.

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Foot - Ligue des Champions : La défense comme Credo


Roberto Di Matteo et Jupp Heynckes, les deux entraîneurs qui s'affrontent samedi soir en finale de la Ligue des champions, prônent la rigueur défensive dans leur équipe respective. Mais le jeune Italien est plus proche de ses joueurs que l'expérimenté Allemand.

Barcelone, qui a été sorti par Chelsea en demies de la C1, est désormais au courant : derrière, dans le Chelsea de Roberto Di Matteo, c'est la solidité avant tout. «Il aime discuter de la tactique, du positionnement», nous expliquait Emmanuel Petit tandis que le Dijonnais Abdoulaye Meïté, qui l'a eu comme entraîneur à West Bromwich Albion, rappelle qu'il prône la «rigueur défensive». Pas étonnant que les Londoniens n'aient pris que 17 buts en vingt matches depuis qu'il a remplacé Villas-Boas. «Mais avec lui, on peut se faire plaisir au niveau du jeu. Il y avait beaucoup de libertés devant», tempère l'ex-Marseillais lorsqu'on l'interroge sur un coach que beaucoup trouvent trop froid, difficile d'accès et qui clame lui-même n'avoir aucun ami dans le football. «C'est un esthète du beau jeu», corrobore Petit lorsqu'il parle de celui qui incarnait le "sexy football" de Chelsea entre 1996 et 2002. Cette drôle de dualité lui vient sûrement de son passé : «En Suisse, où j'ai habité les 23 premières années de ma vie, on m'appelait l'Italien. En Italie, le Suisse. Et voilà quinze ans que j'habite en Angleterre.» Pas étonnant, donc, qu'il possède la rigueur défensive italienne, l'isolationnisme suisse et l'esprit joueur anglais.
Heynckes: «C'est la rigueur défensive qui décide si on peut gagner quelque chose ou pas.»L'Italie, Jupp Heynckes ne l'a pas connue lors de ses pérégrinations. Mais cet ancien attaquant prolifique (220 buts en 369 matches de Bundesliga) met tout de même en avant la rigueur défensive : «C'est cela qui décide si on peut gagner quelque chose ou pas». On ne plaisante pas avec ses schémas défensifs, Arturo Vidal l'ayant appris à ses dépens en août 2009. «Je l'ai sorti au bout de trente minutes de jeu parce qu'il avait pris trop de libertés avec notre organisation. Cela ne m'était jamais arrivé en trente ans de carrière mais je n'ai pas hésité», avait-il ensuite expliqué. Mais lorsqu'on suit à la lettre ses préceptes, on monte vite et haut. N'est-ce pas, David Alaba ? Dommage que le latéral international autrichien, révélation de la saison, soit suspendu pour la finale de samedi...

Di Matteo est des leurs, Heynckes est comme un père
Adulé par les fans de Chelsea depuis ses trois buts en finales victorieuses à Wembley (Cup 1997 et 2000, Coupe de la Ligue 1998), l'ancien milieu Roberto Di Matteo (41 ans) est adoré par ses joueurs. «J'ai du sang bleu dans les veines et Robbie aussi», lâchait ainsi affectueusement John Terry à propos de celui qui ne s'intéressait qu'aux résultats des Blues lorsqu'il était entraîneur des MK Dons (D3 anglaise) ! «Il a de nouveau ouvert le groupe après le départ de Villas-Boas», confiait Didier Drogba. «Il est revenu à des choses simples, compréhensibles par tous», leur faisait écho Frank Lampard. Et ça marche! Depuis son arrivée, Chelsea s'est relancé pour finalement remporter la Cup et atteindre la finale de la Ligue des champions.
«Nous lui faisons simplement confiance, il a un tel vécu», expliquait Kiessling à propos d'Heynckes, qu'Hyypiä nommait le Professeur.Agé de 67 ans, Jupp Heynckes endosse plutôt le rôle de la mère poule ou du père fouettard selon les besoins. «Il se comporte avec nous comme un professeur», expliquait par exemple Sami Hyypiä lorsqu'il jouait sous ses ordres à Leverkusen. «Nous lui faisons simplement confiance, il a un tel vécu», confirmait Kiessling. Il faut dire qu'il a tout gagné au cours de sa carrière de joueur et de coach. Champion d'Europe et du monde avec l'Allemagne en 1972 et 1974, il a notamment remporté le Championnat allemand à quatre reprises. En 1998, il a mis fin à la disette européenne du Real Madrid en lui offrant la Ligue des champions. Avec le Bayern Munich, il a gagné la Bundesliga à deux reprises (1989, 1990). Cela lui confère une aura particulière aux yeux de ses joueurs et lui a permis de toujours composer ses équipes en fonction du comportement à l'entraînement et non du statut. Michael Ballack a ainsi dû prouver qu'il avait toujours sa place au Bayer avant de rejouer. Et les chamailleries entre Robben et Ribéry ont parfaitement été gérées par celui qui doit gagner la C1 devant ses fans de l'Allianz Arena.

