Davis Cup 2011

Feli jouera donc le double c'est un choix discutable ( perso je lui dirais reposes -toi pour demain! ),c'est lui qui veut jouer il dit je récupérais mais il a fait un match plein, un match intense ,il a laissé beaucoup d'influx nerveux ( quel grand nerveux ! ) cela laisse des traces et de plus Roddick sera plus frais dimanche d'autant qu'il s'est fait laminé hier !Bref en gros l'Américain n'a rien fait...il ne pourra pas jouer plus mal face à Feli!Mais ceci dit c'était du grand Ferru ( David Ferrer ) il y a longtemps que je ne l'ai plus vu jouer comme ça même si Andy était loin très loin de sa meilleur forme ! Il servait même mieux que Roddick ! Celui-ci a fait 15 aces contre 7 mais pas dans les moments importants ! Après l'Américain s'est mis a jouer en fond de court parce qu'il craignait les passings de David!Un comble ! c'est là qu'il est le plus fort l'Espagnol ! David je l'avoue m'a impressionné hier en plus il avait mis ses moteurs aux jambes
Fish avait déclaré j'espère que le match sera d'un bon niveau ! Et ben il l'a vu non mais si Feli est passé a côté de son match en demi-finale l'année dernière aux Queen's face à lui cela ne veut pas dire que Feli n'a pas le niveau! Il n'est pas aussi fair play que Roddick quand Feli servait pour le déconcentrer " il faisait des truc bizarres il a bien obtenu une double faute à ce jeu là mais pas la victoire !
Maintenant le plus dur reste a faire apporter le 3ième points !
Je ne compte pas sur le double d'ailleurs Andy est déjà prêt pour affronter Feli et renverser la vapeur !
Tout est encore possible c'est certain les Américains y croient et ils ont raison si ils ne possédaient pas la meilleure paire du monde de double je dirais que Nando et Feli vont le faire mais là ???C'est de l'énergie perdu pas pour rien mais presque...
Vamos España si ils s'imposent ils joueront la France en Espagne je crois ???

Oui, si l'Espagne s'impose, elle RECEVRA la France ....

BRAVO les Bleus !!
On est en 1/2 en sortant sans trop de souci les allemands !! Bon Week-End malgré quelques frayeurs pour Richard le 1er Jour ...
On jouera soit l'Espagne, soit les USA, en 1/2. Parti comme c'est parti, ce sera vraisemblablement l'Espagne, sans gros suspense car chez elle hélas ...

Le Double suédois crée la Surprise face à Nole/Zimonjic et relance UN TOUT PETIT PEU le suspense pour la Qualif' en 1/2 ............. UN TOUT PETIT PEU ...

L'Argentine parachève sa DEMONSTRATION du Week-End face aux kazakhs
Les argentins devraient affronter les serbes en 1/2 ...

Les USA remportent "logiquement" leur Double face à l'Espagne mais la Paire espagnole est loin d'avoir déméritée !
L'Avantage pour la Qualif' reste aux espagnols qui mènent 2/1 avant l'Ultime Journée.

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La Suède réduit l'écart


Simon Aspelin et Robert Lindstedt, tombeurs samedi (6-4, 7-6 [5], 7-5 en 2h24'), à Halmstad, de la paire Novak Djokovic/Nenad Zimonjic, permettent à la Suède de revenir à 2-1. Les tenants du titre devront revenir dimanche. Aspelin, 37 ans et 7e mondial de la spécialité en 2008, ne pouvait rêver meilleure issue pour le dernier match de sa carrière en Coupe Davis.

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Les USA gardent espoir


Bob et Mike Bryan, numéros 1 mondiaux de la spécialité, débloquent le compteur des Etats-Unis, samedi à Austin, aux dépens de Fernando Verdasco et Marcel Granollers, qui a remplacé Feliciano Lopez (6-7 [3], 6-4, 6-4, 6-4). L'Espagne ne mène plus que par deux victoires à une.

