La sélection française pour Pékin

jadorana a écrit:

L'objectif est donc atteint, et devrait être dépassé.

C'était la moyenne qu'on s'était fixés oui mais je me rends compte que c'était quand même une moyenne assez basse car avec les déceptions de Manaudou, Longo, Baala, Djohne ou encore Doucouré ... Sans oublier le judo ... On pouvait largement faire 45 ...

Là si on s'arrête à 40 on fera notre meilleure perf depuis 1920 (41 médailles) ... Je ne parle même pas de 1900 où on avait fait 101 médailles On devait être seuls c'est pas possible !!

A partir de 9 h 45 ce dimanche matin (purée que ça va être dur ) : France/Islande de Hand !!!!!!!!!!

L'équipe de France part favorite de cette finale ... Croisons les doigts ...

Citation :

A une heure de la gloire


L'équipe de France n'est plus qu'à 60 minutes de décrocher son Everest et devenir la première de handball à décrocher le titre olympique. Invaincus depuis le début du tournoi, les Bleus vont disputer face à l'Islande dimanche à Pékin (9h45) le match le plus important de leur carrière. Dans la peau des favoris mais sur leurs gardes.

Seize ans après les Jeux de Barcelone et la médaille de bronze décrochée à la surprise générale par une bande de potes un peu loufoques rebaptisés les "Bronzés", l'équipe de France de handball s'apprête à disputer la première finale olympique de son histoire, dimanche matin à Pékin. Entre-temps, les handballeurs tricolores n'ont cessé de gravir les échelons sur l'échiquier international, récompensés notamment par deux titres mondiaux (1995 et 2001) et un sacre européen (2006). De "Bronzés", les porteurs du maillot bleus sont devenus au fil des années les "Barjots", puis les "Costauds", et enfin, pour ceux notamment présents en Chine cet été, les "Experts". Ce sont ces mêmes "Experts" qui auront l'occasion face à l'Islande dimanche d'écrire l'une des plus belles pages de l'histoire de leur sport.

Invaincus après sept matches disputés en Chine, les hommes de Claude Onesta en ont, il ne faut pas avoir peur des mots, largement les moyens. Jackson Richardson, leur glorieux aîné qui assiste à leurs exploits à Pékin pour le compte de la chaîne de télévision Canal + n'en pense pas moins. "C'est une équipe qui a énormément mûri, qui semble capable de savoir gérer la pression dans les moments importants, explique le jeune retraité. Ils ont réussi à imposer leur rythme dans cette compétition. Ils s'étaient donné pour objectif d'aller chercher l'or. Ils sont sur la bonne voie. Ça prouve que ce sont des joueurs avec énormément de potentiel, énormément de talent pour pouvoir concrétiser cet objectif. Ils savent qu'ils forment la meilleure équipe du monde", estime, comme beaucoup, le Réunionnais.


Onesta: "On n'arrive pas en finale des Jeux Olympiques par hasard"

Cette génération hyper douée, composée de joueurs que les meilleurs clubs européens s'arrachent, semble qui plus être arrivée à maturité. Demi-finaliste malheureuse lors du Mondial allemand en 2006, sur la troisième marche du podium en début d'année lors de l'Euro norvégien, les partenaires d'Olivier Girault, lequel disputera tout de même une finale olympique en guise de dernier match, sont ceux qui ont fait la plus forte impression depuis le début de la compétition. Tombeurs des Croates à deux reprises, des Espagnols, des Russes, accrochés une seule fois par la Pologne dans un match sans enjeu, les Français sont désormais désignés par tous les observateurs comme les grands favoris de la finale. Un statut justifié, d'autant que l'Islande, bien que valeur sûre du handball ces dernières années, n'est jamais montée sur le podium d'un grand tournoi international.

"Bien sûr que c'est plus compliqué à gérer, expliquait devant la presse Claude Onesta au sujet de cette étiquette de grandissime favoris. Sauf qu'on va se renfermer dans notre bulle et que l'on va se raconter notre petite histoire entre nous. Mais vous savez, ils ont l'habitude de jouer contre les joueurs islandais toutes les semaines dans le championnat allemand. Ils connaissent l'agressivité de ces joueurs. Et encore une fois, regardez le parcours de cette équipe, analysez bien son parcours, analysez les équipes qu'elle a battues, vous verrez qu'on n'arrive pas en finale des Jeux Olympiques par hasard."


A Reykjavik, la demi-finale de l'Islande dans tous les cinémas!

Certes, leur qualification, les Islandais ne l'ont pas volé. Battus une seule fois en poules, contre la Corée du Sud, les insulaires se sont offerts en Chine le scalp des Allemands, des Russes, mais aussi des Polonais en quarts de finale et des Espagnols en demie. Dans les pas de leur stratège Olafur Stefansson, l'un des meilleurs arrières du monde, les Scandinaves ne feront pas de complexe devant des Français qu'ils avaient martyrisés lors du Championnat du monde allemand (32-24). Si les Bleus ont depuis redressé la barre en les battant trois fois cette année, ils devront se méfier ce ces Islandais qui n'auront rien à perdre et qui savent qu'une victoire déchaînerait les passions sur leur petite île de 300 000 habitants.