HOLD UP PARFAIT de Chelsea qui après avoir sorti Barcelone en jouant ULTRA DEFENSIVEMENT a refait la même chose Hier Soir ! Ca nous a donné un Match SOPORIFIQUE ! BRAVO quand même au Bayern qui a fait le Jeu, LUI, avec quelques 34 Tirs au But contre 7 ou 8 en face et 17 corners à 1 ............. TOUT EST DIT à travers ces Stats ! Chelsea, le plus MOCHE Vainqueur de LDC de ces 20 dernières années !

Je suis LOIN d'être Fan du Bayern mais j'aime le Foot, LE JEU, pas les mascarades.

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Foot - Ligue des Champions - Finale : Chelsea renverse le Bayern


Chelsea a remporté la première Ligue des champions de son histoire en venant à bout du Bayern Munich lors de la séance des tirs au but (1-1, 4-3), ce samedi à l'Allianz Arena. C'est un petit miracle tant les Bavarois ont dominé cette finale devant leur public...

Franchement, qui aurait pu prédire le triomphe de ces Blues, finalement insubmersibles ? Il y a trois mois, c'était quasiment impossible et même encore à la 87e minute de jeu de cette finale complètement folle, le scénario final n'était toujours pas écrit. Revenu de tout, contre vents et marées, et par la foi d'une solidité et d'un courage exemplaires, Chelsea s'est adjugé la première Ligue des champions de son histoire (1-1, 4-3 tab) ce samedi face au Bayern. Menés à sept minutes de la fin temps réglementaire, les protégés de Di Matteo ont non seulement égalisé, mais ils ont traversé une prolongation cahotique (Cech a arrêté un penalty de Robben). Et, pour couronner le tout, ils ont même dû faire avec un premier tir au but raté, lors d'une séance qui a effacé le traumatisme de Moscou il y a quatre ans. L'histoire est magnifique pour Drogba, enfin vainqueur d'une finale, et pas n'importe laquelle.

Cech a dévié un tir de Robben sur son montant à la 21e !
Ce fut une finale indécise, tendue et presque improbable dans son déroulé. Mais comme on pouvait s'y attendre, comme il l'avait planifié, Chelsea a commencé par dresser sa belle muraille face à des Bavavois qui se sont longtemps époumonés pour trouver la clé. En première période, Heynckes a dû se pincer devant le manque de réalisme de ses hommes, qui n'ont pas converti une seule de leurs dix occasions. L'omniprésent mais malheureux Robben a vu un des tirs déviés par Cech sur le poteau (21e), Müller a, lui, envoyé une volée dans les nuages (36e) et Gomez a plusieurs fois raté sa cible de peu. Au milieu de ces chevauchées munichoises, les Blues ont su garder intactes les promesses d'un succès.

Le guerrier Drogba n'avait pas abdiqué. A deux minutes de la fin du temps réglementaire, l'Ivoirien a remis son équipe dans le vent d'une tête sur un corner de Mata (88e, 1-1). Avant de marquer le tir au but décisif...Les mêmes actions se sont répétées sans fin. Il fallait au Bayern être plus imaginatif que le Barça, qui a tout tenté en vain en demies. Ribéry, qui a notamment vu son but refusé logiquement pour un léger hors jeu (54e) et la fougue de Robben ne semblaient pas suffire. La prolongation devenait une issue plus que probable. Avant que Thomas Müller ne délivre l'Allianz Arena d'un coup de tête piqué que Cech a mal évalué (83e, 1-0). Le peuple londonien était à terre, mais seulement d'un genou. Car le guerrier Drogba n'avait pas abdiqué. Impossible. A deux minutes de la fin du temps réglementaire, l'Ivoirien a remis son équipe dans le vent d'une tête sur un corner de Mata (88e, 1-1). Inespéré. Inespéré aussi cet arrêt fantastique de Cech, sur un penalty de Robben (93e). Et que dire de la séance des tirs au but, avec un Drogba, dernier tireur, qui n'a pas tremblé ? Il ne pouvait finalement pas en être autrement. Pas après avoir traversé de si fortes tempêtes.

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Foot - Ligue des Champions - Chelsea : «Drogba est un héros»


Les joueurs de Chelsea ont tous félicité Didier Drogba «le héros» et Roberto Di Matteo, leur entraîneur, après la finale de la Ligue des champions.