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La France en demi-finale


Malgré un manque de passé commun, la paire composée de Michael Llodra et Jo-Wilfried Tsonga s'est imposée face à la paire allemande pour qualifier la France en demi-finales.

Une dernière volée claquée avec autorité et la paire française composée de Michael Llodra et Jo-Wilfried Tsonga peut laisser éclater sa joie. Sur les visages, des sourires de gamins font plaisir à voir. Debout à côté du banc du capitaine, Guy Forget ne cache pas sa joie non plus. Disposant d'un groupe au complet et en pleine forme, il avait choisi de parier sur l'inconnu pour composer son double. Car l'association entre Llodra et Tsonga n'a que quatre matches derrière elle, dont un seul dans le contexte si particulier de la Coupe Davis. En manque d'automatismes, les deux garçons font parler leurs aptitudes naturelles et leur énorme envie pour dominer la paire allemande Kas-Petzschner en trois sets (7-6[4], 6-4, 6-4).

Inspirée par les victoires en simple de Richard Gasquet et Gaël Monfils vendredi, le tandem français n'a guère connu de difficultés durant ce match. Il y a bien ce break concédé par Llodra à 5-5 dans le premier set. Mais l'alerte est sans frais et le Parisien se reprend immédiatement derrière. Le reste du match est solide et les Bleus ne tremblent plus. Tsonga était attendu dans l'exercice du double et il a répondu présent, notamment sur ses mises en jeu. Le gain du premier set les ayant visiblement libérés, Llodra et Tsonga n'ont eu qu'à se montrer solide quand les Allemands ont tenté de revenir.

Cette victoire est donc synonyme d'une quatrième demi-finale depuis 2001. La deuxième consécutive. Et selon toute vraisemblance, le prochain adversaire devrait être l'Espagne. Les Espagnols sont en effet en très bonne position (2-0) face aux Etats-Unis.



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Forget : «Expérience et maturité»


Après la victoire (3-0) contre l'Allemagne, Guy Forget a loué un « groupe uni et solidaire » qui possède de l'expérience et de la maturité.

« Guy Forget, quel bilan tirez-vous de ce quart de finale ?
Je suis content car tous les garçons ont rempli leur contrat. Ils ont joué avec beaucoup de coeur et de courage. Tous les matches ont été très disputés, il faut donc leur tirer un grand coup de chapeau et espérer pour la suite qu'ils gardent cette intensité et ce niveau. Il faut surtout qu'on soit épargné par les blessures parce que ce sera encore plus difficile en demi-finale.

Que retenez-vous de ce week-end ?
C'est un groupe uni et solidaire avec des garçons qui répondent présents à l'appel à chaque fois et qui sont bons en match. Il y a un peu plus de deux ans, certains médias avaient un peu survendu cette équipe alors que la plupart des joueurs n'avaient jamais évolué en Coupe Davis. Aujourd'hui, on peut commencer à parler d'une équipe ambitieuse avec un niveau de jeu moyen assez élevé. Il y a de l'expérience et de la maturité. Leur confiance et leur sérénité ont été gagnées au fil des semaines dans les tournois.

Avant la rencontre, vous avez dit que vous alliez apprendre beaucoup de choses de cette rencontre. Qu'avez-vous appris ?
Je ne vais rentrer dans les détails, mais chaque rencontre est très intéressant pour les joueurs et pour moi. L'expérience, c'est ça. Ce que Mika et Jo ont vécu à Wimbledon leur permet aussi d'acquérir de l'expertise. Ça leur apprend à mieux se connaître dans les grands rendez-vous. Chaque rencontre de Coupe Davis, c'est ça aussi. Ils ont joué pour la deuxième fois ensemble, c'est très peu, mais c'est quand même bien. S'ils sont amenés à rejouer ensemble, on pourra déjà s'appuyer sur ce qu'ils ont fait ici pour travailler. Pour Richard, c'est pareil. Revenir après trois ans et demi d'absence et gagner un match dans la douleur, c'est encourageant. Cela me permet de me rendre compte que même dos au mur, il a encore des ressources. J'ai appris un certain nombre de choses. L'équipe a été soudée, les garçons ont été courageux et ont parfois montré un esprit offensif dans les moments importants. Leur expérience a peut-être fait la différence. Deux ou trois ans en arrière, cela ne se serait peut-être pas bien goupillé.

