Croyez-vous en un retour durable de Mauresmo au top niveau ?

Elle vient de remporter la finale du GDF contre Dementieva. Elle a battu Jankovic et Radwanska dans ce tournoi. La question vaut le coup non ?

Citation :

Capriati, Seles, Hingis, Mauresmo... Le top 5 des résurrections



Elles ont marqué l'histoire du tennis féminin mais ont connu une carrière en dents de scie. Après une période de creux ou une première retraite, elles sont pourtant revenues à leur meilleur niveau.


Numéro 5 : Amélie Mauresmo
L'histoire n'est pas encore finie pour la Française. Petit retour en arrière : en 2006, à 27 ans, Mauresmo réalise la meilleure saison de sa carrière. Elle remporte entre autres l'Open d'Australie en janvier et Wimbledon en juin. Numéro un mondiale pendant 34 semaines de mars à novembre, où elle est détrônée par Hénin à l'issue du Masters perdu en finale contre la Belge. Elle entame 2007 sous les meilleurs auspices en s'adjugeant le tournoi d'Anvers pour la 3e fois de suite. Avant le trou noir : blessures à répétition, lassitude psychologique, elle achève 2007 à la 18e place, son plus mauvais classement depuis 1998. 2008 sera une répétition de 2007, année conclue au 24e rang. Elle change d'entraîneur avant le terme de la saison. Mais 2009 annonce un renouveau : après deux ans de disette elle vient de remporter l'Open Gaz de France, sortant entre autres Jankovic (n°3) et Dementiva (n°4). Elle-même surprise par sa performance, Mauresmo se reprend à espérer de nouveaux titres...




Numéro 4 : Lindsay Davenport
Sans jamais être au fond du gouffre, Lindsay Davenport a su par deux fois revenir à son meilleur niveau après des périodes creuses. Très régulière entre 1998 et 2006, où elle a conquis trois titres du Grand Chelem et où elle a été numéro un mondiale sur huit saisons différentes (tous les ans de 98 à 06, excepté en 03), l'Américaine connaît pourtant une première période de doute et de trouble entre 03 et l'été 04 (blessure, changement d'entraîneur). Elle revient au plus haut niveau (4 titres) jusqu'en 2006. Mais de nouveau trahie par son physique, elle s'éloigne du circuit pro et donne naissance à son premier enfant en juin 2007. Pas de congé maternité en vue, elle reprend rapidement du service et termine l'année au 72e rang avec seulement trois tournois disputés dans la saison. Début 2008, elle glane son 54e succès en simple et dépasse bientôt le record de gains en tournois chez les dames. Fin 2008, elle annonce attendre son deuxième enfant et se retire encore une fois. Mais peut-être pas pour toujours...




Numéro 3 : Martina Hingis
Éclatante de précocité, elle devient en 1997 à l'Open d'Australie à 16 ans et 3 mois la plus jeune joueuse à triompher dans un tournoi du Grand Chelem. Longtemps numéro un mondiale, elle domine le tennis féminin jusqu'en 2002 (15 titres dans les majeurs, simples et doubles confondus). A même pas 23 ans, elle annonce sa retraite meurtrie par une défaite surprise en finale d'Indian Wells et des blessures au pied. Entre octobre 2002 et janvier 2006, on ne la verra plus disputer un match officiel. Mais à 26 ans, c'est une Hingis qui fait son retour. Elle enchaîne rapidement les bonnes performances, où elle gagne notamment à Rome, prélude de Roland-Garros. Sur la terre battue parisienne, seul titre du Grand Chelem manquant à son compteur, elle brille jusqu'en quarts de finale, battue par Kim Clijsters. Remontée à la 7e place, elle remporte un dernier titre en 2007 à Tokyo. Avant la fin, cruelle : le 1er novembre, elle annonce lors d'une conférence de presse qu'elle a été contrôlée positive à la cocaïne lors du tournoi de Wimbledon, et met du coup un second terme à sa carrière.




Numéro 2 : Monica Seles.
A l'image de Capriati, Seles fait sa première apparition sur le circuit pro à 14 ans. Alors Yougoslave, elle va connaître une ascension fulgurante jusqu'en avril 1993. En cinq ans, elle glane 8 grands chelems, seul Wimbledon manquant à son palmarès. Cogneuse, jouant tous ses coups à deux mains, elle impressionne par sa force de frappe. Alors à l'acmé de sa rivalité avec l'Allemande Steffi Graf, elle est poignardée dans le dos en avril 1993 lors du tournoi de Hambourg par un déséquilibré, supporter de l'Allemande. Elle connaît alors deux ans de traversée du désert, entre rancoeur, convalescence, boulimie et obtention de la nationalité américaine. De retour en 1995, elle remporte un dernier tournoi du Grand Chelem à Melbourne en 1996. Si elle se maintient dans les meilleures mondiales, Seles ne retrouvera jamais la plénitude d'avant ses 20 ans. Apparue pour la dernière fois sur le circuit pro en mai 2003, la gauchère stoppe définitivement sa vie sur les courts en février 2008, 53 titres de simples en poche.




Numéro 1 : Jennifer Capriati
Passée pro à même pas 14 ans en 1990, l'Américaine réussit l'exploit d'atteindre les demi-finales de Roland-Garros quelques semaines plus tard. Symbole de précocité, elle passe rapidement sur le devant de la scène en devenant notamment championne olympique en 1992 à Barcelone. Mais elle explose en vol sous la pression médiatique et décide mettre entre parenthèse sa carrière pour reprendre des études en 1993. Arrêtée pour vol puis possession de marijuana, elle ne revient à la compétition qu'en février 1996. Malgré deux victoires en Fed Cup en 1999 et 2000, sa véritable renaissance personnelle date de 2001 : elle remporte l'Open d'Australie, titre qu'elle conserve l'année d'après, et Roland -Garros. Capriati devient même brièvement numéro un mondiale en novembre. Aujourd'hui âgée de 33 ans, elle n'a plus joué depuis 2004 sans pour autant avoir mis un terme officiel à sa carrière.

En attendant Ju et Kim

Bon moi j'y crois pas trop à un retour durable, je pense que là elle est sur son nuage un peu mais dès qu'elle va commencer à a nouveau être favorite de tournoi, elle va gamberger ... Enfin je le crains

Je pense qu'il est trop tôt pour parler de véritable réssurection...C'est sûr qu'elle a gagné un tournoi, 2 ans après le tournoi d'Anvers 2007...C'est dans les GC qu'elle devra montrer si vraiment elle est revenue à son top niveau...

Puis, personnellement, je n'ai jamais trouvé Amélie durable au top niveau...si ce n'est en 2006...

Ca arrive assez souvent qu'une championne "cartonne" lors de son retour sur le circuit. Il y a une envie énorme de bien faire, il y a aussi moins de pression. Tout ça fait souvent la différence, à court terme. Mais toutes les réussites dépeintes dans l'article ont été éphémères ...
Aussi, je pense qu'il faut attendre un peu avant de se prononcer ... Attendre déjà le prochain tournoi