Frank Lampard (milieu de Chelsea) : «Je n'y crois pas ! Surtout vu notre saison... Mais nous avons montré tant de détermination et de rage. Didier Drogba, notre point de référence, nous a sortis d'un bien mauvais pas. C'est un héros. Sans lui, nous ne serions pas là. Il marque toujours dans les grands matches. Et rien n'est plus énorme qu'une finale de Ligue des champions.»

Didier Drogba (attaquant de Chelsea) : «C'est le destin ! J'y crois beaucoup... J'ai beaucoup prié pour cela. Je suis sûr que c'était écrit. Dieu est si grand ! Cette équipe est géniale. Je veux dédier cette victoire à tous nos managers et tous les joueurs qui sont passés par Chelsea et n'ont pas eu cette chance. Mon but ? C'est ce qui a tout fait basculer. Je suis très content. La vie est fantastique.»

Petr Cech (gardien de Chelsea) : «C'était fou comme des montagnes russes ! On est tellement heureux... J'ai trente ans ce dimanche et j'ai déjà eu le plus beau cadeau. Aujourd'hui, six tirs au but ont été tirés contre moi et je suis parti six fois du bon côté ! sur celui de Robben, en prolongation, je savais qu'il tirerait fort comme cela. Quoi qu'il arrive à Roberto Di Matteo, il aura gagné deux titres. Il mérite d'avoir le poste définitivement mais ce sont les dirigeants qui doivent décider.»

John Terry (défenseur de Chelsea, suspendu pour la finale) : «Regarder et ne pas jouer, c'est encore plus dur. Les mecs ont été fantastiques du début à la fin. Lorsque nous sommes dos au mur, nous montrons les dents. C'était quitte ou double : soit on gagnait, soit on ne jouait pas la C1 l'an prochain. Regarder ce trophée que nous voulions tant, que le propriétaire voulait tant, c'est génial. Robbie Di Matteo a été génial. Nous avons gagné la Coupe d'Angleterre et la C1, il ne pouvait pas faire mieux!»

Roberto Di Matteo (entraîneur de Chelsea): «Mes joueurs ont vraiment du coeur, une passion et envie énormes. C'est ce qui nous a permis de gagner. Ils ont tellement fait d'efforts... C'est super. Le Bayern est une grande équipe et quand ils ont marqué, il ne restait vraiment pas beaucoup de temps pour égaliser. Dans ce cas-là, il vous faut des joueurs capables de se surpasser. Drogba est un joueur incroyable. Son but fantastique nous a permis de rester dans le match et il a marqué le penalty décisif. Quant à mon avenir, je n'en parlerai pas maintenant.»

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Foot - Ligue des Champions - Bayern : «Nous avons été punis»


Si Chelsea a eu un peu plus de chance que le Bayern et a gagné la C1 (1-1, 4-3 tab), selon Jupp Heynckes, les Bavarois ne peuvent s'en prendre qu'à eux-mêmes après avoir tant dominé...

«Jupp Heynckes, regrettez-vous d'avoir dit craindre les tirs au but vendredi ?
Après le match, je ne dois pas parler des tirs au but. Mon équipe a fait une grande performance contre un adversaire qui a agi comme on le pensait, comme dans ses derniers matches de Ligue des champions. Il faut regretter de ne pas avoir concrétisé nos nombreuses occasions, on a même raté un penalty. Quand on arrive aux tirs au but, c'est la loterie, on connaît la chanson. Chelsea a eu plus de chance, ils ont joué comme ils le pouvaient. Je les félicite, ils ont bien combattu, bien résisté défensivement, et à travers les tirs au but sont devenus champions d'Europe.

Aviez-vous déjà perdu un match autant à sens unique ?
C'est sûrement une défaite très amère pour le club et mes joueurs. Mon équipe est très déçue par
le scénario et le résultat. Il ne faut pas mettre cela sur le compte du style de jeu de Chelsea: quand on a autant d'occasions, il faut en profiter mieux, on n'a pas su le faire. Nous avons été punis.

Vous avez perdu en finales de Coupe d'Allemagne et de Ligue des champions, et terminé deuxième du Championnat. Que reste-t-il de cette saison ?
Je sais bien quels seront les commentaires dans les jours qui viennent. Le Bayern est le club en Allemagne qui a eu beaucoup de succès ces dernières années. Quand on ne remporte aucun titre pour la deuxième saison de suite, c'est sûr que c'est une mauvaise saison. On a pris 73 points en Championnat, on a été champion cinq fois lors des dix dernières saisons... On va subir des critiques, je le sais, j'ai de l'expérience dans le football, mais il faudra supporter ces critiques».