Après Gilles Simon et Jérémy Chardy en Autriche, quatre joueurs différents s'imposent en Allemagne. Chacun apporte sa pierre à l'édifice.
Cela a toujours été ma philosophie. Il n'y a pas de joueur incontournable. Je veux faire tourner l'effectif et une campagne se gagne à 7 ou 8 joueurs. L'an dernier, tout le monde a joué un rôle dans ce groupe et on a échoué à un petit point en finale. On repart avec ce même mode de fonctionnement et j'espère qu'il n'y aura pas de pépin physique. C'était sympa de voir Jérémy Chardy ici. Gilles Simon a bien joué son rôle de cinquième homme. Sur sa valeur, il aurait aussi pu battre Kohlschreiber et Mayer. Le potentiel est là. »



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Des Bleus à leur place


Sur le court et dans les gradins, les Bleus ont dominé les débats pour battre (3-0) les Allemands et se qualifier pour les demi-finales.

Dans les tribunes bien clairsemées, les spectateurs allemands attendent ce samedi Jo-Wilfried Tsonga, pardon Tzonga ici à Stuttgart, et photographient le club des supporters français. C'est plutôt étrange. Et pourtant ils n'ont pas tout à fait tort. Dans les gradins, il n'y a qu'une seule équipe avec des Bleus omniprésents et des Allemands atones. Sur le court, il n'y a qu'une seule équipe avec une qualification dès le samedi de la France. Et cette place en demi-finale apparaît simplement logique. Sans euphorie dans la victoire, les Tricolores sont à leur place. Et Jo-Wilfried Tzonga/Michel (à l'allemande aussi) Llodra dans tout ça ?

Pour une deuxième association et après un temps de rodage réduit à la portion congrue en raison de Wimbledon, les deux hommes proposent une prestation solide avec une victoire (7-6 [4], 6-4, 6-4 en 2h15') contre Christopher Kas et Philipp Petzchner. Ils trouvent la bonne carburation au fil du match. Pendant le premier set, ils jouent comme deux excellents joueurs de simple avec un coup d'accélérateur pour débreaker à 6-5. Puis ils prennent des repères. «Je sais qu'on a les qualités pour bien jouer ensemble. Ensuite, ce sont des réglages, souligne le 14e mondial. Il y a des choses à perfectionner, notamment de mon côté car je ne joue pas énormément en double. Je pense qu'avec nos qualités, on est capable de faire de grands matches de double.»

Avec ce septième partenaire, Michaël Llodra prend des repères et souffle. Lors de ce week-end de Coupe Davis, il se sent attendu. Comme Richard Gasquet, des yeux attentifs scrutent sa performance. Alors cette victoire n'est pas anodine : « Je sentais qu'il y avait pas mal de regards attentifs et qu'il ne fallait pas trop que je me rate. Je n'ai pas trop mal joué ces derniers temps en double, j'étais donc assez serein par rapport à mon niveau de jeu, résume l'aîné du groupe. Ensuite, il n'y avait pas 10.000 choses à penser, c'était simplement d'essayer de dégager quelque chose et d'avoir une bonne attitude. » Et la réponse arrive dès la fin du premier set. Le Parisien perd son engagement à 5-5 en commettant deux doubles fautes. Après un excellent jeu, il débreake blanc. « On fait un super jeu de retour parce qu'on ne s'est pas éparpillé. Je ne m'apitoie pas sur mon sort et on renverse la vapeur, constate Michaël Llodra. C'est quand j'ai cette attitude-là que je peux faire la différence. »

