Tamaryn Hendler

 Mr & Mrs Emmrich

Petite rétro :

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La Belge, évincée du centre de tennis-études de Ghlin il y a deux ans, a mis plus d’un an pour digérer les conséquences de sa fuite vers la Floride. Aujourd’hui, elle a retrouvé le sourire sur les terrains

Il y a tout juste deux ans, Tamaryn Hendler quittait par la petite porte le centre de tennis-études de Mons. Après une longue traversée du désert, elle a retrouvé le chemin du succès cet été-ci. À 19 ans, ce grand espoir belge a assez perdu de temps. Son talent est indéniable, mais son ascension a trop souvent été freinée par des paramètres extérieurs.

Aujourd’hui, elle a donc retrouvé la joie de jouer. “Je me sens vraiment bien. À 16-17 ans, j’ai failli tout arrêter”, confie la Belge depuis le centre d’entraînement Bolletieri. “J’ai beaucoup mûri. Je ne m’étais plus sentie aussi bien depuis très longtemps. Je m’approche de mon niveau optimal. À Brandenton, j’ai spécialisé mes entraînements. Ma condition physique s’en ressent. Je mesure 1,76 m et je surveille mon poids.”

Ce travail foncier lui a permis de vivre un été indien où elle a retrouvé son fighting-spirit et le sourire sur un court. “Je n’avais plus ce plaisir.”

Sous le soleil floridien, Tamryn Hendler, qui avait porté, avec Yanina Wickmayer, une partie des espoirs belges en Fed Cup, tente d’oublier certains épisodes douloureux. Elle avait ainsi essayé de disputer l’Open de Bruxelles en mai.

“J’avais envoyé un mail au directeur du tournoi – qui me connaît très bien – afin de bénéficier d’une wild card. Il m’a répondu ‘Envoie-moi une biographie de ta carrière’.” Encore une claque venue de Belgique.

Elle garde, malgré tout, un souvenir positif de son passage en Europe. Elle n’est, par exemple, pas du tout vexée de ne plus jouer en Fed Cup pour le moment.

Entre 2007 et 2009 , elle avait porté les couleurs de la Belgique à six reprises. Depuis, elle n’entre plus dans les plans des capitaines. “Je ne suis pas vexée. Pas du tout. Mes performances ne m’offraient aucune garantie pour une sélection. D’autres jouaient mieux que moi.”

Depuis deux ans, elle essaie donc de se reconstruire après un départ de Mons assez chahuté. “J’ai décidé de quitter le centre car la Fédération a annulé mon contrat”, précise Tammy. “Les attentes de la Fédération n’étaient plus en adéquation avec les objectifs d’une fille de 16-17 ans. J’ai surtout été attristée de quitter mon entraîneur, Jacques Leriche, qui s’était consacré à 1.000 % à ma carrière. Il apporte énormément au centre. C’est un grand homme.”

Pour sa part, Jacques Leriche, déçu par ce divorce sportif, refuse d’écorner l’image d’une joueuse prometteuse à qui il a tout donné durant trois ans. En revanche, il déplore l’attitude de son papa, Marc.

“Il exigeait des conditions de contrat inacceptables”, souffle le directeur sportif du centre de Ghlin. “Il refusait les programmes d’entraînements et de compétitions que nous concoctions pour sa fille. Nous avions à ce moment proposé à Tammy d’intégrer le team pro aux conditions normales.”

L’homme fort de Ghlin , conscient des faiblesses de Tammy, avait allongé les périodes d’entraînements afin de limiter les risques de blessure. Son coude était fragile. Son papa ne l’entendait pas de cette oreille et désirait voir sa fille enchaîner les lucratives semaines de tournois. Un accord semblait impossible. La logique sportive ne rencontre pas souvent les exigences de la logique économique.

Si la personnalité de Marc Hendler a précipité sa fille vers la sortie à Mons, il faut espérer que chacun retire les leçons de cet échec. Seule la carrière de Tammy compte dans l’histoire.

Il semblerait qu’à l’Académie de Bolletieri, la présence de Marc Hendler dans les environs directs de Tamaryn ne soit pas conseillée. Voire plus que limitée..

Martin Emmrich, son époux était celui de Michaelle Krajicek jusqu' il y a peu, l'allemand était joueur de tennis spécialisé en double.

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Nouveau challenge
En 2015, vous dirigiez une entreprise qui fabriquait des frites avec vos parents. Quel défi voulez-vous relever au travail?
"Cette année, j'ai commencé comme courtier chez Keller Williams, le plus grand acteur de l'immobilier aux États-Unis."

Comment vous retrouvez-vous avec eux?
«J'ai beaucoup étudié l'année dernière. Après avoir passé mes examens en décembre, ils m'ont demandé si je voulais travailler pour eux. "

Donc, vous avez également déménagé aux États-Unis?
“C'est vrai. Je vis et travaille sur Anna Maria Island en Floride, un vrai paradis. Mes parents aussi vivent maintenant ici. Ils sont plus ou moins à la retraite et ont acheté une belle maison de plage ici. Ils l'aiment. "

Le retour n ° 2
Mon retour a été réussi, donc ce diagnostic était tout sauf amusant

Ne manquerez-vous pas le tennis?
“Absolument, ce n’était pas un choix facile. L'été dernier, il s'est avéré que j'ai un os cassé au poignet. Une opération nécessiterait au moins un an de rééducation. Ce n’était pas un bon diagnostic, d’autant plus que mon retour a été très réussi jusque-là. »

Y aura-t-il un deuxième retour?
«Ne dites jamais jamais, mais maintenant je veux d'abord travailler sur les enfants. J'aimerais devenir mère et je suis convaincue que Martin sera un père fantastique. "

Décidément Tamaryn a un côté arnaqueuse : on l'avait vu avec sa "période Belge" pour pouvoir bénéficier de l'encadrement et de l'argent de l'AFT mais c'est aussi une briseuse de ménage : Michaëlla Krajicek s'est confiée il y a quelques mois dans un journal Néerlandais.

Martin Emmrich, lui a demandé de se marier devant les caméras du court central. Ils se sont mariés en 2015 et lors de la rénovation de l'appartement à Prague, un espace a également été désigné comme chambre d'enfant. "À l'époque, je pensais que je faisais ma dernière année en tant que jpueuse de tennis. C'est allé différemment. "

Mariage de conte de fées
Le mariage de conte de fées n'a pas duré longtemps. "Fin 2016, on m'a dit que c'était fini. Quand il a dit ça, je ne l'ai pas compris et j'ai voulu tout faire pour changer d'avis. Plus tard, j'ai compris qu'il était déjà avec quelqu'un d'autre à l'époque. Il a rapidement demandé à sa nouvelle petite amie de l'épouser et ils sont maintenant mariés. "

Le coup a été énorme. "Je n'ai presque rien mangé pendant dix jours et je me suis même retrouvé à l'hôpital. Non pas que je ne voulais plus vivre, mais tout ce que tu fais pour ça a soudainement disparu. Avec le tennis, vous pouvez accepter un revers, surtout si vous avez une bonne vie à la maison. Alors ça s'est effondré. J'ai commencé à douter de tout et je n'ai plus confiance en personne. "