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Foot - Ligue des Champions - Bayern : «Rien de grave pour Ribéry»


Jupp Heynckes a expliqué que Franck Ribéry, sorti au cours de la finale de la Ligue des champions après avoir obtenu un penalty pour une faute de Didier Drogba qui l'avait touché à une jambe, n'avait rien de grave : «On ne sait pas encore ce qu'il a mais je pense vraiment que ce n'est pas grave.» Le médecin du Bayern Munich l'a ensuite confirmé et a expliqué que la participation de Ribéry à l'Euro n'était pas du tout remise en question. (Avec D.Mi., à Munich)

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Foot - Ligue des Champions - Presse : «Le cauchemar» du Bayern


Au lendemain de la cruelle défaite du Bayern face à Chelsea (1-1, 3-4) en finale de la C1, les médias allemands sont revenus avec tristesse et émotion sur l'échec des Munichois.

Le Bayern avait un «grand rêve», il s'est transformé en «cauchemar», titre le journal allemand Kicker ce dimanche après la terrible défaite du Bayern au tirs au but en finale de la Ligue des Champions contre Chelsea (1-1, 3-4). «Tragédie», «drame», et donc «cauchemar», voilà les mots qui reviennent le plus dans les médias germaniques pour résumer l'échec bavarois. «Non! Non! Non! Le Bayern perd après les tirs au but - Nous sommes en deuil avec vous», titrait en gros caractères le Bild Zeitung, le quotidien le plus lu d'Allemagne, sur son site internet.
«Probablement jamais auparavant une équipe n'avait été aussi dominée dans une finale de la Ligue des champions»Le scénario même de la rencontre, avec une domination outrageuse du Bayern accentuait la sensation de désespoir. «Probablement jamais auparavant une équipe n'avait été aussi dominée dans une finale de la Ligue des champions», commentait le Süddeutsche Zeitung à propos de Chelsea. «Pour les joueurs du Bayern c'est probablement le moment le plus amer de leur carrière», écrivait le Spiegel Online, avec une photo de Bastian Schweinsteiger accroupi, en pleurs, inconsolable après son tir au but manqué.

Bild revenait également ce dimanche matin sur la soirée d'après-match des Munichois, réunis dans une salle réservée de longue date. «La délégation du Bayern est arrivée à 2h17 dans une atmosphère de deuil, devant un grand banquet et 450 invités. Karl-Heinz Rummenigge a pris la parole: "C'est une de ces soirées où vous vous demandez comment on en a pu arriver à un tel résultat, a-t-il assuré. Nous avons eu une finale à Munich, nous avons eu un grand rêve..."»

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Foot - Ligue des Champions - Chelsea : Londres fête ses héros


Au lendemain de la victoire de Chelsea en Ligue des champions, des dizaines de milliers de supporters sont descendues dans les rues de Londres pour venir fêter leurs héros. Les joueurs ont défilé dimanche dans l'après-midi dans des bus à impériale. Partie des abords de Stamford Bridge, la parade s'est frayé un chemin dans Fulham Road et King's Road notamment. Mais il était alors impossible de chiffrer le nombre de personnes présentes. Pour indice, en 2010 selon police, ils étaient environ 70 000 à avoir fêté le succès des Blues en FA Cup.

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Foot - Angleterre - Chelsea : Torres a vécu un enfer


Auteur d'une saison très médiocre, Fernando Torres a remporté la Ligue des champions. Mais cela n'a pas vraiment remonté le moral de l'attaquant international espagnol. «Cette saison a été très difficile, a-t-il avoué à AS. J'ai l'impression de ne pas avoir été traîté par le club comme on me l'avait promis lors de ma signature. On va discuter de mon futur car je ne peux pas revivre ça. Je ne suis pas heureux. J'ai vécu les pires moments de ma carrière. Sans les supporters, j'aurais jeté l'éponge.»

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Foot - Allemagne : Le Bayern «hanté» par la défaite en C1


Karl-Heinz Rummenigge se réveille encore en y pensant. La finale de Ligue des champions perdue aux tirs au but contre Chelsea (1-1 ap, 3 tab à 4) risque de «nous hanter pendant quelques temps encore» reconnaît le patron du Bayern Munich dans un entretien à Welt am Sonntag. «La douleur est profonde, plus encore que pour la finale perdue (1-2) en 1999 contre Manchester United (Ndlr : Sheringham et Solskjaer avaient marqué dans le temps additionnel)».

Rummenigge réitère par ailleurs le soutien du club à l'entraîneur Jupp Heynckes qui ne sera pas remis en question «en raison d'un penalty qui a frappé le montant» (le dernier tir au but allemand de Schweinsteiger). Soutien également à Arjen Robben, dont le penalty manqué en début de prolongation a privé le Bayern d'un avantage au score. Il appelle enfin son club à aborder la prochaine saison avec «plus de décontraction et de sérénité». (Avec AFP)