L'attitude n'est pas un vain mot en Coupe Davis. Un détail ne trompe pas. Jo-Wilfried Tsonga ne parle pas de retour en équipe de France : «Même si je n'ai pas joué l'an dernier, j'avais l'impression de faire partie du groupe. J'avais l'impression de servir à quelque chose même si je servais strictement à rien (sourires). Je me sentais bien. Je n'ai donc pas l'impression d'effectuer un retour. Cela me permet de revenir et de prendre les choses assez naturellement. » Et il lui apparaît presque incongru d'évoquer une simple participation au double : «C'est déjà pas mal. L'an dernier, je n'ai rien joué du tout à part à Toulon. Double ou simple, peu importe. L'important est d'être là dans l'équipe. » Et le capitaine Guy Forget ne s'y trompe pas : «Avec Jo, l'équipe est forcément plus forte. » Au-delà du jeu, le Manceau apparaît comme le lien. Et c'est un lien qui demeure invaincu en Coupe Davis. Quand il imagine affronter l'Espagne chez elle, ses yeux brillent : «Cela nous donnerait la chance de réaliser un exploit.»

A suivre ce Dimanche :


ATP - SINGLES: Davis Cup (World)

12:00 Mayer F. (Ger) -
Monfils G. (Fra) -
13:00 Ryderstedt M. (Swe) -
Tipsarevic J. (Srb) -
14:00 Kohlschreiber P. (Ger) -
Gasquet R. (Fra) -
15:00 Eleskovic E. (Swe) -
Troicki V. (Srb) -
21:00 Fish M. (Usa) -
Ferrer D. (Esp) -
23:00 Roddick A. (Usa) -
Lopez F. (Esp) -

Matthieu a écrit:

Citation :

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Les USA gardent espoir


Bob et Mike Bryan, numéros 1 mondiaux de la spécialité, débloquent le compteur des Etats-Unis, samedi à Austin, aux dépens de Fernando Verdasco et Marcel Granollers, qui a remplacé Feliciano Lopez (6-7 [3], 6-4, 6-4, 6-4). L'Espagne ne mène plus que par deux victoires à une.

Nando et Marcel n'ont rien a se reprocher ils ont fait un grand match ,ils ont eu des occasions de break mais les Bryan dans ces moment là ont servi le plomb !
7/6-4/6-4/6-4/6 ,il est vraiment bon Granollers en double il m'a étonnée !

Quand je regarde tous les quarts c'est vraiment le choc ces rencontres entre l'Espagne et les Etats -Unis c'est déjà une finale quelque part ,l'Espagne mérite de gagner malgré le public ils donne tout ,se battent comme des lions !!! Cela suffira-il face à Fish ce soir ?Je compte sur la grande forme de Ferru si il joue comme face à Andy il va le faire! Car si ils reviennent à 2/2 cela va être très dur pour Feli ,Roddick va être survolté!
J'aurais préféré que ce soit mon joueur qui lance les débats Andy n'est pas en confiance contrairement à Feli ,dommage cela peut changer pas mal de choses !





Vamos España !!!

Matthieu a écrit:

Oui, si l'Espagne s'impose, elle RECEVRA la France ....

J'ai lu pas mal de commentaires notamment sur Eurosport les Français souhaite que l'Espagne perde ! Car sur Terre avec Rafa ?Mais bon pour être champion il faut battre tous le monde hier les Espagnols ont dû affronter les no 1 en double si cela avait été une autre équipe que les Bryan, Nando et Marcel auraient qualifiés leur équipe !
Je veux un Espagne /France !ç!!! vam00000000000000000000000000s

Jacklyn a écrit:

J'ai lu pas mal de commentaires notamment sur Eurosport les Français souhaite que l'Espagne perde ! Car sur Terre avec Rafa ?Mais bon pour être champion il faut battre tous le monde hier les Espagnols ont dû affronter les no 1 en double si cela avait été une autre équipe que les Bryan, Nando et Marcel auraient qualifiés leur équipe !
Je veux un Espagne /France !ç!!! vam00000000000000000000000000s

Il y a quand même des Adversaires plus "abordables" que d'autres lol, plus à notre portée que les espagnols Très franchement je vois les espagnols Grands Favoris de cette Compét', ce qu'ils ont fait ce week-end aux USA démontre toute leur Force ! Dès lors, qui ne souhaiterait pas les éviter ?
Ils ont un effectif de très grande qualité, élargi, qui se complète à merveille. Ils ont une expérience INCOMPARABLE de la Compét' et ils joueront qui plus est à la Maison ...
On peut toujours compter sur le fighting spirit lol mais ça a ses limites ...
Perso je ne fais aucune illusion sur l'issue d'une 1/2 EN ESPAGNE ... Comme ça ben pas de déception quoi qu'il arrive ..