Dans ce pays passionné de handball, la demi-finale contre l'Espagne a été retransmise dans tous les cinémas de la capitale Reykjavik, c'est dire l'engouement populaire autour de ce sport. "Si tous les Islandais regardent la finale au même endroit, l'île risque de chavirer", s'amusait même l'entraîneur Alfred Gislason en conférence de presse. Tant que les Bleus restent à flot dimanche matin, Luc Abalo se moque totalement de cette éventuelle submersion. Le génial ailier français partage juste que "le plus dur serait de perdre en finale." Preuve s'il le fallait que les Français sont loin de se voir trop beaux, trop tôt.


Le 23/08/2008 à 19:02 Par Régis AUMONT
De Sports.fr

Admin a écrit:

jadorana a écrit:

L'objectif est donc atteint, et devrait être dépassé.

C'était la moyenne qu'on s'était fixés oui mais je me rends compte que c'était quand même une moyenne assez basse car avec les déceptions de Manaudou, Longo, Baala, Djohne ou encore Doucouré ... Sans oublier le judo ... On pouvait largement faire 45 ...

Là si on s'arrête à 40 on fera notre meilleure perf depuis 1920 (41 médailles) ... Je ne parle même pas de 1900 où on avait fait 101 médailles On devait être seuls c'est pas possible !!

Il y avait beaucoup d'épreuves, certaines bizarroïdes, comme un tournoi de tir au canon pour civils!
Les J.O. avaient été organisés dans le cadre de l'exposition universelle de Paris. Ils durèrent cinq mois, l'intérêt se dispersa et ce fut un gros ratage : jamais plus de 3.000 spectateurs.
A noter un tournoi de tennis féminin, gagné par miss Cooper. La "Juju anglaise" fut la première championne olympique.

jadorana a écrit:

Il y avait beaucoup d'épreuves, certaines bizarroïdes, comme un tournoi de tir au canon pour civils!
Les J.O. avaient été organisés dans le cadre de l'exposition universelle de Paris. Ils durèrent cinq mois, l'intérêt se dispersa et ce fut un gros ratage : jamais plus de 3.000 spectateurs.
A noter un tournoi de tennis féminin, gagné par miss Cooper. La "Juju anglaise" fut la première championne olympique.

Ah je comprends mieux le pourquoi et le comment des "101 médailles" Avec des "sports" ou prétendus tels du style "tir au canon" et avec en plus 5 mois de compét' ...
Merci pour cet éclairage !!

Heureusement que cette formule a vite été remaniée ...

C'est fait : les Bleus ont été au bout de leur superbe tournoi olympique de hand !!!!!!!!!

GRAND BRAVO LES GARS !!!!!!!!!

Citation :

JO: les Bleus, experts olympiques en handball


L'équipe de France masculine de handball a décroché le premier titre olympique de son histoire en battant l'Islande en finale des Jeux de Pékin, 28-23 (15-10 à la mi-temps).

Les Bleus ont construit leur succès sur une défense de fer et une muraille dans les buts, nommée Thierry Omeyer, qui ont limité l'Islande à moins de 25 buts, un exploit étant donné les qualités offensives de cette équipe tournant à 33 buts de moyenne depuis le début des Jeux.

Accrochés pendant un quart d'heure seulement, les Bleus ont ensuite réalisé un cavalier seul.

A 4 buts partout, Cédric Burdet est entré en action, inscrivant deux buts coup sur coup pour offrir un premier écart à l'équipe de France (6-4).

Cinq minutes plus tard, l'écart était devenu faille, les Bleus menant 9-4 sur une contre-attaque parfaitement conclue par Luc Abalo.

Assez discret depuis le début du tournoi olympique, Nikola Karabatic s'illustrait en inscrivant quatre buts en autant de tentatives lors de la première période, puis quatre lors de la seconde.

S'appuyant sur un Thierry Omeyer exceptionnel (9 arrêts sur 19 tirs en première période), les Français maintenaient confortablement leur avance jusqu'à la pause, atteinte sur le score de 15-10.

Signe de la supériorité française, la star islandaise Olafur Stefansson virait à la mi-temps avec un modeste trois sur six aux tirs.

Le second acte débutait comme le premier, par un chassé-croisé de quelques minutes qui maintenait l'écart à cinq buts.

A 17-12, les Bleus tapaient du poing sur la table et inscrivaient un 3-0 qui faisait grimper le score à 20-12.

La suite n'était qu'un long calvaire pour les Islandais, un long moment de bonheur pour les nombreux supporters français qui hurlaient des "on est champions!" à plusieurs minutes de la fin du match.

L'entraîneur français Claude Onesta faisait tourner son effectif et les Islandais, dans un dernier baroud d'honneur, ramenaient le score à 28-23.

La médaille de bronze est revenue à l'Espagne, victorieuse de la Croatie 35-29 lors du match pour la troisième place.



dimanche 24 août 2008, mis à jour à 11:26 - REUTERS - Clément Dossin