Non j'aurais préféré, et de loin, rejouer la Serbie car on aurait eu à coeur de prendre notre Revanche face à un Adversaire qu'on n'était vraiment pas loin de battre CHEZ LUI ou surtout l'Argentine qui à part JM n'a rien d'EFFRAYANT en son sein ...
Mais au-delà de l'Adversaire, le plus important en Coupe Davis, surtout quand on arrive en Fin de Tournoi, c'est de jouer à Domicile. Ca ne fait pas tout mais ça transcende, bien évidemment ...

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Les leçons de Stuttgart


Guy Forget attendait des réponses de cette rencontre en Allemagne. Avec une qualification aisée, les joueurs apportent certaines garanties, mais il reste quelques interrogations.

Richard Gasquet a-t-il retrouvé une place de titulaire ?
Oui et non. S'il n'a pas gagné sa place de titulaire, il ne l'a pas perdu. Et c'est déjà beaucoup au vu du scénario du match contre Florian Mayer. Mené deux sets à zéro et 5-4 (break), il est passé tout près de la catastrophe. Après trois ans et demi d'absence, il a réussi à se faire violence et à repousser ses limites comme son stress. «Revenir après trois ans et demi d'absence et de gagner un match dans la douleur, c'est encourageant, souligne Guy Forget. Cela me permet de me rendre compte que même dos au mur, il a encore des ressources.» Finalement sa victoire pèse plus que son niveau de jeu sur cette rencontre. Mais il n'a pas levé tous les doutes sur son émotivité et la concurrence demeure très forte.

L'équipe de France arrive-t-elle à maturité ?
Oui. Avec trois joueurs dans le top 15, les Bleus sont arrivés en position de favoris et ils ont assuré. Ce n'est jamais simple. Aujourd'hui, ils ont l'habitude des grands rendez-vous. En jouant bien ou mal, ils gagnent. Leur niveau de jeu moyen leur évite les grosses déconvenues. Leur degré de maturité peut aussi se mesurer dans la gestion des points importants où ils ont surclassé les Allemands. Pendant tout le week-end, un mot est revenu comme un leitmotiv : expérience. «Je pense qu'on a tous mûri, que cela soit Richard, Gaël, Gilles ou moi. On a pris pas mal d'expérience. On aborde la compétition également différemment. Pour nous, avant, l'objectif était tout simplement de jouer dans cette équipe. Maintenant, on sait que l'on a notre place dans cette équipe. Cela nous permet de jouer pour le résultat, explique Jo-Wilfried Tsonga. Je pense que cela fait la différence. Guy a aussi évolué. Il a pris confiance dans certains joueurs qu'il n'osait pas forcément aligner avant. Je pense à Gaël et à Richard, même à Gilles. Cela nous fait du bien.»

Le chantier du double est-il sur la bonne voie ?
Oui et non. Pour leur deuxième association et sans véritable entraînement, Michaël Llodra et Jo-Wilfried Tsonga ont rempli leur contrat. Mais ils avaient de la marge face à Philipp Peztchner et Christopher Kas. Le fond du problème reste le même. Ils ne jouent pas ensemble sur le circuit, ils manquent donc de repères et d'automatismes. Jo-Wilfried Tsonga peut-il disputer plus de doubles ? «J'essaie de jouer un peu plus en double parce que cela m'aide à la volée et j'ai envie de retrouver un jeu plus offensif. Mais c'est difficile, surtout en Grand Chelem. Evidemment je vais essayer de le jouer davantage en tournois.» Guy Forget peut-il se priver d'un excellent joueur de simple pour miser sur une équipe de spécialistes du double ? Les Américains ont choisi cette option, mais leur réservoir de joueurs de simples est nettement moins fourni. Il serait très compliqué d'écarter un Monfils, Gasquet, Simon ou Tsonga au bénéfice d'un Benneteau ou Clément. En plus, ce choix peut s'avérer risqué en cas de blessure. Dans ce contexte, la paire Llodra/Tsonga apparaît comme une solution d'avenir. Mais c'est un chantier toujours en construction.
S.D., à Stuttgart



Tennis - Davis
Gasquet : «Une belle émulation»


Détendu et soulagé par sa victoire contre Florian Mayer et la qualification en demi-finale, Richard Gasquet se sent bien avec les Bleus et trouve l'émulation très saine.

«A choisir, je préfère être 11e. Aller jouer en Espagne ou recevoir les Etats-Unis, ce n'est pas pareil. Si je dis aux autres, je préfère être 10e et aller jouer en Espagne, cela ne va pas passer», lance Richard Gasquet en réponse à un possible retour dans le Top 10 si Andy Roddick perd dimanche soir en Coupe Davis contre Feliciano Lopez. Détendu et soulagé par sa victoire contre Florian Mayer et la qualification de l'équipe de France pour les demi-finales, le Biterrois revient sur son week-end à Stuttgart et l'ambiance chez les Bleus.

Il est loin le temps de Winston Salem où le 11e mondial traîne sa peine et son mal-être. Dans cette équipe de France, il se sent bien et trouve l'émulation très saine : «Aujourd'hui, Gilles est 16e mondial et n'a pas pu jouer, ce qui arrive rarement dans les autres équipes. La dernière fois, c'était moi. Il n'y a pas de jalousie. Je me suis senti porté par tous les autres et encouragé du début à la fin. C'est important. L'équipe est saine et il y a une belle émulation. C'est vraiment super, il faut continuer car on sait qu'on peut aller loin chaque année dans la compétition et gagner la Coupe Davis.»

Avec le temps et les coups durs, il prend les choses avec plus de recul. Dans son jeu comme dans sa tête, il apparaît plus solide. Et il ne fait plus de plans sur la comète. «Le top 5, je ne l'ai jamais atteint. A l'époque où j'étais 7e (Ndlr : 9 juillet 2007), j'en avais parlé et je suis descendu de l'autre côté, raconte Richard Gasquet en souriant. Je vais donc essayer de rester dans les dix premiers et on verra bien. Je sens que je progresse, il faut continuer.»

La première étape passe par du repos et un forfait au tournoi de Stuttgart. « Je vais me reposer puis m'entraîner pour les tournois importants de Montréal, Cincinnati et l'US Open. Puis il y a la Coupe Davis juste derrière. C'est très long, il faut vraiment se reposer, prévient le Français. Je peux me le permettre car j'ai bien joué dernièrement. Je vais essayer de bien m'entraîner physiquement pour être bien pour les Etats-Unis. » Pas à pas, il revient. Il n'oublie pas qu'en mai 2010, il était 86e et qu'en juillet 2009, il se préparait à affronter les juges du tribunal antidopage de la Fédération internationale de tennis. Aujourd'hui, il peut savourer.

Citation :

Tennis - Davis
L'Espagne rejoint la France


Après 4h11' de combat à Austin, David Ferrer a offert le point décisif aux Espagnols en battant (7-5, 7-6 [3], 5-7, 7-6 [5]) l'Américain Mardy Fish, héros malheureux de cette rencontre. En demi-finale, l'équipe d'Albert Costa recevra la France.

Sont donc Qualifiés pour les 1/2 : la France, l'Argentine, la Serbie et l'Espagne !

Quel Match entre David et Mardy !!!!!!!!!!!!!!

Nous aurons donc droit aux Affiches Suivantes : Espagne/France et Serbie/Argentine